Archive pour le Tag 'voyage'

Vacances en Aveyron… Avignon

Avant de nous rendre à Saint Leons en Aveyron, près de Millau, où nous avons loué une maison, nous nous arrêtons à Avignon où j’ai réservé une chambre dans un hôtel quatre étoiles (mon péché mignon !…)

Nous arrivons sans encombre un peu après 19h et prenons possession de notre suite.

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Le temps de se rafraîchir, qui dans la baignoire qui dans la douche (quand on est pressé, c’est pratique de disposer des deux dans la même chambre !), nous nous dirigeons à pied au restaurant de l’hôtel Cloïtre Saint Louis, également un établissement quatre étoiles, situé à une vingtaine de minutes à pied de notre hôtel.
Nous peinons un peu à trouver l’entrée – pas d’enseigne tapageuse – mais nous finissons par pénétrer dans le jardin intérieur puis dans la galerie couverte de ce cloître du XVIe siècle.
Dès le seuil, on sent qu’on se trouve dans un établissement de qualité : les conversations se font sans éclats, le ballet des serveurs est feutré et les enfants – il y a toujours des enfants partout où je vais !!! – sont bien élevés, ils ne crient pas et ne courent pas entre les tables !
Au menu : foie gras – souris d’agneau et baba au rhum.
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Monique quant à elle prend une entrée différente, du thon cru au nom japonais qu’elle a modérément apprécié…

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Après ce dîner somptueux, nous nous rendons à pied au fameux pont :

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Après cette longue marche, nous rentrons fourbues à l’hôtel…

Le lendemain matin, après une bonne nuit et un plantureux petit déjeuner – très vaste buffet – nous retournons dans le quartier du pont pour aller voir, de l’extérieur seulement à cause de notre Hella, le célèbre Palais des Papes :

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Puis nous prenons la route pour l’Aveyron.

Pour voir toutes les photos, cliquer sur l’album ci-dessous :

Avignon
Album : Avignon

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Il y a 123 ans…

Thomas_cook16Le 18 juillet 1892 décède Thomas Cook.
Né en 1808 à Melbourne, cet homme d’affaires britannique et pionnier du tourisme est le fondateur du groupe touristique qui porte son nom.
En juillet 1841, il organise le premier voyage de groupe de Leicester à Loughborough pour 500 militants luttant contre la dépendance à l’alcool de leurs concitoyens ; l’idée d’une agence de voyages était née. En 1845, il organise des voyages à Liverpool et dix ans plus tard, pour des touristes britanniques, le premier circuit à travers l’Europe.
En 1868, il crée les premiers coupons d’hôtel.

 

Balade à Trèves

Samedi 27 juin dernier, nous étions à Trèves, voyage de fin d’année du Cercle des Arts.
Départ à 7h30 du CILM de Laxou-Champ-le-Boeuf dans un minibus de la société de transport Tourisme Néodomien.
Arrivée à Trèves et départ immédiat avec Marianne, guide locale francophone, pour une balade à pied de deux heures.

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La Porta Nigra (photo de Jacques Métivier)

Emblème de la ville de Trèves, la Porta Nigra est la porte la mieux conservée de l’époque romaine au nord des Alpes.
Construite à une époque (env. 180 après JC) où les Romains aimaient édifier des bâtiments publics à partir de grosses pierres de taille, les plus grandes pèsent environ six tonnes. Superposées sans mortier, elles sont reliées à l’horizontal par des crochets de fer plombés.

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La Maison des Rois Mages (photo de Monique Colin)

Cette maison d’habitation date des débuts du gothique. Erigé en 1230 comme tour d’habitation, cet édifice doit son nom à une peinture de l’épiphanie placée autrefois dans la maison.
La particularité est la porte d’entrée, située à quelques mètres du-dessus du sol pour se protéger et laisser au propriétaire le temps de se défendre en cas d’attaque.
Entièrement rénovée au 19e siècle, la façade très colorée a retrouvé son aspect original ; les centrées cependant sont d’époque contemporaine; le bâtiment abrite un café.

