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Il y a 163 ans…

vangogh_1887_selbstbildnis_gr18Le 30 mars 1853 naît Vincent Van Gogh, peintre néerlandais.
Après avoir étudié le dessin à Anvers, il se met à l’aquarelle puis à l’huile.
Il rencontre à Paris Camille Pissarro, Henri de Toulouse-Lautrec et Paul Gauguin.
Il peint beaucoup et s’oriente progressivement vers l’impressionnisme. Dans le même temps hélas, l’absinthe et la fatigue aggravent son état mental.
En 1888, il s’installe à Arles et tombe littéralement amoureux de la lumière provençale qui éclairera dorénavant ses toiles.
Parcourant la région, il peint des paysages, des scènes de vie rurale et des portraits.
Parallèlement, il réalise son rêve d’une communauté d’artistes partageant fraternellement leurs expériences et leurs recherches et acquiert la « maison jaune » où Gauguin le rejoint. Mais les deux hommes s’entendent mal, et à la suite d’une dispute plus violente que les autres, Van Gogh se mutile l’oreille et va l’offrir à une prostituée.
Il décide lui-même d’entrer dans un asile près de Saint-Rémy-de-Provence. Suivi médicalement, il s’installe à Auvers-sur-Oise et peint plus de soixante-dix tableaux en deux mois.
Le 27 juillet 1890, il se tire un coup de revolver dans la poitrine et meurt deux jours plus tard, inconnu du grand public.

Mon Tibby têtu !

4 juin 15 Hella petitQuand Hella ne veut pas avancer, elle le fait savoir en mettant la patte sur la laisse !

Lorsque mon emploi du temps le permet, je vais marcher une demi-heure selon les recommandations de mon médecin. Je me suis fais un petit circuit qui me permet d’effectuer 2,5 km en 30 min. Il s’agit pour moi d’une marche rapide, plus thérapeutique que ludique, pour compenser les longues heures en station assise passées devant l’ordinateur pour le boulot. Hella cependant ne l’entend pas de cette oreille car ce qu’elle aime par dessus tout, c’est flâner, renifler toutes les odeurs, humer chaque brin d’herbe, chaque poteau, chaque muret visiblement fraîchement arrosé… Bref, nous n’avons pas du tout la même conception de la promenade !… Et aujourd’hui, elle a préféré faire demi-tour dès les premiers mètres plutôt que d’avancer à mon rythme !!! Elle n’imaginait pas toutefois que j’allais repartir sans elle après l’avoir ramenée à la maison !!! La demoiselle était un peu vexée… mais elle m’a quand même fait la fête à mon retour !
Alors j’ai eu pitié d’elle et je suis ressortie avec elle après déjeuner, juste pour faire le tour du petit espace vert communal au bout de notre jardin ! Ce n’était pas long mais pour elle apparemment quand même mieux que rien. Mais je sais que dans un monde idéal, Hella ferait volontiers une balade de 500 m en une heure !!! Pour cela, elle attendra que Monique soit disponible !


Le Livre sur la Place

Comme chaque année, la rentrée littéraire s’est effectuée au Livre sur la Place, manifestation de renom nationale sur la Place de la Carrière à Nancy.
Comme les années précédentes, j’y étais cet après-midi aux côtés de Maïté WININGER, une amie auteur ; de belles rencontres avec le public et malgré la morosité dont les médias ne cessent de nous rebattre les oreilles, quelques belles ventes.
Rendez-vous pour ce qui me concerne demain matin de 10h à 14 h 30.

Livre sur la Place 1

Livre sur la Place 2

(Photos réalisées par mon amie Sophie T. que je remercie vivement)

Livre sur la Place 3
Avec une fan, Sophie T., auteur des deux précédentes photos.

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Il y a 124 ans…

vincent_van_gogh_self_portraitLe 27 juillet 1890, Vincent Van Gogh, peintre néerlandais, se tire un coup de revolver dans la poitrine.
Il mourra deux jours plus tard, inconnu du grand public.
Souffrant d’une forte dépression nerveuse, Van Gogh s’était déjà mutilé l’oreille avant d’aller l’offrir à une prostituée, suite à une violente dispute avec son ami peintre Gauguin.
Durant les deux mois précédant son suicide, il avait produit pas moins de 70 toiles.

Il y a 111 ans…

GauguinLe 8 mai 1903 décède Paul Gauguin, peintre français.
Né en 1848 à Paris d’une famille hispano-péruvienne noble par sa mère, il quitte la France avec sa famille en 1849 car son père, étiqueté « rouge » doit fuir la répression.
Son père décède durant le voyage et sa mère rentrera du Pérou avec ses deux enfants six ans plus tard. De cette petite enfance en Amérique Latine, Paul gardera le goût du voyage et de l’exotisme.
A 17 ans, il s’engage dans la marine marchande. Sa destination, Rio de Janeiro, l’enchante. Il apprend en 1867 le décès de sa mère.
Après la guerre franco-prussienne de 1870, Paul Gauguin change de vie et trouve une situation stable chez un agent de change. Il gardera cet emploi qui lui offre une vie aisée jusqu’au krach de 1882.
C’est durant ces années fastes qu’il s’initie à la peinture sous l’influence de son tuteur, Gustave Arosa, confrère de l’employeur de Paul, qui possède une importante collection d’art. Il intègre le groupe des impressionnistes.
En 1873, il épouse une jeune Danoise qui lui donnera cinq enfants.
Après le krach de 1882, il devient peintre à part entière. Sa vie financière se détériore rapidement. Après une tentative infructueuse de vie commune dans sa belle-famille au Danemark, il regagne Paris avec l’un de ses fils ; ils vivent dans le plus grand dénuement, de la vente des toiles…
En 1886, il intègre le groupe des Symbolistes et s’installe pour trois mois à Pont-Aven en Bretagne. De retour à Paris, il rencontre Vincent Van Gogh avant de s’embarquer pour la Martinique.
De retour à Paris en 1888, il repart à Pont-Aven puis à Arles où il retrouvera Van Gogh. Mais les disputes se multiplient et Gauguin quitte Arles après l’incident de l’oreille coupée.
La vente de quelques oeuvres lui permet de quitter Paris pour Tahiti où il vivra en compagnie de plusieurs vahinés successives.
Il décède d’un arrêt cardiaque.

