Il n’est pas encore minuit et nous sommes sur le point d’aller nous coucher !!! Si nous y parvenons vraiment, ce sera la première fois depuis des années !… Mais l’affaire n’est pas encore dans le sac, car nous allons bien trouver une tonne de petites choses encore à faire avant d’aller dormir !…
Quoi qu’il en soit, debout demain à 5 h 30 et départ idéalement à 7 h 00 direction Kiel en Allemagne, soit un peu plus de 800 km… Après une nuit dans un hôtel qui nous garde la voiture pendant une semaine, nous embarquerons samedi 1er septembre vers 13 h 00 sur le navire « POESIA » (cela ne s’invente pas ;-) ) de la compagnie MSC : http://www.msccroisieres.fr/fr_fr/Navires/MSC-Poesia.aspx
Sur ce site, on peut tout savoir sur le bateau mais également suivre son trajet grâce à la webcam embarquée !!! A l’heure où j’écris, il est au large des côtes norvégiennes.
Il nous emmènera pour un périple d’une semaine dans la baltique avec les escales suivantes : Copenhague, Stockholm, Saint Peterbourg, Tallin, Kiel.
A bientôt !
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Archive pour la Catégorie 'Voyages'
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Conscientes des dégâts que peuvent occasionner ces mastodondes des mers et en dépit du regret de ne pouvoir profiter d’un départ de Venise pour rendre visite à mon ami poète vénitien Claudio, nous avons choisi cette année une croisière au départ de Kiel… Dans un souci de répartir les risques et sachant que Kiel n’est sans doute pas aussi fragile que Venise !!! Et puis nous partirons avec la compagnie MSC pour conjurer le sort des Costa.
Départ donc pile poil dans un mois pour une croisière en Baltique avec pour escales Copenhague, Stockholm, Saint Petersburg et Tallin.
Nous étions hier à Luvigny dans les Vosges, pas très loin de Raon l’Etape, chez une amie qui y passe des vacances avec son compagnon et leurs animaux :
voici Figaro. Ne vous fiez pas à son air sérieux, c’est en réalité un vrai clown qui ne cesse d’attirer notre attention par toutes sortes de facéties !
Félicie, une chatte sauvage qui a choisi sa maîtresse et s’est imposée. Pour une fois, mon amie Jeannette n’a pas eu son mot à dire ! Bien que très méfiante habituellement envers les étrangers, Félicie s’est approchée de nous et s’est laissée caresser malgré l’odeur de Véga qu’elle devait encore sentir sur nous. Mais elle devait aussi sentir, bien plus tenace, l’odeur du chagrin…
Casper, le cochon d’Inde de Phil.
Alors que nous avions sur la route émis des doutes sur la météo, nous sommes arrivées avec le soleil ! Après déjeuner, nous sommes partis nous balader, en commençant par la visite d’une taillanderie. Il y avait là exposées des milliers de pierres de toutes tailles, certaines brutes, d’autres polies et d’autres encore montées en bijou. Evidemment, nous n’avons pu résister et nous avons agrandi la petite carrière que nous transportons déjà dans nos poches !… Nous en avons même acheté pour notre prochain petit chien. Et je crois que Monique et moi reviendrons rendre visite au patron pour compléter notre collection par d’autres pierres mais aussi une petite géode d’améthyste pour les recharger. Il en a de toutes tailles et elles sont de toute beauté !
Après avoir passé plus d’une heure dans cette antre merveilleuse, nous prenons la route vers le lac de la Maix dont nous pouvons faire le tour à pied.
Monique s’abreuve à la source, fraîche et pure.
Petite halte de recueillement puis plaisir des yeux sur cette nature. En plus, nous avons un temps idéal pour marcher, ni trop chaud ni trop froid et une lumière magnifique qui se reflète sur le lac. Et notre Véga nous accompagne en pensée car elle aurait été heureuse de découvrir ce paysage aux multiples odeurs nouvelles.
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Mardi 10 juillet, le lendemain de la mort de Véga, nous partions en « week-end » – pour compenser les nombreux week-ends durant lesquels je dois travailler – dans la région du lac du Der. Le cœur n’y était pas, mais l’hôtel – un manoir – était réservé et de toute façon, cela ne changeait rien à la disparition de Véga. Nous avons donc ransporté notre peine en Champagne comme nous la transporterons sans doute en septembre prochain à Saint Pétersburg…
Nous avons commencé notre escapade par le circuit des églises à pans de bois au départ de Montier-en-Der :
Après un frugal pique-nique, nous nous sommes rapprochées du lac pour boire un café. Il faisait bon, même chaud – Véga aurait souffert de la chaleur… – et nous avons décidé de faire la balade en bateau prévue initialement pour le lendemain.
