Le 8 mai 1914 naît à Vilnius Roman Kacew, dit Romain Gary, diplomate et romancier français, de langues française et anglaise.
Il signe plusieurs romans sous le nom d’emprunt d’Emile Ajar.
Il est le seul romancier à avoir reçu le prix Goncourt à deux reprises dans sa vie : une première fois en 1956 sous son nom de plume Romain Gary et une seconde fois sous son nom d’emprunt en 1975.
Le public apprit seulement après sa mort en 1980 que les deux auteurs étaient une seule et même personne.
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L’écrivain français, auteur du roman « Le roi des aulnes », Prix Goncourt en 1970, est mort ce soir 18 janvier 2016.
Ses ouvrages pour la jeunesse, »Vendredi ou les limbes du Pacifique » en 1967 et « Vendredi ou la vie sauvage » en 1971, inspirés du livre « Robinson Crusoé », ont marqué des générations d’écoliers.
Il avait 91 ans.
Le 1er novembre 1911 naît Henri Troyat, écrivain français.
Né Lev Aslanovitch Tarassov à Moscou, il quitte son pays avec ses parents en 1917 et fait ses études en France.
En 1935, son premier roman intitulé « Faux jour » est couronné par le Prix du roman populiste. Puis il obtient le Prix Goncourt en 1938 pour son roman « L’Araigne ».
Dès 1940, il commence une grande épopée inspirée de ses souvenirs de Russie intitulée « Tant que la Terre durera » en sept tomes suivie d’autres sagas et romans.
Il décède à Paris en 2007.
Quelques jours avant l’armistice, Albert Maillard et Edouard Péricourt participent à un dernier assaut sous le commandement de l’officier Henri d’Aulnay-Pradelle. Alors que le combat fait rage, tous deux sont témoins d’un crime. À l’instant précis où ils découvrent l’acte abominable auquel ils n’auraient jamais dû assister, Albert se retrouve enterré vivant dans un trou d’obus et Edouard touché à la jambe par un éclat d’obus. Alors qu’Albert est sur le point de rendre l’âme, Edouard mobilise toute son énergie pour déterrer son camarade et le ramener à la vie. C’est alors qu’un éclat d’obus le frappe au visage.
Albert est d’origine modeste, un homme terne et sans panache, comptable célibataire. Edouard est le fils d’un puissant banquier, artiste et homosexuel. Depuis que les infirmiers les ont découverts l’un près de l’autre sur le champ de bataille, les deux hommes sont devenus inséparables, Albert se sentant redevable de sa vie à Edouard qui a payé très cher son acte héroïque.
Le retour à la vie civile des deux rescapés s’avère difficile, surtout pour la gueule cassée qu’est devenu Edouard. Alors qu’il refuse catégoriquement de rentrer chez lui, un hôtel particulier parisien où l’attendent pourtant un père peu attentif à lui mais surtout une soeur aimante, Albert ne voit qu’une solution : le faire passer pour mort et échanger son identité avec une réelle victime des derniers jours de la guerre. Incapable d’abandonner l’homme qui lui a sauvé la vie en exposant la sienne, Albert le prend en charge et s’en occupe jour et nuit.
Tandis que le gouvernement français songe à ériger dans toutes les communes du pays des monuments à la mémoire des victimes du plus grand carnage du XXe siècle, les deux hommes, incroyablement complémentaires dans leurs caractères et leurs compétences, vont se lancer dans une escroquerie d’envergure, aussi spectaculaire qu’amorale.
Le livre de Pierre Lemaître n’a pas volé le Prix Goncourt obtenu en 2013 ! C’est un livre extraordinaire, le récit d’une grandiose arnaque mise au point par deux rescapés des tranchées. Tout au long des 567 pages, on ne s’ennuie pas une seconde. Il n’y a pas de longueurs et le récit tient le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page avec un dénouement incertain. Le style est admirable, le vocabulaire simple mais efficace. Le succès de ce livre ne doit rien aux phrases emberlificotées et aux situations incongrues comme on en trouve souvent dans les Goncourt, mais à l’histoire bien ficelée racontée dans un langage fluide et évocateur d’images.
Bref, cet excellent Goncourt vous procurera beaucoup de plaisir. A lire absolument.
Le 19 janvier 1903, l’Académie Goncourt, de son véritable nom Société littéraire des Goncourt, est officiellement reconnue par un décret du président du Conseil.
Imaginée par Edmond Goncourt, elle est aussi l’œuvre de l’écrivain Alphonse Daudet à qui Edmond Goncourt avait, à sa mort en 1896, chargé son ami Daudet de fonder un groupe littéraire pour décerner chaque année un prix à un ouvrage en prose.
L’Académie Goncourt se réunit pour la première fois le 21 décembre de cette année 1903 et attribue le premier Prix Goncourt à l’ouvrage de John-Antoine Nau intitulé « Force ennemie ».
Le 26 mai 1822 naît à Nancy Edmond Huot de Goncourt (à gauche sur la photo), écrivain français.
Il écrit une partie de son oeuvre avec son frère Jules.
Edmond de Goncourt fonde l’Académie qui porte son nom et qui décerne chaque année le prix littéraire qui porte son nom, très convoité par les écrivains.
Il décède en 1896.
Le 30 juin 1884 naît Georges Duhamel, écrivain, poète et médecin français.
En 1914, alors qu’il a déjà publié des poèmes et des essais, Georges Duhamel s’engage et exerce le métier de chirurgien pendant quatre ans, dans des situations souvent très exposées. Cette expérience lui inspirera deux ouvrages, « Vie des martyrs » et « Civilisation » qui lui apportent une immédiate notoriété et un Prix Goncourt pour « Civilisation ».
Après la guerre, il se consacre à la littérature et oeuvre pour une civilisation plus humaine. En 1935, il est élu à l’Académie française.
Durant la Seconde Guerre mondiale, l’oeuvre de Georges Duhamal, nommé secrétaire perpétuel provisoire de l’Académie française, est interdite par les Allemands. Mais l’écrivain lutte contre la pression de l’occupant.
En 1947, il est nommé président de l’Alliance française. Il reprend ses voyages dans le monde pour exporter la culture française.
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