L’action – si je puis dire – se déroule à Los Angeles, en novembre 2008, le jour de l’élection de Barak Obama.
Tandis que les Etats-Unis et le reste du monde sont suspendus aux postes de radio et de télévision dans l’attente des premiers résultats, Laura et Samuel sont à la dérive, absolument hors du temps. Elle s’est levée avec la ferme intention de se donner la mort à la fin de la journée ; il doit enterrer son fils de dix-sept ans, découvert pendu dans son lycée. Ces deux personnages, à la fois si différents et si semblables, vont-ils se rencontrer et peut-être se sauver mutuellement ?
Sur plus de deux cent cinquante pages, l’auteur nous raconte une journée d’un homme et d’une femme dans la même ville et l’on ne s’ennuie pas.
Philippe Besson fouille avec talent dans les âmes de ces personnages pour expliquer l’effroyable. Au fil des pages, on comprend que Laura, une femme qui a consacré sa vie à son mari et ses deux fils, se trouve absolument démunie lorsque son mari la quitte pour une plus jeune et que ses fils suivent le père par confort avant de voler plus ou moins de leurs propres ailes. Quant à Samuel, un homme divorcé et père un week-end sur deux, il fait ce qu’il peut pour aider son gamin à grandir malgré la séparation et se demande comment survivre au geste fatal de l’adolescent qu’il n’a pas su prévenir ni même deviner.
Un livre dont on ne sort pas indemne.
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» Regardez-moi bien. Qui sait si je serai encore là demain… » Aussi célèbre soit-il, James Dean, symbole de la jeunesse éternelle, demeure toujours aussi insaisissable.
Philippe Besson, dans ce roman construit sur les « témoignages » des proches de l’acteur, parvient à saisir la fragilité et le paradoxe du personnage. Car ce garçon, si jeune orphelin, a suscité des sentiments très variés et très contrastés parmi celles et ceux qui l’ont côtoyé.
Bien sûr, les fans de l’acteur n’apprendront rien de nouveau, car sans doute tout a-t-il été déjà dit. Mais ils aimeront sans doute cet ouvrage, comme je l’ai aimé, alors même que je connaissais déjà très bien la vie de James Dean. Adolescente, je me suis intéressée à ce jeune homme qui voulait tellement vivre à cent à l’heure qu’il en est mort. J’ai lu une grande quantité d’ouvrages, y compris une biographie en anglais que j’ai déchiffrée avec pugnacité pour les besoins d’un exposé que je devais faire en classe de Terminale, bien sûr dans la langue de Shakespeare.
Quarante ans plus tard, j’ai aimé me replonger dans l’univers de cet acteur qui restera, malgré tous les ouvrages écrits sur sa personne, une énigme.
Le 9 février 1945 naît à Los Angeles en Californie aux USA Mia Farrow, actrice et chanteuse américaine.
Elle débute au cinéma en 1959 et atteint la consécration en 1968 avec le rôle principal de « Rosemary’s Baby » de Roman Polanski. Sa carrière connaît alors une accélération fulgurante ; elle tourne dans de nombreux films aux côtés d’acteurs et actrices célèbres.
Puis elle rencontre le réalisateur Woody Allen dont elle sera la femme pendant plus de dix ans. Elle joue dans treize de ses films.
En 1992, elle quitte le réalisateur new-yorkais après avoir découvert son attrait pour sa fille adoptive ; il détenait en effet des photographies de la jeune fille entièrement dévêtue.
Elle revient sur grand écran en 2006 dans le film fantastique « 666, la malédiction » puis dans « Arthur et les Minimoys » de Luc Besson.
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