Trois villages, Nuisement, Chantecoq et Champaubert, ont été engloutis pour la réalisation de ce lac artificiel. De Champaubert, qui comptait moins de 200 habitants, seule son église, installée sur un promontoire, a été sauvée des eaux. Nous passons à proximité de cette église sauvegardée :
La balade, d’une durée d’une heure embarquement et débarquement compris et d’un coût modéré à 7,50 euros, est agréable par ce ciel bleu et un soleil généreux. Non loin de l’embarcadère, l’emblème du Der :
Nous nous promenons ensuite dans la réserve et, munies de jumelles, nous découvrons de nombreux oiseaux, dissimulées dans les observatoires aménagés à cet effet :
Le lendemain, après une nuit au manoir François 1er à Vitry-le-François, balade encore autour du lac, mais le temps est beaucoup moins clément, le ciel est même en complète harmonie avec notre humeur car, nous avons beau nous forcer à faire semblant, le coeur n’y est décidément pas et nous sommes prêtes à fondre en larmes à chaque toutou que nous croisons, et nous en croisons un certain nombre…
Sur la route du retour, nous faisons un détour par Joinville où se trouve un très beau petit château avec un parc très agréable :
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Nous avions fait l’année dernière la rive droite, nous avons fait hier la rive gauche.
Parties par le train de six heures du matin, nous étions suffisamment en avance pour prendre tranquillement un copieux petit déjeuner avec de rejoindre notre guide conférencière au lieu de rendez-vous, Place Jussieu dans le 5e arrondissement.
Durant toute la matinée, nous sommes passés d’un côté et de l’autre de l’enceinte Philippe Auguste du XIIe siècle, c’est-à-dire intra et extra muros du Paris de l’époque.
Nous entrons dans l’église Saint-Etienne du Mont qui possède un bel escalier et un non moins beau jubé. L’architecture de cette église l’a préservée de la folie révolutionnaire qui a détruit de nombreux édifices religieux.
Nous avons visité le quartier universitaire avec le Collège de France et la Sorbonne ainsi que l’Hôtel de Cluny.
L’après-midi est consacré au faubourg Saint-Germain. En circulant dans ce quartier tranquille aux allures de village, avec ses cours communicantes et ses typiques bâtisses bicolores en brique et pierre, on comprend qu’il soit le rêve de nombreux Parisiens !
Nous longeons le bord de la Seine pour voir le Pont Neuf de plus près, notamment ses « masques », plus d’une centaine de sculptures grimaçantes différentes.
Nous terminons notre circuit commenté par la Place Dauphine avec ses innombrables cadenas, symboles des amoureux du monde entier, et sa statue équestre de Henri IV.
Nous avons trois heures devant nous avant l’heure de notre train de retour. Nous commençons par prendre un verre pour nous reposer un peu à la terrasse d’un café, avec un beau point de vue sur Notre-Dame.
Nous prenons le métro pour nous rendre dans une boutique ésotérique, « La boutique du bonheur », que nous avions repérée sur Internet pour faire quelques achats de pierres : une labradorite pour Monique (pour remplacer celle qui s’est cassée…), un lapis lazzuli pour moi et une pierre d’ambre à cacher sous le matelas du dodo de Véga pour préserver son petit coeur.
Un peu exténuées après cette longue journée, nous reprenons le métro direction Gare de l’Est où nous nous attablons avec un petit sandwich dont nous faisons amplement profiter les nombreux pigeons et moineaux pas du tout farouches qui hantent le hall. Et nous pouvons vérifier que la loi du plus fort n’est pas toujours la meilleure ; en l’occurrence, c’est plutôt celle du plus agile : neuf fois sur dix, les piafs chipent le morceau de pain de mie sous le nez des pigeons !
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En vue d’occuper sa retraite, Monique s’était inscrite en 2005 au cours d’Histoire de l’Art à l’Association Sportive et Culturelle de Saulxures. Je n’ai pas le temps de suivre les cours, mais je profite souvent des sorties.
Samedi dernier, nous étions donc à Karlsruhe, une des villes jumelées avec Nancy. Le départ était fixé à 6 h 30… Monique et moi avons donc terminé notre nuit dans le car !
Arrivés au centre-ville, une guide nous accueille à proximité du musée national d’histoire naturelle.
Nous traversons la place du marché en direction du château, à l’emplacement où le margrave à rêvé sa ville.
Mauvaises élèves, Monique et moi sommes davantage intéressées par la présence d’un bébé labrador près du bassin qu’aux explications laborieuses de notre guide dans un français approximatif…
Après la pause déjeuner, nous traversons le jardin du château et visitons deux musées.
