Archive pour le Tag 'Terre'

Il y a 36 ans…

EboliLe 23 novembre 1980 a lieu un tremblement de terre à Eboli, au sud de Naples en Italie.
De magnitude 6.89 sur l’échelle de Richter, il fait plus de 11000 victimes dont environ 2800 morts et plus de 300 000 personnes se retrouvent sans abri.
Ressenti dans tout le pays, il dure environ une minute et demie et touche surtout la Campanie, la Basilicate et les Pouilles.
Les Napolitains, craignant des répliques, dorment dans les rues.

Entre ciel et terre

Entre ciel et terre Roman de Jón Kalman Stefánsson

L’histoire se passe en Islande, dans un petit village de pêcheurs.Le gamin – dont on ignore le prénom du début à la fin – et son ami Bárour n’étaient pas faits pour devenir pêcheurs. Tous deux aiment les mots et en particulier la poésie. Ils sont leur raison de vivre, même si le poisson assure leur subsistance. Mais les mots, si doux et si musicaux, peuvent parfois se retourner contre celui qui les aime trop. Comme Bárour. Au moment de prendre sa vareuse, il jette un dernier coup d’oeil à un poème de Milton pour bien le fixer dans sa mémoire et pouvoir se le répéter durant les heures qu’il passera en mer. Puis il quitte le baraquement en murmurant ces vers sublimes. Assis à côté du gamin, il rame avec les autres, jusqu’à l’endroit de pêche décidé par le patron. Lorsque le vent se lève et que la neige commence à tomber, tous sortent leur vareuse. Tous sauf Bárour. Il l’a oubliée… Malgré les efforts du gamin pour garder son ami en vie en le frictionnant vigoureusement, Barour meurt dans la barque, sur le chemin du retour de pêche.
Sans vraiment en prendre la décision, obéissant à une évidence, le gamin récupère le recueil de poésie pour le restituer à son propriétaire, un patron-pêcheur devenu aveugle, amoureux des livres. Pour cela, il marche pendant des heures au péril de sa vie, luttant contre la neige et le froid et l’envie de se laisser dissoudre pour rejoindre son ami. La vie aura-t-elle le dernier mot ?

Une écriture très belle, très poétique, très lente. Indigeste par sa forme – il n’y a aucun dialogue – ce livre séduit par son fond. On se trouve comme en apesanteur dans cet univers blanc et silencieux. Seul bémol : les prénoms islandais sont difficiles à assimiler et j’ai peiné à mémoriser qui est qui !

Un jour, vivre ailleurs…

ER 006




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