Archive pour le Tag 'Henri'

La mouette et la croix

La mouette et la croix Roman de Henri QUEFFELEC

L’histoire se passe an 1788, à la veille de la Révolution française, dans une île que l’auteur a appelée Loadic (Hoëdic).
Jacques Andro, enfant unique d’un couple de petits paysans bretons, est devenu prêtre grâce à l’aide financière d’un gros propriétaire. Il exerce la prêtrise sur l’île de Loadic. Mais lorsque la Révolution éclate, les prêtres sont en danger.
Alors qu’il est, a priori, plutôt favorable aux idées nouvelles des révolutionnaires qui sont si proches des préceptes religieux, il n’en devient pas moins un prêtre réfractaire. Il s’en remet à la solidarité des Loadicais qui ne veulent pas perdre leur ministre du culte.
Dernier récit de la série des romans des îles, cette histoire nous embarque dans une période trouble de l’Histoire de France.
C’est superbement écrit mais… franchement… je n’ai pas réussi à me passionner pour cette histoire…

 

 

Ils étaient six marins de Groix… et la tempête

Ils étaient six marins de Groix et la tempête Roman de Henri Quéffelec

Amédée le Diberder est patron sur son thonier dundee. A son bord travaillent pour lui cinq hommes dont le mousse Yves-Marie, quatorze ans, tous natifs et résidents de l’île de Groix, en face de Lorient, dans le Morbihan.
Tous reconnaissent la solidité du bateau baptisé L’aviateur Blériot ainsi que les compétences professionnelles et qualités humaines d’Amédée. Pourtant, lorsque la tempête se déclare, aussi violente que soudaine, les six hommes vont passer par tous les sentiments, y compris la peur et le doute. Amédée le Diberder est-il capable de ramener son bateau et ses hommes sains et saufs à terre ?
Un roman de 200 grandes pages qui tient le lecteur en haleine du début à la fin, d’autant qu’avec Henri Quéffelec, spécialiste de la mer, on n’est jamais sûr d’une happy end !
Merveilleusement écrit et décrit, accessible aux terriens qui n’ont de la mer, des marins et des pêcheurs qu’une très vague idée…

Les îles de la Miséricorde

Les îles de la Miséricorde Roman de Henri QUEFFELEC

Le 16 juin 1896,de retour d’Afrique du Sud, un paquebot anglais de la Castle Line, le Drummond Castle, navigue aux abords d’Ouessant, dans une brume à couper au couteau. La fête bat son plein pour la dernière soirée à bord.
Pearce, le capitaine, fait régulièrement effectuer des sondages pour vérifier la profondeur de l’eau dans cette région réputée dangereuse car parsemée d’écueil qu’il localise sur ses cartes. A intervalles réguliers aussi, la sirène de son bord prévient les éventuels bateaux du voisinage de sa présence dans le secteur. Malgré toutes ces précautions, le paquebot s’égare dans la brume et dévie très légèrement de sa route, s’engageant dans les courants du Fromveur, tout près de l’île d’Ouessant.
Un peu avant minuit, il heurte une roche. Le choc semble léger et personne n’est sûr de la raison du choc. Cependant la voie d’eau s’avère importante et sans tarder, le capitaine donne l’ordre aux matelots de mettre les canots à la mer. Sept minutes après le choc, alors que les membres d’équipage désignés pour cette besogne de routine quoique exceptionnelle n’ont pas tout à fait terminé leur manoeuvre, le navire pique et coule. Il disparaît en quelques secondes, emportant tout vers le fond.
Le bilan est lourd : des deux cent cinquante et une personnes à bord, équipage et passagers confondus, seuls trois hommes, un passager et deux membres d’équipage, survivront. L’un sera recueilli par des habitants de l’île d’Ouessant et les deux autres par les habitants de l’île Molène.
Ce roman, basé sur un fait historique qui a bouleversé son époque par la soudaineté du drame mais également par le comportement exemplaire des îliens que les Anglais, mais aussi les Français du continent, tenaient pour frustes et sauvages. Car Ouessantins et Molénais ont recueilli autant de cadavres que possible pour offrir aux naufragés tous les égards dus aux morts.
Ce roman de Henri Quéffelec est le premier des quatre déjà lu a m’avoir véritablement passionnée. L’heure qui a précédé le drame est très détaillée et l’auteur sait faire languir ses lecteurs qui attendent le fameux naufrage, lequel est décrit avec la même brièveté que l’événement lui-même. Puis viennent le sauvetage des trois rescapés et la lente récupération des cadavres en des pages extraordinaires d’humanité.
A lire.

 




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