Le 6 avril 1707 décède Willem van de Velde le jeune, peintre hollandais.
Né en 1633, il est éduqué par son père puis par le célèbre peintre Simon de Vliger ; il sera comme son professeur illustre très inspiré par le monde maritime.
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Le 25 mars 1918 décède Claude Debussy, compositeur français, terrassé par un cancer à l’âge de 55 ans.
En lien étroit avec les poètes et peintres de son temps, le créateur de « Prélude à l’après-midi d’un faune », de « Clair de lune » et de « La Mer » notamment, a été la plus grande figure de la musique de son époque après Wagner.
Il a profondément influencé le caractère expérimental de la musique du XXe siècle.
Le 22 août 1862 naît Achille Claude Debussy, compositeur français.
Ses oeuvres les plus connues : »Prélude à l’après midi d’un faune » en 1894, »Pelléas et Mélisande » en 1902, « La Mer » en 1905, « Le Marthyre de saint-Sébastien » en 1913, « Jeux » en 1912.
Il décède en 1918.
Le 16 juin 1896,de retour d’Afrique du Sud, un paquebot anglais de la Castle Line, le Drummond Castle, navigue aux abords d’Ouessant, dans une brume à couper au couteau. La fête bat son plein pour la dernière soirée à bord.
Pearce, le capitaine, fait régulièrement effectuer des sondages pour vérifier la profondeur de l’eau dans cette région réputée dangereuse car parsemée d’écueil qu’il localise sur ses cartes. A intervalles réguliers aussi, la sirène de son bord prévient les éventuels bateaux du voisinage de sa présence dans le secteur. Malgré toutes ces précautions, le paquebot s’égare dans la brume et dévie très légèrement de sa route, s’engageant dans les courants du Fromveur, tout près de l’île d’Ouessant.
Un peu avant minuit, il heurte une roche. Le choc semble léger et personne n’est sûr de la raison du choc. Cependant la voie d’eau s’avère importante et sans tarder, le capitaine donne l’ordre aux matelots de mettre les canots à la mer. Sept minutes après le choc, alors que les membres d’équipage désignés pour cette besogne de routine quoique exceptionnelle n’ont pas tout à fait terminé leur manoeuvre, le navire pique et coule. Il disparaît en quelques secondes, emportant tout vers le fond.
Le bilan est lourd : des deux cent cinquante et une personnes à bord, équipage et passagers confondus, seuls trois hommes, un passager et deux membres d’équipage, survivront. L’un sera recueilli par des habitants de l’île d’Ouessant et les deux autres par les habitants de l’île Molène.
Ce roman, basé sur un fait historique qui a bouleversé son époque par la soudaineté du drame mais également par le comportement exemplaire des îliens que les Anglais, mais aussi les Français du continent, tenaient pour frustes et sauvages. Car Ouessantins et Molénais ont recueilli autant de cadavres que possible pour offrir aux naufragés tous les égards dus aux morts.
Ce roman de Henri Quéffelec est le premier des quatre déjà lu a m’avoir véritablement passionnée. L’heure qui a précédé le drame est très détaillée et l’auteur sait faire languir ses lecteurs qui attendent le fameux naufrage, lequel est décrit avec la même brièveté que l’événement lui-même. Puis viennent le sauvetage des trois rescapés et la lente récupération des cadavres en des pages extraordinaires d’humanité.
A lire.
Le 11 juin 1910 naît Jacques-Yves Cousteau, officier dans la marine française, océanographe, mondialement connu comme le commandant de la Calypso.
En 1943, il invente avec Emile Gagnan le scaphandre autonome moderne. Le brevet de cet équipement qui offrait une grande liberté aux plongeurs sous-marins lui permit de vivre pour le restant de ses jours.
En 1950, Cousteau acquiert la fameuse Calypso et parcourt les mers, fleuves et rivières les plus intéressantes du monde. Le but essentiel de ses nombreux voyages est le tournage d’une importante quantité de films.
En 1956, il obtient la Palme d’or au Festival de Cannes pour son film « Le Monde du silence » coréalisé avec Louis Malle. Cousteau réalise également de nombreux livres pour faire connaître au grand public l’univers sous-marin.
L’homme au bonnet rouge familier à des millions de téléspectateurs est décédé en 1997.
Recueil de nouvelles de Simone DEZAVELLE
Dans ces vingt-quatre nouvelles publiées en autoédition, Simone Dézavelle nous parle de la mer, mais pas uniquement. D’une manière générale, elle évoque surtout l’être humain en proie avec ses peurs, ses remords, ses démons. La solitude joue également un rôle important dans ses textes, la vraie solitude, seul face à soi-même, mais aussi seul au milieu d’autres êtres humains.
Elle parle aussi de la mort, celle que vivent les femmes de marins, quand elles attendent, soir après soir, le retour de leurs hommes, jusqu’au jour où l’une d’entre elles demeure seule sur la plage, les yeux rivés sur l’horizon, guettant l’improbable apparition du bateau qui ne rentrera pas. Mais aussi d’autres morts, ou séjours dans l’antichambre de la mort, où le personnage vit de l’intérieur ce dont les autres sont témoins.
Le recueil s’achève en apothéose sur une nouvelle de longueur largement supérieure à la moyenne des autres textes. Sur une quinzaine de pages, on accompagne un homme dans sa marche puis son ascension au sommet d’un immeuble mais aussi dans sa descente aux enfers. Tandis qu’il avance, posant résolument un pied devant l’autre, il déroule le cours de sa vie avec une lucidité implacable pour finir dans une radicalité vertigineuse.
Sur la quatrième de couverture, l’auteur nous apprend que la plus grande majorité de ces nouvelles ont été écrites durant la fin de son adolescence, entre seize et dix-huit ans et à peine modifiées pour la publication, quelques décennies plus tard.
La maîtrise de l’art de la nouvelle, dans sa concision, le nombre très limité de personnages – la plupart du temps un seul -, la durée dans le temps, elle aussi très limitée, à peine quelques jours, souvent quelques heures ou quelques minutes et une chute souvent brusque et en contre-point avec le reste du récit. Bref, tous les ingrédients sont réunis pour des nouvelles de qualité.
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