Le 8 avril 1492 décède Laurent de Médicis, dit le Magnifique, né en 1449.
Un des personnages les plus remarquables de son époque, il a brillé dans des disciplines aussi variées que la joute, la chasse, la poésie, le maniement des armes et l’athlétisme.
Il a par ailleurs soutenu de nombreux artistes de son époque comme Léonard de Vinci, Botticelli et Michel-Ange, contribuant ainsi à faire de Florence la capitale de la Renaissance.
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Le 6 avril 1520 décède Raffaello Sanzio, alias Raphaël, peintre et architecte italien de la Renaissance.
Il meurt le jour de son 37e anniversaire.
Peintre officiel de la papauté sous Jules II et Léon X, il a laissé de nombreux chefs-d’œuvre.
Comme chaque année depuis maintenant dix ans, la Place Stanislas se transforme en jardin pendant un mois. Du 30 septembre au 3 novembre (avec semble-t-il cette année, prolongation jusqu’au 11 novembre), les visiteurs peuvent se promener sur une place devenue jardin par les soins et le talent du service Parcs et Jardins de la ville de Nancy.
Pour la 10e édition, le thème est « Cultures en Renaissance » et les différents parterres suivent le logo de l’Unesco pour commémorer l’inscription, il y a 30 ans, de l’ensemble XVIIIe (Place Stanislas, Place de la Carrière et Place d’Alliance) au Patrimoine mondial de l’Humanité.
Monique a profité de l’ouverture au public des salons de l’Hôtel de Ville pour prendre cette vue d’ensemble.
On voit bien, au bas de l’image, le symbole de l’Unesco, réalisé avec des petits cactus.
Pour voir d’autres photos, cliquer sur l’album ci-dessous :
En cette journée caniculaire, nous avons cherché la fraîcheur et en avons profité pour aller visiter le château de Fléville, à seulement dix minutes au sud de Nancy. Si nous avons pu suivre la visite guidée à travers les nombreuses pièces meublées, décorées et admirablement restaurées, Monique n’a hélas pas pu faire de photos à l’intérieur. Quel dommage !
Château médiéval, il n’en comporte pas moins de très beaux témoignages de la Renaissance en Lorraine.
Son origine remonte à 1280 : Ferry III, duc de Lorraine, crée le fief de Fléville et Guillaume d’Ormes en devient le seigneur. Le grand donjon à gauche date de 1320.
En 1460, par mariage et faute de descendance mâle, le fieb de Fléville passe aux Lutzelbourg. En 1533, Nicola de Lutzelbourg fait ériger le château Renaissance, repris par ses héritiers.
En 1758, le fameux Stanislas Leszczynski, roi de Pologne et duc de Lorraine, vient à Fléville avec sa Cour.
La duchesse de Brancas crée un salon littéraire en 1783.
Le domaine est racheté par Alexandre de Lambel en 1812. Depuis plus de deux cents ans, la famille de Lambel habite une aile du château et s’attache à préserver ce joyau de la Renaissance en Lorraine ; épargné par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, le château est ouvert au public dès 1954.
Vue arrière du château.
L’ancienne maison du jardinier a été transformée en « maison du conte ». Monique a bien connu cette bâtisse car le jardinier était un ami de son père. Enfant, elle est souvent venue jouer dans le grand parc du château avec les enfants du jardinier.
A l’arrière de la maison du conte, un joli trompe l’oeil.
Le potager.
La façade arrière du château. Au milieu, la chapelle du château qui comporte encore de très beaux vitraux d’époque.
Le château est ouvert du 1er mai au 12 novembre tous les week-ends et jours fériés.
En juillet et août, il est ouvert tous les jours.
Visite guidée d’une durée d’une heure : 9 euros (tarif 2013).
Pour plus d’information : http://fleville.com/?q=chateau.php
La journée commença par une messe Renaissance à l’église Saint Côme et Saint Damien avec musique et chants Renaissance avec Gérard Hoffalt à l’orgue et la chorale Croqu’Notes.
