Le 2 décembre 1908, Pu Yi devient le dernier empereur de Chine.
Né le 7 février 1906, le petit garçon n’a donc pas trois ans quand il est enlevé à sa mère et conduit à la Cité interdite.
Le 10 septembre 1911, les révoltés de Wuchang obtiennent son abdication et mettent ainsi fin au règne de la dynastie Quing ; c’est la fin de la période féodale et le commencement de la première République chinoise.
Douzième et dernier empereur de la dynastie Mandchou Quing, Pu Yi est placé par les Japonais, en 1935, à la tête de l’Etat du Mandchoukouo, sous le nom d’empereur Kangde.
Au sein de la République Populaire de Chine, il fait partie de la Conférence Politique Consultative du Peuple Chinois de 1964 jusqu’à sa mort en 1967.
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Le 9 mars 1932, Pu Yi devient président de l’Etat du Mandchoukouo.
Occupée par les Japonais en septembre 1931, la Mandchourie est proclamée indépendante et prend le nom de Mandchoukouo.
Pu Yi, ex empereur de Chine, devient président de ce pays qui a pour capitale Xinjing.
Le Mandchoukouo restera cependant sous contrôle de l’Empire du Japon et sera un protectorat nippon jusqu’en 1945.
Toutefois la majorité des états formant la SDN (Société des Nations) ne reconnaissant pas ce nouvel état, le Japon se retire de la SDN.
Après les bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki en août 1945, l’Union soviétique envahit le pays et l’armée du Mandchoukouo est écrasée par l’offensive de l’Armée rouge.
Pu Yi et son premier ministre sont arrêtés et transférés en Union soviétique.
Le 14 novembre 1908, Pu Yi est désigné pour devenir le douzième et dernier empereur de Chine.
Alors âgé d’à peine trois ans, il est enlevé à sa mère et conduit à la Cité interdite où il sera proclamé empereur le 2 décembre 1908.
En 1911, il est contraint d’abdiquer au profit de la première République chinoise.
En 1934, il est placé par les Japonais sur le trône de la Mandchourie dont il sera l’empereur jusqu’en 1945. Prisonnier en Russie, il est libéré en 1950 à la demande de Mao. Accusé de crimes de guerre et à ce titre condamné à être exécuté, il rédige une Confession dans laquelle il fait amende honorable, ce qui lui vaut la clémence de Mao qui décide de l’envoyer en camp de « rééducation ».
Il décède en 1967, officiellement des suites d’un cancer des reins, assassiné par les gardes rouges selon d’autres sources.
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