Le 24 novembre 1956 apparaissent les premiers Casques Bleus.
Sous commandement canadien, ils débarquent au Canal de Suez ; dans leurs rangs se trouvent des soldats du Canada, du Brésil, de la Colombie, de la Suède, du Danemark, de la Finlande et de l’Inde.
Lors de la crise du Canal de Suez, les premiers soldats de la paix sont envoyés par l’ONU, à l’initiative de Lester B. Pearson, ministre des Affaires étrangères du Canada. Pour éviter toute confusion avec d’autres militaires, leurs casques sont peints en bleu, la couleur des Nations Unies.
D’un simple rôle d’observateur, le mandat de ces casques bleus a fortement évolué, jusqu’à impliquer aujourd’hui l’utilisation de la force au sein de conflits particulièrement violents.
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Aurélien, vieux monsieur solitaire, vit pauvrement sur un causse du Massif Central, des produits de son jardin et du troupeau de moutons qu’il élève.
La vie n’a pas été tendre avec lui. Après avoir le père qu’il adorait, il a dû renoncer à la femme qu’il aimait pour s’occuper de sa mère qui n’entendait pas partager le logis avec une belle-fille !… Ce regret, et pire encore celui de n’avoir jamais eu le fils auquel il aurait tant aimé transmettre tout le savoir simple hérité de son père, ne le quitte plus depuis le décès de sa mère et depuis que lui-même approche de la fin.
Lorsque les Parisiens, nouveaux propriétaires d’une maison voisine, arrivent avec leur fille adolescente et leur fils d’une dizaine d’années, Aurélien voit sa vie transfigurée. Car entre Benjamin et lui se produit un véritable coup de foudre. L’enfant des villes se sent étonnamment à l’aise dans cette campagne aride et isolée. Bientôt, le garçon passe toutes ses journées puis toutes ses nuits chez Aurélien. Mais tout a une fin et les vacances se terminent sur une promesse : le retour pour les grandes vacances. Là, ce ne sont pas deux semaines qu’ils passeront ensemble mais deux mois !!!
Aurélien ne vit plus que dans cette attente, assailli parfois par le doute puis rasséréné par l’arrivée d’une lettre du garçon.
Enfin juillet arrive ; le vieil homme et l’enfant se retrouvent et leur complicité reprend, intacte. Mais les parents de Benjamin ne voient plus d’un très bon œil cette amitié qu’ils jugent dangereuse pour leur fils. Aurélien prend trop de place dans la vie du garçon. Les vacances se terminent sur des propos amers, presque des menaces. Mais le gamin promet de revenir à Noël, envers et contre tout…
Un petit roman très agréable, tout plein de bons sentiments comme souvent les ouvrages de Signol.
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