Le 8 août 1919, le pilote Godefroy passe sous l’Arc de Triomphe.
Ce projet habitait de nombreux pilotes des débuts de l’aviation, en raison de la difficulté, mais aussi pour braver les interdits et repousser les limites.
Les pilotes, tous des casse-cou, passaient pour être capables de tout. L’Arc de Triomphe toutefois représente un très gros risque et des pilotes aguerris comme Georges Guynemer ou Roland Garros ont toujours renoncé.
La victoire de 1918 et le grand défilé sur les Champs-Elysées en 1919 précipitent la réalisation de l’exploit.
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Le 12 juin 1979, le Gossamer Albatross traverse la Manche.
A bord de cet engin volant mû uniquement par la force musculaire, Bryan Allen, cycliste américain, parvient à franchir la Manche en 2h49 pour une distance de 36 km, soit une moyenne de 13 km/h.
L’avion a été conçu par Paul MacCready, ingenieur américain spécialisé dans l’aéronautique, afin de remporter le prix Kremer doté de 100 000 £.
Le 22 décembre 1972, les rescapés d’un crash aérien dans la Cordillère des Andes sont secourus.
L’accident a lieu le 13 octobre précédent. Un avion uruguayen transportant les joueurs d’une équipe de rugby de Montevideo et ses supporters s’écrase dans la montagne.
Une dizaine de passagers et tous les membres de l’équipage sont tués. Mais 44 personnes ont survécu à l’accident.
Dans le froid et la neige et surtout l’attente de secours qui n’arrivent pas, ils tentent de s’organiser au mieux en rationnant la nourriture dont ils disposent.
Une semaine après le crash, les provisions sont épuisées et ils apprennent par la radio que les recherches – appareil blanc échoué dans un environnement blanc – ont été abandonnées.
Pour survivre, ils n’ont plus qu’une solution : manger les corps des passagers morts…
Des années plus tard, lors de la promotion du film « Les survivants » qui retrace leur aventure, certains avouent être encore traumatisés par leur acte de cannibalisme.
Le 20 octobre 1977, un Concorde de la British Airways atterrit pour la première fois à New York.
Il a fallu 20 mois d’une bataille juridique acharnée pour obtenir l’autorisation d’atterrir enfin à Kennedy Airport.
Premier avion civil supersonique, il effectue la traversée Paris-New York en trois heures et demie avec une centaine de personnes à bord.
Le 9 octobre 1890, Clément Ader décolle à bord d’un aéroplane.
L’ingénieur français plane sur une distance d’environ 40m.
Baptisé Eole, son engin volant ressemble à une grande chauve-souris dotée d’un moteur à vapeur de son invention et d’hélices en bambou.
Les ailes avaient une envergure de 14 m et l’ensemble pesait presque 300 kg.
Quelques années plus tard, Ader construit un nouvel engin qu’il baptisa d’un nom prometteur : Avion.
Le 28 septembre 1924 se termine le premier tour du monde en avion.
Le 6 avril de cette même année, quatre avions et huit pilotes quittent Seattle aux Etats-Unis pour tenter un tour du monde en avion.
Chaque avion représentait une ville : Chicago, Boston, New Orleans et Seattle.
Cent soixante-quinze jours plus tard, trois appareils et six hommes deviennent les premiers à avoir effectué cet exploit.
Malheureusement, l’appareil qui représentait la ville de Seattle ne revient pas, perdu dans les montagnes de l’Alaska.
Pour réussir cette performance, à cette époque, il a fallu la collaboration de 28 pays pour établir les postes de ravitaillement.
Le 15 juillet 1954 a lieu le premier vol d’un Boeing 707.
Annoncée par la société Boeing fin août 1952, la construction du prototype de ce jet commercial est terminée en mai 1954.
Il effectue son vol inaugural ce 15 juillet 1954, date du 38e anniversaire de Boeing.
Mais il faudra attendre octobre 1955 pour la première commande officielle d’une compagnie aérienne ; c’est la société Pan Am qui passe la commande de 20 appareils.
