Le 5 avril 1923 décède George Edward Stanhope Molyneux Herbert plus connu en tant que Lord Carnarvon, égyptologue britannique.
Né en 1866, il devient à 23 ans, suite au décès de son père, le 5e comte Carnarvon et se trouve à la tête d’une fortune colossale et du château avec 1 450 km² (36 000 acres).
Grièvement blessé à l’âge de 34 ans dans un accident de voiture, il passe une grande partie de sa convalescence à lire. Le livre de Gaston Maspero notamment, le décide à partir pour l’Égypte pour acheter une concession et faire des fouilles.
Il rencontre un autre égyptologue britannique, Howard Carter, en 1906 et obtient un permis de fouilles pour la Vallée des Rois en 1914. En 1922, Carter découvre l’entrée d’une tombe inviolée, celle du pharaon Toutânkhamon. Lord Carnarvon assistera à la découverte de cette tombe malgré sa santé chancelante, mais n’aura pas la chance d’assister à l’ouverture de la chambre funéraire car il décède à l’âge de 57 ans des suites d’une piqûre de moustique, au Caire, le 5 avril 1923 à 1h45. Il est inhumé dans le parc du château de Highclere.
Il aurait été la première victime de la Malédiction du pharaon. Au moment de sa mort, certains affirment que son chien poussa un hurlement avant de mourir lui aussi, et toutes les lumières du château de Highclere ainsi que celles de la ville du Caire en Égypte s’éteignirent… Personne ne trouva d’explication à ces pannes. Vingt-six autres personnes ayant un lien avec la découverte de la tombe de Toutânkhamon seraient mortes prématurément sans qu’on sache de quelle maladie elles étaient atteintes. Certains croient que la cause serait l’air de la tombe restée fermée pendant 3 000 ans. À noter toutefois qu’Howard Carter, le premier à y entrer, est mort en 1939 de cause naturelle, ainsi que des centaines d’ouvriers, de curieux, et parmi eux des souverains étrangers, qui visitèrent la tombe…
Archive pour le Tag 'tombe'
C’est la suite du livre à succès « Le mec de la tombe d’à côté ». On retrouve donc les deux personnages principaux : Désirée, bibliothécaire et citadine convaincue, et Benny, paysan et campagnard dans l’âme.
Ils s’étaient rencontrés au cimetière : l’une rendait régulièrement visite à son époux brutalement décédé et l’autre allait fleurir la tombe de sa mère. Malgré leurs différences, ces deux-là étaient tombés amoureux et, à défaut de partager des centres d’intérêt, ils partageaient une véritable passion sexuelle ! À la fin du livre, ils s’étaient néanmoins séparés, aucun des deux ne souhaitant faire un pas vers l’autre. Il faut que dire que pour Benny, avec sa ferme et ses vaches, ce n’était pas du tout évident. Quant à Désirée, dite la Crevette, elle ne se voyait pas en fermière…
Au début du tome deux, on retrouve donc Désirée, titillée par son désir d’enfant. Et comme géniteur, elle ne voit pas un autre homme que… Benny ! Le fermier entretemps s’est résolu à se mettre en ménage avec sa cousine Anita… dont il n’est pas amoureux mais qui se montre à la ferme et dans la maison d’une efficacité convaincante.
Désirée propose donc un marché à Benny : ils feront trois essais et si elle ne parvient pas à tomber enceinte, elle disparaîtra à tout jamais de son existence. Alors quand le test s’avère positif, Benny donne congé à sa cousine
sans grand remords et accueille celle qu’il a toujours surnommée « la crevette » ! Et Désirée saute le pas : elle vend son appartement et emménage dans la ferme ! Elle ne quitte toutefois pas son emploi…
Après un premier fils naît à peine un an plus tard un deuxième, puis… Désirée est plus féconde que la meilleure vache reproductrice de Benny !
L’effet de surprise du premier roman n’agit bien sûr pas dans le deuxième ! L’histoire est plus conventionnelle et l’humour un peu moins efficace. Mais on passe quand même un bon moment !
Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son époux, décédé bien trop tôt, après seulement quelques années de vie maritale. Elle y rencontre souvent Benny, un homme d’une bonne trentaine d’années qui vient se recueillir sur la tombe de ses parents.
Elle, citadine jusqu’au bout des ongles, et lui fermier convaincu malgré la rudesse de la vie paysanne, ne voient que leurs différences. Elle est agacée par son apparence rustre et le soin qu’il apporte au fleurissement de la pierre tombale tapageuse. Il est irrité par le physique sec et terne de cette voisine de cimetière qui incarne tout ce qu’il déteste chez une femme.
Et puis un jour, leurs regards vont vraiment se croiser et un sourire va faire fondre tous les préjugés. L’un et l’autre vont se sentir happés par le désir et balayés par une vague qui va les emporter bien au-delà de cette attirance charnelle. Mais ce violent coup de foudre va se transformer en choc des cultures, des goûts, des idées et des conceptions de la vie. Désirée la bibliothécaire va découvrir une ferme à la limite de la malpropreté et Benny va entrer dans le monde aseptisé d’un appartement au décor blanc minimaliste. Alors qu’il rêve d’une soirée à regarder avec elle un film grand public, elle l’invite à l’opéra, alors qu’il lui expose le problème de l’insémination de ses vaches laitières, elle évoque Lacan. Bref, ces deux-là s’aiment comme des fous mais ne sont jamais sur la même longueur d’ondes. Difficile, dans ces conditions, d’envisager un avenir commun…
Ce roman est une petite merveille. Ecrit sous la forme d’un journal à deux voix, on examine tour à tour le point de vue féminin puis masculin. C’est écrit avec beaucoup de tendresse et une tonne d’humour, avec des expressions hilarantes pour décrire des situations cocasses.
A lire absolument.
Commentaires récents