Kit Queen, psychiatre, travaille à Londres pour la police. Lorsqu’elle est appelée pour donner un avis sur le profil psychologique de Michael Doll, un marginal soupçonné de multiples petits délits, elle est violemment agressée par celui-ci. Après un séjour à l’hôpital et marquée à vie par une balafre qui court de sa tempe à sa mâchoire inférieure, elle retrouve son métier mais son mari l’a quittée. C’est alors qu’une amie d’enfance arrive dans sa vie. Julie n’a jamais accepté de vivre une existence conventionnelle ; elle a choisi l’errance et l’avanture à travers le globe. Kit l’accueille et la laisse s’installer chez elle.
Kit est appelée par la police dans une affaire de meurtre. Une jeune SDF a été assassinée près d’un canal ; Michaël Doll est suspecté. Kit accepte de le rencontrer et, de nouveau, donne un avis contraire à celui des enquêteurs.
Un deuxième meurtre est commis. Le cadavre a été trouvé au même endroit, au bord d’un canal. Mais le profil de la victime est complètement différent puisqu’il s’agit d’une jeune femme issue de la riche bourgeoisie londonnienne, épouse et mère d’une petite fille de cinq ans.
Alors que la police soupçonne de nouveau Michaël Doll, Kit est persuadée de l’innocence du garçon, mais convaincue d’un lien entre les deux meurtres. Contre l’avis de la police qui veut clore les deux affaires et incarcérer Michaël Doll, elle se rend dans un foyer d’accueil pour jeunes délinquants, dirigé par Will Pavic. L’homme est d’un abord difficile et Kit se heurte à son manque d’enthousiasme et de coopération. Lorsqu’elle apprend qu’il est un ancien homme d’affaires de la City qui a tout plaqué du jour au lendemain pour ouvrir ce centre dans un quartier mal famé de la capitale, la curiosité de la psychiatre est piquée au vif. Sans parler de Michël Doll qui, après l’avoir méchamment agressée, a jeté son dévolu sur la jeune femme, persuadé qu’elle seule peut le comprendre. Heureusement, il y a Julie qui apporte beaucoup de fantaisie et de légèreté dans l’existence de Kit qui va remuer ciel et terre pour apporter la preuve de l’innocence de Doll.
Un thriller très lent à démarrer. Contrairement aux autres romans des mêmes auteurs (Nicci French sont deux), il faut attendre les cinquantes dernières pages pour être enfin tenu en haleine. Et la fin surprend le lecteur. Malgré tout pour moi pas un grand roman et surtout pas le meilleur de Nicci French !
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A Londres, sept colocataires vivent dans une grande maison, cinq garçons et deux filles. La maison appartient à Miles, l’un des cinq jeunes hommes. Il y a donc Miles, Mick, Davy, Dario, Owen, Philippa et Astrid. Cette dernière est coursière. Sur son vélo, elle sillonne la capitale du matin au soir.
Un jour, de retour de sa longue journée sur sa bicyclette, à quelques mètres de son domicile, elle est percutée par une femme qui ouvre la portière de sa voiture sans regarder. Astrid fait un fabuleux vol plané et se relève, indemne hormis quelques éraflures et ecchymoses. Cela n’aurait dû donc être qu’un épisode sans importance de la vie quotidienne si, quelques jours plus tard, Peggy, la maladroite automobiliste, n’avait été retrouvée morte, sauvagement assassinée.
Un peu plus tard, dans un quartier huppé de Londres, une autre femme est tuée. Et c’est Astrid, venue récupérer chez elle un paquet à livrer, qui trouve le cadavre. Puis une troisième femme est retrouvée morte chez elle, Léah, la petite amie de Miles, le propriétaire de la maison. Astrid s’était disputée avec elle suite à son comportement avec les colocataires après l’annonce de Miles de sa décision de récupérer la maison pour lui seul et Léah.
Astrid est donc au cœur de ces trois meurtres. Peut-être même est-elle la meurtrière ? Ou alors un des six autres locataires ? Quelqu’un qui lui en veut au point de vouloir lui nuire ? Un ancien amant peut-être ? Miles l’a été… Ou Owen, son amant du moment ? Ou…
Un thriller psychologique, la spécialité du couple Nicci Gerrard et Sean French. Mais l’intrigue est un peu lente et la révélation du meurtrier aux deux tiers du roman gâche un peu le plaisir de l’attente du dénouement. Bref, sympa à lire mais rien de très haletant.
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