Nous ne sommes pas dépaysées, car dans l’un des musées se trouve une belle collection d’oeuvres d’Emile Gallé :
Juste avant la sortie, un superbe tableau en carrelages retient mon attention et me renvoie au souvenir de Lisbonne où j’ai vu le plus bel échantillon d’ »azulejos » :
Après la visite, un peu au pas de charge, des deux musées, Monique et moi choisissons de nous reposer à la terrasse du café du château pour siroter tranquillement une des spécialités du coin, en souvenir de mon séjour de onze années à Stuttgart : un « spezi » (Monique a préféré renoncer à la bière après la chope de midi !…).
Puis nous nous mettons en quête d’un endroit où casser une petite croûte avant de nous diriger vers le théâtre où trône un impressionnant cheval de Troyes et où nous attend le car. Sans oublier un ultime achat : un bretzel pour la route !!!
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Avec l'Association Sportive et Culturelle de Saulxures.
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La semaine prochaine, direction Paris pour une balade conférence sur la Renaissance rive gauche ».
Des goélands sur leur rocher… (ou plus exactement des cormorans, comme me l’a fait remarquer un ami vénitien !)
Le vent est frais, mais pas assez fort pour faire bouger l’océan… hélas !
Un ciel comme je les aime, avec un quelque chose de… divin !
Une des rares plages où Véga peut jouer en toute liberté. Obnubilée par les cailloux, elle ne s’éloigne pas du rivage et parfois, elle se laisse surprendre par une vague. Le jeu favori consiste à prendre un caillou, creuser un trou, poser le caillou, reboucher puis déterrer. Le problème est que la vague est plus rapide que la bête qui boit régulièrement la tasse !!!
Le cul dans le sable et les yeux sur l’horizon, y a pas de doute, la vie est belle !!!
On a beau la connaître par coeur, le charme opère toujours !
Sur le chemin Gauguin, vue sur la Laïta.
L’océan, hélas ! est calme…
Un petit chat tapi dans les hautes herbes. Véga n’a rien vu… rien senti…
Et l’écume agonise
Aux cris des goélands.
La mer gronde et me grise
De ses flots pétulants.
Et mon désir s’irise
Aux reflets d’or troublants
De ton regard qui frise
En promesse d’élans.
Après une nuit à l’hôtel à Chartres, nous sommes parties ce matin vers Kergroës en passant par Fougères. C’est une ville fortifiée très belle avec un château sur les hauteurs, une belle église et un parc, hélas interdit aux chiens… Nous avons dû porter Véga…
Le beffroi
Dans l’église Saint ???, Véga apprécie la fraîcheur après la température relativement élevée de l’extérieur.
Nous quittons Fougères et arrivons à Kergroës en fin d’après-midi, sous un soleil radieux !…
Vivent les vacances !
Après avoir retrouvé mon ami Claudio déguisé avec l’impressionnant costume traditionnel et sa petite famille sur une placette au-delà du pont Rialto, nous avons déjeuné dans un petit restaurant très rustique mais dont les fruits de mer et les pâtes étaient succulents. J’ai goûté aux pâtes aux fruits de mer et cacao ! Un délice ! Puis Claudio et Evelyne nous ont raccompagnées Place Saint Marc pour nous laisser encore profiter du spectacle du Carnaval. Nous en avons pris plein les yeux !!! Nous avons repris le bateau à la nuit tombée, direction Lido di Jesolo, et départ le lendemain matin.
Ce fut un très beau voyage. Venise est déjà une ville magique à n’importe quel moment de l’année ! Mais le carnaval, c’est à faire une fois dans sa vie.
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L'après-midi du deuxième jour (Mardi Gras)
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Le lendemain matin, Mardi Gras, aussi incroyable que cela nous paraissait la veille, le ciel est bleu et le soleil brille ! De la navette qui nous conduit de Lido di Jesolo à Venise, nous voyons nettement les Dolomites. La journée est libre. Le matin, nous déambulons sur la Place Saint Marc et Monique mitraille. Les gens costumés sont beaucoup plus nombreux que la veille et plus on approche midi, plus la foule est dense. Avant de rejoindre mon ami Claudio pour déjeuner, nous regardons un défilé sur la place, retransmis sur grand écran. C’est splendide ! Seul bémol : une musique rock tonitruante agresse nos tympans. Personnellement, j’aurais préféré Vivaldi…
Cherchez l’anomalie !!!