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Place du Marché (photo de Monique Colin)

De cette place, on peut voir entre autres la « Steipe », salle festive du conseil municipal, la cathédrale, la fontaine Saint-Pierre et la croix du marché qui date de 958.

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La fontaine du Marché (photo de Monique Colin)

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Statue de Saint Pierre au sommet de la fontaine du Marché (photo de Jacques Métivier)

La fontaine du Marché date de 1595 et est couronnée par St Pierre, Saint Patron de la cathédrale et de la ville. Il est entouré au pied des quatre vertus cardinales : Justice, Force, Tempérance et Prudence, mais également de petits monstres et singes farceurs.

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La cathédrale (photo de Jacques Métivier)

Située à proximité de la Place du Marché, elle a été construite sur un ancien palais de l’époque de l’empereur Constantin.
La cathédrale a été détruite au 5e et au 9e siècle, mais le noyau resté intact a été agrandi par des constructions romanes. Avec ses trois cryptes, son cloître, son trésor et sa salle des reliques, la cathédrale actuelle représente un témoignage architectural et artistique de plus de 1650 ans.

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L’église Notre-Dame (photo de Jacques Métivier)

Juste à côté de la cathédrale se trouve l’église Notre-Dame, construite au 13e siècle et première église gothique en Allemagne.

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Quelques détails de l’intérieur (photos de Monique Colin)

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Le cloître (photo de Monique Colin)

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La basilique de Constantin (photo de Monique Colin)

Ancienne salle du trône de l’empereur Constantin, c’est le plus grand espace fermé de l’Antiquité à avoir survécu. L’architecture est à ce point grandiose qu’un écho de 7 secondes répond au grand orgue.
Pour preuves du gigantisme de l’édifice : 27 m de large, 33 m de haut et 67 m de long (75 m porche inclus).
Orné à l’intérieur de marbre, de mosaïques et de statues, le bâtiment à son origine était déjà pourvu d’un système de chauffage au sol !
Détruit au 5e siècle par les Francs, ses ruines dépourvues de toit accueillirent tout un lotissement construit par les Français.
Transformée au 17e siècle en centre administratif,la basilique depuis le milieu du 19e siècle sert de lieu de culte protestant.

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Le Palais électoral (photo de Jacques Métivier)

Situé tout près de la basilique de Constantin, ce palais est considéré comme l’un des plus beaux palais rococo du monde.
Il est aujourd’hui le siège de l’ADD, le service administratif du Land.

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Détails du palais (photos de Monique Colin)

Notre matinée s’achève là, dans le jardin du palais, à proximité des Thermes impériaux.

Nous rejoignons le bus pour nous rendre au restaurant situé en face de la maison natale de Karl Marx, et la journée se termine par une mini-croisière d’une heure sur la Moselle.
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(photo réalisée par Monique Colin)

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Photo réalisée par Monique Colin.

Pour finir, quelques souvenirs des participants à ce voyage :

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Toute la troupe derrière Marianne, notre guide. (photo réalisée par Jacques Métivier)

En attendant le repas, Jacques mitraille :

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Etienne et Fabienne

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Josette, la trésorière de l’association.

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De gauche à droite : Jocelyne, Sakiko et Simone.

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Nicole et Marie-France… en flagrant délit de micro sieste !

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De gauche à droite : Francine, Claude, Françoise et Claude.

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Claudine (à gauche), secrétaire adjointe de l’association, et Huguette.

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Nicole Métivier, songeuse…

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Monique, présidente de l’association, radieuse mais heureuse de pouvoir souffler un peu pendant deux mois !

A bientôt le plaisir de vous retrouver à l’occasion des nombreuses activités proposées par le Cercle des Arts de Laxou-Champ-le-Boeuf.

