En 1506, Michelangelo Buonarotti n’a pas encore atteint l’apogée de son art et de la notoriété, mais son David qui trône à Florence a déjà fait de lui un artiste accompli et reconnu.
Alors qu’il travaille à un tombeau pour Jules II, pape guerrier et mauvais payeur, Michel-Ange se rend à Istanbul, ou plus exactement Constantinople, suite à une invitation du sultan qui souhaite lui confier la réalisation d’un pont sur la Corne d’Or après avoir rejeté les plans dessinés par Léonard de Vinci. Flatté, Michel-Ange accepte la mission et tombe sous le charme de l’Orient et des beautés, à la fois naturelles et charnelles, du monde ottoman. Ce voyage, qui transformera l’artiste de la Renaissance italienne, entraîne le lecteur dans un univers flou et fascinant où les êtres et les choses ne sont pas toujours ce qu’elles paraissent.
Un court roman captivant grâce à une écriture précise et ciselée, fine et élégante comme une dague orientale.
Prix Goncourt des lycéens en 2010.
A lire.
Archive pour le Tag 'Michel-Ange'
Le 25 décembre 1541, la fresque de Michel-Ange intitulée « Jugement dernier », est inaugurée à la chapelle Sixtine, l’une des salles des palais pontificaux du Vatican.
Cette oeuvre tourmentée mesurant environ 13×12 m constitue le plafond de la pièce et donne une vision dramatique et douloureuse du jugement dernier. Plus de quatre cents personnages y sont représentés, nus. Cette vision de l’événement majeur décrit par la Bible suscite de très vives critiques. Au point que 25 ans plus tard, certains personnages seront « habillés »…
Michel-Ange avait soixante ans lorsqu’il peint ce chef-d’oeuvre.
Lors de notre séjour à Rome, un week-end de Pâques, nous avons été très frustrées lors de la visite de la chapelle Sixtine car l’afflux des touristes nous avait empêchées de nous attarder. Emportées par la vague humaine pressée d’avancer par des employés du musée, nous avions traversé la pièce le nez en l’air sans toutefois parvenir à tout voir.
Le 8 septembre 1504, Michel-Ange présente son « David ».
La statue géante de 4,34 m sculptée dans du marbre blanc de Carrare est dévoilée à Florence, place de la Seigneurie.
Longtemps exposé en plein air, il est installé en 1873 dans la galerie de l’Académie de Florence afin de le protéger des intempéries.
Plus d’un million et demi de visiteurs viennent du monde entier chaque année pour admirer le bel éphèbe.
Le 18 février 1564 décède Michelangelo Buonarotti alias Michel-Ange, sculpteur et peintre italien.
Né en 1475, il crée les fresques de la chapelle Sixtine à Rome entre 1508 et 1512.
Parmi ses oeuvres les plus célèbres : le David, la Pietà de la basilique Saint-Pierre, le dôme de cette même basilique, le tombeau de Jules II, le plafond de la chapelle Sixtine, le jugement dernier.
Le 8 juin 1504, la colossale statue sculptée par Michel-Ange, le David, trouve sa place à Florence, devant le palais de la Seigneurie, le Palazzo Vecchio.
Cet emplacement fut désigné par une commission chargée par les autorités de la cathédrale de décider de l’endroit où le héros biblique devait être exposé. La commission, composée d’illustres artistes, jugea que le David n’avait pas sa place à la cathédrale, comme cela devait être initialement le cas, mais sur une place publique.
Le David de Michel-Ange, statue de plus de quatre mètres de hauteur, a été sculpté d’une seule pièce dans un bloc de marbre de Carrare. Plusieurs artistes avaient envisagé de sculpter une oeuvre dans cet énorme bloc ; c’est finalement Michel-Ange qui releva le défi.
Le 6 mars 1475 naît Michelangelo Buonarotti, alias Michel-Ange, sculpteur, peintre et architecte mais aussi ingénieur militaire et poète italien. Génie de la Renaissance, il influença ses contemporains et de nombreux artistes longtemps après sa mort en 1564 à l’âge de 89 ans. Accueilli dès l’âge de 14 ans au palais de Laurent de Médicis, mécène florentin, le jeune homme issu d’une famille riche de Florence incarne la Renaissance et l’humanisme de cette période.
Tombeau de Laurent II de Medicis
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