Archive pour le Tag 'Gaston Stoltz'
En complément du précédent reportage, ci-dessous quelques photos prises par Jimmy lors du concert qui eut lieu hier :
Oratorio sur des versets de la Bible pour solistes, choeur et orchestre. Cette oeuvre a été créée en 1836 pour l’ouverture du 18e Niederrheinisches Musikfest de Düsseldorf, sous la direction du compositeur.
Ce concert aura lieu dimanche 1er décembre 2013 à 17 h 00 à l’église Saint-Fiacre, rue de Metz à Nancy. L’oratorio sera interprété par l’orchestre et les choeurs Gaston Stoltz sous la direction de son directeur Daniel Colombat.
Nous ne serons malheureusement pas disponible demain, mais nous avons eu la chance, invitées par une amie violoniste de l’orchestre, Nicole METIVIER, que l’on voit à l’image ci-dessous, d’assister à la Générale hier soir.
L’atmosphère était glaciale – un grand bravo aux artistes car il en faut de la passion pour jouer par ce froid – mais l’air vibrait, électrisé par cette musique aux accents grandioses. Cette répétition nous a donné un bel aperçu de l’oeuvre complète et accentué notre regret de ne pouvoir être présentes pour le concert public. Ci-dessous, la soliste Dorothée MULLER, soprano :
Alors si vous le pouvez, n’hésitez pas, il reste encore des places !
Pour ceux que des explications sur l’oeuvre intéressent, cliquer sur le fichier ci-dessous :
PROG Paulus
Toutes les photos ont été prises par Monique Colin.
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Eglise St Fiacre, Nancy Décembre 2013
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Nous étions hier au Théâtre Gérard Philipe à Frouard pour assister au concert proposé par l’orchestre Gaston Stoltz.
Au programme, en première partie une création européenne du concerto pour guitare « Tierra de Ancestros », présenté pour la première fois en Europe. Composée par Jaime Cordoba, cette oeuvre est interprétée par l’orchestre Gaston Stoltz sous la direction de Daniel Colombat et Alexandre Bernoud à la guitare.
En deuxième partie, l’ensemble présentait « Memorias de un cacique », une oeuvre également de Jaime Cordoba avec le choeur et l’orchestre Gaston Stoltz sous la direction de Daniel Colombat ainsi que la chorale d’enfants « Les Mirabelles » dirigée par Anne Burger.
Aux instruments traditionnels : Boris Arenas, Francisco Arenas, Jaime Munos et Jaime Cordoba.
« Memorias de un cacique » est une oeuvre symphonique écrite pour orchestre, choeur mixte et instruments traditionnels d’Amérique du Sud avec des textes en espagnol dont une partie solo interprétée par le ténor Laurent Baliros.
L’oeuvre est le récit de la rencontre musicale qui eut lieu à partir de la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb en 1492.
De fait, nous assistons à un véritable dialogue entre les instruments traditionels qui renvoient à des standards populaires grâce à « El condor pasa » et la musique classique à laquelle nos oreilles européennes sont plus habituées. Le rythme des quatre mouvements est soutenu et alors même qu’on ne peut reprendre les paroles en espagnol, on se surprend néanmoins à vouloir chanter en marquant le rythme du pied.
L’oeuvre se termine en apothéose et le public est manifestement conquis. Les musiciens aux instruments traditionnels nous ont offert un bis ; Daniel Colombat et ses musiciens et choristes de même.
Chapeau bas à tous les artistes pour ce bis après un concert de deux heures nécessitant une performance physique et une attention particulière.
Outre le fait qu’il est plutôt rare d’assister à un concert composé par un contemporain, de surcroît présent sur la scène, l’oeuvre de Jaime Cordoba est pour moi la preuve que des musiques de cultures différentes peuvent cohabiter et se compléter sans préjugé de valeur et de beauté. En ce sens, « Memorias de un cacique » est une démonstration de tolérance et d’intégration.
Et au-delà de la musique, je veux y voir un encouragement à faire cohabiter les cultures au lieu de les monter les unes contre les autres. Car dans un monde où chacun pourrait librement apporter sa différence dans l’édification d’une oeuvre commune, l’être humain ne s’en porterait que mieux.
(Photos : Monique Colin)
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Nous étions invitées ce jour par le choeur et orchestre Gaston Stoltz pour assister au concert que l’ensemble donnait au Temple de Nancy.
Sous la direction de Daniel Colombat, les musiciens et chanteurs présentèrent en première partie « Le Chant du Destin » et l’ »Ouverture tragique », deux pièces de Johannes Brahms. Avant de commencer le concert, le chef d’orchestre évoqua le poète allemand Friedrich HÖLDERLIN avec tant d’enthousiasme qu’il le communiqua à l’ensembleée, prête désormais à écouter l’oeuvre avec l’oreille du poète.
Après l’entracte, ce fut le Requiem de Robert Schumann avec la participation de Mathilde BONHOMME (soprano), Dorothée MULLER (mezzo soprano), Akeo HASEGAWA (tenor) et Paul BERTHELMOT (baryton).
Outre le plaisir de pénétrer pour la première fois dans cet édifice religieux situé Place Maginot, j’ai découvert le « Chant du destin » et écouté avec plaisir l’ »Ouverture tragique » que je connais bien. Mais le clou de l’après-midi fut bel et bien le Requiem, oeuvre méconnue mais magistrale, magnifiquement interprétée par l’ensemble Gaston Stoltz qui fut ovationné par le public.
Après deux heures de plaisir grâce au génie des compositeurs et au talents des interprètes, chacun s’en retourne à ses occupations de fin de journée dominicale et, ah c’est vrai, comme l’a rappelé avec malice Daniel Colombat, aux résultats du premier tour des élections législatives ! Musique et politique… ces deux-là n’ont sans doute que la rime en commun !
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Par l'ensemble Gaston Stoltz : Schumann et Brahms.
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