Il y a 161 ans…

Van Gogh autoportraitLe 30 mars 1853 naît Vincent Van Gogh, peintre néerlandais (ci-contre autoportrait).
Il étudie le dessin à Anvers, se met à l’aquarelle et commence la peinture à l’huile en 1882.
Dans le presbytère paternel, il travaille à l’extérieur et ses portraits de paysans aboutissent aux « Mangeurs de pommes de terre », œuvre majeure qui révèle sa sensibilité inquiète.
À Paris, il rencontre Camille Pissarro, Henri de Toulouse-Lautrec et Paul Gauguin.
Durant cette période très fertile, il oriente son art vers l’impressionnisme. Cependant, sa consommation d’absinthe et la fatigue aggravent son état mental déjà fragilisé.
En 1888, il s’installe à Arles : une nouvelle ère commence. Vincent découvre la lumière provençale. Il parcourt la campagne et peint des paysans et des scènes rurales. Mais son rêve est ailleurs…
Souhaitant créer une communauté d’artistes unissant fraternellement leurs expériences et leurs recherches, il acquiert la « Maison jaune ». Gauguin le rejoint. Mais les deux hommes s’entendent mal et à la suite d’une dispute plus violente que les autres, Van Gogh, en plein délire, se mutile l’oreille et court l’offrir à une prostituée…
Il décide lui-même d’entrer dans un asile près de Saint-Rémy-de-Provence.
Surveillé par un médecin, il s’installe ensuite à Auvers-sur-Oise. Il y séjournera pendant deux mois et durant ce court laps de temps, il produira plus de 70 toiles !
En 1890, il se tire une balle de revolver dans la poitrine et meurt deux jours plus tard, inconnu du grand public !…

Il y a 125 ans…

van_gogh_oreille12Le 23 décembre 1888, Vincent Van Gogh, peintre néerlandais, se coupe à l’oreille.
Dépressif et probablement souffrant d’acouphènes, il se dispute avec son ami Gauguin et tente de le blesser.
Gauguin s’enfuit et Van Gogh retourne le rasoir contre lui-même. A moins que Gauguin ne l’ait blessé avant de s’enfuir et que l’histoire de la mutilation n’ait été inventée que pour innocenter Gauguin…
Une fois rétabli, Van Gogh peint son autoportrait, la tête enrubannée.
Cette nouvelle crise de folie marque la fin de l’amitié et de la collaboration des deux peintres installés dans un atelier à Arles et quelques semaines plus tard, Vincent Van Gogh sera interné.

 

Bien arrivées…

… en Bretagne après un week-end prolongé chez ma meilleure amie Jeannette et son compagnon Philippe à la Ferté-Bernard.
Un séjour chez Jeannette, c’est à la fois épuisant et très reposant. Epuisant car Jeannette est de ces personnes qui parlent tout le temps ! De la minute où elle s’éveille à la seconde où elle s’endort. Et encore ne serais-je pas étonnée d’apprendre qu’elle parle en dormant ! Elle parle de tout, commente tout et a un avis sur tout ! S’il n’y a personne à qui elle puisse s’adresser, elle fait alors la conversation aux animaux et si ceux-ci ne sont pas à portée de sa voix… eh bien !… Jeannette chante ! Mais reposant car chez Jeannette, on se couche entre 23h et minuit, autrement dit, pour nous, comme les poules !!! Même si nous avons un peu lu avant d’éteindre la lumière, autant vous dire que nous avons fait une cure de sommeil !
Mais le plus appréciable chez Jeannette, outre le fait qu’elle nous a gâtées sur le plan culinaire, c’est la liberté avec un grand L. Moi qui stressais à l’idée de rester quatre jours sans Internet, Jeannette me dit d’emblée, dès notre arrivée, que l’ordinateur était à notre disposition ! Obligée à rien, empêchée de rien, quoi demander de plus ? Chez Jeannette, on peut s’isoler pour lire et surfer sur Internet sans craindre les reproches ni le comptage des minutes ! Elle fait confiance à la bonne éducation de ses hôtes pour qu’ils n’abusent pas de cette liberté et c’est bien !

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Le soir, avant le coucher, Jeannette s’attaque aux nœuds qui se sont formés dans la journée autour des oreilles de Hella qui a vite compris qu’avec cette personne qui adore les animaux, il est inutile de regimber !…

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Quant à Philippe, il est tout simplement tombé raide dingue amoureux de Hella qui en profite pour se faire porter en fin de promenade !

Merci Jeannette et Philippe pour votre sens de l’hospitalité, votre bonne humeur, votre humour, votre tolérance, votre générosité… Bref, nous reviendrons avec plaisir !

Hella et Isia

Hella a une nouvelle copine : une petite femelle bearded collie de trois mois qui s’appelle Isia.
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Il y a bien deux chiens ! Hella murmure à l’oreille d’Isia !…

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Hella est vraiment adorable ! Elle prête ses joujoux, ses dodos, ses nonos…

Avant-propos

A la demande de Jeannette et Anne, deux fidèles lectrices, je publierai, en parallèle avec les « Chroniques d’un CKC » qui représentent mon actualité littéraire, des extraits de « Mémoires d’un labrador » publié en 2003.

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Avant-propos dans Lorca lorcaLabrador au pelage noir, je m’appelle Lorca d’Ez Mortes Terres. Ma maîtresse – que je nomme Mamine – aime un peu les poètes, beaucoup les es-pagnols et encore davantage les portugaises. Mais cela est une autre histoire !
Je suis née au printemps 1995. Je ne me sou-viens ni de mon père, Half’Dime de Doonguddle, ni de ma mère, Erika du Chevalier de la Toison d’Or. Lorsque je rencontrai Mamine pour la première fois, dans l’enclos de l’élevage d’un village vosgien, j’ai immédiatement aimé son corps rond et sa bonne tête dans laquelle je voyais briller ses yeux marron. Ma sœur et moi étions chacune dans les mains de la propriétaire de l’élevage et je priais le dieu des chiens pour être choisie. Malheureusement, je n’étais pas assez calme. Le sort cependant en décida autre¬ment. Lorsque Mamine revint après le laps de temps réglementaire, ma sœur avait attrapé un microbe dans l’œil et ne pouvait partir, bien que notre mère ne voulût plus de nous. On me donna donc à sa place et je crois que ma maîtresse ne s’en plaignit pas.
Mamine avait alors un gros besoin d’amour suite au décès de ses parents ; quant à moi, à cause d’un sevrage prématuré, je réclamais énormément de tendresse. Encore aujourd’hui, il m’arrive de téter ma couverture et celle du lit de Mamine, son oreiller ou son pyjama. Posant mes deux pattes antérieures de chaque côté de mon museau, je pétris gentiment le tissu. Mamine, attendrie, prétend que je mime le geste de faire jaillir le lait des mamelles maternelles. Moi, je n’en sais rien, mais j’aime tellement son re¬gard doux que je  » tricote  » rien que pour le plaisir.
Nous avons ainsi vécu seules pendant trois ans…