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La matinée du deuxième jour (Mardi Gras)
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Après le déjeuner, il ne pleut plus. Le soleil restera caché, mais nous pouvons au moins déambuler sans risquer de se faire éborgner par les parapluies !… Et un sms de mon ami vénitien Claudio annonce un grand soleil pour le lendemain. C’est un peu difficile à imaginer, mais nous ne demandons qu’à le croire ! Nous profitons de notre après-midi parmi la foule.
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Parties dans la nuit de samedi à dimanche, à 3 h 45, nous arrivons à Lido di Jésolo sous la pluie… Départ le lendemain matin, sous la pluie, en car jusque Ponta Sabionni où nous prenons la navette jusqu’à Venise. Statufiées sur l’embarcardère balayé par la bora, nous tapons de la semelle pour combattre le froid… Enfin nous embarquons et approchons de Venise, un peu fantomatique au travers de la vitre du bateau…
Malgré la pluie, quelques personnes déguisées se baladent sous les arcades… Mais ils sont peu nombreux à s’exposer, au risque de ruiner leur coûteux costumes.
Le Lion de Venise, en revanche, demeure magnifique et impassible…
Après une heure de flânerie peu agréable sur la Place Saint Marc, nous retrouvons le guide qui nous emmène dans les venelles… Difficile d’apprécier, sous les capuches et les parapluies… Même les canaux et les gondoles bâchées ont un petit air triste…
C’est le carnaval, mais bon, ne nous voilons pas la face, sous la pluie, le coeur n’y est pas, même si on fait tout pour y croire !…
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D’autres photos dans les prochains jours…
« C’est magnifique ! C’est beau à en pleurer, à écrire des vers sublimes », pensait Zaz qui ne se lassait pas du spectacle, nostalgique à l’idée de devoir quitter ces rivages.
- Ouais, répondit l’oiseau, c’est vrai que c’est beau. Il faudra revenir !
- Ben oui ! rétorqua Véga. Dans quatre ou cinq mois, on revient ! Alors toi l’oiseau, t’as qu’à bien te tenir !
- T’inquiète, Véga ! claironna le phare. Il y aura toujours une mouette pour se moquer de toi quand tu transportes des cailloux en balade !
Et pour mettre tout le monde d’accord, le soleil se cacha derrière un nuage…
Comme je l’ai dit hier soir dans mon mail collectif, je suis tombée en panne de connexion internet avec ma clef 3G+ et n’ai donc pas pu mettre quelques photos sur mon blog. En voici donc encore quelques-unes, rétrospectivement, juste pour le plaisir !
Journée plus maussade hier, mais océan superbe ! Véga s’en est donné à coeur joie sur la plage. Elle en a ramené une forte odeur de marée…
La météo ici est on ne peut plus favorable aux lève-tard que nous sommes ! Il pleut la nuit, il bruine le matin et l’après-midi, grand soleil et chaleur quasi estivale !
La Pointe de Kersecol, à quelques kilomètres seulement de la maison, offre toujours un merveilleux spectacle : les vagues viennent battre les rochers comme plâtre dans un fracas effroyables. Je prends place sur un rocher pour admirer tandis que Monique mitraille (plus de 120 photos !) et que Véga déterre des cailloux. Nous restons plus d’une heure ; on ne se lasse pas. Ce spectacle, nous le connaissons par coeur car nous y venons lors de chaque séjour, et pourtant la magie opère toujours !
Après le voyage et la journée d’hier consacrée aux courses et autres déplacements pour faire des achats pour la maison, Véga n’était pas enthousiaste lorsque nous avons pris la voiture en début d’après-midi, la matinée étant traditionnellement consacrée à la grasse matinée.
Mais quand nous sommes arrivées sur la plage du Pouldu, elle retrouva vite sa joie de vivre ! En plus, la plage était déserte et nous avons pu la lâcher et jouer !
Le ciel, plombé à notre arrivée, s’est dégagé au fil des minutes et nous avons terminé notre balade sous un ciel radieux et une douceur quasi estivale.
Nous voilà donc en Bretagne, après une soirée et une nuit chez une amie en Eure-et-Loir.
On pourrait parler d’une amitié virtuelle tant nous avons essentiellement échangé sur Internet, par blog et courriels. Je ne serais pas étonnée qu’elle commence ses journées sur mon blog et parfois, elle m’envoie un courriel pour me demander comment je veux. Et comme par hasard, c’est souvent lorsque le moral n’est pas au beau fixe. Depuis plus d’un an, nous nous sommes donc envoyé de nombreux courriels et nous commencions donc à bien nous connaître, au point qu’en cas de doute ou d’ennui, c’est vers elle que je me tourne. Alors c’est bien d’amitié qu’il s’agit et pas du tout virtuelle. Quand elle a su que nous allions en Bretagne et que nous comptions dormir à l’hôtel à Chartres, elle nous invita spontanément chez elle et tout aussi naturellement, nous avons dit oui.
