Dernier tome des « Muchachas » mais certainement pas la fin de la saga de l’auteur des « Crocodiles », « Tortues » et « Ecureuils » car aucune des intrigues développés dans les deux tomes précédents ne se termine, si ce n’est celle de Léonie et Ray Valenti… Mais même dans ce cas, si le sort du méchant macho est scellé – et plutôt mal scellé je trouve, car le salopard ne méritait pas la mort que lui offre l’auteur ! – celui de Léonie est encore ouvert.
Quant à Hortense et Gary, ils sont en pleine déroute sans qu’on sache si Gary s’est décidé à quitter Hortense pour Calypso et si Hortense acceptera de mettre sa carrière en construction entre parenthèses pour récupérer l’homme qu’elle dit aimer.
Et puis que deviennent Joséphine, Shirley et Philippe que l’auteur laissent un peu tomber ?
Bref, c’est du pur Pancol et j’ai aimé, mais qu’on ne me dise pas qu’il n’y aura pas une suite dans un, deux ou trois ans !
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Dans ce tome 2, on retrouve Hortense et Garry à New-York. Sûre de son talent, elle travaille dur pour percer dans le monde de la mode. Gary quant à lui se prépare au concert qu’il doit donner avec Calypso, étudiante comme lui dans la célèbre Julliard School. La violoniste au physique ingrat a subjugué le jeune-homme par sa virtuosité. Le beau et riche Gary, petit-fils de la reine d’Angleterre – oui, PANCOL avait osé cette filiation dans la trilogie précédente ! – serait-il en train de tomber amoureux de cette jeune-fille si différente de son Hortense ? Elle-même à d’ailleurs un doute quand elle voit les deux musiciens arriver sur scène, Calypso vêtue d’une magnifique robe fourreau bleu ciel. Mais elle secoue la tête, certaine que Calypso redeviendra Cendrillon dès qu’elle aura posé son violon.
Il faut bien admettre qu’on est un peu frustré de ne pas retrouver Stella, nouveau personnage apparu dans le tome 1. On l’a devine sous les traits de l’inconnu qui suit Joséphine dans ses conférences…. Pour nous faire patienter, l’auteur introduit un nouveau personnage haut en couleurs, qui se présente comme la reine de la turlute, et qui n’est autre que la mère de….
Bref on se rue avec délice sur le tome 3 en se demandant comment tous ces personnages, anciens et nouveaux, vont se croiser et former un ensemble cohérent !
Dès les premières pages, on retrouve Hortense et Gary que nous avions quittés à New York dans le dernier tome de la précédente trilogie, puis Joséphine et Philippe, plus amoureux que jamais, en voyage à Sienne. Après le plaisir de retrouver ces personnages attachants, on passe à l’histoire de Stella, nouveau personnage, enfant battue d’une maman battue par un homme lui-même petit garçon souffre-douleur. Comme tous les hommes violents avec leur épouse, il cogne et humilie et plus il cogne et plus il humilie, plus Léonie, la maman de Stella, courbe l’échine et rentre la tête dans les épaules. Mais Ray a une personnalité complexe car s’il est assez lâche pour frapper une femme, il est assez courageux pour être le pompier le plus valeureux de la ville, qui n’hésite pas sauter dans les flammes pour sauver une femme ou un enfant. Aux yeux du monde, ce salopard est un héros ! Dès qu’elle l’a pu, Stella s’est sauvée de chez elle et vit dans une ferme avec Tom, son fils, et le père de celui-ci qui doit toutefois se cacher car il est un migrant sans papiers que Ray, pour se venger de Stella, a juré de livrer à la police. Stella s’accroche à un détail : pour justifier les viols récurrents, Ray lui a dit qu’il n’était pas son père. Mais alors, qui est le père de Stella ?
On plonge dans le roman avec délice et on ne le lâche plus avant d’avoir atteint la dernière page !!!
A lire, mais pas avant d’avoir lu la trilogie précédente (Les yeux jaunes des crocodiles+La valse lente des tortues+Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi).
