Archive pour le Tag 'PPDA'

La nostalgie des choses perdues

nostalgie-des-choses-perdues Dictionnaire intime de Patrick POIVRE D’ARVOR

En ce temps-là, la DS incarnait l’élégance faite automobile, les femmes portaient des mini-jupes et les vacanciers envoyaient des cartes postales à ceux qui n’avaient pas la chance de bénéficier des congés payés. Dans les transports en commun, les voyageurs tendaient leurs ticket à un poinçonneur pour le valider, la musique s’écoutait sur 45 ou 33 tours puis grâce à un walkman, une petite révolution déjà. La bagarre des chaînes n’existait pas dans les foyers qui avaient la chance de profiter de la télévision. Dans les cinémas, des ouvreuses munies d’une lampe de poche électrique menaient les spectateurs à leur fauteuil et leur proposaient des friandises et des glaces pendant l’entracte. Si on avait raté le début d’un film, on pouvait rester pour la séance suivante et même le revoir une seconde fois jusqu’à la fin et si on avait raté la sortie d’un film au ciné, on devait attendre qu’il sorte sur cassette VHS pour le regarder chez soi grâce au magnétoscope. Les ordinateurs personnels n’existaient pas encore mais le minitel avait de nombreux adeptes. Les enfants jouaient avec trois fois rien en silence pour permettre à leurs parents de suivre leur feuilleton radiophonique qu’ils n’auraient raté pour rien au monde. La ménagère payait en francs ses achats effectués dans une épicerie et si elle oubliait quelque chose, elle courait vers une cabine téléphonique pour glisser une pièce dans le monnayeur et appeler son mari.
Dans cet abécédaire, Patrick Poivre d’Arvor aborde une trentaine de thèmes et un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, une époque où la crise n’existait pas.
Certes ce n’est pas le titre de l’ouvrage qui m’incita à le lire tant la nostalgie est un sentiment qui m’est étranger, mais bien le fait qu’il était écrit par PPDA dont j’apprécie la plume. Certaines mauvaises langues diront qu’il n’est pas l’auteur de ses livres. Peut-être… Moi qui écris pour les autres, je n’en suis pas choquée. L’aurais-je moins aimé si l’auteur était un autre ? Non ! Car peu m’importe qui a tenu le stylo ou tapé sur le clavier de l’ordinateur ; ce qui m’importe est davantage le contenu du livre. Le reste n’est qu’une affaire très personnelle et intime entre celui qui signe l’ouvrage et le miroir qu’il rencontre chaque matin dans sa salle de bain…

 

 

J’ai aimé une reine

J'ai aimé une reine dans Livres lus jai-aime-une-reine-150x150 Roman de Patrick POIVRE D’ARVOR

Tout le monde connaît le marquis de La Fayette pour son engagement aux Etats-Unis qui lui vouent toujours une grande admiration. On connaît moins sa vie amoureuse, et notamment qu’il fut sous le charme de Marie-Antoinette, épouse de Louis XVI et reine de France.
Patrick Poivre d’Arvor avertit d’emblée le lecteur sur l’aspect fiction de son roman car cet amour platonique et réciproque à ses débuts n’a pas encore été avéré. Mais la probabilité d’une passion du jeune Auvergnat pour l’Autrichienne est plus que probable et l’Histoire met parfois des siècles à révéler ses secrets.
L’histoire commence en 1774. Le jeune Gilbert Motier, marquis de La Fayette, est arrivé depuis peu à Paris. Il à seize ans. Il rencontre Marie-Antoinette, qui n’est pas encore reine, et tombe sous son charme. L’attirance est réciproque mais la jeune femme, épouse du futur Louis XVI et un peu plus âgée que Gilbert, ne se laisse pas facilement séduire. Lorsque, peu de temps après, elle monte sur le trône aux côtés de son mari au lendemain de la mort de Louis XV, celle que Gilbert a surnommée Marion pour la rendre moins inaccessible, prend ses distances sans toutefois se dérober.
L’Auvergnat prend pour épouse une jeune aristocrate, Adrienne, qui lui vouera un amour durable et inconditionnel. Car le fringant marquis, pour se consoler de ne pouvoir tenir la reine dans ses bras, prend des maîtresses. Par dépit amoureux, il accepte d’ailleurs de prendre le commandement d’une division à Metz. Là, il trouve l’opportunité d’éblouir la reine : aider les Américains à combattre les Anglais pour gagner leur indépendance. Contre l’avis de sa hiérarchie et notamment celle du monarque, il s’embarque pour les Etats-Unis. Là-bas, il devient un héros légendaire. Il rencontre Georges Washington qui fera de lui son fils adoptif tandis que lui-même sera le parrain du fils de La Fayette.
Mais lorsqu’il rentre en France, auréolé de gloire, c’est à la reine de France que Gilbert pense… La révolution, cependant, est en marche…
Un bon roman sur fond historique.




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