Roman de Jon Kalman Stefánsson
« Le cœur de l’homme » clôt la trilogie de l’auteur islandais.
Jens, le postier, et celui qu’on n’appelle pas autrement que « le gamin », ont failli ne pas sortir vivants du long périple à travers l’Islande qui nous avait occupés tout au long du tome 2. Chargés du cadavre d’une femme enfermé dans un mauvais cercueil, ils s’étaient égarés dans la tempête de neige et avaient chuté sur le toit de la maison du médecin du village, la destination de leur voyage. Et le gamin était reparti, foudroyé par l’amour d’une jeune fille-mère dont la chevelure flamboyante hante dès lors ses nuits.
Il poursuit cependant son apprentissage de l’anglais et la découverte des grands poètes. Après avoir échappé à la triste existence de pêcher grâce à la mort de son meilleur ami, il croit encore pouvoir aspirer à une autre vie où les livres remplaceraient les poissons.
Cependant, l’infortune qui s’abat sur sa bienfaitrice, qui l’héberge et lui procure l’éducation dont il rêve, le met devant un cruel dilemme : essayer coûte que coûte de suivre le chemin qu’il s’était tracé ou revenir en arrière, vers la belle aux cheveux roux.
Comme les deux premiers tomes, le récit est très lent et très long. Certes c’est merveilleusement bien écrit, mais j’avoue m’être parfois ennuyée… Sans parler du handicap de la langue islandaise ! J’ai souvent mélangé les noms de personnages et de lieux et cet obstacle des noms imprononçables impossibles à retenir n’a pas été étranger à ma difficulté à arriver au terme de cet histoire !…
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