Le 17 septembre 1940, le paquebot City of Benares est coulé par un sous-marin allemand.
Transportant plus de quatre cents personnes dont la moitié sont des membres d’équipage, le paquebot quitte l’Angleterre pour le Canada le 13 septembre 1940. Il transporte également 90 enfants que l’on souhaitait évacuer du pays en guerre et neuf accompagnateurs.
Quatre jours plus tard, il est torpillé par le sous-marin allemand U48, quelques heures seulement après le départ de l’escorte de la Royal Navy.
La météo défavorable rend la mise des canots à l’eau très difficile et les passagers qui parviennent à prendre place sont rapidement éjectés dans l’eau glacée de l’Atlantique nord.
La plupart des rescapés sont récupérés le jour suivant par un destroyer. On compte plus de deux cent quarante victimes.
Après cette tragédie, le gouvernement britannique met un terme au projet d’évacuation d’enfants.
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Le 7 mai 1915, un sous-marin allemand torpille le Lusitania, paquebot britannique.
Cela se passe au large de l’Irlande et le navire de 32 000 tonnes coule avec une telle rapidité qu’un tiers seulement des presque 2000 passagers à son bord parviennent à se sauver, dont le capitaine du navire, William Turner…
Parmi les nombreux disparus se trouve Alfred G. Vanderbilt, fils d’un millionnaire américain.
Les Etats-Unis protestent violemment mais l’Allemagne rejette ces protestations en affirmant qu’elle considérait le Lusitania comme un navire de guerre, car il avait à son bord des munitions et du matériel de guerre. En réaction, les Américains déclarent la guerre aux Allemands.
Le 16 avril 1912, le monde entier apprend la nouvelle du naufrage du Titanic.
Quelques privilégiés ont appris la catastrophe la veille par la TSF et le téléphone, mais ce n’est que le 16 avril au matin, avec la parution des journaux, que la population mondiale est informée.
Ce jour-là, les éditions de quotidiens battent des records de vente.
Le 14 avril 1912 au matin arrivent les premières alertes au Titanic, paquebot transatlantique britannique effectuant la traversée Southampton-New York.
Durant toute la journée et à intervalles réguliers, des messages radio annoncent la présence de nombreux icebergs et champs de glace.
En début de soirée, un énième message est reçu par le Titanic mais il n’est pas transmis au commandant, invité d’honneur du dîner.
Une demi-heure avant minuit, alors que le paquebot file à vive allure, les veilleurs scrutent toujours l’océan et leur observation est rendue difficile par le brouillard qui voile soudain l’horizon.
Soudain, un des veilleurs installé dans le nid-de-pie aperçoit une masse sombre : à moins de 500 m, un iceberg d’une hauteur de 17 à 18 m se dresse devant le paquebot. Il sonne la cloche et prévient par téléphone l’homme à la barre qui tente une manoeuvre désespérée pour éviter la collision et ordonne la fermeture des portes étanches.
A 23 h 40, le paquebot heurte l’iceberg qui l’éventre à l’avant ; l’eau commence à envahir les cinq premiers compartiments avant. L’eau s’engouffre dans la déchirure d’une soixantaine de mètres. Puis la proue frotte contre l’iceberg, entraînant la chute de blocs de glace sur le navire. Les chocs néanmoins sont à peine perceptibles par les passagers.
A 23 h 50, la salle du courrier, à sept mètres au-dessous de la ligne de flottaison, est inondée : sept tonnes d’eau à la seconde s’engouffrent dans le navire ; les membres d’équipage occupés dans cette salle sont les premières victimes de l’accident.
Le Titanic n’en a plus que pour deux heures avant de sombrer dans les eaux glaciales au large de Terre-Neuve.
Le 1er avril 1873, le paquebot Atlantic parti de Grande-Bretagne en direction de New York avec presque mille personnes à bord fait naufrage au large des côtes de la Nouvelle-Ecosse au Canada.
Onze jours après son départ, le capitaine décide de mettre le cap sur Halifax, le port le plus proche, pour se réapprovisionner en charbon. Mais le navire heurte des rochers et s’échoue près de Lower Prospect.
Des pêcheurs locaux sauvent plus de 300 personnes mais environ 600 passagers et membres d’équipage se noient. Les habitants creusent une fosse commune pour enterrer les corps retrouvés.
Le naufrage de ce paquebot est alors pour l’époque la pire catastrophe du genre au monde.
Le 24 mai 1881 a lieu le naufrage du bateau « Victoria », nommé en l’honneur de la reine de Grande Bretagne.