Vu de l’extérieur, Doudou a tout pour être heureuse : un gentil mari avec une belle situation, un joli pavillon dans une banlieue convenable, deux beaux enfants. Mais à l’intérieur, Doudou n’est pas heureuse. Elle a beau sauver les apparences, tromper soi-même comme autrui, elle ne parvient pas à se sentir vivante dans ce décor idyllique avec pour seul horizon les couches-culottes et la serpillière. Et malgré tout ce que peut lui apporter André, son époux, elle ne peut oublier son cousin Christian qu’elle aime depuis toujours d’un amour exclusif et réciproque. Alors quand elle entend à la radio que le beau Christian a été arrêté pour l’assassinat d’une jeune femme, elle quitte tout pour aller lui rendre visite en prison.
Cette fugue sera l’opportunité d’un nouveau départ. Elle y puisera la force, grâce à l’aide de Guillaume et d’Anita, de récupérer ses enfants sans se soumettre au désir d’André ni obéir au conformisme de sa mère. Comment cependant envisager l’avenir avec Christian ? Cet amour violent et destructeur issu d’un secret de famille est-il viable ? Et si la raison l’emporte, le cœur survivra-t-il ?
Un très bon roman.
Film de Cécile TELEMAN avec Julie Depardieu, Emmanuelle Béart, Patrick Bruel, Alice Isaaz, etc.
Joséphine, la quarantaine, historienne spécialisée dans le XIIe siècle, vit une vie difficile aux côtés de son mari chômeur et de ses deux filles, Hortense et Zoé. Un jour où Antoine, refusant tous les boulots qui se présentent sous prétexte qu’il fut jadis cadre supérieur, Joséphine le met dehors et apprend le soir même par sa fille aînée qu’il est parti rejoindre sa maîtresse, une jeune femme qui fait des manucures dans un salon de coiffure du quartier.
Sa sœur Iris, épouse du brillant avocat Philippe Dupin, mène une vie ennuyeuse et futile, dépensant sans vergogne l’argent que gagne son mari. Elle évolue dans un univers où la jalousie, la mesquinerie et la méchanceté règnent en maîtres.
Un soir, dans un dîner mondain, Iris se vante d’écrire un roman : l’histoire d’une marchande vivant au Moyen Âge, cette époque honnie par elle et sa mère. Si Philippe se montre dubitatif, l’éditeur à table avec eux bondit sur l’occasion et ne lâche plus Iris. Celle-ci, incapable d’aligner trois mots, se tourne alors vers sa sœur.
Joséphine, couverte de dettes suite à un emprunt faramineux d’Antoine qui s’est mis en tête d’aller élever des crocodiles en Afrique du Sud en compagnie de sa maîtresse, accepte. En plus des traductions qu’elle effectue pour le cabinet d’avocats dont Philippe fait partie, elle écrit nuit et jour pour fournir à sa sœur les vingt premières pages réclamées par son éditeur. Celui-ci est enchanté et donne à Iris une confortable avance. Les deux sœurs concluent un pacte : Joséphine écrit le roman, Iris le signe et reverse l’intégralité des droits d’auteur à Joséphine.
Hortense, dont le rêve est de devenir aussi riche que sa tante, découvre le stratagème…
Un film très agréable, très fidèle au roman de Katherine Pancol. Si Julie Depardieu est un peu en décalage par rapport à son personnage, la jeune Alice Isaaz est parfaite dans le rôle de l’odieuse Hortense !
Sophie et Ramona sont amies d’enfance et elles s’aiment à la vie, à la mort. Alors que l’une se contenterait d’un bonheur tranquille, entre mari et enfants, l’autre est plus idéaliste et se garde pour l’homme de sa vie.
Encore adolescente, Sophie rencontre Patrick. Un peu plus âgé qu’elle, il prend vite le rôle du père, ce père qui lui a tant manqué quand il a quitté le domicile conjugal alors qu’elle-même et son petit frère Philippe n’étaient encore que des enfants. Lorsqu’elle se confie à Camille, sa mère, devenue presque une copine, sur les talents sexuels de son petit ami qui sait l’emmener au septième ciel à chaque fois, elle comprend que cela ne suffira pas à la rendre heureuse pour la vie. Car l’existence qui s’offre à elle par ce mariage s’annonce terne et ennuyeuse. Ramona la met en garde et lui propose de partir quelques jours pour enterrer sa vie de jeune fille. Là, elle rencontre Antoine, Américain par son père mais Français par sa mère, et tombe sous le charme du jeune homme qui lui paraît plus fantasque. Pourtant, elle va se marier… Elle plaît aux parents de Patrick et Patrick plaît à sa mère…
Alors Ramona emploie les grands moyens et lui demande un jour de l’accompagner à l’aéroport. Antoine débarque d’un avion et Sophie rompt avec Patrick.
