Emma, jeune Parisienne un peu fragile, débarque sur l’île de Sein avec son fils de 7 ans, Camille, pour y passer les deux mois de vacances d’été.
On apprend très vite que le séjour est forcé et l’île se transforme pour Emma en lieu de semi-liberté. Son époux, Boris, resté dans la capitale, a tout payé d’avance, la location d’une petite maison, leurs quotidiens dans un restaurant, y compris un compte ouvert chez l’épicier.
On comprend que la jeune femme était tombée amoureuse de son masseur, un Chinois reparti à Shanghai où elle devait le rejoindre. Le désespoir envahit Emma qui se sent piégée et à l’étroit sur cette île à fleur d’eau. Le séjour est d’autant plus difficile que les rapports avec son fils sont compliqués. Le garçon n’est pas comme les autres enfants. Sa précocité, la fulgurance de son intelligence et son besoin de liberté rendent leurs relations très électriques.
Heureusement, sur cette île minuscule, ils vont rencontrer trois êtres d’exception : Louis-Camille, un musicien qui va détecter et encourager la vivacité d’esprit de l’enfant, Armelle, la patronne du restaurant, qui va se prendre d’amitié pour la jeune Parisienne désorientée et d’affection pour Camille à qui elle va donner la tendresse qui lui fait défaut, et Ronan, un marin qui assure la navette quotidienne entre le continent et l’île, écrivain public bénévole à ses heures perdues, qui va tout faire pour apprivoiser la farouche Emma et la libérer d’un mari qui la surveille jour à nuit grâce à la géolocalisation de son téléphone portable.
Mais pourquoi Emma est-elle consignée sur cette île du bout du monde ? La jalousie du mari est-elle vraiment la seule raison de ce séjour contraint ?
Alors que ces vacances s’annoncent désastreuses, le charme de l’île va progressivement opérer et séduire ces deux êtres à fleur de peau.
Un bon roman à mettre dans ses bagages pour les vacances. Un livre qui avait d’autant plus attiré mon attention que l’action de mon prochain ouvrage se situe également sur cette île fascinante qui m’avait séduite il y a quelques années.
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L’histoire se situe vers le milieu du XVIIe siècle et s’inspire d’un fait divers del’époque.
Les habitants de l’île de Sein, au large de la Pointe du Raz en Bretagne, se retrouvent régulièrement sans prêtre. Tous ceux que l’évéché leur envoie finissent par partir, incapables de s’acclimater aux rudes conditions de vie que leur impose leur situation géographique.
Thomas Gourvennec, pêcheur et bedeau, se désole de voir partir le curé qu’il a servi pendant une dizaine d’années et qu’il pensait bien qu’il soit un jour enterré dans le cimetière du village. Mais lui aussi s’en va, désertant l’église et les Sénans, pourtant de bons chrétiens malgré la sauvagerie que leur attribuent volontiers les gens du continent. Thomas continue à s’occuper de l’église tant et si bien qu’un jour, un dimanche, il rassemble les paroissiens et monte en chaire. Il harangue les villageois qui se mettent à chanter avec tant de ferveur que l’ancien bedeau décide de partir à Quimper pour supplier l’évêque de vite leur envoyer un curé.
Mais le temps passe et rien ne vient. Alors pressé par tous les habitants, Thomas s’installe au presbytère et endosse la charge de recteur. Mais son aura ne fait pas que des heureux…
Merveilleusement écrit, ce roman n’en est pas moins très ennuyeux… Pour moi, Henri Queffélec est le Giono de la mer ! Sa prose a sur moi le même effet soporifique que celle de l’écrivain provençal. Quand le livre ne me tombait pas des mains en même temps que se fermaient mes paupières, le soir au lit, mon esprit vagabondait quand je lisais en pédalant sur mon vélo d’intérieur, et je devais relire chaque phrase deux fois pour en saisir le sens. On comprendra pourquoi j’ai mis aussi longtemps à lire ce petit roman ! Et il y en a encore cinq autres pour compléter la série « Les roman des îles » du même auteur que j’ai récemment achetée…
Le 15 octobre 1815, Napoléon Bonaparte commence son exil à Sainte-Hélène.
Prisonnier des Anglais, il arrive après 72 jours de navigation, sur l’île britannique de Sainte-Hélène dans l’Atlantique sud.
Accompagné de quelques fidèles et de son valet de chambre, Napoléon est installé dans une modeste demeure située sur un plateau dénudé de ce grand rocher.
Il y mourra six ans plus tard.
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