Le 8 septembre 1943, la Corse est libérée.
Après l’armistice du même jour entre l’Italie et les Alliés, les batteries italiennes postées à Bastia bombardent le port pour en chasser les Allemands.
Les troupes italiennes retournent donc leurs armes contre l’Allemagne, l’alliée d’hier, et contribuent ainsi à la libération de la Corse, occupée pendant un an par les forces de l’Axe (Allemagne – Italie – Japon).
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Le 29 avril 1907 naît à Ajaccio Tino Rossi, chanteur français.
Chanteur de charme mondialement connu, il enregistre plus de 1 000 chansons et plus 300 millions de disques. Parmi ses tubes : « Marinella », « Petit papa Noël ».
Il décède en 1983.
Nous sommes bien arrivées hier en Lorraine après une traversée Ajaccio-Toulon très agréable. Comme souvent, le temps s’est dégradé après Lyon et de 25°C en Corse, nous sommes passées à 14°C en arrivant à Nancy !!! Heureusement, la chaudière n’a pas rechigné à se remettre en route…
Pour ceux qui n’auraient pas suivi nos pérégrinations quotidiennes en Corse sur ce blog, ci-dessous un album photos récapitulatif.
Et un tout spécial pour les amoureux des couchers de soleil :
Avant-dernier jour… Nous avons repéré un petit circuit sympathique entre mer et montagne : Cargèse-Sagone-Tiuccia-Calcatoggio-Sari d’Orcino-Casiglione- Tiuccia-Sagone-Cargèse. Malheureusement, il fait « trop » beau et c’est donc brumeux :
Dernière journée en Corse demain. Départ de Cargèse vers 17h pour un embarquement à Ajaccio à partir de 18 h 30 et appareillage à 22 h 00 pour une arrivée à Toulon à 6 h 00. Et retour en Lorraine… Bien sûr, les vacances ont passé vite… Mais il faut bien rentrer pour pouvoir repartir ! Et je sais que beaucoup de boulot m’attend dès lundi.
Les prochaines vacances ? Eh bien… pas avant novembre ! Cela va être long ! Mais nous avons quelques escapades prévues pour briser la monotonie !
Après Bastia et la balade en mer, nous avons décidé de nous reposer un peu les trois derniers jours de nos vacances afin de ne pas reprendre le boulot sur les rotules !
Nous avons donc fait une toute petite marche d’une heure en direction de la Pointe d’Omigna – que l’on voit très bien de la maison – mais sans aller jusqu’au bout car il aurait fallu une heure de plus et il faisait fort chaud !
Au loin, la fameuse tour génoise :
Sur le chemin du retour, vue panoramique sur la plage du Pero :
et sur l’ensemble des logements de vacances. Nous résidons dans celle de gauche, qui se trouve dans la partie supérieure de la photo, au dessus de la barre blanche, séparée de nos voisins par un palmier.
Comme chaque soir, nous avons rendez-vous avec le soleil. Un bateau passe entre les deux buttes (à l’endroit marqué « bateau »… je n’ai pas réussi à insérer une flèche…) :
Départ à 10h du port de Cargèse pour une balade en bateau avec la compagnie NAVE VA site www.naveva.com . La semaine dernière, la mer était trop « mauvaise » pour que les bateaux puissent partir. Ce matin, la mer est d’huile ; la promenade en mer aura donc lieu. Voici le tracé sur la carte :
Nous sommes une centaine à bord du Capo Rosso dont une dizaine d’enfants et un chien ; je vous laisse deviner qui a enquiquiné les passagers tout au long de la journée !…
Le bateau de 19 m de long a embarqué à Sagone la majorité des passagers. De Cargèse, il longe les calanques de Piana jusqu’à la réserve naturelle de Scandola :
La saison commence à peine et déjà, nous devons attendre notre tour pour pénétrer dans une faille :
Deux rochers formant deux visages s’embrassant ardemment : l’ensemble est baptisé « le baiser » :
Nous débarquons à Girolata pour une courte escale de 30 mn. Juste le temps de se dégourdir les jambes :
Puis le bateau met le cap sur Porto où nous ferons un arrêt de deux heures pour déjeuner avant de repartir longer les calanches de Piana. Le paysage est grandiose. Les aiguilles rocheuses s’élancent à plus de 300 m au dessus du niveau de la mer et les eaux sont limpides avec des fonds très peu profonds :
Nous débarquons au port de Cargèse un peu après 17 h 00, un peu grisées par le vent et la vitesse du bateau entre les dernières calanques de Piana et Cargèse.