Les deux amoureux, vingt ans, partent pour Genève où Antoine poursuit ses études, payées par ses parents. En revanche, ils ne veulent pas entretenir le couple. Sophie doit mettre ses études entre parenthèses et travailler. Elle donne des cours de français dans une école privée. C’est là qu’elle rencontre Eduardo. Le riche Italien va changer la vie de la jeune femme. Apparemment désintéressé, il devient son ami, son confident, son mentor. Il va la réveiller et la faire sortir de cette petite vie dans laquelle elle s’apprêtait à entrer, finalement en tous points identique à celle que lui proposait Patrick.
Quant à Ramona, elle est partie en Egypte pour attendre l’Amour…
Une oeuvre de jeunesse de Pancol, en réalité son premier roman ! Un livre agréable.
Roman de Katherine PANCOL
Kay Bartholdi est libraire à Fécamp. Un jour, son assistante lui fait part de la visite d’un homme, un Américain, qui a laissé une commande importante de livres à envoyer à l’adresse qu’il a indiquée. Kay lui envoie le colis avec un petit mot ; Jonathan Shields lui répond. Une correspondance se développe entre les deux personnages et évolue au gré de leurs lectures qui entraînent des confidences. Mais la jeune femme se méfie car elle a vécu un grand chagrin d’amour et ne veut en aucun cas retomber dans les filets de l’amour, étrangement lié à la souffrance dans son esprit. Mais lorsque Nathalie, son assistante, lui révèle que le monsieur en question a l’âge d’être son père, voire de son grand-père, Kay se détend et se livre un peu.
Leur correspondance suit leurs humeurs ; ils se disputent parfois, l’un et l’autre jaloux des sentiments de l’autre. Jonathan parfois est maladroit dans les mots qu’il écrit et Kay immédiatement se rétracte, imitant l’huitre dans sa coquille. L’Américain alors ne sait comment se faire pardonner et déploie des trésors de style pour toucher le cœur de la Française. Leur relation épistolaire est d’ailleurs essentiellement basée sur les livres qu’ils se conseillent mutuellement et chacun semble dévoiler la personnalité et le vécu du lecteur, éclairant l’autre un peu plus sur son histoire et son passé. Les révélations sont d’ailleurs parfois très troublantes, au point que Kay se demande qui donc est véritablement Jonathan Shields, cet homme qui semble trop bien la connaître…
Une très belle histoire qui se lit en quelques heures. Une fois le livre ouvert, on ne le referme plus avant d’avoir lu la dernière ligne.
Ayant écrit moi-même un roman épistolaire il y a quelques années, le livre m’intéressait d’emblée et j’étais curieuse de savoir comment un autre auteur avait traité le sujet. Je n’ai pas été déçue.
C’est un très grand petit livre, à découvrir absolument !
Roman de Katherine PANCOL
Jacqueline Bouvier, de sang français par son père et irlandais par sa mère, est née à New York en juillet 1929. Ses parents ne sont pas riches mais aisés grâce à la fortune des Lee, les grands-parents maternels. Très tôt, la petite Jacqueline va apprendre à maîtriser ses émotions et à faire semblant. Elle apprend aussi à craindre l’abandon et finit par succomber au syndrome de l’abandon lorsque ses parents se séparent. Ils se disputent beaucoup et la petite fille, adulée par son père, devient rapidement l’otage du couple. Avec son père, Jackie apprend à séduire et à manipuler.
