Durant l’Euro 2016, en voyant les foules massées dans les fan-zones, je ne pouvais m’empêcher de penser qu’un terroriste se réclamant de Dieu ferait un « beau » carnage. Après France-Portugal, nous étions tristes mais heureux que la fête du foot n’ait pas été perturbée par un meurtre collectif.
Hier devant mon écran de télévision, même réflexion : si un fou de Dieu réussissait à l’infiltrer dans la foule réunie sur le Champ-de-Mars à Paris pour assister au feu d’artifice… Je mentirais si je disais que cette idée m’a gâchée le plaisir de ce superbe spectacle, mais la pensée était là… Après le bouquet final et un soupir de soulagement, j’ai même émis l’hypothèse que les terroristes, face au gigantisme du projet, avaient abandonné leur volonté absurde autant qu’irrationnelle de débarrasser la planète des « mécréants ».
Alors que, le coeur léger, j’avais repris ma tablette pour continuer mes parties de scrabble en ligne tout en suivant d’un oeil Edouard Baer et Frédéric Lopez en Terre Inconnue chez les Dogons, le silence soudain m’oblige à lever les yeux. FLASH INFO ! Je pense immédiatement aux milliers de personnes qui doivent encore flâner dans les rues de Paris. C’est finalement à Nice qu’un abruti a sévi.
Après avoir regardé pendant un quart d’heure les images qui commençaient à tourner en boucle sur l’écran, je suis allée me coucher. Un terroriste a réussi l’exploit de me faire aller au lit avant trois heures du matin.
J’ai lu deux fois la même page du « Bachelier » de Vallès sans parvenir à mettre un sens sur les mots. J’ai éteint la lumière et je me suis endormie avec un début de céphalée.
Et ce matin, je me suis réveillée avec une étrange sensation de gueule de bois…
Archive pour le Tag 'attentat'
Le 2 juillet 1881, James Garfield, président des Etats-Unis, est victime d’un attentat.
Il se trouve dans un compartiment de train lorsque Charles Guiteau, frustré de ne pas avoir été nommé ambassadeur en France, tire sur le président qui mourra des suites de ses blessures le 19 septembre suivant.
Le 5 juin 1968, Robert F. Kennedy, homme politique américain, est victime d’un attentat.
Alors qu’il était revenu dans la course à la nomination par son parti après avoir remporté les élections primaires de Californie, il est grièvement blessé par Sirhan Sirhan le soir même.
Il décèdera le lendemain.
(Photo parue dans LesEchos.fr)
Mercredi 7 janvier peu avant midi, deux ou trois hommes armés se réclamant de Allah attaquent le siège de l’hebdomadaire « Charlie hebdo » à Paris.
Dans cet attentat terroriste, douze personnes ont trouvé la mort, dont deux policiers et quatre dessinateurs qui ont fait la renommée du journal : Cabu, Charb, Tignous et Wolinski.
L’économiste Bernard Maris, chroniqueur présent ce jour-là à la rédaction, a également été tué.
Le 11 mars 1963 décède Jean-Marie Bastien-Thiry.
Défenseur de l’Algérie française, le lieutenant-colonel avait organisé l’attentat du Petit-Clamart, le 22 août 1962, contre le président de la République française, le Général de Gaulle. A un carrefour, plusieurs hommes surgissent, munis d’armes automatiques. Plusieurs balles atteignent la voiture présidentielle qui continue toutefois sa route malgré deux pneus crevés ; la prouesse et le sang-froid du chauffeur ont sauvé la vie du président.
Bastien-Thiry est condamné à mort par la Cour militaire de justice. La demande en grâce de son avocat est rejetée par de Gaulle pour raison d’état. Il est donc fusillé au fort d’Ivry, au sud de Paris. Il est le dernier citoyen français à être exécuté pour raisons politiques.
Le 22 septembre 1975 a lieu un attentat contre le président américain Gerald Ford.
A San Francisco en effet, Sara Jane Moore, une ménagère de 45 ans, tire sur le président mais l’arme est détournée par un spectateur. C’est le deuxième attentat en un mois contre l’homme de la Maison Blanche…
Le 30 août 1918, à Moscou, Lénine est blessé par un coup de feu.
Feiga Chaimovna Roytblat surnommée Fanya Kaplan, membre du Parti socialiste-révolutionnaire, approche Lénine à la fin d’un meeting et tire par trois fois à bout portant. Deux balles l’atteignent : l’une à l’épaule et l’autre à la mâchoire. Lénine refuse d’être emmené à l’hôpital car il craint un autre attentat. Il préfère rejoindre son appartement privé au Kremlin. Les médecins jugent trop dangereux d’extraire les balles. Lénine survit et reprend son activité, mais gardera des séquelles de cette mésaventure. Il décède en 1924. Fanny Kaplan est exécutée ; elle avait 28 ans.
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