(Extrait de mon ouvrage »Mémoires d’un labrador » publié en 2003 et encore disponible chez l’auteur au prix de 13 euros port compris. Pour les amateurs, le chèque est à envoyer à Zaz Chalumeau – Quartier des Entrepreneurs – 870 rue Denis Papin – F-54710 Ludres).

Les araignées

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La Zaza a une phobie : les araignées ! Quand elle en voit une, elle s’immobilise et demeure tétanisée, les yeux fixés sur la bestiole. Si la Momo n’est pas dans la pièce, la Zaza sort sur la pointe des pieds et crie :
― Chériiiiiiiiiiiiiie !
― Oui ?
― Une araignée !!!
Ma Mère Un n’a pas peur des araignées. Moi non plus. Moi, je les mange ! Avant de les gober, je m’amuse avec elles. Mes deux Mères me comparent à un chat. Mais depuis qu’une fois, j’ai failli vomir, écœurée par les grosses pattes velues qui ont chatouillé ma gorge pendant un certain temps, j’évite les plus gros spécimens et me contente des petits…
― Ne reste pas plantée là, va me chercher la tête de loup ! s’exclame Momo.
La tête de loup est un ustensile fabuleux. Car il faut savoir que la Zaza, qui a une trouille bleue des araignées, ne veut pas pour autant qu’on les tue ! Il faut les sortir vivantes de la maison et les remettre dehors, dans le jardin qu’elles n’auraient jamais dû quitter. Pour cela, la tête de loup est idéale ! Ma Mère Un approche délicatement le balai rond près de la bête et, dès que celle-ci s’est agrippée aux poils drus de la brosse, Momo la tourne sur elle-même pour s’assurer de sa prise et secoue le balai dehors afin de faire tomber la bête.
Mais parfois, elle rate son coup ! Alors là, gros drame ! La Zaza devient toute pâle et il me semble que j’entends son cœur cogner dans sa poitrine. Une fois, l’araignée s’est laissée tomber derrière le piano ! Impossible d’aller la dénicher. La Zaza se tenait à quelques mètres, les poings crispés sur sa bouche.
― Qu’est-ce qu’on va faire ? haletait-elle.
Ma Mère Un réfléchit. Elle était à la fois contrariée et agacée.
― Que veux-tu que je fasse ? Je ne peux pas déplacer le piano !
― Ben non… je sais bien ! admit ma Mère Deux d’une toute petite voix.
Dix minutes plus tard, la Momo posa la tête de loup et se détourna pour aller de nouveau s’asseoir devant la télé.
― Qu’est-ce que tu fais ? s’exclama la Zaza, une note de terreur dans l’intonation.
― On ne va quand même pas faire le pied de grue, à attendre qu’elle ressorte !
― Non… enfin si ! Moi, je vais faire le guet !
― C’est ridicule ! Elle peut mettre des heures à ressortir !
― Possible, mais si on ne la chope pas, on ne saura jamais où elle est !
Ma Mère Un ne répondit pas, ma Mère Deux demeura stoïque, les yeux toujours fixés sur le piano.
― J’ai une idée ! s’exclama Zaza.
Elle sortit en courant et revint au pas de course, armée d’une bombe d’insecticide.
― Je vais l’asperger, ça va la faire sortir, et toi, tu l’attrapes ! annonça-t-elle.
Agenouillée sur le carrelage, elle appuya sur le bouton et un jet puissant et malodorant jaillit. Elle le dirigea sous le piano et à peine cinq secondes plus tard, l’araignée pointa le bout d’une patte velue puis le corps entier. À moitié asphyxiée, toussant et crachant, ma Mère Deux bondit sur ses pieds et arrosa copieusement la bestiole.
― Arrête ! cria Momo.
La Zaza stoppa sa manœuvre d’abrutissement et recula, haletante.
― C’est très coriace, ces bêtes-là ! Tu crois qu’elles sont mortes parce qu’elles sont recroquevillées et puis quand elles se croient sauvées, elles se déploient et repartent comme si de rien n’était.
― Va plutôt ouvrir la fenêtre ! ordonna Momo avec un grand calme.
Après l’expulsion en douceur de l’intruse, la vie reprit son cours. À chaque fois, la Zaza soupire de soulagement, un peu dépitée par cette panique incontrôlable et toujours renouvelée…
 
Mais quand ma Mère Un n’est pas à la maison, ma Mère Deux peut faire preuve d’un incroyable courage, proche de l’héroïsme…