Puis les personnes déguisées avec des costumes Renaissance sont sorties par paires les derniers de l’église afin que nous puissions les admirer.
Un apéritif (poirée et gâteau) a été servi au public sous les halles. A l’étage, dans le grenier au-dessus de la halle de bois due à l’architecte Nicolas La Hière, nous avons vu une magnifique exposition de photos et costumes.
Après un déjeuner sur place de produits lorrains, l’organisateur Frédéric Maguin a présenté un petit historique de la ville avant de laisser le micro à des personnes qui ont déclamé des poèmes de Pierre de Ronsard et Joachim du Bellay.
Le fameux pot de chambre – Vézelise était le pot de chambre de la Lorraine – qui symbolisait l’odeur nauséabonde que dégageaient les tanneries de la ville.
Sans attendre la fin du récital car nous avions choisi d’assister à une petite conférence sur les vitraux, nous nous sommes rendues à l’église où un concert de musique et chants Renaissance prenait juste fin.
Pour voir d’autres photos, cliquer sur l’album :
Pour cette balade en vieille ville de Nancy, à la découverte des hôtels particuliers, dans le cadre de l’année Renaissance, nous avions rendez-vous ce soir à 19 h 00 à la MJC Lillebonne avec le guide Frédéric Maguin. Frédéric et ses ami(e)s nous accueillirent vêtus de magnifiques costumes de l’époque Renaissance.
La soirée débuta dans la cour de la MJC, autour d’un verre de jus de fruit, pain et saucisson, afin de prendre des forces en prévision de la visite de trois heures.
Le comité d’accueil dans la cour de la MJC Lillebonne.
Notre guide, Frédéric Maguin
Le plafond de l’escalier de l’hôtel de Lillebonne, initialement Hôtel de Beauvau, où siège l’actuelle MJC.
L’entrée de l’hôtel de Lillebonne, l’actuelle MJC Lillebonne (ou Saint Epvre).
Puis nous nous rendons à l’hôtel du Marquis de Ville.
Frédéric Maguin et son équipe devant la fontaine Neptune, dans la cour de l’hôtel du Marquis de Ville.
Nous poursuivons la visite par l’hôtel d’Haussonville qui abrite un véritable hôtel quatre étoiles :
Les galeries extérieures de l’hôtel d’Haussonville
L’équipe de Frédéric
Détail d’une galerie extérieure.
Sous une petite averse, nous nous acheminons vers la Grande Rue et nous engouffrons dans l’hôtel de Chastenoy où deux dames récitent des poèmes dans la cour semi-abritée :
Entrée de l’hôtel de Chastenoy
Détail de la porte de l’hôtel de Chastenoy
Lorsque nous sortons, miracle !, il ne pleut plus ! Frédéric nous guide vers le Palais ducal :
Les gargouilles du Palais ducal et, au fond, la basilique Saint Epvre.
A l’angle du Palais ducal avec la basilique toute proche.
Détail de la toiture du Palais ducal avec la croix de Lorraine et la coquille Saint Jacques.
La tour de l’horloge du Palais ducal
Le dernier arrêt est dans la cour de l’hôtel de Rennel. Une dame de l’équipe de Frédéric nous conte l’histoire de Louise de Lorraine, fille de Nicolas de Lorraine, comte de Vaudémont, petite-fille du duc Antoine et arrière-petite-fille de René II, duc de Lorraine. Elle épousera Henri de Valois, roi de Pologne et futur roi de France, Henri III. A la mort de son époux, elle revêt jusqu’à sa mort les habits blancs, vêtements de deuil des reines, qui lui valent le surnom de « La Reine blanche ».
L’hôtel de Rennel (cour intérieure)
La visite se termine près de la basilique Saint Epvre, avec quelques poèmes de l’époque Renaissance.
Il est 22 h. Monique et moi nous arrêtons dans une pizzeria pour nous restaurer un peu avant de rentrer, enchantées par celle balade Renaissance dans notre belle ville de Nancy.