Elle épouse John Fitzgerald Kennedy en dépit de la désapprobation de sa mère. Janet Lee juge le garçon en effet pas assez bien pour sa fille. Mais Jackie est attirée par ce jeune homme qui ressemble à son père par son côté séducteur. JFK en revanche épouse Jackie par devoir, par obéissance au père, Joe Kennedy, qui voit en Jackie un atout majeur pour l’ascension de son fils. Jackie, malgré son admiration pour John, est vite déçue par les frasques amoureuses de son mari qui ne pense qu’à détrousser les filles. Malgré tout, elle a à cœur de sauver les apparences et fera tout ce qui est en son pouvoir pour aider John dans sa campagne présidentielle. Devenue First Lady, elle tient son rôle à la perfection et John finit par éprouver de l’estime, non pour l’épouse mais pour la femme de bon conseil et la belle image qu’elle donne du couple Kennedy vers l’extérieur.
Avant de perdre son époux, Jackie Kennedy connaît déjà l’épreuve de perdre deux enfants. Puis c’est l’assassinat du président. Jackie alors ne pense plus qu’à sauver ses enfants, à la fois des fous et du clan Kennedy qu’elle croit frappé de malédiction après l’assassinat de Robert. Elle accepte alors d’épouser Aristote Onassis, le richissime armateur grec qui avait rompu avec la Callas. Mais l’idylle sera de courte durée et le couple bat de l’aile. Pour survivre, Jackie dépense sans compter ; c’est sa façon d’exister et hormis ses deux enfants, Caroline et John John, elle n’a plus que les dollars d’Aristote pour lui prouver qu’elle est encore vivante…
Ce n’est pas un roman bien sûr, ni vraiment une biographie, mais le roman de la vie de Jacqueline Bouvier Kennedy Onassis, une femme en avance sur son temps qui aurait pu faire de sa vie une belle aventure si elle n’avait eu les ailes brisées dès l’enfance.
Angelina, la veille de son mariage, rencontre un homme dans l’ascenseur de l’immeuble de son médecin. C’est un coup de foudre réciproque qui va bouleverser sa vie. Car l’homme en question, surnommé Mann, lui demande de l’attendre, il reviendra dans une semaine, sans faute. Dans une semaine, elle viendra le chercher à l’aéroport de Roissy et ils pourront vivre leur amour au grand jour. Quoi qu’il arrive, quels que soient les éléments extérieurs pouvant la faire douter de l’amour de Mann, elle devra les écarter et ne se raccrocher qu’à son serment. Angelina jure de patienter pendant une semaine et Mann disparaît.
Torturée entre le devoir et la passion, entre le oui à Paul, son fiancé si bien comme il faut, et le non à Mann, l’étranger si attirant, la jeune femme tombe malade, car, comme le souligne l’auteur, « c’est terrible d’être aimée quand on n’aime pas ». Cependant, chaque jour une lettre lui parvient de Mann qui lui jure un amour éternel ; elle lui répond avec la complicité de monsieur Despax, le concierge de son immeuble. Angelina annule son mariage, mais au jour J, Mann n’est pas au rendez-vous… Angelina est foudroyée par cette trahison et accepte d’épouser Paul.
Alors que monsieur le Maire demande si quelqu’un s’oppose à cette union, une voix de stentor retentit. C’est celle de Mann qui annonce haut et fort son opposition sous le prétexte qu’il aime cette jeune femme et qu’elle l’aime. Puis il appelle Angelina et celle-ci, retroussant sa robe de mariée, court vers lui, pour le meilleur et pour le pire.
Mais le bonheur, cependant, n’est pas pour tout de suite. Il lui faudra encore parcourir un long chemin et notamment se débarrasser d’un sentiment de culpabilité qui se rappelle à elle sous la forme d’un terrible cauchemar récurrent.
Evidemment, on ne croit pas un seul instant à cette histoire impossible, ce conte de fée moderne que nous propose Katherine Pancol. On a d’ailleurs un peu de mal à entrer dans ce récit dont on tarde à deviner où il va nous mener. L’écriture est un peu déroutante au début, avec une ponctuation si fantaisiste qu’on peine à comprendre certains passages.
Selon moi, pas du meilleur Pancol, mais distrayant quand même.