Nous débarquons donc en début de soirée avec Véga. Chez mon amie et son compagnon vivent aussi un matou, une chatte et un cochon d’Inde. Véga, qui a un problème d’identité, supporte tous les êtres humains mais presque aucun animal, congénères ou autres espèces. Sitôt la porte franchie, elle agit comme en terrain conquis et grogne les chats. Le matou se sauve et la chatte la souffle. Mon amie décide immédiatement d’enfermer ses deux chats dans leur chambre et nous détachons Véga. Hélas, elle a flairé le cochon d’Inde et n’aura de cesse que l’animal disparaisse de sa vue. Enfin seul animal parmi nous quatre, Véga se couche dans son panier et se met à ronfler. Nous pouvons alors passer aux choses sérieuses : l’apéro et le repas.
Nous avons donc passé une excellente soirée, jusqu’à une heure avancée de la nuit, buvant à l’amitié bien réelle que nous partagions.
Il y a quelques semaines, nous avions passé un très agréable week-end au Val d’Ajol où nous avions fait le circuit des croix. Nous avions alors eu connaissance du circuit des Mille Etangs et l’avions fait en partie il y a deux semaines, profitant d’un vendredi « chômé »… Malheureusement, les belles couleurs de l’automne n’étaient pas encore au rendez-vous.
Suite à l’annonce d’une météo exceptionnellement ensoleillée, nous avons saisi l’opportunité, en ce dernier week-end libre avant notre départ pour la Bretagne, de nous rendre de nouveau dans la région des Mille Etangs. Nous avions loué un gîte d’excellent rapport qualité/prix situé à la sortie de Plombières-les-Bains. Cette fois, Stefan était du voyage et nous avons passé un excellent week-end avec au programme, 100% ensemble, une balade aux cascades, une crèpe-party, une partie de Trivial, une finale de rugby, une balade dans la région des Mille Etangs.
Une fois n’est pas coutume et c’était bon de passer du temps avec mes proches, loin du boulot, des clients, de l’ordinateur…

Sans commande sous le coude, je savais hier soir qu’aujourd’hui serait dimanche. Nous pensions aller nous balader sur le plateau des Mille Etangs en Haute-Saône, dans les Vosges saôniennes, mais la météo annonçait de la pluie pour au moins les cinq jours à venir. Nous avons donc commencé par faire la grasse matinée !
Quand nous nous sommes levées, il avait plu mais il ne pleuvait plus. Dilemme. To go or not to go ? A force de tergiversation, nous ne sommes parties que vers 14 h 00. En route, il plut puis plus… puis grand soleil ! Arrivées devant le premier étang, pof, gros nuage noir qui crève ! Il pleut très fort et nous attendons l’accalmie dans la voiture, Véga trépignant à mes pieds. Puis le ciel se dégagea et le soleil resplendit pour le restant de l’après-midi. Admirez !

Nous étions le week-end dernier à Yenne en Savoie pour un congrès de poésie. Outre la visite de la ville, nous avons fait une croisière romantique sur le lac du Bourget sur le thème des Amants du Lac au son des plus beaux vers de Lamartine et au rythme d’un quatuor qui interprétait « La jeune fille et la mort » de Frantz Schubert.
Parti d’Aix-les-Bains, le bateau traversa le lac jusqu’à l’Abbaye de Hautecombe. Un récitant en costume d’époque évoqua la vie de Lamartine et notamment son chagrin après la mort de Julie Charles, belle jeune femme atteinte de tuberculose et qui mourut quelques mois après avoir vécu un bonheur intense avec le jeune poète, au point qu’ils pensaient tous deux mourir ensemble, certains que la vie ne pouvait plus rien leur apporter.
Alphonse de Lamartine a beau avoir décrété qu’il avait dans la tête plus de politique que de poésie, ses vers évocateurs d’une grande passion amoureuse sont chargés d’une émotion palpable, que le récitant, Philippe Black, sait mettre en valeur.
Après le récital, les artistes hélas se métamorphosèrent en domestiques pour nous offrir une collation et le charme fut définitivement rompu…
Puis nous nous sommes rendus chez un vigneron pour une dégustation et le dîner. Nous n’avons pas goûté à tous les crus proposés par le généreux exploitant car même si nous étions pris en charge par un car, nous ne voulions pas y monter à quatre pattes !
Bref, un merveilleux week-end avec une météo automnale très estivale !
