Voici donc mon dernier bébé !
Il est arrivé en début d’après-midi, cloné en une multitude d’exemplaires.
Cet ouvrage de 100 pages contient 56 poèmes et 10 illustrations (photos et peintures) de Monique COLIN. Il est par ailleurs préfacé par mon ami auteur lorrain Gilles LAPORTE.
Pour le commander, envoyez-moi un mail : isabelle.chalumeau@orange.fr
Prix : 15,00 euros nets.
Promo : jusqu’au 28/02/15, les frais de port sont offerts !
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Hier avait lieu le premier salon littéraire de Thiaucourt (54), village situé à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Nancy.
L’écrivain lorrain Jean Castelli, à l’initiative de la manifestation, nous a accueillis aux côtés du proviseur du collège Ferdinand Buisson.
Quelques élèves, des adolescent(e) particulièrement poli(e)s et serviables, ont oeuvré tout au long de la journée pour le bien-être des auteurs présents répartis dans trois salles de classe.
Gilles Laporte, auteur lorrain de renom, était l’invité d’honneur :
Le repas, servi dans le réfectoire du collège, était digne d’un restaurant. C’est en effet le cuisinier de l’établissement qui a confectionné les mets sur place. Et il paraît qu’il cuisine chaque jour ainsi pour les élèves ! Au premier plan : Jean Castelli, Monsieur le Proviseur du collège Ferdinand Buisson, Marcel Dumas, auteur.
Quelques auteurs :
Mon amie poète Nicole Métivier
De gauche à droite : Patrick Bourgeois et Marcel Dumas
Frédérique Volot et Nicole Provin
Patrick Bourgeois et Katia Lambert
Pour voir d’autres photos, cliquer sur l’album ci-dessous :
Pendant la guerre de 1870, Jules Delhuis est tué ; Hermance et Justin ont encore un fils, Aimé. Issu de parents paysans, lui-même cantonnier, le garçon n’en tombe pas moins amoureux de Rose-Victoire Dieudonné, la fille du maire d’un village voisin. Un monde et une mentalité les séparent ; pourtant les deux jeunes gens savent au premier regard qu’ils sont faits l’un pour l’autre.
Lorsque Justin apprend que la jeune fille est enceinte des œuvres de son fils, il n’a qu’une obsession : l’éloigner pour le mettre à l’abri de la colère du maire d’Aydoilles. Forcé et contraint de quitter le pays, Aimé s’engage dans l’armée et part se battre au Tonkin. Rose-Victoire refuse de se soumettre à l’autorité paternelle ; chassée de la demeure familiale, elle trouve refuse chez les Delhuis où elle met son enfant au monde, un garçon qu’elle prénomme Victor.
Après le retour d’Aimé, le mariage est célébré dans l’intimité ; un deuxième enfant, encore un garçon, naît : Clément.
Les années passent et Rose-Victoire demeure fâchée avec sa famille. Alors que son mari est embauché pour travailler sur le chantier du canal de l’Est, elle obtient le poste d’éclusière à Igney. Le couple s’installe dans ce village et élève leurs deux garçons. Lorsque Clément annonce sa volonté de devenir instituteur, Rose-Victoire exulte car elle-même avait dû renoncer à cette vocation après son départ de chez ses parents. Et à son grand désespoir, son fils aîné, Victor, semble le digne héritier de son grand-père maternel. Son ambition est moins idéaliste et plus matérialiste. Pour parvenir à se sortir de sa condition, il épouse une riche héritière au nom à particulière ; il accède ainsi à un poste important à Nancy et échappe à la guerre. Clément en revanche doit partir pour le front dont il ne reviendra pas indemne.
Un livre très bien écrit, malgré quelques tics d’écriture. La quatrième de couverture évoquait une désunion fraternelle ; j’attendais donc des rapports conflictuels entre les deux frères. L’auteur a choisi de faire de Victor un personnage secondaire… Gilles Laporte, dans ce dernier ouvrage, nous tient en haleine de la première à la dernière page et la fin est grandiose !
L’histoire commence en 1857, dans les Vosges. Marie-Amélie Bouvier et Hyppolite Marmillot sont amoureux. Mais la Malie et le Polyte ont des jours sombres devant eux. En effet, le père de la jeune fille, brasseur de renom, n’entend pas donner sa fille à un paysan sans le sou. Quand elle refuse le comte qu’il lui destine, il la menace de l’enfermer dans un couvent. Aucun des deux ne cède ; Hyppolyte part au Canada.
Le jour de l’enterrement de Louis Bouloumié qui a fait de Vittel une ville thermale après l’acquisition de la fontaine de Gérémoy, Amélie réapparaît. Elle est sortie du couvent. Son père s’est suicidé, sa mère est placée en Franche-Comté et son frère Léopold travaille à la station thermale. Ambroise Bouloumié a repris la direction de l’établissement et embauche la Malie pour travailler aux douches. Elle rencontre Jules Darriaud, médecin, et se laisse séduire par cet homme qui l’entretient de littérature. Mais quand elle se retrouve enceinte, Darriaud lui propose un choix diabolique : faire passer l’enfant ou le donner !
Des deux maux, Amélie choisit le moindre. Après avoir accouché d’une petite fille, Julie-Victoire, et l’avoir perdue à peine sevrée, elle jure de tout faire pour la retrouver un jour. Elle y mettra du temps et beaucoup d’énergie, mais elle la retrouvera bel et bien, avant de la voir de nouveau s’éloigner lorsque l’affreuse vérité éclate.
Amélie et Julie, de 1857 à 1944, campent deux femmes libres, prêtes à se battre et à mourir pour des idées.
L’auteur balaie cent ans d’histoire, locale avec la naissance de Vittel, éternelle concurrente de sa voisine Contrexéville, mais aussi nationale et mondiale avec les deux guerres qui ont secoué le Vieux Continent. Gilles Laporte, dans un style éblouissant, aborde des thèmes intemporels : l’amour, l’honneur, la trahison. Un récit passionnant avec un final en feu d’artifice.
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