Un matin, la Momo était à peine sortie pour aller en courses que la Zaza avisa une belle et grosse araignée sur le mur de la cuisine, juste au dessus de mes gamelles ! Je la vis blêmir – la Zaza bien sûr ! – puis rougir, les yeux écarquillés. Je me mis à japper pour lui témoigner ma compassion.
― Tais-toi, Véga ! murmura-t-elle.
Dix minutes plus tard, nous étions toujours là, la Zaza, l’araignée et moi. Soudain, ma Mère Deux prit son téléphone.
― Chérie ?… Y a une araignée…
― …
― Enorme.
― …
― Sur le mur de la cuisine.
― …
― Je ne pourrai jamais !
Elle respirait très fort et je vis des gouttes de sueur perler sur son front. Je jetai un œil à la bestiole, elle n’avait pas bougé d’un millimètre. Si seulement elle consentait à descendre un peu, je m’emploierais à la massacrer pour délivrer ma Zaza de ce monstre dont seule la vue suffit à la paralyser. Mais elle restait absolument immobile, aussi tétanisée que ma Mère Deux ! Si ça se trouve, elle a peur pour rien !
La Zaza sortit de la cuisine, toujours le téléphone scotché à l’oreille. Je la suivis, elle entra dans la lingerie et prit la tête de loup !…
― Attends, je mets le haut-parleur et je pose le téléphone sur la table.
― Ok. Allez, vas-y ! Tu vas réussir !
Je reconnus la voix de ma Mère Un qui sortait de l’appareil.
― Bon… J’ouvre la porte sur la terrasse et je prends la tête de loup…, poursuivit Zaza.
Elle dévissa le manche télescopique et le déploya au maximum. Avec cette longueur de tige, elle aurait pu attraper une araignée perchée sur le faîte du toit !
― C’est bon ? demanda Momo.
― Oui, haleta Zaza.
― Bien. Maintenant, tu vas approcher la brosse de la bête en frôlant le mur.
Gênée par le manche démesurément grand, la Zaza peinait à le manipuler.
― Tu y es ? fit Momo.
― Non !
― …
― J’y arriverai pas !
Au bord des larmes, elle tremblait comme une feuille.
― Mais si ! l’encouragea ma Mère Un. Allez, reprends le balai !
― …
― Tu es toujours là ?
― Oui ! cria ma Mère Deux.
― Ecoute, je vais raccrocher et je la sortirai en rentrant.
― Non ! hurla Zaza. Ne me laisse pas toute seule avec cette bête !
― …
― S’il te plaît !… Je vais y arriver. Je suis sûre que je vais y arriver. Tu vas m’aider, hein ?

Je vous la fais courte car cela dura vingt minutes ! La Zaza, dynamisée par la Momo, approchait la brosse d’une main tremblante avant de reculer. Elle transpirait à grosses gouttes et devait régulièrement s’éponger le front. Soudain, elle cria :
― Je l’ai eue !!!
Effectivement, l’araignée n’était visible nulle part, elle était donc forcément sur la brosse de la tête de loup. Zaza y jeta un œil prudent.
― Elle est là ! J’y crois pas ! Elle est bien là !
Elle fit un pas en avant et catapulta comme un lanceur de javelot la tête de loup sur la terrasse avant de claquer la porte.
― J’ai réussi ! J’ai réussi !
Elle criait, sautait sur place et explosait d’un rire nerveux.
― C’est bien, je suis fière de toi, ma chérie ! clama ma Mère Un dans le téléphone.
― Oui, moi aussi ! répondit ma Mère Deux d’une voix chevrotante.
― Je te laisse maintenant, ça va aller ?
― Oui.
Ma Zaza raccrocha et éclata en sanglots. Puis elle jeta encore un œil vers la terrasse et un regard circulaire avant d’entrer dans la salle de bains. Elle se déshabilla et entra dans la baignoire. Pourquoi prenait-elle de nouveau une douche ?

(Extrait de mon dernier ouvrage »Véga, la terreur du p’tit chemin – Chroniques d’un CKC » disponible chez l’auteur au prix de 18 euros port compris. Pour les amateurs, le chèque est à envoyer à Zaz Chalumeau – Quartier des Entrepreneurs – 870 rue Denis Papin – F-54710 Ludres). Merci à tous ceux qui l’ont déjà acquis !

Memorias de un cacique

Nous étions hier au Théâtre Gérard Philipe à Frouard pour assister au concert proposé par l’orchestre Gaston Stoltz.
Au programme, en première partie une création européenne du concerto pour guitare « Tierra de Ancestros », présenté pour la première fois en Europe. Composée par Jaime Cordoba, cette oeuvre est interprétée par l’orchestre Gaston Stoltz sous la direction de Daniel Colombat et Alexandre Bernoud à la guitare.
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Jaime Cordoba

En deuxième partie, l’ensemble présentait « Memorias de un cacique », une oeuvre également de Jaime Cordoba avec le choeur et l’orchestre Gaston Stoltz sous la direction de Daniel Colombat ainsi que la chorale d’enfants « Les Mirabelles » dirigée par Anne Burger.
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Aux instruments traditionnels : Boris Arenas, Francisco Arenas, Jaime Munos et Jaime Cordoba.
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« Memorias de un cacique » est une oeuvre symphonique écrite pour orchestre, choeur mixte et instruments traditionnels d’Amérique du Sud avec des textes en espagnol dont une partie solo interprétée par le ténor Laurent Baliros.dscf1754-petit orchestre

L’oeuvre est le récit de la rencontre musicale qui eut lieu à partir de la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb en 1492.
De fait, nous assistons à un véritable dialogue entre les instruments traditionels qui renvoient à des standards populaires grâce à « El condor pasa » et la musique classique à laquelle nos oreilles européennes sont plus habituées. Le rythme des quatre mouvements est soutenu et alors même qu’on ne peut reprendre les paroles en espagnol, on se surprend néanmoins à vouloir chanter en marquant le rythme du pied.
L’oeuvre se termine en apothéose et le public est manifestement conquis. Les musiciens aux instruments traditionnels nous ont offert un bis ; Daniel Colombat et ses musiciens et choristes de même.
Chapeau bas à tous les artistes pour ce bis après un concert de deux heures nécessitant une performance physique et une attention particulière.dscf1758-petit
Outre le fait qu’il est plutôt rare d’assister à un concert composé par un contemporain, de surcroît présent sur la scène, l’oeuvre de Jaime Cordoba est pour moi la preuve que des musiques de cultures différentes peuvent cohabiter et se compléter sans préjugé de valeur et de beauté. En ce sens, « Memorias de un cacique » est une démonstration de tolérance et d’intégration.
Et au-delà de la musique, je veux y voir un encouragement à faire cohabiter les cultures au lieu de les monter les unes contre les autres. Car dans un monde où chacun pourrait librement apporter sa différence dans l’édification d’une oeuvre commune, l’être humain ne s’en porterait que mieux.

