Film de Christian Duguay avec Guillaume Canet, Marina Hands, Daniel Auteuil, Lou De Laâge, Jacques Higelin, Marie Bunel
Pierre Durand a toujours aimé les chevaux. Ses parents ont tout fait pour lui offrir les entraînements, les compétitions. Mais le cavalier décide d’abandonner sa passion pour débuter une carrière d’avocat. Ni ses parents ni lui, ni même son épouse, ne peuvent croire à la fin de cette vie de champion. Et en effet, au début des années 80, Pierre quitte son bureau et son brillant avenir pour se consacrer au saut d’obstacle.
Pour cela, il mise sur un cheval hors normes, Jappeloup. Son propriétaire, contre l’avis de sa vie Raphaëlle qui s’occupe du cheval, le vend à Pierre. Mais l’osmose n’est pas au rendez-vous. Jappeloup est trop petit, trop caractériel, trop imprévisible, capable du meilleur comme du pire.
Après plusieurs succès lors de compétitions internationales survient le fiasco des Jeux Olympiques de Los Angeles. Jappeloup refuse de sauter et Pierre Durant est vivement critiqué par la presse et le monde hyppique. Vexé, humilié, il décide de vendre son cheval à des Américains. Il se heurte dans cette décision trop brutale à sa soigneuse, son épouse, son père et tous ceux qui l’aiment et croient aux capacités de Jappeloup.
Suite à la pyroplasmose détectée dans les analyses de sang du cheval, Pierre Durand renonce à la vente. La maladie n’empêche pas le cheval de conserver ses incroyables aptitudes. Le cavalier décide alors de se remettre en selle et commence par rappeler Raphaëlle qui ne mâche pas ses mots : si Jappeloup se montre parfois rétif, c’est parce que Pierre ne l’aime pas assez. « Tu parles de médailles et de dollars, jamais de ce que Jappeloup peut ressentir ! » lui lance-t-elle. Pierre promet de changer et de s’investir.
L’homme et l’animal vont dès lors faire corps et gagner ensemble. Le cheval ne saute pas, il vole et offre la médaille d’or à son cavalier et à son pays aux Jeux Olympiques de Séoul.
Un très beau film avec de merveilleuses images de saut, mais aussi des sentiments et des valeurs transmises par un Guillaume Canet très à l’aise dans la peau du champion.
A voir, même par ceux que le monde équestre n’intéresse pas particulièrement.
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