Clara, la soixantaine, veuve, est désormais à la tête du clan Morvan. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, elle quitte Paris et fuit avec les autres membres du clan à Vallongues en Provence, dans la grande maison de famille. Charles, son fils aîné, prisonnier en Allemagne, vient juste de rentrer. Il apprend la mort en déportation de son épouse Judith et de leur petite-fille, tandis que leurs deux garçons, Vincent et Daniel, étaient restés aux bons soins de Clara, avec leurs cousins Marie, Alain et Gauthier, les enfants d’Édouard. Lui-même n’était pas parti pour le front, réformé… Quand il se suicide, dans le bureau de la grande maison, quasiment sous les yeux de son frère Charles, Clara devine la vérité mais refusera de l’entendre : ainsi pour tout le clan, le « pauvre » Édouard s’est-il donné la mort. Et Clara espère que Charles, son fils préféré, saura retrouver la joie de vivre dans les bras d’une autre femme. Mais il refuse d’oublier Judith et assume son rôle de chef de clan, élevant ses neveux et nièce avec ses deux enfants, avec l’aide de Clara, Madeleine, la veuve d’Édouard, vivant avec eux dans le souvenir de son cher époux…
Mais les enfants grandissent et tous n’acceptent pas l’autorité de Charles, notamment le jeune Alain qui refuse de poursuivre ses études et obtient, à peine sorti de l’adolescence, après une violente confrontation avec son oncle, de repartir en Provence pour s’adonner à l’exploitation des oliviers sur le domaine familial.
Un récit vivant dans la pure tradition des sagas familiales. Un roman populaire bien écrit, de ceux qu’on ne lâche plus à peine commencés.
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Roman de Jean-Robert LEPAN
Diane surprend Roger, son petit ami, dans les bras de sa meilleure amie. La rupture lui coûte, mais elle décide de tirer un trait sur les deux indélicats.
Afin de pouvoir payer seule le loyer de l’appartement, elle décide de répondre à une petite annonce : transcrire des cassettes audio. Secrétaire médicale, ce boulot est dans ses cordes. Elle se rend donc à l’adresse indiquée, un manoir dans la grande banlieue de Namur. Une baronne âgée la reçoit, lui indique le rythme des retranscriptions et le montant de la rémunération. Le travail est très bien payé et Diane accepte volontiers cette
mission. Le majordome la raccompagne à la porte et le chauffeur, un monsieur tout en muscles à la mine patibulaire, la reconduit jusque chez elle.
Très vite, elle se prend d’affection pour le narrateur, un certain Max. Représentant, il parle dans un dictaphone durant ses nombreux trajets et confie à l’appareil tous ses faits et gestes et autres états d’âme. Lorsque Diane ose demander à la baronne qui est Max, elle se heurte à un violent refus de répondre.
Suite à un accident de voiture – elle pulvérise l’auto empruntée par son ex – elle effectue sa convalescence au manoir et peut ainsi transcrire les cassettes à un rythme plus soutenu. Par ailleurs, elle se lie d’amitié avec le majordome Fernand et la cuisinière Anna. Mais un jour, après la retranscription très courte d’un accès de colère de la part de Max vis-à-vis du dictaphone qu’il a surnommé Hélène pour plus de commodité, la baronne met brutalement fin à la mission de Diane. Celle-ci accepte très mal cette décision car elle veut découvrir qui est Max et ce qu’il est devenu. Devant le refus inflexible de la baronne, elle tombe dans la déprime.
C’est alors que Roger refait surface et l’aide à remonter la pente. Puis il lui propose de l’aider à s’introduire dans le manoir pour récupérer les autres cassettes et ainsi connaître la vérité sur Max. Roger, petit escroc minable, a d’autres desseins en tête. Mais Diane accepte. Cependant Georges, le chauffeur et garde du corps de la baronne, veille sur sa patronne.
Qui donc est Max et quel est son lien avec la baronne ?
Un livre dans lequel j’ai eu beaucoup de mal à entrer et dont la fin m’a déçue. Quant à l’écriture… trop moderne à mon goût.
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