Comme aucune chambre n’était disponible un samedi avant longtemps, nous avons décalé notre week-end au Val d’Ajol et sommes parties vendredi.
En raison d’une météo plutôt clémente contrairement aux jours précédents, nous nous sommes tout de suite rendues aux cascades de Faymont et du Géhard. Alors que nous longions un lac pour une petite promenade, les premières gouttes ont commencé à tomber… Pas grave, il était temps d’aller à l’hôtel « La Résidence » situé dans la commune du Val d’Ajol, très bel ensemble constitué de trois bâtisses du XIXe siècle et d’un grand parc très agréable. Le dîner était somptueux !
Le lendemain, après un solide petit-déjeuner, nous avons emprunté une partie de la « Route des chalots » à la découverte de quelques-unes des 145 croix. Puis petite halte à Saint-Bresson, en Haute-Saône, avec visite de l’église Saint-Brice et d’un charmant jardin floral. Enfin, direction Plombières-les-Bains où nous dégustons la glace éponyme avant de reprendre la route vers Nancy.

Nous étions hier à Paris pour une journée découverte en compagnie d’une guide conférencière sur le thème de la Renaissance à Paris, rive droite.
Levées à 4 h 30, nous avons pris le TGV à 6 h 15 et une heure et demie plus tard, nous étions à Paris.
Le circuit pédestre commençait devant l’église Saint-Paul -Saint-Louis dans le quartier du Marais et se terminait au Louvre en passant par la Place des Vosges, plusieurs hôtels particuliers, le musée Carnavalet, l’église Saint-Gervais-Saint-Protais, l’église Saint-Eustache, l’Hôtel-de-Ville, les Halles.
Fourbues mais ravies par la qualité des commentaires de la guide conférencière, dont le seul défaut est de ne pas laisser suffisamment de temps aux amateurs photographes de réaliser leurs clichés, nous avons repris le TGV en soirée, la tête pleine d’images et impatientes de découvrir la rive gauche, l’année prochaine.

Au départ du lac de Sainte-Croix, nous suivons une boucle. Les paysages sont vertigineux et les routes… parfois bien étroites sans glissière de sécurité… Pour réaliser ces photos, Monique a fait preuve de beaucoup de témérité, malgré le vertige.
Nous rentrons avec la pluie qui ne nous quittera quasiment plus. Le lendemain de cette excursion : grasse matinée, lecture, jeux, mots croisés et même télé !

Depuis le film « Le hussard sur le toit », j’avais le désir de visiter Manosque. Pourtant, je ne peux pas dire que je sois fan de Giono dont la littérature, sans aucun doute admirable, a cependant sur moi l’effet d’un somnifère. Prendre un roman de Jean Giono, c’était m’atteler à six mois d’une lecture fastidieuse, une même page plusieurs jours de suite recommencée car je m’endormais avant d’atteindre la page suivante… Mais la ville vaut le détour, il s’en dégage un charme certain, et quand on se rend sur les hauteurs, sur les pas de l’auteur, on imagine sans peine son hussard marchant sur les toits de la ville.

Visite de la ville de Roussillon et des étonnants sites des ocres.

Visite de Gordes, à quelques dizaines de kilomètres de notre lieu de vacances. Il fait très chaud et Véga n’apprécie guère la visite de ce magnifique village.

Nous arrivons à Apt dans le milieu de l’après-midi. Nous prenons rapidement possession de la maison, et tandis que Monique se rend en ville pour faire les courses de la semaine, je reste avec Véga et prend déjà un premier bain dans la piscine, suffisamment grande pour effectuer une dizaine de brasses. Malheureusement, le mauvais temps nous privera de son utilisation les deux derniers jours ; nous avons également dû renoncer à nous rendre en Camargue et le dernier jour, la pluie et la brume nous ont franchement gâté la visite des environs de la ville.

En route pour le Lubéron où nous avions réservé une maison pour une semaine de vacances, nous avions décidé de faire la route en deux fois et de nous arrêter à Lyon que nous ne connaissions pas. Nous avons visité le vieux Lyon, emprunté plusieurs fois les fameuses traboules, ces passages aménagés dans les immeubles permettant de passer d’une rue à une autre parallèle sans faire le tour du paté de maisons, et après une nuit dans l’excellent hôtel La Tour Rose situé dans cette ancienne partie de la ville, nous avons pris le funiculaire pour monter à la basilique Notre-Dame-de-Fourvière. Malheureusement, c’était l’heure de l’office et nous n’avons pas pu déambuler dans la basilique à notre guise. Dernier coup d’oeil sur la ville et départ pour Apt.