Pour voir toutes les photos de Jacques, cliquer sur l’album ci-dessous :

Balade à Trèves bis
Album : Balade à Trèves bis
Photos de Jacques Metivier
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Pour voir toutes les photos de Monique, cliquer sur l’album ci-dessous :
Balade à Trèves 06/15
Album : Balade à Trèves 06/15

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En voyage

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Au pays de Rimbaud

Au coeur de cet été sans vacances pour moi, j’ai décidé de prendre deux jours de congé ; nous avons passé hier et aujourd’hui dans les Ardennes.
Nous commençons par Sedan, ville d’art et d’histoire marquée par les différentes guerres.
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Le château-fort, construit en 1424 sur ordre d’Evrard de la Marck, est ensuite agrandi et renforcé par ses descendants pour atteindre 35000 m². Huit princes et une princesse feront de ce château-fort le plus grand d’Europe.
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Pendant plus de trois siècles, il restera domaine de l’armée française. En 1962, la ville de Sedan le rachète pour le franc symbolique.
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A proximité se dresse le Palais des Princes, mêlant le style Renaissance italienne et classicisme français. Construit en 1613 sur les plans de l’architecte Samuel de Brosse.
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Nous rejoignons un village à 20 km de Charleville-Mézières où nous avons réservé une chambre d’hôtes.
Le lendemain matin, après une longue nuit, nous sommes fraîches et disposes pour découvrir Charleville-Mézières, ville dédiée à Rimbaud. Hélas, le musée Rimbaud est fermé pour restauration…
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Nous avions eu l’information sur Internet et savons qu’une salle est consacrée au célèbre poète dans l’enceinte du musée de l’Ardenne. Mais nous nous rendons auparavant à La Maison des Ailleurs située 7 Quai Arthur Rimbaud.
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Le poète Jean Nicolas Arthur Rimbaud, né à Charleville le 20 octobre 1854, est le deuxième de cinq enfants. Le père, Frédéric, capitaine d’infanterie, ne rentre au foyer conjugal que lors de rares permissions, le temps de faire un enfant à son épouse… Après la naissance du 5e enfant, il disparaîtra carrément.
Cette bâtisse n’est pas la maison natale du poète ; il y vécut de 1869 à 1875, par intermittence, car l’adolescent est un grand fugueur !
L’exposition est sur deux étages et mêle son et image.
Au rez-de-chaussée, on entend des extraits de la dernière lettre de Rimbaud, mourant à Marseille, des extraits du poème Eternité et un violoncelle chaotique.
Au 1er étage, quatre pièces évoquent différents épisodes de l’adolescence du poète. Dans la pièce qui fut sa chambre, on voit des vers défiler sur les murs. Il y a la salle dédiée à son séjour à Paris, puis celle de Londres et enfin celle de Bruxelles. Dans chacune de ces salles, des montages vidéo qui mettent en valeur la poésie rimbaldienne.
Le 2e étage est consacré aux voyages de Rimbaud qui a délaissé la poésie. Il marche à travers l’Europe puis se rend en Afrique où il deviendra marchand d’armes.
Hella l’indésirable dans le musée attend à l’extérieur avec Monique, dans la cour à l’arrière de la maison :
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Je sors de l’exposition un peu sonnée et émue par l’atmosphère très étrange qui règne dans cet espace dédié au poète.
En face de la maison, sur le quai, sont installées depuis octobre 2011 18 chaises-poèmes réalisées par l’artiste québécois Michel Goulet.
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Des textes de Rimbaud sont gravés sur l’assise et renvoient à des extraits proposés par des poètes contemporains :
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Puis nous nous rendons Place Ducale où se trouve le musée de l’Ardenne. Dans les rues, partout flotte l’âme du poète.
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Tandis que je flâne dans l’aile réservée à Rimbaud – en attendant que le musée soit de nouveau ouvert – Monique se promène avec Hella sous les arcades :
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Après déjeuner, nous faisons un détour par le cimetière pour nous recueillir sur la tombe du poète :
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Puis nous reprenons la route et nous arrêtons à divers points panoramiques pour admirer les boucles de la Meuse :
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En fin d’après-midi, nous reprenons la route du retour, via la Belgique et le Luxembourg.
Seul bémol à ce beau « week-end », une fâcheuse rencontre avec une biche, sur la voie rapide. Pour nous, plus de peur que de mal, mais les dégâts sur l’avant de la voiture sont assez conséquents…