Nous avons le temps d’effectuer quelques courses, de nous changer et de prendre l’apéro avant le spectacle du coucher du soleil :
Levées à 5h, nous nous rendons à Ajaccio pour prendre le train qui doit nous mener à Bastia en traversant la Corse en diagonale via Corte. C’est une première pour Hella qui manifeste une certaine inquiétude mais qui très vite se calme et s’endort :
Le trajet dure quatre heures ; les paysages sont très beaux, parfois vertigineux :
Arrivées à Bastia à midi, nous déjeunons à la terrasse d’un restaurant. A 14 h 00, nous prenons le petit train touristique qui nous emmène à travers la ville à la citadelle :
Nous passons devant l’ancien palais des gouverneurs, le musée et la cathédrale Sainte Marie où nous accompagne une guide locale :
La cathédrale a été construite à Bastia, résidence des évêques, entre 1600 et 1622, sur une ancienne église datant de la fin du XVe siècle. Cette première église était en effet devenue trop petite pour contenir la foule des fidèles.
Puis nous entrons dans l’Oratoire de la confrérie de la Sainte Croix,. la plus ancienne des confréries de la ville puisqu’elle date du début du XVe siècle. L’oratoire au style rococo a été classée Monument Historique en 1931. Elle abrite un Christ noir, trouvé en 1428 par deux pêcheurs bastiais au large de la ville. Pour la petite histoire, ce Christ a été ramené au vieux port et veillé durant la nuit par de pieuses Bastiaises. Malgré leur vigilance, il fut retrouvé au matin accroché aux branches d’un arbre. A cet endroit précis fut élevée la chapelle.
De là, nous allons à pied vers la jetée du vieux port. Vue d’ensemble du port et de l’église Saint-Jean-Baptiste :
Un arbre étrange portant d’étranges fruits :
Puis nous nous dirigeons vers l’église Saint-Jean-Baptiste (à noter qu’il en existe une dans chacune des villes que nous avons visitées en Corse !) :
Un peu avant 17 h, nous reprenons le train en direction d’Ajaccio :
Arrivées à 20 h 30 à Ajaccio, nous sommes allées dîner en ville et n’avons donc pas vu le soleil se coucher…
Aujourd’hui, nous avons beaucoup flemmardé, bouquiné, joué, papoté… L’après-midi était donc déjà bien avancé lorsque nous avons décidé de nous rendre à Ajaccio pour assister au coucher de soleil sur la mer ; ici à Cargèse, une pointe de terre nous empêche de le voir plonger dans l’eau.
Nous avons donc traversé la ville pour nous rendre à la sortie à la Pointe de Parata dominée par une tour génoise érigée au début de 17e siècle :
On arrive au bout de la pointe par un sentier aisé et on découvre les fameuses Iles Sanguinaires au nombre de quatre. L’origine du nom de cet archipel est assez mystérieux. Certains disent qu’il est dû au reflet du soleil couchant sur les roches. D’autres pensent qu’il fait allusion aux petites fleurs roses dont les feuilles virent au rouge vif en automne. D’autres encore prétendent que le nom vient du golfe de Sagone ; en effet, des cartes géographiques antérieures à la création d’Ajaccio mentionnent les îles Sagonnaires dont le nom aurait été ensuite déformé. Enfin, il pourrait venir des pêcheurs de corail surnommés « i sanguinari » qui, de retour d’Afrique, étaient mis en quarantaine sur l’une des îles.
