Henri, pour la première fois de sa vie, se heurte à son oncle qu’il vénère, tout comme sa grand-mère maternelle, car tous deux l’ont élevé après la mort de sa mère. Mais il est sur le point d’épouser Marguerite Bauer et pour une raison qu’il ignore, Charles n’approuve pas ce projet de mariage sans toutefois vouloir en dire la raison. Car le fait que la femme qu’il aime soit de six ans son aînée ne peut être un argument valable pour expliquer le rejet de Charles. C’est finalement Louise, l’épouse de Charles, qui parviendra à convaincre son mari de ne pas s’opposer à ce mariage pour ne pas perdre l’amour de son neveu. Par ailleurs, Marguerite est son amie de toujours et elle sait qu’elle vient d’une famille respectable ; elle a en outre veillé sur ses parents jusqu’à leur dernier souffle.
Henri a toujours souffert et souffre encore du mystère qui entoure la mort de sa mère alors qu’elle n’avait que vingt-six ans et bien plus encore l’identité de ce père qui a abandonné sa mère bien avant sa naissance. Et cette souffrance se répercute sur ses enfants, Louis et Marie-Thérèse, plus affectueusement surnommés Loulou et Nénette. Lorsque l’institutrice demande à ses élèves de rédiger une rédaction sur le thème d’un dimanche en compagnie de ses grands-parents, Loulou rend une copie blanche pour la simple et bonne raison qu’il n’a pas de grands-parents avec qui passer un dimanche agréable !
Henri devra attendre le décès de Charles pour découvrir enfin le secret. Sa mère, Marie-Victoire, avait écrit son autobiographie sur trois cahiers qu’elle a confiés à son frère Charles avant de mourir. Henri profite de l’absence de son épouse et des enfants, partis rendre visite à des cousins en Alsace, pour ouvrir le premier cahier et ainsi, enfin, connaître ses origines et découvrir l’histoire d’amour entouré d’opprobre dont il est le fruit.
Un roman agréable, qui se passe tout près de chez moi, à Vézelise et Charmes, sur un sujet qui semble inépuisable…
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