La narratrice est dans une chambre d’hôpital, elle semble ne pas vouloir sortir d’un état de torpeur suite à un traumatisme. Louise, l’infirmière, la bouscule et la force à écrire son histoire. Alors elle se souvient…
Mathias est tchèque. Il a fui son pays, comme ses deux frères, au nom de la liberté. Il a vécu à Paris puis sen rend à New York. Il veut réussir, coûte que coûte. Séducteur, il refuse cependant de se laisser aller, par peur d’une attache qui l’empêcherait de poursuivre le chemin qu’il s’est tracé. Jusqu’à ce qu’il rencontre la narratrice… La jeune Française vit aussi à New York, avec Virgile, un jeune homme farouche qui détient un terrible secret qui l’empêche un peu de vivre et de s’épanouir.
La narratrice, journaliste et écrivain, établit un parallèle entre la comédienne Louise Brooks qu’elle a longuement côtoyée au crépuscule de sa vie, et la jeune infirmière qui s’occupe d’elle et qui se prénomme aussi Louise.
C’est l’histoire d’une histoire d’amour un peu compliqué entre un jeune homme habituée à cacher ses sentiments et qui s’est fixé des objectifs, et une jeune femme victime de traumatismes qui l’empêchent de placer sa confiance dans un homme. Par crainte de se tromper et de souffrir, elle préfère laisser partir l’homme qu’elle aime. Mathias, incapable de lâcher prise, préfère quitter celle qu’il aime plutôt que d’avouer ses sentiments et son désir d’une vie commune. Les deux jeunes gens se quittent, malheureux l’un et l’autre.
Quand ils se retrouvent à New-York, un peu par hasard, ils vont hésiter à s’avouer mutuellement l’amour qu’ils se vouent. Quand enfin ils y parviennent, il faut cependant se quitter. Elle doit rentrer en France, lui doit rester aux Etats-Unis. Mais ils se promettent de se revoir bientôt car elle va rapidement revenir à New-York. A moins que le destin n’en décide autrement…
Un roman un peu lent à démarrer, mais qui finit par devenir passionnant et surprenant jusqu’au dénouement.
Agnès, Clara, Joséphine, Lucille, Philippe et Raphaël ont grandi à Montrouge. Malgré le temps qui a passé, malgré l’échec des uns et la réussite des autres, les six amis d’enfance sont demeurés amis et se retrouvent régulièrement.
Chacun se raccroche aux souvenirs heureux de l’enfance mais les épreuves et les traumatismes qu’ils ont connus ne demandent qu’à ressurgir. Clara et Philippe, frère et sœur, ont perdu leur mère très jeunes. Pour protéger sa petite sœur, Philippe lui a longtemps caché la dépression puis le suicide de leur mère. Il est le grand frère protecteur depuis que Clara, âgée de dix ans, a été soumise par son oncle qui l’élève à un odieux marché sexuel. Agnès, l’aînée de trois enfants, a subi de plein fouet l’abandon de leur père pour la voisine du dessous ; sa mère lui a inculqué la droiture, la dignité et la fierté dans l’adversité. Joséphine a épousé le directeur d’une clinique privé ; elle ne manque de rien sauf d’amour et ce manque la fait devenir nymphomane. Lucille a perdu sa mère à sa naissance ; elle a grandi entre son père et sa gouvernante qu’elle s’est obstinée à tenir à distance afin que jamais elle ne remplace sa mère. Elle a épousé un milliardaire. Elle non plus ne manque de rien, sauf de l’essentiel, l’amour, la tendresse, les donner et même les recevoir. Quant à Rapha, c’est le beau gosse de la bande, l’artiste en plein essor.
Enfants, Clara et Rapha étaient déjà amoureux. Malgré les tromperies et les ruptures, ils le sont toujours restés. Mais à l’occasion d’un évènement majeur qui va mettre leurs vies en danger, chacun se rend compte que leur amitié repose sur le mensonge. Car s’il est clairement établi que Clara couche avec Rapha, chacun découvre que Rapha a couché avec Agnès et avec Lucille tandis que Joséphine couche avec Philippe…
Ce nouveau drame qui tombe sur les six amis va-t-il souder leur amitié ou au contraire la faire exploser.
Lecture plaisante.
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