Très belle journée ensoleillée, propice pour valider mon cadeau de Noël : un vol en petit avion au-dessus de Belle-Île :
Départ à 17h de l’aérodrome de Quiberon. Ceinturée puis casquée pour communiquer avec le pilote, je quitte le tarmac, laissant au sol Monique et Hella :
En route pour Belle-Île en survolant les îles Houat et Houëdic :
Après le tour de l’île, retour à l’aérodrome, trente minutes plus tard :
Après cette demi-heure magique à contempler d’en haut le superbe paysage, je retrouve Monique et Hella pour un petit tour sur la côte sauvage de Quiberon :
La roche communément surnommée « le chien » ou « le caniche » !
Le 16 avril 1912, Harriet Quimby traverse la manche.
Agée de 37 ans, l’Américaine est la première femme pilote à effectuer cette traversée à bord d’un monoplan Blériot à moteur.
Quelques mois plus tard, elle fera une chute mortelle lors du meeting aérien de Harvard-Boston.
Le 20 novembre 1954 décède Clyde Vernon Cessna, aviateur et constructeur d’avions américain.
Né en 1879, il crée en 1939 le premier avion à deux moteurs qui porte son nom.
Le 11 octobre 1910 a lieu le premier vol d’un président.
Theodore Roosevelt, président des Etats-Unis d’Amérique, fait un tour de 4 minutes au dessus d’un terrain d’aviation dans un avion construit par les frères Wright.
Suzie Baker, jeune Américaine, s’est mise en tête de devenir alpiniste aguerrie, non pour son plaisir mais pour se rendre dans une crevasse du Mont Blanc au fond de laquelle git un avion depuis plusieurs décennies. Dans la carlingue de l’appareil se trouve probablement la preuve de l’innocence de sa grand-mère qu’elle n’a pas connue, accusée de haute trahison envers son pays. Dans l’expédition périlleuse, elle trouve effectivement ce qu’elle cherche, mais elle perd aussi son compagnon, Shamir, guide indien qui sacrifie sa vie au profit de celle de Suzie.
Cet acte d’amour, loin d’anéantir la jeune femme, va au contraire la galvaniser pour faire toute la lumière sur cette affaire et rendre ainsi justice à sa famille.
Pour l’aider dans cette quête, elle jette son dévolu sur Andrew Stilman, grand reporter au New York Times. L’homme traverse une période difficile : il a stupidement perdu l’amour de sa femme et a miraculeusement survécu à une tentative d’assassinat. Pour oublier et parvenir à survivre sans celle qu’il aime toujours, il puise dans la bouteille…
Suzie Baker parvient à éveiller la curiosité du talentueux reporter qui tombe sous son charme et dans le piège qu’elle lui tend pour l’inciter à mener une enquête, sans jamais réussir à l’apprivoiser complètement. Mais le veut-il seulement ?
Les deux jeunes gens, à la fois fragiles suite aux mauvais coups du sort et forts face à l’adversité, vont faire équipe pour mener une enquête qui va les conduire vers un secret d’Etat le mieux gardé de tous les temps et dont la divulgation entraînerait la chute d’un nombre considérable de personnages les plus haut placés.
Personnellement, je n’ai pas été séduite par cette histoire d’espionnage. Je n’ai pas réussi à m’enthousiasmer pour le sujet développé et les personnages, au demeurant fort sympathiques, ne m’ont quand même pas fait vibrer.
Je pense que je suis nostalgique du Marc Lévy du début, quand il surprenait ses lecteurs avec son premier livre Et si c’était vrai…
Mais je suppose que ses fans trouveront du plaisir à découvrir ce roman sur la plage…
Le 25 juillet 1909, l’aviateur français Louis Blériot (37 ans) traverse la Manche de Calais à Douvres à bord de son « Blériot XI » en 38 minutes et à une vitesse de 75 km/h. À son arrivée sur l’aérodrome anglais, son hélice et son train d’atterrissage se brisent. Il reçoit néanmoins la récompense de 1 000 livres offerte par le journal « Daily Mail ».
Le 2 avril 1841 naît Clément Ader, premier homme à s’être élevé dans les airs.
Il baptise son premier engin Eole ; plus tard, il inventera le mot avion.
Il réalise un moteur à essence pour ballon dirigeable et étudie la réalisation d’un cerf-volant capable de soulever une charge. Puis il invente un engin plus dense que l’air permettant de voler. Après sept ans d’un travail acharné, il réussit.
Outre l’aviation, Clément Ader s’est intéressé à la bicyclette. Il remplace le cerclage de fer des roues par un bandage en caoutchouc : son vélocipède devient ainsi plus souple et moins bruyant.
Il décède en 1925.
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