Pour voir d’autres photos, réalisées par Monique Colin, cliquer sur l’album ci-dessous :

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Album : Au pays de Rimbaud 08/14

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Un jour je m’en irai sans en avoir tout dit

Un jour je m'en ira sans en avoir tout dit Roman de Jean D’ORMESSON

Dans ce livre, improprement catégorisé dans la rubrique des romans, est en fait une suite de réflexions sur le thème cher à Jean d’Ormesson : le temps !
Ce n’est pas la première fois qu’il évoque le sujet ; il me semble même qu’il est au cœur de ses derniers ouvrages. Il parle de son grand-père, de sa tante Françoise et de sa cousine Marie, la femme de sa vie, celle qu’il a cru perdue quand elle a décidé d’épouser Pama Karpo, un garçon originaire du Tibet que sa mère, incapable de procréer, avait un jour ramené d’un voyage au Tibet ; quelques semaines plus tard, elle était enceinte de Marie !
Il nous parle de son enfance, de ses vacances auprès de son grand-père qui a joué un rôle si important dans sa vie, d’un temps où rien ne bougeait : « Longtemps, demain a ressemblé à hier. » et de son goût, déjà exprimé dans ses précédents livres, pour la paresse : « A côté du noble art de faire faire les choses par les autres, il y a celui, non moins noble, de les laisser se faire toutes seules. »
La mort tient aussi une place importante dans l’ouvrage : « Le plus cruel, quand on vieillit, c’est ce vide, peu à peu, qui se fait autour de soi. », après avoir longuement chanté l’amour, la grande affaire dans la vie de l’auteur comme dans la nôtre ! Mais l’amour pour lui est indissociable des voyages : le Maroc, l’Inde, la Grèce, encore et toujours la Grèce et ses iles innombrables aux criques minuscules, accessibles seulement par bateau, désertes et paradisiaques.
Puis il termine avec le temps, leitmotiv qui revient sans cesse comme une antienne : « L’avenir n’est rien d’autre qu’un passé en sursis. » Ce futur qui, à peine est-il devenu présent, se précipite dans le passé…
Alors bien sûr, ses détracteurs diront que l’auteur ratiocine et ils n’auront pas tout à fait tort. Mais on n’écrit bien que sur les choses que l’on connaît bien, et souvent les auteurs ont un thème récurrent qui finit souvent par devenir obsessionnel et occuper chaque nouvel ouvrage.
Et puis, quand on aime, on ne compte pas ! Je ne me lasse pas des mots de Jean d’Ormesson, qui coulent de façon si limpide et si mélodieuse !

Il y a 204 ans…

Il y a 204 ans... thomas_cook115271519
Le 22 novembre 1808 naît Thomas Cook, pionnier britannique du secteur touristique, fondateur de l’agence de voyages qui porte encore son nom.
Le 5 juillet 1841, il organise le premier voyage de groupe de Leicester à Loughborough pour 500 militants luttant contre la dépendance à l’alcool.
En 1845, il organise des voyages à Liverpool et dix ans plus tard, le premier circuit touristique à travers l’Europe pour des touristes britanniques qui vont ainsi visiter Bruxelles, Cologne, Heidelberg, Baden-Baden, Strasbourg et Paris.
En 1868, Thomas Cook invente les coupons d’hôtel et en 1874 les chèques voyage.
En 1869, il organise la première croisière sur le Nil. C’est une grande aventure car il n’y avait alors ni hôtels ni restaurants. Le croisiériste a dû prévoir d’emporter 65 chevaux, 87 mûles pour les bagages, des tentes, des lits et des cantines pour que les cuisiniers puissent préparer les repas des touristes.




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