Le 16 décembre 1897 décède Alphonse Daudet, écrivain français. Il avait 57 ans.
Il est l’auteur de « Les Contes du lundi », « Tartarin de Tarascon », « Le Petit Chose » et « Lettres de mon moulin ».
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Le 20 septembre 1863 décède Jacob Grimm, linguiste et historien de la mythologie allemande, plus connu pour les contes qu’il écrit avec son frère Wilhelm, comme « Cendrillon », « Le Petit Chaperon Rouge » ou « La Belle au Bois Dormant ».
Nouvelles de Guy de MAUPASSANT
Une femme qui se révèle être un homme, un homme qui n’a pas assumé sa paternité est pris tardivement de remords, une vie ruinée pour remplacer une rivière de diamants prêtée et perdue, un couple d’amants maudits au crépuscule de leur vie, la vengeance terrible d’une mère en Corse, le procès d’un jeune homme coupable d’assassinat sur ses deux parents, les ravages du temps sur un amour de jeunesse, autant de thèmes exploités dans cette vingtaine de nouvelles.
Guy de Maupassant est ultra lucide dans l’opinion qu’il s’est faite de l’être humain et les limites toujours plus loin repoussées de la cruauté, de la bestialité, de la veulerie, de la lâcheté qui caractérisent la nature humaine. Et malgré tout, ses personnages ne sont pas antipathiques, sans doute parce que nous nous sentons tellement proches d’eux.
Les nouvelles sont courtes, à peine trois ou quatre pages chacune. On retrouve tous les ingrédients nécessaires pour faire d’un récit bref une bonne nouvelle. Le nombre des personnages est toujours limité à deux ou trois, parfois quatre, rarement plus. L’unité de temps est également respectée, quelques heures ou quelques jours, jamais plus, sauf pour retourner en arrière. L’unité de lieu enfin, se concentre sur un seul endroit, parfois deux pour évoquer un souvenir.
Autre ingrédient pour faire d’un récit une excellente nouvelle : la chute. Maupassant excelle dans l’art de surprendre son lecteur avec une chute souvent à contre-pied du déroulement de l’histoire, si bien qu’on est souvent surpris, étonné par le tournant que prend soudain l’anecdote pour se terminer par un pied-de-nez ou une pirouette inattendue.
On m’objectera que ces contes ne sont pas des nouvelles. Personnellement, j’y vois davantage des nouvelles que des contes. Tous ces récits s’inscrivent en effet dans un réalisme impitoyable.
Les amateurs de Maupassant, s’ils ne connaissent pas ce recueil, se le procureront sans tarder. Ceux qui ne connaîtraient pas ce fabuleux auteur pourraient commencer par cet ouvrage car il est réputé d’une brutalité modérée dans l’expression de la bestialité humaine. Dans tous les cas, quelques heures de lecture délicieuse garanties.
Le 23 janvier 1883 décède Gustave Doré, illustrateur et peintre français né à Strasbourg en 1832.
Connu dès l’âge de seize ans, il passe son temps auprès de sa mère devenue veuve en 1849. Il expose ses toiles et réalise des sculptures d’inspiration religieuse.
En 1854, il illustre une édition des oeuvres de Rabelais d’une centaine de gravures.
Autodidacte, il illustre plus de 120 volumes jusqu’à sa mort qui paraissent en France, mais aussi en Angleterre, en Allemagne et en Russie. Il influencera de nombreux illustrateurs.
Gustave Doré illustra plus de cent chefs-d’œuvre de la littérature universelle parmi lesquels les contes de la Comtesse de Ségur, La Divine Comédie de Dante, le Don Quichotte de Miguel de Cervantes, Le Capitaine Fracasse de Théophile Gautier, les Fables de Jean de la Fontaine, les contes de Charles Perrault.
Le 16 décembre 1859 décède Wilhelm Grimm, écrivain allemand.
Avec son frère Jacob, plus connu que lui, il étudia le droit et mena avec lui des recherches philologiques. D’abord nommé secrétaire de la bibliothèque de Kassel, il rejoint son frère à Göttingen comme bibliothécaire adjoint.
Les deux frères publient ensemble une série de contes et légendes germaniques ainsi que des contes pour enfants, les fameux « Contes de Grimm » comme « Hänsel et Gretel » et « Blanche-Neige et les Sept Nains » repris plus tard en dessin animé par Walt Disney.
Le 16 mai 1703 décède Charles Perrault, écrivain français resté célèbre pour ses contes éponymes issus de la tradition populaire.
L’ouvrage paru en 1697 intitulé « Contes de ma mère l’Oye » comprenait les inoubliables récits transmis de génération en génération : « La Belle au Bois Dormant », « Le Petit Chaperon Rouge », « Barbe Bleue », « Le Chat Botté », « Les Fées », « Cendrillon », « Riquet à la houppe », « Le Petit Poucet ».
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