(Photos : Monique Colin)
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Memorias de un cacique
Album : Memorias de un cacique
Concert Gaston Stoltz du 16/02/2013
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La Soso

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Not’ Stef a une copine ! Elle s’appelle Sophie mais tout le monde l’appelle Soso. Elle est belle comme un cœur, teint mat, cheveux et yeux noirs. Nous savions que le gamin fréquentait une jeune fille, mais nous n’avions encore jamais vu la demoiselle.

Je dois dire que cet évènement a été pour moi une révélation car je n’avais jamais pensé qu’un homme et une femme puissent vivre ensemble comme mes deux Mères. Il y a très peu d’hommes dans notre entourage et je croyais donc universel qu’une femme vive avec une autre femme. Quant aux hommes… En fait, à part le Stef, je ne m’étais jamais interrogée sur l’espèce…

Donc Soso !… Autant le « gamin » – Mère Un et Mère Deux l’appellent toujours ainsi malgré ses vingt ans – est timide, autant sa copine est avenante et bavarde. Momo dit qu’elle est « causante » ; Zaza prétend qu’elle est… comment déjà ? Un mot comme dessert… ou désert… Ah ! disert ! DI-SERT ! Cela veut dire bavard mais en langage littéraire. Ma Zaza a du vocabulaire ! Hormis des mots qu’on ne trouve que dans les livres, elle emploie aussi des expressions bizarres comme « certes ! », « plaît-il ? » et autres formules qui sonnent étrangement aux oreilles et qu’elle nomme « imparfait du subjonctif »… Ne me demandez pas ce que c’est ! C’est un truc bizarre qui complique parfois la compréhension du discours. Par exemple : « J’ignorais que tu le susses ! »… Comprendra qui pourra ! Moi, souvent, j’abandonne et j’attends qu’elle parle à nouveau normalement. Il faut savoir que ma Zaza est tout en contraste. Elle peut s’exprimer un jour comme

(Extraît de mon dernier ouvrage  »Véga, la terreur du p’tit chemin – Chroniques d’un CKC » disponible chez l’auteur au prix de 18 euros port compris. Pour les amateurs, le chèque est à envoyer à Zaz Chalumeau – Quartier des Entrepreneurs – 870 rue Denis Papin – F-54710 Ludres). Merci à tous ceux qui l’ont déjà acquis !

Le tortionnaire

 l’âge de trois mois, il fallut procéder au rappel de mes vaccins afin que mes maîtresses puissent enfin aller me promener à l’extérieur. Je n’aime pas aller promener. Promener, pour l’instant, cela veut dire : collier serré autour du cou et boum ! dans un sac suspendu aux épaules de Zaza  et hop ! dans la voiture. Je déteste la voiture ! J’ai mal au ventre, au cœur et aux oreilles ! Je sens mes muscles se crisper et mes entrailles se tordre ! Mais comment échapper aux mains de la Zaza qui m’empoignent fermement et me fourrent dans son sac à ventre ?

Arrivées chez le vétérinaire, je n’ai pas vraiment le temps de prendre peur car il nous appelle dans son cabinet sans tarder. Et je vois devant moi un drôle de bonhomme au cou décharné, yeux globuleux et large bouche. Zaza dit qu’il ressemble à E.T. Mais ses mains sont agréables, elles me chatouillent les bajoues, frottent le dessus de mon crâne, caressent mon menton. Puis il souffle sur mon nez et se met à aboyer…

― Elle n’est pas sourde ! constate-t-il.

(Exrait de « Véga, la terreur du p’tit chemin – Chroniques d’un CKC » – livre à paraître début 2013)

Familles je vous aime

Familles je vous aime dans Livres lus familles-je-vous-aime-150x150 Essai de Luc FERRY

Dans cet ouvrage au titre emprunté à André Gide puis détourné, Luc Ferry s’emploie à démontrer que la famille, tant décriée de nos jours, ne s’est en fait jamais aussi bien portée. Si on divorce beaucoup depuis la deuxième moitié du vingtième siècle, c’est aussi parce que le mariage de raison a laissé la place au mariage d’amour. Une autre raison, bien sûr, est l’indépendance financière acquise par les femmes. Mais en dépit de ce constat que certains s’escriment à prétendre désastreux, la famille est aujourd’hui plus unie que jamais et surtout, les liens que les différents membres d’une famille tissent entre eux sont infiniment plus sincères que naguère. Autrefois, dans ce bon vieux temps dont on nous rebat les oreilles, la contrainte et l’hypocrisie étaient souvent les piliers des familles. Aujourd’hui, avec la disparition du sens du devoir, de l’abnégation, de l’éternelle reconnaissance, l’amour est roi et décide de nos vies. Quand on n’aime plus son conjoint, on s’en sépare, mais contrairement à une idée reçue, on n’abandonne pas aussi facilement ses enfants qu’au Moyen Âge et encore après, cette époque qui fait rêver un certain nombre de nos concitoyens alors qu’elle est celle de l’obscurantisme, des épidémies, de l’esclavage économique, de l’abêtissement des peuples et de toutes sortes de maux qui anéantissaient les populations dans l’indifférence la plus totale.
Ce désir relativement nouveau de privilégier la vie privée et familiale au détriment de la vie professionnelle a un impact certain sur la vie politique face à la mondialisation à laquelle il semble vain de vouloir échapper. D’ailleurs, faut-il absolument y échapper ?
Luc Ferry s’emploie à nous démontrer que la peur, mauvaise conseillère, nous aveugle et nous coupe les ailes, nous empêchant de nous projeter vers l’avenir. D’où ce réflexe de se retourner vers un passé plus ou moins longtemps qu’on a tendance à idéaliser alors que les êtres humains, qu’on le veuille ou non, n’ont jamais aussi bien vécu qu’aujourd’hui. Car quoi qu’en disent certains, la vieillesse d’aujourd’hui n’a plus rien de commun avec celle d’hier, ni la pauvreté, ni l’accès aux soins et à l’instruction. Regarder en arrière, par crainte de l’avenir, c’est forcément régresser.
Dans un style flamboyant, Luc Ferry nous adresse un brillant essai, parfois un peu ardu mais toujours intéressant. Il ne m’a pas convaincue sur tous les points mais les propos de cet homme de droite ont éveillé en moi une résonnance. Une fois n’est pas coutume !