Après une nuit passée dans le très bel hôtel La Tour Rose situé dans le vieux Lyon, nous sommes arrivées samedi dans l’après-midi à Apt dans le Vaucluse. La maison est super, spacieuse avec deux terrasses ensoleillées à diverses heures de la journée et une piscine assez longue pour que je puisse y faire une dizaine de brasses. L’eau est à 26°C ; cela saisit un peu en entrant, mais une fois dedans, elle est tellement bonne qu’on n’a plus envie de ressortir. Il faut la perspective de l’apéro pour se décider !
Hier visite de Gordes, joli petit village haut perché et aujourd’hui visite de Rousillon et le site des ocres, très étonnant et dépaysant. Des photos suivront au retour !
Spécialité bretonne, le kouign-amman est une bombe calorique ! Après une grand balade au bord de la mer, on s’est dit qu’on pouvait en déguster un ! Et passé au four, c’est un vrai délice !!! Moi qui n’éprouve pas le besoin de m’aérer, le kouign-amman est la carotte qui me fait sortir et trotter allégrement sur les sentiers côtiers en salivant par avance !
Quand on aime, on ne compte pas ! Nous étions donc hier de nouveau au Pouldu pour une belle promenade de deux heures et demie sous un soleil radieux. Comme des marguerites, nous vons dû nous effeuiller tant il faisait chaud en marchant !
Nous entamons notre deuxième semaine de vacances… Deux semaines d’affilée, c’est vraiment formidable !
Pour cette dernière journée, il fait un temps superbe, ensoleillé et chaud. Visite de la cathédrale et de l’église Saint-Pierre. Dans cette dernière, subjuguée par la beauté du lieu, Monique rate la marche d’un plancher et s’étale de tout son long, adoptant l’attitude idéale pour prononcer des vœux ecclésiastiques. Je n’ai pas le temps de lui demander si ça va qu’elle s’écrie : « Mon appareil-photo ! » Dieu merci, tous deux sont indemnes !
De retour à Barneville-Carteret, nous nous rendons sur la plage de Carteret, au-delà du port, pour offrir à Véga une dernière partie de lancer de galets sur la plage et admirer, par la même occasion, le coucher du soleil. Nous avons de la chance et le spectacle, toujours le même et pourtant chaque fois différent, est grandiose.
Un peu tristes, nous reprenons le chemin de la maison pour préparer les bagages.
A Barneville, nous prenons la route des havres sous un franc soleil et une température presque estivale. Nous faisons halte à Portbail puis Agon-Coutainville avant de prendre la direction du Mont Saint-Michel via Granville et Avranches en suivant la côte. Aux Genêts, le mont est visible. La lumière est étrange, un peu divine et mystique, similaire à celle que l’on voit souvent dans les tableaux religieux. Croyant ou agnostique, on est touché par ces rais verticaux de lumière qui descendent du ciel sur la mer. Lorsque nous arrivons au Mont, il fait presque nuit. Nous nous garons à l’entrée du parking et marchons longtemps le long de la route. Puis nous restons là à admirer cette merveille. Monique fait des photos. Elle en oublie la fatigue, la faim et la soif. Véga, effrayée par le monde qui grouille encore sur le site, veut être portée…
Après une petite balade aux abords de la maison, nous prenons la route direction Rhétoville, là où nous avons quitté la veille la Route du Val de Saire. En chemin, nous visitons Bricquebec. Puis montons directement à Rhétoville et suivons la côte jusque Cherbourg.
Nous faisons sciemment abstraction des grandes plages de Normandie, haut-lieu du débarquement des Alliés lors de la Seconde Guerre mondiale, que nous connaissons déjà. Nous nous rendons directement à Quettehou via Sosterville où se trouve une admirable biscuiterie et Valognes dont nous visitons l’église Saint-Malo. Presque totalement détruite lors du dernier conflit mondial, cet édifice du XIIIe siècle a été reconstruite et présente donc deux aspects distincts et néanmoins harmonieux.
Arrivées à Quettehou, il fait très beau et presque chaud. Nous marchons sur le port jusqu’au lieu d’embarquement pour l’île de Tahitou qui abrite une réserve ornithologique, donc interdite aux chiens… Nous poursuivons la route en faisant un crochet par la Pernelle, sur un promontoire, pour admirer le paysage. Malheureusement, il se met à pleuvoir… Une crêpe et un chocolat chaud plus tard, la pluie a cessé mais elle a laissé derrière elle une certaine fraîcheur. Nous prenons la direction de Barfleur, signalé sur la carte comme l’un des plus beaux villages de France. Puis nous faisons halte à Gatteville-le-Phare et Néville-sur-mer avant de renoncer à aller jusque Cherbourg car la nuit est tombée.
