Archive pour le Tag 'Werber'

Le sixième sommeil

Le sixième sommeil Roman de Bernard WERBER

Jacques Klein est le fil d’un aventurier, champion de courses à la voile en solitaire disparu en mer alors qu’il était adolescent, et d’une scientifique, Caroline, spécialisée dans l’étude du sommeil.
Âgé de vingt-sept ans, étudiant en médecine, il présente sa fiancée Charlotte à sa mère qui évoque la poursuite de ses recherches malgré le cuisant échec qu’elle vient d’essuyer en plongeant un cobaye humain volontaire dans un stade de sommeil au-delà du sommeil paradoxal, le stade de tous les possibles, dont il ne revient cependant pas. Et puis voilà qu’elle disparaît sans laisser aucun signe. Persuadé que sa mère est vivante, Jacques plonge dans le sommeil en utilisant la technique enseignée par sa mère jusqu’à la plage de ses rêves inventée par son père. Là, il rencontre l’homme qu’il sera dans vingt ans. Celui-ci lui apprend que sa mère est bien vivante mais en grand danger. Jacques le jeune doit immédiatement partir pour la Malaisie, chez les Sénoïs, un peuple qui maîtrise le rêve lucide et qui a accueilli Caroline.
A son arrivée à Kuala Lumpur, Jacques rencontre Frankie Charras, un reporter déchu atteint par la maladie du sommeil, mais expert dans la tribu des Sénoïs. Quand enfin ils arrivent sur place, Jacques apprend qu’il est malheureusement trop tard, sa mère est morte à l’occasion d’une attaque par un groupe de mercenaires à la solde de Malaisiens intéressés par leur île en raison d’un « trou bleu » dans l’océan, endroit rêvé pour les plongeurs en apnée et les amateurs de dauphins.
Jacques et Frankie décident de rester sur place pour aider les Sénoïs, d’autant qu’ils sont tombés amoureux de deux femmes de la tribu. Les années passent et alors qu’ils vivent une existence paisible, Jacques voit en rêve l’homme qu’il sera dans vingt ans, et celui-ci lui apprend qu’il doit rentrer à Paris pour sauver sa mère !
Si Caroline Klein n’est pas morte, que lui est-il arrivé et son fils peut-il la sauver ?
Pour un roman sur le sommeil, je dois dire qu’il contient des passages carrément soporifiques ! Mais si on parvient à assimiler les explications un peu tarabiscotées et les dialogues un peu fades entre le Jacques du présent et celui du futur, l’ensemble se lit assez bien et on se laisse entraîner dans cette aventure onirique. Mais nous sommes loin du grand Werber du temps des « Thanatonautes » et de « L’empire des anges » !

Le rire du Cyclope

Le rire du Cyclope dans Livres lus RireCyclope_168-150x150 Roman de Bernard WERBER

Darius Woszniak est un comique très célèbre, élu Français le plus aimé des Français. Alors qu’il vient de terminer son one-man-show, il rejoint sa loge et s’enferme, à l’abri de ses nombreux fans qui l’attendent.
Soudain, de la pièce où l’artiste s’est enfermé provient un énorme éclat de rire puis un grand fracas. On frappe, on s’inquiète, rien, silence de mort. Les gardes du corps défoncent la porte et découvrent le cadavre du comique. A ses côtés git un coffret de la taille d’une boîte de cigares avec une inscription : BQT.

Lucrèce Nemrod, journaliste scientifique, veut résoudre cette énigme. L’enjeu est de taille : si elle réussit, elle est titularisée, mais si elle échoue, elle est virée. Christiane Thénardier, chef de rédaction, rêve de se débarrasser de cette jeune femme belle, intelligente et douée pour le journalisme, tout ce qu’elle n’est pas.

Pour réussir, Lucrèce propose à Isidore Katzenberg de s’associer à elle. Journaliste indépendant, il a travaillé naguère dans le même journal que Lucrèce et voue le même dédain à la Thénardier. Mais il se laisse prier car il
a déjà eu une histoire d’amour avec la jeune journaliste au terme d’une précédente enquête. Amoureux de la jeune femme, orpheline, à fleur de peau, impulsive, violente, mais aussi courageuse et pugnace, il recule l’instant de retomber sous son charme indéniable de petit animal blessé.

Alors qu’il a été conclu à une mort naturelle par crise cardiaque, les deux enquêteurs vont tenter de prouver que le célèbre comique est mort des effets de la BQT, la blague qui tue !

On retrouve avec plaisir les deux enquêteurs atypiques : Isidore l’homme d’âge mûr, obèse, flegmatique, philosophe, pacifique, et Lucrèce, jeune femme frêle, à la sensibilité à fleur de peau, un tantinet agressive, rebelle et impulsive. Le tandem fonctionne mais l’histoire est longue, trop longue. Cela dure et cela
finit par un flof, comme une fusée de feu d’artifice qui aurait pris l’humidité.




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