Archive pour le Tag 'expression'

Eminence grise

ER 145É

Se dorer la pilule

ER 142

Tonnerre de Brest

ER 138

Poser un lapin

ER 133

Porter un toast

ER 127

En rang d’oignons

ER 125

Passer l’arme à gauche

ER 121

Fier comme Artaban

ER 117

Epater la galerie

ER 113

Médusé…

ER 111

Le coaltar

ER 103

Passer un savon

ER 102

Mettre un bémol

ER 099

Manger sur le pouce

ER 091

Le supplice de Tantale

ER 085

Le pot aux roses

ER 083

L’affaire est dans le sac !

ER 074

Volte-face

ER 067

Faire grève

ER 060

Apollon

ER 055

Au taquet…

ER 050

Entre la poire et le fromage

ER 047

Des mesures draconiennes

ER 042

A ta santé !

ER 040

De but en blanc

ER 039

Coincer la bulle…

ER 036

Expression : une autre paire de manches

ER 034

Le bât de l’âne

ER 033

Les agapes

ER 031

Battre la chamade…

ER 029

Limoger

Limoger dans Coupures de presse er100

Potron-minet

Potron-minet dans Coupures de presse mf02

Happy few

Happy few dans Coupures de presse er93

Entre chien et loup

Entre chien et loup dans Coupures de presse mf01

La dragée haute

La dragée haute dans Coupures de presse er74

L’expression des sentiments

L'expression des sentiments dans Livres lus lexpression-des-sentiments-150x150 Témoignage de Patrick Poivre d’Arvor

Albert Camus commençait un de ses livres par ces mots : « Aujourd’hui, maman est morte. » Sans vouloir faire un parallèle entre les deux auteurs ni déclencher une polémique sur leur valeur littéraire respective, en lisant la
quatrième de couverture du livre de Patrick Poivre d’Arvor, je n’ai pu m’empêcher de penser à Camus. Car le point commun de ces deux hommes n’est pas seulement l’écriture, mais le besoin d’écrire après avoir perdu leur mère.

Le journaliste très médiatisé n’expérimentait pas son premier décès. Des morts, il y en a eu dans sa vie, et non des moindres puisqu’il a perdu trois enfants… Mais la mort de sa mère le renvoie à son enfance et devant le corps inerte, devant la tombe ouverte et plus tard face au silence, l’homme redevient petit garçon. Quel que soit son âge, semble-t-il, l’homme qui enterre sa mère se sent véritablement orphelin.

Alors pour tromper la solitude, pour essayer de retenir encore un peu ce cordon ombilical qui relie à jamais un être à sa mère, il raconte Madeleine-France, cette maman si peu commune, si pudique, si exigente, si forte et si droite. Il se souvient d’anecdotes à la fois drôles et tendres, certaines insignifiantes, d’autres au contraire très révélatrices de ce qu’elle était et de ce qu’elle fut pour son mari et ses enfants. Il n’y a pas d’autre objectif dans ce livre que de parler de la femme aimée, pour la maintenir en vie, comme il l’écrit lui-même. Car l’auteur n’est pas dupe ; il sait bien qu’il vient de perdre la femme de sa vie, celle qu’aucune autre n’a jamais égalée, car un enfant, et plus
particulièrement un garçon, a au sens premier du terme sa mère dans la peau. L’amour qui les unit depuis bien avant la naissance est tout simplement viscéral. Alors quand la mère meurt, même si cela est dans l’ordre des choses, c’est toute l’existence du fils qui vacille.

Même si certains lecteurs (et lectrices) le trouveront un peu trop tourné vers lui-même, Patrick Poivre d’Arvor décrit à merveille ce sentiment d’être redevenu un tout petit garçon devant cette mort injuste quoi qu’on dise.




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