Jean-Luc Delarue nous a quittés

Jean-Luc Delarue nous a quittés delarue
L’animateur à la radio et à la télévision à la tête de gendre idéal est décédé aujourd’hui des suites d’un cancer de l’estomac. Il avait 48 ans.
Véritable star du petit écran, notamment avec son émission « Ca se discute », l’homme à l’oreillette avait défrayé la chronique en 2010 lors de son arrestation pour détention et usage de stupéfiants. Cocaïnomane repenti, il avait entrepris un tour de France en bus pour dissuader les jeunes de la drogue. Il devait être jugé en février prochain ; le destin en a décidé autrement.

Schumann et Brahms au Temple de Nancy

Nous étions invitées ce jour par le choeur et orchestre Gaston Stoltz pour assister au concert que l’ensemble donnait au Temple de Nancy.
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Sous la direction de Daniel Colombat, les musiciens et chanteurs présentèrent en première partie « Le Chant du Destin » et l’ »Ouverture tragique », deux pièces de Johannes Brahms. Avant de commencer le concert, le chef d’orchestre évoqua le poète allemand Friedrich HÖLDERLIN avec tant d’enthousiasme qu’il le communiqua à l’ensembleée, prête désormais à écouter l’oeuvre avec l’oreille du poète.
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Après l’entracte, ce fut le Requiem de Robert Schumann avec la participation de Mathilde BONHOMME (soprano), Dorothée MULLER (mezzo soprano), Akeo HASEGAWA (tenor) et Paul BERTHELMOT (baryton).
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Outre le plaisir de pénétrer pour la première fois dans cet édifice religieux situé Place Maginot, j’ai découvert le « Chant du destin » et écouté avec plaisir l’ »Ouverture tragique » que je connais bien. Mais le clou de l’après-midi fut bel et bien le Requiem, oeuvre méconnue mais magistrale, magnifiquement interprétée par l’ensemble Gaston Stoltz qui fut ovationné par le public.

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Après deux heures de plaisir grâce au génie des compositeurs et au talents des interprètes, chacun s’en retourne à ses occupations de fin de journée dominicale et, ah c’est vrai, comme l’a rappelé avec malice Daniel Colombat, aux résultats du premier tour des élections législatives ! Musique et politique… ces deux-là n’ont sans doute que la rime en commun !

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Concert au temple de Nancy
Album : Concert au temple de Nancy
Par l'ensemble Gaston Stoltz : Schumann et Brahms.
21 images
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Il y a 164 ans…

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Le 7 juin 1848 naît à Paris Paul Gauguin, peintre post impressionniste considéré comme un peintre français majeur du 19e siècle.

Il rencontre Van Gogh et les deux amis s’installent ensemble à Arles où ils peignent beaucoup. Hypersensibles, ils vivent des moments de dépression et tous deux tenteront de mettre fin à leurs jours. Leur cohabitation tourne au drame et se termine avec le fameux épisode de l’oreille coupée de Van Gogh.

 

Frank Michael en concert à Vandoeuvre

Si quelqu’un m’avait dit, en mai 1998, que j’irais un jour voir le chanteur Frank Michael en concert, j’aurais regardé cette personne avec incrédulité et hoché la tête avec condescendance.
Un mois plus tard, je rencontrais Monique et elle me parla de Frank Michael. Comme j’avouais mon ignorance, atterrée, elle me fit écouter une chanson. Mes oreilles nourries pendant des décennies de Wagner, Mozart et autre Verdi, voire en alternance Piaf, Ferrat et Brel, n’aimèrent pas.
Et pourtant, il y a quinze jours, j’entrai dans un magasin pour acheter deux billets pour le concert que donnait le chanteur encore quinquagénaire à Vandoeuvre. J’avais hésité à prendre deux places, mais je savais que Monique n’irait pas seule. Et puis après tout, que valent deux heures d’hypothétique ennui contre deux heures de probable bonheur ? D’ailleurs, en sortant du magasin avec mes deux billets en poche, je me sentais étonnamment légère, heureuse à l’idée du plaisir que j’allais procurer à la personne que j’aime. Je ne fus pas déçue, Monique n’en revenait pas et répétait « merci » pour juguler l’émotion.
Arrivées trente minutes avant l’heure du concert, nous trouvons une file déjà fort longue devant les grilles du Parc des Expositions ! Autour de nous, que des personnes du troisième voire quatrième âge ! Papis et mamies sont nombreux, munis d’une canne, d’un déambulateur ou en fauteuil roulant, sonotone vissé à l’oreille, à attendre gentiment de pouvoir entrer.
À l’apparition de l’idole, les gosiers libèrent un retentissant cri de bienvenue. Les chansons, anciennes et nouvelles, s’enchaînent. Les fans sont devant et, si Franky ne jette pas sa chemise dans le public – il est plutôt du genre costume, chemise blanche et cravate bien serrée – c’est une femme qui lui tend son foulard pour qu’il puisse s’éponger le front !
Amusée, je regarde autour de moi. Plus de gonarthrose, ni de coxarthrose ou d’omarthrose ! En fait, plus d’arthrose du tout nulle part ! Les vieilles dames sont debout, bras tendus vers le ciel, et se déhanchent comme des midinettes. Lorsque le chanteur entonne une valse, les couples sont nombreux qui dansent dans les allées.
L’ambiance est bon enfant. Les gens se lèvent et déambulent à leur guise. Il faut dire que si l’arthrose se fait oublier, vessies et prostates n’ont pas cette délicatesse !… Ils se dirigent donc, cahin-caha, vers les toilettes et, revenus à leurs places, les voilà qui se déhanchent et montent les bras dans des amplitudes que ne désavouerait aucun chirurgien orthopédiste après une bonne arthrodèse !!!
Pendant presque deux heures, oubliés Sarkozy et Hollande et les prochaines présidentielles, oubliés la crise, les retraites maigrichonnes, le chômage qui guette les petits-enfants, oubliée la solitude dans leur petit HLM ou leur grande maison, oubliées les douleurs de leur âge et la peur de l’après-vieillesse. Pendant presque deux heures, c’était le bonheur ! Et vous savez quoi, quand Frank Michael a demandé aux femmes de se mettre debout et de lever les bras au ciel, j’ai obéi et ne me suis même pas sentie ridicule ! C’est peut-être cela, grandir ?
Frank Michael en concert à Vandoeuvre dans Emotion Franck-Michael1

Et après le concert, sur le chemin du retour, chacun peut admirer la belle voiture qui véhicule le chanteur !

