Archive pour le Tag 'Graffigny'

Lunélivre

Une très belle journée dimanche 18 novembre 2012 au salon Lunélivre. Les auteurs, très bien accueillis, ont bénéficié d’une organisation sans faille et d’un public nombreux. En plus, les acheteurs étaient au rendez-vous ! Peut-être avaient-ils déjà Noël en tête…
Quelques photos prises par Jacques M., l’époux d’une amie poète :

Lunélivre dans Expos et salons du livre nicole-l-isabelle-c-nicole-m-3
A peine installés, nous voyons arriver les premiers visiteurs.

isabelle-c-au-speed-booking-3 Graffigny dans Photos
Après la pause déjeuner, je participe à la première session de « speed booking » ou « brèves rencontres » en bon français, arbitrées par l’organisateur Benoît Tallot (assis à ma gauche). Après un temps de parole de trois minutes, c’est lui qui coupe le sifflet à l’auteur en faisant tinter la cloche ! Trois minutes, c’est à la fois peu et beaucoup pour présenter ses ouvrages…

nicole-l-isabelle-c-nicole-m-7 Lunélivre
Entre mes deux amies poètes, toutes deux prénommées Nicole, le temps a passé très agréablement.

prix-litteraires-graffigny-isabelle-c-et-nicole-m Lunéville
Mon amie poète Nicole Métivier et moi-même recevons la récompense et le diplôme que le jury du Prix Littéraire de Graffigny nous a décernés, à savoir respectivement le Prix Paul Briquel et le Prix Charles Guérin. Quatre autres poètes sont également récompensés et trois auteurs reçoivent les prix organisés par le Cercle Littéraire Léopold. J’avais concouru au prix du roman avec les deux derniers tomes de ma saga, hélas sans succès !

Pour voir d’autres photos, cliquer sur l’album ci-dessous :

Lunélivre 2012
Album : Lunélivre 2012
Salon littéraire à Lunéville
18 images
Voir l'album

L’enfant de l’espoir

Un enfant se prépare à découvrir le monde
Après neuf mois dedans le ventre maternel,
Issu du feu des corps, l’embrasement charnel,
Fruit conçu dans l’amour ou dans le crime immonde.

Il ne sait rien de la famille et du pays
D’accueil. Hélas ! on ne choisit ni l’un ni l’autre,
Ni les draps en satin dans lesquels on se vautre
Ni le cloaque infâme où le porc fait son nid.

Un trottoir de Manille ou la villa cossue
D’une riche banlieue attendra ce gamin
Dont les parents peut-être ont tracé le chemin :
Boulevard pavé d’or ou route sans issue.

Fusil en bakélite ou cuillère en argent,
Cette arme dans son poing fera de lui l’esclave
D’un univers cruel où chaque jour s’aggrave
L’ampleur de la misère au front de l’indigent.

Mais si rien ne s’oppose à la fureur qui gronde,
Je conserve en mon cœur l’inébranlable espoir
Qu’une lueur demain rejaillisse du noir,
Qu’un enfant se prépare à sauver notre monde.

Ce poème a obtenu le Premier Prix, Prix Charles Guérin, au Prix littéraire de Graffigny, organisé par la Ville de Lunéville et la Communauté de Communes du Lunévillois, en partenariat avec le Cercle Littéraire Léopold. Le thème du concours était « L’enfance ».
Par manque de temps, j’écris désormais très peu de poésie et ce poème est le seul de l’année, composé expressément pour ce concours. C’est donc avec beaucoup de plaisir que j’ai pris connaissance de ce palmarès qui m’honore.




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