A 86 ans, Jean-Marie Le Pen, Président d’honneur et fondateur du parti politique Front National, a abdiqué face à sa fille Marine et renoncé officiellement à se présenter aux élections régionales de PACA en décembre prochain au profit de sa petite-fille Marion Maréchal-Le Pen.
En politique, les coups bas et les poignards dans le dos sont le quotidien des femmes et des hommes qui veulent à tout prix exercer un pouvoir quel qu’il soit. Marine Le Pen n’y a pas échappé, mais cette manoeuvre d’éviction pour mieux régner s’est doublée pour elle d’un cas de conscience : tuer le père !
On peut être du FN et ne pas être pour autant une salope ; j’imagine donc que Marie Le Pen a longuement réfléchi avant de pousser son père, non pas encore dans la tombe, mais dans un placard. Et le fait que la crise ait trouvé une solution « en famille », en quelque sorte, n’a sans doute que peu allégé sa conscience. Mais c’était nécessaire pour que le « vieux » cesse de saper son boulot de dédiabolisation du parti qu’elle mène avec un certain succès depuis pas mal de temps.
Cela dit, que le patriarche, qui n’a même pas l’excuse de la sénilité, continue à nier l’existence des fours crématoires sous le régime nazi et à proférer régulièrement des horreurs, me convient bien car cela freine encore un peu, peut-être, celles et ceux qui seraient tentés de suivre les idéaux de Marine Le Pen qui ne sont pas aussi éloignés de ceux du père, quoi qu’elle en dise !
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