Le narrateur, l’auteur lui-même, décide de partir en tournée mondiale et notamment à prendre le Transsibérien pour rencontrer des lecteurs de Moscou à Vladivostok. Cette décision fait suite à une frustration, une sensation de passer à côté du sens de sa vie. Il s’en ouvre à son « Maître », lequel lui conseille de redevenir le roi de son royaume…
Il part donc en laissant son épouse, qui doit le rejoindre en Allemagne, en compagnie de son éditrice, un traducteur et des journalistes. Une jeune femme s’invite alors de force, Hilal, une jeune femme d’origine turque, violoniste virtuose. Persuadée d’avoir déjà rencontré Coelho dans une vie antérieure, elle parvient à se faire accepter dans le groupe et même à partager le wagon réservé à l’auteur et sa suite.
Au cours de ce voyage, parcourant plus de neuf mille kilomètres en train, il va faire l’expérience du retour dans son passé, seul mais aussi en compagnie de la jeune femme. Lui aussi est persuadé qu’il a déjà rencontré Hilal dans une vie antérieure et qu’il doit se faire pardonner d’elle sa lâcheté de jadis. Prêtre au temps de l’Inquisition, il a en effet permis que des jeunes filles innocentes soient brûlées vives. Déjà lors d’un précédent voyage, il avait rencontré la réincarnation d’une de ces jeunes filles sans avoir pu obtenir le pardon tant désiré pour continuer sa rédemption.
Le thème du livre m’avait attirée ; pourtant, je me suis ennuyée ! La mayonnaise ne prend pas. Il faut dire que depuis « L’alchimiste », j’ai souvent été déçue par Coelho et à chaque livre un peu plus. Je me souviens de ma dernière lecture, « Le Zahir », qui m’avait même profondément agacée. Cette manie qu’a l’auteur de multiplier les conquêtes tout en affirmant aimer son épouse m’avait un peu « gavée ».
« Aleph » aurait pu être un bon livre, mais il y manque trop de choses et l’auteur se laisse parfois aller à une certaine forme de facilité. Quelques passages retiennent l’attention, notamment la personnalité de Yao, le traducteur qui aide l’auteur à retrouver l’équilibre entre le corps et l’esprit.
Mais je n’ai pas été assez séduite pour recommander la lecture de ce livre.
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