Nous reprenons le chemin de Jobourg, cette fois par la voie rapide. Cette fois, le soleil brille dans un ciel limpide. Nous pouvons sans risque marcher sur le sentier côtier et découvrir le paysage : grandiose. Puis nous poursuivons jusqu’au cap de la Hague. Même par ce grand beau temps, je suis émue de marcher dans les pas des personnages qui m’avaient tant plu.
La lecture du livre « Les Déferlantes » avait motivé notre séjour dans le Cotentin. Je nous souhaitais un peu de beau temps, mais aussi de la pluie et de la brume pour retrouver l’atmosphère du roman.
La maison que nous avons louée se trouve à Barneville-Carteret. Le lendemain de notre arrivée, il fait beau. Une fois les courses pour la semaine effectuées, nous allons découvrir la plage située à trois minutes à pied et les environs. Le jour suivant, nous décidons de partir pour le fameux cap de la Hague. Nous quittons la maison sous un ciel gris ; nous trouvons la pluie en chemin et, à quelques kilomètres du Nez de Jobourg, un brouillard tellement épais que Monique a du mal à voir la route. Je suis aux anges, le décor est exactement celui décrit par l’auteur. Nous nous arrêtons au Nez de Jobourg, enfilons les manteaux de pluie, le bonnet breton et les chaussures de marche. Mais nous devons rapidement faire demi-tour car nous n’y voyons rien et la balade sur le sentier côtier s’avère dangereuse. Nous rebroussons chemin, un peu déçues. Nous empruntons la route des caps et bientôt le brouillard se lève : jusque Barneville-Carteret, le paysage est magnifique.
Arrivée à Venise. Il fait frais mais il ne pleut pas. Le spectacle de la ville vue de la mer est saisissant. Les mouettes dansent autour du bateau. Les passagers d’autres navires nous saluent. Un vent de nostalgie souffle sur le Costa Victoria… Le débarquement est échelonné entre 9 h 00 et 11 h 00. Nous sommes dans le groupe de 9 h 30. Le personnel est là pour nous renseigner et nous souhaiter un bon retour chez nous. Ils ont l’élégance de nous faire croire que nous allons leur manquer. Nous récupérons nos bagages et montons rapidement dans un taxi qui nous conduit en quelques minutes au parking de Mestre. Et notre Tomtom nous remet rapidement sur la bonne voie pour quitter la ville et rejoindre l’autoroute de Milan. Après deux heures d’attente au tunnel du Saint Gothard, nous entrons en Suisse, non sans avoir acheté la vignette. De ce côté-ci, les pancartes sont énormes et nous ne croyons pas à une deuxième chance de passer outre… Les vacances sont finies… Mais nous repartons dans deux jours en Normandie, à Barneville-Carteret dans le Cotentin !
Arrivée le matin tôt. Le navire jette l’ancre et nous partons en chaloupe pour visiter la ville. Un autre bateau est à l’ancrage, cela promet du monde dans les rues ! Notre guide, Eliane, parle un français approximatif mais a un charme fou. La ville, partiellement détruite lors du conflit serbo-croate qui a pris fin en 1995, est étonnamment restaurée et propre. Nous visitons la cathédrale et la plus ancienne pharmacie transformée en musée. Après environ une heure de balade libre dans la ville, nous regagnons le quai où attendent les chaloupes.
Monique prépare les valises. C’est notre dernière soirée à bord. Au théâtre, c’est la présentation de quelques membres d’équipage de chaque corps de métier. Ils sont applaudis car ils ont tout fait, pendant une semaine, pour que notre croisière se passe le mieux possible. On s’attarde un peu à table. On commençait à mieux se connaître… On échange des adresses… Les serveurs sont également ovationnés et ils se laissent aller à quelques minutes de chahut collectif sur un air endiablé avant de se remettre au boulot.
Pour une dernière fois, nous allons prendre un café au bar où joue la pianiste.
Superbe escale. Nous partons en car avec notre guide, Eric, un Breton exilé depuis vingt ans. Vue imprenable sur l’île de la Souris avec le fameux monastère, puis visite du centre de la ville. Achats de souvenirs (icône et liqueur de kumquat). Puis départ pour le monastère de Paléokastritsa qui contient de très belles icônes.
Le Costa Victoria appareille à 19 h 00. Repas de gala pour l’au revoir. En effet, nous n’avons plus qu’une journée à bord avant de retrouver l’Italie puis la France. Chaque jour, nous trouvons dans notre cabine une feuille informative. Ainsi savons-nous que le conflit social s’est durci et qu’il y a, dans certaines régions, pénurie d’essence…
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