Faut-il que notre société aille mal pour qu’on en arrive à envisager un texte de loi interdisant la pratique de la fessée !
Dans mon enfance, j’ai reçu des fessées et, maman à mon tour, j’ai donné des fessées !
Evidemment, il est question ici de la simple fessée administrée par un parent avec la main sur le derrière non dévêtu de son enfant.
Il n’est bien sûr pas question de châtiment corporel ou d’acte humiliant comme j’ai pu en connaître parfois par ma grand-mère qui utilisait, la vicieuse!, une petite raquette en plastique ou d’une correction publique administrée par l’instituteur, le pervers, sur fesses nues. Car ces pratiques sont bien sûr condamnables et punissables.
Je parle ici de deux ou trois tapes que l’on donne à un gamin qui ne veut pas obéir. Même si j’admets qu’il s’agit d’un acte de violence et surtout d’un aveu de faiblesse de la part de celui qui utilise la force pour se faire entendre, je reconnais que parfois, lorsqu’on se trouve à court d’arguments, la fessée reste une solution.
Et puis si on commence par légiférer sur la fessée, pourquoi alors ne pas aussi sortir un texte de loi sur la violence morale ou psychique, au moins aussi préjudiciable ? Et puis comment le juge sera-t-il informé de l’usage d’une fessée dans une famille ? Par l’enfant lui-même ? Ou peut-être par l’ex-conjoint ?
Je vous propose de donner votre avis sur la question dans le sondage ci-contre.
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