Ce jour là, le Canada fête comme la Grande-Bretagne le 62e anniversaire de la souveraine. A London, une des principales villes ontariennes, des centaines de personnes ont loué des bateaux de plaisance pour se promener sur les eaux calmes de la rivière Thames. Au milieu de ces petites embarcations naviguent trois bateaux à vapeur dont le Victoria. Les files d’attente des familles désireuses d’effectuer le voyage d’une heure sur le fameux bateau sont impressionnantes et le paquebot embarque à chaque fois jusqu’à 700 passagers, alors qu’il est conçu pour en supporter 400… Les gens courent, s’amassent d’un côté puis de l’autre pour saluer les passagers des autres bateaux… Le capitaine, inquiet, leur demande de rester tranquilles, mais personne n’écoute… Afin d’assister au départ d’une course de canoës, tout le monde se précipite d’un seul côté. Le bateau penche, l’eau pénètre par les écoutilles et l’embarcation coule en quelques secondes.
On compte au moins 180 morts, parmi lesquels de nombreux enfants. C’est l’une des plus terribles catastrophes de l’histoire de la navigation maritime et fluviale du Canada.
Le 16 juin 1896,de retour d’Afrique du Sud, un paquebot anglais de la Castle Line, le Drummond Castle, navigue aux abords d’Ouessant, dans une brume à couper au couteau. La fête bat son plein pour la dernière soirée à bord.
Pearce, le capitaine, fait régulièrement effectuer des sondages pour vérifier la profondeur de l’eau dans cette région réputée dangereuse car parsemée d’écueil qu’il localise sur ses cartes. A intervalles réguliers aussi, la sirène de son bord prévient les éventuels bateaux du voisinage de sa présence dans le secteur. Malgré toutes ces précautions, le paquebot s’égare dans la brume et dévie très légèrement de sa route, s’engageant dans les courants du Fromveur, tout près de l’île d’Ouessant.
Un peu avant minuit, il heurte une roche. Le choc semble léger et personne n’est sûr de la raison du choc. Cependant la voie d’eau s’avère importante et sans tarder, le capitaine donne l’ordre aux matelots de mettre les canots à la mer. Sept minutes après le choc, alors que les membres d’équipage désignés pour cette besogne de routine quoique exceptionnelle n’ont pas tout à fait terminé leur manoeuvre, le navire pique et coule. Il disparaît en quelques secondes, emportant tout vers le fond.
Le bilan est lourd : des deux cent cinquante et une personnes à bord, équipage et passagers confondus, seuls trois hommes, un passager et deux membres d’équipage, survivront. L’un sera recueilli par des habitants de l’île d’Ouessant et les deux autres par les habitants de l’île Molène.
Ce roman, basé sur un fait historique qui a bouleversé son époque par la soudaineté du drame mais également par le comportement exemplaire des îliens que les Anglais, mais aussi les Français du continent, tenaient pour frustes et sauvages. Car Ouessantins et Molénais ont recueilli autant de cadavres que possible pour offrir aux naufragés tous les égards dus aux morts.
Ce roman de Henri Quéffelec est le premier des quatre déjà lu a m’avoir véritablement passionnée. L’heure qui a précédé le drame est très détaillée et l’auteur sait faire languir ses lecteurs qui attendent le fameux naufrage, lequel est décrit avec la même brièveté que l’événement lui-même. Puis viennent le sauvetage des trois rescapés et la lente récupération des cadavres en des pages extraordinaires d’humanité.
A lire.
Le 13 janvier 2012, dans la nuit, le paquebot Concordia de la flotte Costa s’échoue sur un récif près de l’île du Giglio en Toscane.
Le commandant de bord, Francesco Schettino, aurait voulu parader trop près des côtes avec le bateau illuminé avec à son bord plus de 4000 passagers, équipage compris.
La croisière tourne au drame ; trente-deux personnes décèdent dans le naufrage. Outre l’attitude irresponsable du commandant en paradant si près du rivage, ses atermoiements puis sa fuite après l’accident suscitent de vives critiques. Car des vies auraient pu être sauvées s’il avait immédiatement organisé les secours.
Le 2 juillet 1816, la Méduse fait naufrage.
C’et une des plus belles embarcations de la Marine française. Elle s’échoue avec 395 personnes à bord qui se réfugient dans les canots de sauvetage et sur un radeau de fortune mesurant 20 x 7 m.
Lorsque les amarres qui le relient au canot remorqueur lâchent, le radeau part à la dérive avec 150 hommes et une femme à son bord. Pour survivre, ils n’ont que 75 livres de biscuits.
Douze jours plus tard, l’embarcation est découverte avec seulement 15 survivants. Les autres ont été jetés à la mer et certains mangés par leurs compagnons d’infortune.
L’événement inspire le peintre Géricault qui l’immortalise en 1819 avec sa toile « Le radeau de la Méduse ».
Le 12 décembre 1999, le pétrolier maltais « Erika » fait naufrage.
Affrété pour le compte de la société TotalFina, il se trouve au sud de Penmarc’h dans le Finistère lorsqu’il lance un SOS à 6h du matin. Deux heures plus tard, le bateau se casse en deux et commence à libérer 10 000 tonnes de pétrole. Les nappes de fioul souilleront le littoral français du Sud-Finistère jusqu’en Charente-Maritime.
Le pétrolier sombrera complètement par 120 mètres de fond le lendemain.
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