Pour voir toutes les photos prises par Monique, cliquer sur l’album ci-dessous :
Nos prières quotidiennes ont été exaucées : il fait beau !
Pour cette sortie culturelle, nous avons rendez-vous avec une guide-conférencière que nous connaissons déjà. Avec d’autres adhérents au Cercle des Arts, nous la retrouvons devant le Palais du Gouverneur, au bout de la Place de la Carrière, dans l’hémicycle de la Place Charles de Gaulle.
La visite commence par l’exposition « La ville révélée » où sont exposés des plans de la ville de Nancy selon son évolution :
L’église Saint-Nicolas avant sa destruction.
Nous poursuivons en direction de la basilique Saint-Epvre où se déroulent des manifestations :
Des portes, magnifiquement conservées hormis les blasons qui ont été supprimés pendant la révolution :
Dans la rue Monseigneur Trouillet, une demeure Renaissance avec ses balustrades ajourées, l’actuel Hôtel d’Haussonville :
Nous passons devant le musée lorrain, dans l’ancien palais ducal dont les jardins sont ouverts au public pour la circonstance. Au passage, nous admirons la statue équestre du duc Antoine de Lorraine, détail de la Porterie :
A l’intérieur, nous avons un aperçu de la galerie d’apparat et de la tour de l’horloge. Nous traversons le jardin où a lieu un spectacle :
Nous profitons que notre guide possède la clef d’un immeuble pour regarder une cour intérieure. Comme dans les traboules lyonnaises, on peut ainsi passer d’une rue parallèle à une autre sans détour :
Notre guide nous entraîne jusqu’aux portes de la Craffe dont voici une tour :
Nous traversons pour voir, de l’autre côté, la porte de la Citadelle. Petit détour par un jardin aromatique et la visite se termine. Notre guide nous quitte et nous nous acheminons vers la Pépinière pour nous désaltérer. En chemin, nous découvrons encore des enfants déguisés :
Merci à MAP pour toutes ces photos qu’elle m’autorise à publier sur Internet. Aussi incroyable que cela puisse paraître, Monique avait en effet oublié son appareil photo !!!
Le 6 avril 1483 naît Raffaello Sanzio, plus connu sous le nom de Raphaël, peintre et architecte italien de la Renaissance.
Considéré dès son vivant comme le plus grand peintre qui ait jamais existé, ce mythe persiste et on le tient toujours pour l’artiste en qui la peinture aurait trouvé son expression achevée. Sa mort prématurée, le 6 avril 1520, mettant brutalement fin à une activité marquée par la précocité, a participé à entretenir ce mythe.
Peintre officiel de la papauté sous les pontificats de Jules II et Léon X, Raphaël a laissé de nombreux chefs-d’œuvre, notamment des tableaux célèbres de madones.
Le 28 mars 1472 naît Baccio della Porta, plus connu sous le nom de Fra Bartolomeo di San Marco, peintre italien de la Renaissance.
Il a déjà un certain succès lorsqu’il décide de quitter ses pinceaux pour entrer en 1500 dans le couvent dominicain San Marco de Florence. Quand il reprend la peinture, il ne se consacre plus qu’à des sujets religieux. Parmi ses toiles les plus célèbres, « Saint Marc » et « Saint Sébastien ».
Précurseur de Raphaël, il excelle dans le coloris et le relief et dans l’art du drapé. Il est le premier à faire usage du mannequin à resssort. Deux de ses tableaux sont au Musée du Louvre. Il meurt en 1517.
Le 6 mars 1475 naît Michelangelo Buonarotti, alias Michel-Ange, sculpteur, peintre et architecte mais aussi ingénieur militaire et poète italien. Génie de la Renaissance, il influença ses contemporains et de nombreux artistes longtemps après sa mort en 1564 à l’âge de 89 ans. Accueilli dès l’âge de 14 ans au palais de Laurent de Médicis, mécène florentin, le jeune homme issu d’une famille riche de Florence incarne la Renaissance et l’humanisme de cette période.
Tombeau de Laurent II de Medicis
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