Installées sur un muret, nous devons patienter une heure… Hella ne trouve pas le temps long car de nombreux chiens accompagnent leurs maîtres. Et quand ils partent, elle reprend sa contemplation :
Enfin le soleil s’approche de la ligne d’horizon :
Nous décidons cet après-midi de faire une petite excursion jusqu’aux gorges de Spelunca, entre Evisa et Ota. En chemin, quelques belles rencontres :
Le paysage est toujours aussi beau :
Malheureusement, la route qui mène aux gorges et à un pont génois est barrée ! Obligées donc de faire un détour pour aller à Ota, un village perché dans la montagne et qui domine la rivière de Porto :
Hélas, la route qui mène aux gorges est également barrée peu après la sortie du village. Tant pis, ce sera pour une prochaine fois ! Nous faisons donc demi-tour et rentrons par Porto :
Avant d’affronter de nouveau la route sinueuse des calanques de Piana, nous faisons une halte pour nous désaltérer. Hella semble autant que nous émerveillée par le paysage :
Sur la route, une tour génoise et une jolie fontaine typique :
Et comme chaque soir, un magnifique coucher de soleil :
Départ vers 10h pour Calvi. Il n’y a qu’une centaine de kilomètres, mais il nous a fallu trois heures pour effectuer ce trajet très sinueux même au-delà des calanques de Piana.
La ville, située au nord de la Corse du Nord, au bord de la mer, n’est pas très grande et sa citadelle est son principal attrait.
Vue sur le port :
L’église Saint-Jean-Baptiste :
Vue partielle sur la ville :
A une dizaine de kilomètres à l’ouest de la ville, une petite route mène dans le maquis à une chapelle, Notre-Dame de la Serra, à travers un paysage très curieux constitué d’un chaos de roches :
La chapelle surgit du maquis. Entourée d’un mur, elle bénéficie d’un large escalier qui nous mène jusqu’à la terrasse qui domine la baie de Calvi. La chapelle a été édifiée au 19e siècle, sur les ruines d’un sanctuaire datant du 15e siècle :
Du haut de son rocher, Notre-Dame de la Serra regarde la baie de Calvi et la citadelle :
En contre-bas, un très joli cimetière :
Sur les hauteurs, des monts neigeux dont le plus haut culmine à plus de 2700 m :
Et pour finir cette belle journée, un beau coucher de soleil :
Mais à l’heure où j’écris ces lignes, un peu avant minuit, j’entends la chanson de la pluie…
Grasse mat’ bien méritée après la journée épuisante d’hier !
En début d’après-midi, nous mettons le cap de nouveau vers Piana pour un petit circuit de proximité en direction de la plage d’Arone et du Capo Rosso :
Au loin, trônant sur la montagne, la tour génoise Turghio à la pointe du Capo Rosso :
Nous sommes de retour bien avant le coucher du soleil mais je le guette et ne le rate pas !
Levées à 5 h 30 pour prendre le train à 8h à Ajaccio à destination de Bastia, nous l’avons finalement raté de peu à cause d’une voiture qui avançait à l’allure d’une tortue ! Alors que les Corses roulent comme des fous furieux, doublant dans les virages sans se soucier de la ligne continue, cette conductrice (puisque c’était une femme… j’entends déjà les commentaires machistes de mes lecteurs !) n’avançait pas et Monique n’est pas assez inconsciente pour doubler sans visibilité. Arrivées à la gare cinq minutes avant le départ du train, aucune place de parking de libre. Nous avons donc abandonné notre projet et mis le cap sur Bonifacio !
Courte halte en cours de route pour admirer des roches en forme de… tortue !