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Il y a 195 ans…

Il y a 195 ans... Laenneeuseofsteth11
Le 8 mars 1817, Laennec, médecin français, invente l’ancêtre du stéthoscope actuel. Après avoir observé deux enfants se transmettant un message via une poutre (l’un frappait sur le bois tandis que l’autre écoutait, l’oreille collée à l’autre extrémité), il a l’idée d’appliquer cette méthode en consultation. Il enroule un cahier, pose une extrémité sur la poitrine d’une patiente et l’autre à son oreille.

L’efficacité de l’administration américaine…

Ceux qui doutaient encore qu’on est pisté peuvent dormir sur leurs deux oreilles, on les retrouvera quoi qu’il arrive et où qu’ils soient !…er19.jpg

Il y a 200 ans…

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Le 27 octobre 1811 naît aux Etats-Unis Isaac Singer. A la suite d’autres inventeurs américains, il perfectionne la machine à coudre inventée en 1830 par Barthélémy Thimonnier, tailleur français, et lui apporte les améliorations techniques qui font d’elle une précieuse conquête pour toutes les femmes du monde entier.
Nous sommes sans doute nombreux à avoir encore dans les oreilles le bruit très particulier du pédalier de cette machine à coudre qui a bercé notre enfance.
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« Abrivado » à Vergèze : un mort

Un jeune homme de 25 ans est décédé samedi des suites de ses blessures après avoir été violemment percuté par un taureau qui participait au traditionnel lâcher de taureaux dans les rues de Vergèze, commune du Gard.
La bête dort-elle ce soir sur ses deux oreilles ?
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(AFP/Archives)
 

 

Les Bleus de Laurent Blanc

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L’équipe de France de football a perdu 2:1 contre la Norvège, mais la formation mise en place par le nouveau sélectionneur laisse espérer des jours meilleurs pour le football français mis à mal en Afrique du Sud.
Avant le match, on a vu des joueurs souriants, sans écouteurs dans les oreilles, échanger quelques mots avec des supporters français et signer des autographes. Aucun garçon présent sur le terrain ne faisait partie de l’équipe de la  récente Coupe du Monde.
Ils ont perdu mais ont regagné, semble-t-il, le coeur des Français. Et comme le chef fait l’équipe, on peut espérer que Laurent Blanc, à des années lumière de Domenech, saura motiver ses hommes et leur donner envie de gagner, pour eux-mêmes mais aussi pour la France et les Français.

Les risques du métier

La littérature et le cinéma ont fourni des œuvres fameuses sur les risques encourus par certains professionnels : enseignants, pompiers, policiers, médecins, etc.
On pourrait croire que mon métier, écrivain public, est une profession à l’abri des accidents. En tout cas, si je redoute souvent une blessure accidentelle lors du maniement d’un couteau de cuisine – si ! si ! il m’arrive de couper des tomates  - qui me priverait de mon instrument de travail sans pour autant me donner droit à un arrêt de maladie indemnisé, je n’ai jamais pensé que je pouvais me blesser en travaillant !
J’étais chez un client pour taper du courrier. Devant s’absenter, il me laissa seule dans le bureau et je m’installai à l’ordinateur. J’insérai la cassette dans le lecteur, ajustai les écouteurs dans mes oreilles et commençai à transcrire le texte.
Voulant jeter un mouchoir en papier dans la corbeille située sous le bureau adjacent, je me penchai assez bas sur ma chaise. Soudain, dans un fracas effrayant, la chaise à roulettes ripa sur le plancher, m’envoyant dinguer à terre, les écouteurs giclèrent de mes oreilles, la chaise bascula en avant et catapulta dans son logement la tablette à clavier qui manqua dérailler, le dossier sur lequel je travaillais chuta, éparpillant autour de moi des dizaines de feuilles.
Abasourdie, je me relevai avec peine et constatai avec soulagement que le matériel de mon client n’avait subi aucun dommage.
Quand il rentra, je tapais gaillardement. Le soir, je découvris dans la glace la preuve colorée de ma mésaventure sur ma fesse droite :
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Le poète du biceps

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Dès qu’il s’agit de poésie, j’ai les oreilles et les yeux en alerte. Un Monsieur Muscle poète ? Hum… pourquoi pas ? Pour en savoir plus, je fis appel à mon ami Google qui me dirigea vers de nombreux fichiers concernant Alexandre Franchini. Ma première impression semblait la bonne : le personnage est un cocktail détonnant de Schwarzenegger et Van Damme avec une pointe de Cantona. Encore un pseudo artiste qui se la pète !
Le bonhomme a publié un livre intitulé « La chair philosophale ou le muscle qui pense ». Bigre ! Quel programme ! Ça donne envie d’aller jeter un oeil, c’est déjà ça ! En cliquant sur le lien « Lire les premières pages du livre », j’ai découvert une prose… J’allais aiguiser ma plume pour écrire une critique bien acérée lorsque j’arrivai à la page 7 que je recopie ici textuellement :

« Avant que de lire mon ouvrage, cher lecteur, je souhaite vous informer, sur qui est son auteur.
Je mesure 1,75m, mon poids varie de 71 (sec) à 98 kgs avec 66cms de cuisses et 46 cms de bras au naturel.
Mes performances en 2004, à l’âge de 24 ans, et à l’entraînement, sont les suivantes : 220 kilos en triplé au développé couché (78 kilos de poids de corps), 130 kilos en série de six au développé nuque (90 kilos de poids de corps), 300 kilos au squat (entre 94 et 98 kilos de poids de corps) (voir photo), 200 kilos au soulevé de terre, 52 kilos haltères en développé, et 42 kilos pour les autres exercices. »

Oh p… ! J’ignore si cet Alexandre fait des alexandrins, mais je vois qu’il a des arguments qui savent d’emblée convaincre son public et clouer le bec à ses éventuels détracteurs ! Alors réflexion faite, je remets ma plume acérée dans ma culotte et laisse mes lecteurs se faire par eux-mêmes une opinion sur la prose et la poésie de notre Monsieur Muscle lorrain.  Ah ben voui, quand même cocorico ! Quoique…

