Le 11 avril 1970, les Beatles battent un nouveau et dernier record.
Alors que Paul McCartney vient d’annoncer la séparation des membres du groupe, la chanson « Let it be » devient la 19e chanson des Beatles à atteindre la première place du « Hot 100″ après être entrée, trois semaines plus tôt, en 6e position.
Paul McCartney avait composé la chanson « Let it be » en hommage à sa mère décédée.
Archive pour le Tag 'mère'
La maman soupçonnée d’avoir abandonné ses enfants il y a quelques semaines, lorsque le papa avait été découvert mort, victime d’un arrêt cardiaque et veillé par son fils aîné, était en fait déjà morte elle-même, probablement assassinée !…
Il n’y a pas d’âge pour aimer sa mère et lui faire plaisir en se faisant du bien. Mais après avoir lu l’article, je me dis que cet homme pourrait quand même ménager sa peine de moitié !…
Témoignage de Patrick Poivre d’Arvor
Albert Camus commençait un de ses livres par ces mots : « Aujourd’hui, maman est morte. » Sans vouloir faire un parallèle entre les deux auteurs ni déclencher une polémique sur leur valeur littéraire respective, en lisant la
quatrième de couverture du livre de Patrick Poivre d’Arvor, je n’ai pu m’empêcher de penser à Camus. Car le point commun de ces deux hommes n’est pas seulement l’écriture, mais le besoin d’écrire après avoir perdu leur mère.
Le journaliste très médiatisé n’expérimentait pas son premier décès. Des morts, il y en a eu dans sa vie, et non des moindres puisqu’il a perdu trois enfants… Mais la mort de sa mère le renvoie à son enfance et devant le corps inerte, devant la tombe ouverte et plus tard face au silence, l’homme redevient petit garçon. Quel que soit son âge, semble-t-il, l’homme qui enterre sa mère se sent véritablement orphelin.
Alors pour tromper la solitude, pour essayer de retenir encore un peu ce cordon ombilical qui relie à jamais un être à sa mère, il raconte Madeleine-France, cette maman si peu commune, si pudique, si exigente, si forte et si droite. Il se souvient d’anecdotes à la fois drôles et tendres, certaines insignifiantes, d’autres au contraire très révélatrices de ce qu’elle était et de ce qu’elle fut pour son mari et ses enfants. Il n’y a pas d’autre objectif dans ce livre que de parler de la femme aimée, pour la maintenir en vie, comme il l’écrit lui-même. Car l’auteur n’est pas dupe ; il sait bien qu’il vient de perdre la femme de sa vie, celle qu’aucune autre n’a jamais égalée, car un enfant, et plus
particulièrement un garçon, a au sens premier du terme sa mère dans la peau. L’amour qui les unit depuis bien avant la naissance est tout simplement viscéral. Alors quand la mère meurt, même si cela est dans l’ordre des choses, c’est toute l’existence du fils qui vacille.
Même si certains lecteurs (et lectrices) le trouveront un peu trop tourné vers lui-même, Patrick Poivre d’Arvor décrit à merveille ce sentiment d’être redevenu un tout petit garçon devant cette mort injuste quoi qu’on dise.
Commentaires récents