Archive pour le Tag 'Vigan'

Vacances en Aveyron : canyon de la Dourbie

De Millau, on se dirige vers l’est en suivant la Dourbie qui se jette dans le Tarn. Entre le Causse noir et le Causse du Larzac, la rivière suit un parcours sinueux. En route, petit détour par l’église du Vigan par un chemin vicinal sur lequel nous avons failli abandonner le pot d’échappement de notre véhicule !

009 Gorges de Dourbie Le Vigan petit

008 Gorges de Dourbie Le Vigan petit

A l’intérieur, l’église est réduite à son strict minimum… Le dénuement prend ici tout son sens !

003 Gorges de Dourbie Le Vigan petit

Sur le retour, un joli moulin :

014 Gorges de Dourbie Le moulin de corp petit

Pour voir toutes les photos, cliquer sur l’album ci-dessous :

Aveyron - La Dourbie 09/2015
Album : Aveyron - La Dourbie 09/2015

2 images
Voir l'album

Jours sans faim

Jours sans faim dans Livres lus jours-sans-faim-150x150 Roman de Delphine DE VIGAN

Lorsque Laure accepte enfin de se faire hospitaliser, elle a atteint le seuil limite du poids viable. Elle a vingt ans et, en acceptant la main tendue du Docteur Brunel, elle sait bien qu’elle a renoncé à mourir. Cependant, le chemin vers la renaissance sera long et rien, elle ne l’ignore pas, ne sera jamais acquis.

Laure est anorexique. Elle ne se force pas à vomir ; elle refuse de manger. Progressivement, elle a appris à maîtriser son corps, à puiser dans l’abstinence une force spirituelle qui la rend invincible. Jusqu’au jour où elle a commencé à vaciller dans la rue, à faire peur aux gens qui détournaient la tête après l’avoir dévisagée comme l’avaient fait avant eux ceux qui voyaient revenir des camps de la mort des squelettes ambulants.

En entrant à l’hôpital, dans le service du Docteur Brunel, Laure accepte le protocole : la nourriture solide, la nutrition entérale, les suppléments, les pesées. Petit à petit, les kilos se fixent sur ses os. Mais le processus
est lent et douloureux. Plus le personnel médical se montre satisfait de ses progrès, plus la jeune femme souffre dans ce corps qui lui semble étranger, hideux dans son enveloppe graisseuse… Dans l’unité du Docteur Brunel, elle côtoie d’autres femmes anorexiques, mais aussi des obèses qui luttent comme elle contre les kilos. L’incompréhension est totale et réciproque. Il est aussi difficile pour les uns de maigrir que pour les autres de grossir.

Alors qu’elle approche de la barre des cinquante kilos, l’objectif fixé par l’équipe médicale pour autoriser la sortie de la jeune femme, Laure peine à acquérir les derniers kilos. Elle n’en peut plus d’être gavée comme une oie !

Ce petit livre, édité sous un pseudonyme en 2001, est le premier ouvrage de Delphine de Vigan. Elle en parle dans son dernier roman « Rien ne s’oppose à la nuit », dans lequel il était aussi beaucoup question de ses rapports avec sa mère…

Un livre dur, incisif, sans complaisance. Classé dans les romans, il s’agit bien d’un témoignage…

Les Jolis Garçons

Les Jolis Garçons dans Livres lus Les-jolis-garçons-150x150 Roman de Delphine DE VIGAN

Emma Pile est une jeune femme célibataire, la trentaine, journaliste dans la presse écrite.
Elle tombe éperdument amoureuse de Marc, célèbre avocat. Cet amour passionnel va tourner à l’obsession puis aux portes de la folie avant de la conduire à l’hôpital psychiatrique.
Puis elle rencontre Ethan, écrivain à succès. Mal marié avec une femme qui refuse de lui rendre sa liberté, il voit en Emma l’opportunité de supporter son couple qui part à la dérive.
Enfin, elle rencontre Milan, un animateur télé, coqueluche de la chaîne et des ménagères de moins de cinquante ans. Cette fois, la jeune femme est bien décidée à ne pas tomber dans le panneau d’une nouvelle histoire sans espoir d’un avenir stable. Elle regimbe avant de finalement tomber sous le charme de cet homme au moins aussi fantasque qu’elle.
Ce roman est en fait constitué de trois nouvelles, sans rien entre chaque histoire d’amour. On ignore même le temps qu’il s’est passé entre chaque rencontre. Mais l’écriture, sur un sujet aussi grave que l’amour passionnel et la folie amoureuse, est presque légère, avec des pointes d’humour et des phrases superbes, qui font rire le lecteur s’il ne fond pas en larmes… Par exemple celle-ci : « Apprendre à dire non est un travail de plusieurs années ; apprendre à dire non plusieurs fois de suite relève de la compétition.»
On retrouve dans ce petit livre, ou ces trois nouvelles, la plume alerte de Delphine de Vigan qui excelle dans l’art de décrire des situations graves sans tomber dans le pathos, en assaisonnant son récit dramatique de situations cocasses et de petites phrases drôles qui font passer la pilule. Car les personnages de cet auteur sont toujours un peu sur le fil du rasoir, « borderline » comme on dit aujourd’hui, et on ne sort pas indemne d’une telle lecture…
À découvrir.




djurdjura |
last0day |
Xerablog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Corsica All Stars [CAS]
| c2fo
| _*MoN DeLiRe A mWa !!!*_