Pour découvrir le livre publié chez Publibook : http://www.publibook.com/boutique2006/detail-3022-PB.html 

L’enfant des autres

lenfantdesautres.jpg Roman de Jacquelyn Mitchard

Georgia, atteinte d’un cancer en phase terminale, et son mari Ray, trouvent la mort dans un accident de voiture. Reste leur petite fille Keefer, âgée d’un an. Le couple, par testament, avait exprimé leur voeu que leur enfant, en cas de décès, soit élevée par Gordon, le jeune frère de Georgia qui vit près de ses parents. Keefer est d’ailleurs très attachée à ses grands-parents maternels.
Mais voilà que la famille de Ray se manifeste pour avoir la garde de l’enfant. Et comme Georgia et Gordon ont été adoptés et qu’aucun lien du sang ne les unissait, les grands-parents paternels de Keefer demandent que l’enfant soit confié à leur fille et leur gendre qui ne peuvent pas avoir d’enfant ensemble.
Mais Gordon, et surtout Lorraine, sa mère, ne l’entendent pas de cette oreille. Une bataille juridique s’engage autour de la petite fille.

Un instant d’abandon

unmomentdabandon.jpg Roman de Philippe Besson

C’est presque un huis clos : une petite ville côtière d’Angleterre, un homme qui sort de prison, un Pakistanais, une fille mère, un co-détenu.
Thomas a été condamné suite à la mort de son petit garçon lors d’une sortie en mer par mauvais temps. Sa femme l’a quitté et lorsqu’il revient chez lui, cinq ans plus tard, il sent bien qu’il n’est pas le bienvenu. Sauf pour Betty. Amoureuse de Thomas, cette jeune femme mère d’un bambin est prête à lui donner une seconde chance malgré les murmures à peine dissimulés des habitants. Rajiv, l’épicier pakistanais, lui ouvre également son arrière-boutique, lui offre une tasse de thé et son oreille. Et puis Luke en filigrane, son compagnon d’infortune. La rédemption est au bout du chemin, mais à quel prix…
Un très bon roman de Philippe Besson, très bien écrit, avec pudeur et justesse des sentiments.

Bambi est mort

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Je n’étais pas fan de Michael Jackson. Ceux qui me connaissent savent quelle musique a le pouvoir de m’émouvoir ; les compositeurs que je vénère ont pour moi l’avantage qu’ils sont et resteront éternels puisque déjà morts avant que je m’intéresse à eux !
Michael Jackson, icône mondiale, éternel enfant refusant obstinément de grandir, a incarné pour des millions de personnes, sur plusieurs générations, le mal-être adolescent. Je comprends donc que la mort de ce garçon ait plongé ses fans dans un désarroi parfois indescriptible. Ces hommes et ces femmes de vingt à soixante ans exprimaient fort bien, sur une radio nationale, leur sentiment d’avoir enterré, avec la mort du chanteur, leur enfance et leur jeunesse.
Au coin de deux rues, à la terrasse d’un café, une jeune femme sanglotait. Son compagnon lui entourait les épaules d’un bras consolateur mais semblait lui-même n’en pas mener large !… A leurs pieds, un bambin dans une poussette tétait consciencieusement une oreille de son lapin en peluche. J’imaginai un drame familial… Il n’en était rien ; c’était bien la mort de « Bambi » qui plongeait cette jeune femme dans un tel chagrin. Perplexe, je me demandais où elle irait puiser une peine plus grande encore si un être cher et proche, par exemple son fils, venait à disparaître…
Moi qui crois tous les hommes capables du pire, je n’ai jamais vraiment cru, à tort ou à raison, en la culpabilité de Michael Jackson lorsqu’il fut accusé de pédophilie par un adolescent. Le chanteur avait lui-même l’air d’un garçon mal dans sa tête, en proie à des névroses multiples, en perpétuelle quête d’identité, victime d’un monde d’adultes qu’il ne parvenait pas à intégrer, rêvant à un monde d’enfants auquel il n’avait plus droit.
Dans le bien comme dans le mal, il faut un certain génie pour fédérer de telles foules de tous âges et de tous horizons. Le génie de Michael Jackson fut peut-être d’avoir su puiser, dans ses propres idoles, le meilleur d’elles-mêmes pour construire son personnage unique et mystérieux, être hybride entre humain et virtuel. Il est un de ceux qui auront marqué leur siècle. Je ne suis pas certaine que l’on parlera encore de lui en l’an 2300, mais il restera, dans les encyclopédies, une des figures emblématiques du XXe siècle.
Je n’étais pas fan de Michael Jackson ; sa mort n’a suscité en moi aucune émotion et je n’ai versé aucune larme. Simplement, comme je le dirais pour n’importe quel quidam : « 50 ans, c’est jeune pour mourir », même si, comme chacun sait, il est des morts salvatrices.
En entendant un concert de sirènes et un ballet de voitures de pompiers et autres ambulances, je me suis demandé si Bambi, au-delà de l’océan et des rives du Styx, n’avait pas déclenché une vague de mimétisme…

Celle que j’aime

cellequejaime220420091m.jpg Un film d’Elie Chouraqui avec Barbara Schultz, Marc Lavoine, Gérard Darmon, etc.

Isabelle, trente ans, divorcée, dirige un journal qu’elle vient de créer. Elle vit seule avec son fils Achille, dix ans. Le gamin, très attaché à sa mère, n’est cependant pas le seul à aimer la belle, drôle, dynamique et attachante Isabelle. Il y a en effet Jean, son ex, nostalgique de la passion qu’ils ont partagée et Antoine, le nouveau, créateur de dessins animés. Après un an d’une liaison clandestine, Antoine décide d’entrer officiellement dans la vie et l’appartement d’Isabelle. Mais Achille ne l’entend pas de cette oreille et va déborder d’ingéniosité et de perfidie pour botter cet intrus en touche.
Un film sympa avec une Barbara Schultz épatante, un gamin superbement tête-à-claques, un Marc Lavoine toujours aussi beau mais qui en fait deux fois trop et un Gérard Darmon sublime de charme, de pouvoir séducteur, d’égoïsme et de mauvaise foi ! Mais tout cela est un peu stéréotypé et manque de profondeur. 




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