Nous poursuivons vers Bonifacio où nous arrivons à midi ! En Corse, les distances ne veulent rien dire, c’est la nature de la route qui détermine les temps de route. Mais peu importe maintenant car la vue est splendide. Dommage, encore une fois, que le grand beau temps ne soit pas au rendez-vous…
Munies d’un plan, nous effectuons un tour de ville et de la citadelle :
Visite de l’église atypique Saint Jean-Baptiste :
Avant de rejoindre le parking, je fais un tour sur le chemin de ronde pour prendre quelques clichés :
Avant de reprendre la route du retour, nous prenons le chemin qui mène au sémaphore afin d’avoir une vue d’ensemble et de face sur la citadelle et la ville :
Nous reprenons la route vers Cargèse où nous arrivons juste à temps pour assister au coucher du soleil et au lever de la lune :
Une journée longue et fatigante, mais de belles images en tête que j’ai plaisir à partager avec vous !
Pas de pluie aujourd’hui, mais un temps passablement brumeux et frisquet.
Après le déjeuner, nous décidons d’aller faire une balade d’une heure au départ de Cargèse.
Au retour, une jolie vue sur le village :
Une jolie fleur dans le premier jardin rencontré :
Et pour clore cette belle journée, un superbe coucher de soleil :
Il a plu une partie de la nuit dernière et toute la matinée. Vers midi, la pluie cesse et la brume se lève un peu. Nous décidons de nous rendre aux calanques de Piana, au nord de Cargèse.
En attendant, Hella s’occupe en rognant une godasse en buffle :
Le site des calanques de Piana est grandiose. Les roches rouges surgissent soudain au détour d’un virage. Dommage, le beau temps n’est pas au rendez-vous. Nous espérons pouvoir y retourner dans quelques jours, quand le beau temps sera revenu, et que les roches rouges trancheront sur le bleu du ciel et de la mer.
Après une nuit plutôt longue en comparaison avec celles que nous passons chez nous, nous nous levons à 6 h 00. L’arrivée à Ajaccio est prévue à 7 h 00 et dès 6 h 15, les haut-parleurs nous rappellent régulièrement l’arrivée du bateau en Corse. Tandis que Monique se douche, je sors Hella sur le pont supérieur, mais à peine installée dans le fameux carré, elle bondit en dehors du « pipi space ». Je décide donc de descendre du bateau avec les piétons. Mais hélas ! il n’y a que du béton partout et je crains de m’éloigner. Hella, très philosophe, se couche à mes pieds et nous attendons donc que Monique sorte du ventre du ferry ! Dès qu’elle arrive, nous nous dirigeons vers la gare toute proche pour nous renseigner sur les horaires et le coût d’une carte « liberté » d’une semaine. Auparavant, nous guidons Hella vers une bande herbeuse. Ouf ! elle se pose immédiatement. Cette chienne est vraiment extraordinaire !
Après les informations obtenues au guichet de la gare, nous allons prendre un petit déjeuner dans un café tout proche. Puis nous prenons la route pour Cargèse. La maison est belle et la vue à couper le souffle :
Dans l’après-midi, nous allons faire un tour dans Cargèse et visitons les deux églises, dont une orthodoxe :
En fin de journée, nous assistons à un beau coucher de soleil :
Nous quittons Nancy vendredi25 avril à 9 h 00, direction Toulon où nous prendrons un ferry pour Ajaccio.
Nous arrivons sans encombre à Toulon vers 18 h 00. Nous pouvons donc immédiatement embarquer. Enfin, quand je dis immédiatement, cela dure quand un peu plus d’une heure avant que nous puissions rejoindre notre cabine. Le bateau est presque aussi beau que ceux que nous avions pris pour nos deux croisières, mais surtout, contrairement à nos cabines lors des croisières, celle que nous avons sur ce ferry a un grand hublot de forme rectangulaire !
Le temps d’un sandwich et nous pouvons assister au départ à 21 h 00 pile.
Une fois n’est pas coutume : nous nous retirons dans notre cabine vers 22 h 00. Hella n’a pas voulu faire son pipi dans l’espace dédié (un carré rempli de cailloux !…) Nous ne sommes pas inquiètes, car contrairement à Véga qui se soulageait là où ça lui prenait, sans se soucier de savoir si elle avait sous elle un carré d’herbe, du macadam ou de la moquette ! Hella en revanche a besoin d’herbe ! La pauvre bête devra donc attendre le lendemain matin…
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