Le 9 juillet 2012, notre petite CKC Véga s’endormait pour toujours, victime d’un arrêt cardiaque. Elle n’avait que huit ans.
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Le lundi 9 juillet 2012, Véga, notre petite Cavalier King Charles, nous quittait, victime dans son sommeil d’un brusque arrêt cardiaque.
Le lundi 9 juillet 2012, Véga, notre petite Cavalier King Charles, nous quittait, victime dans son sommeil d’un brusque arrêt cardiaque.
Véga, notre petite Cavalier King Charles, nous quittait le lundi 9 juillet 2012, victime dans son sommeil d’un brusque arrêt cardiaque.
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Avec le printemps puis l’été sont apparues de nombreuses petites bêtes, rampantes et volantes. Je ne parle pas des oiseaux que je connais bien et que j’aime beaucoup, quoi qu’en dise ma Mère Deux.
― Quelle teigne, cette Véga, elle ne laisse aucun oiseau s’abreuver ! s’exclame-t-elle quand je chasse merles et moineaux de la terrasse.
Je n’aime pas l’entendre me nommer ainsi ; je ne suis pas une teigne, simplement, je défends mon territoire. Aimerait-elle que des intrus pénétrassent – oui m’sieurs dames, pénétrassent, parfaitement ! subjonctif de l’imparfait rien que pour plaire à ma Zaza ! – donc aimerait-elle que des intrus pénétrassent dans sa maison ? Bien sûr que non ! Quand la porte est fermée, je n’ai d’autre choix que les observer derrière le carreau. Les merles s’ébrouent bruyamment dans le bac rempli d’eau à leur intention tandis que les mésanges et les petits moineaux piaffent d’impatience à une distance respectable. J’ai remarqué que les plus gros spécimens parmi tous les volatils qui hantent le jardin passent toujours en premier, n’hésitant pas à charger pour intimider un congénère de petite taille un peu trop téméraire. Mais quand le gros merle en termine enfin avec ses ablutions ébouriffantes, eh bien souvent, il n’y a plus d’eau dans le bac et les autres n’ont plus qu’à attendre que ma Mère Un le remplisse de nouveau !
Donc je ne parle pas des oiseaux, mais de toutes ces petites bestioles qui rampent et volent. Il y a les coccinelles, très jolies avec leur robe à pois noirs, et les papillons de toutes sortes. J’ai une tendresse particulière pour ces derniers depuis que j’ai entendu ma Mère Deux composer un poème en les observant :
Si j’étais papillon, de mon aile moirée,
Je frôlerais ton cœur, de ta bouche l’ourlet,
Pour sentir sur ma tête un regard violet,
Dussé-je alors finir en poussière dorée.
Je m’étais assise, attentive aux mots qui s’enchaînaient comme par magie, et la mélodie m’avait touchée en plein cœur. J’avais ressenti…
(Extrait de mon dernier ouvrage « Véga, la terreur du p’tit chemin – Chroniques d’un CKC » disponible chez l’auteur au prix de 18 euros port compris. Pour les amateurs, le chèque est à envoyer à Zaz Chalumeau – Quartier des Entrepreneurs – 870 rue Denis Papin – F-54710 Ludres). Merci à tous ceux qui l’ont déjà acquis !
La Momo fait les valises… Quand je la vois ainsi s’affairer autour des sacs qu’elle remplit de vêtements et de livres, je commence à m’agiter d’inquiétude. Serai-je du voyage ? Probablement… mais pas toujours. Parfois, mes maîtresses me laissent chez une amie : Angelina, surnommée « la tata des toutous » parce qu’elle garde volontiers les chiens des copines.
― Ne t’inquiète pas, ma Pépette, tu viens avec nous ! me dit ma Mère Un.
Je lui fais confiance, mais cela ne me rassure quand même qu’à moitié. C’est pour ça que les vacances, ça ne me réjouit jamais ! Je préfère rester chez nous, bien tranquille avec mes maîtresses. Mais je ne sais pas pourquoi, elles ont régulièrement la bougeotte et éprouvent donc le besoin de partir, en emmenant quand même la moitié de la maison dans leurs bagages, tout un fourbi qui m’amoncelle dans le couloir, on dirait qu’on va déménager ; je me demande d’ailleurs comment tout cela va rentrer dans la voiture.
Comme toujours, c’est ma Mère Un qui prépare les bagages, ma Mère Deux se contentant de sortir son ordinateur portable et les livres qu’elle souhaite emmener. Si la Momo n’était pas là pour penser aux habits, ma Zaza irait cul nu !
Alors que j’en suis encore à me demander si nous partons en Bretagne, j’apprends que nous nous rendons dans les Alpes, dans l’appartement d’une copine de ma Mère Un. Elle a échangé une semaine en Bretagne contre une semaine dans les Alpes. Je ne sais pas où c’est, mais je m’en moque, ce qui m’importe est de faire partie du voyage. Or ça, je n’en suis certaine que lorsque nous partons enfin ! Bien calée entre les pieds de la Zaza, je suis prête !
De nombreuses heures plus tard, nous arrivons sur notre lieu de vacances. J’ai hâte d’aller à la mer ! Mais il est trop tard, hélas ! Il faut sortir les bagages. J’ai horreur de ça parce que la Zaza me garde en laisse hyper serrée et fait des aller et retour avec moi en portant un sac à chaque trajet…
L’appartement est petit mais super joli avec une terrasse qui me permet de humer l’air frais. Mais le plus rigolo, c’est…
(Extrait de mon dernier ouvrage « Véga, la terreur du p’tit chemin – Chroniques d’un CKC » disponible chez l’auteur au prix de 18 euros port compris. Pour les amateurs, le chèque est à envoyer à Zaz Chalumeau – Quartier des Entrepreneurs – 870 rue Denis Papin – F-54710 Ludres). Merci à tous ceux qui l’ont déjà acquis !
Depuis que not’gamin est parti, je suis bien triste car j’ai perdu un compagnon de jeu. J’aimais bien quand il me prenait entre ses grandes mains et qu’il m’installait sur son avant-bras.
Tout de suite après son départ, c’était pas gai, chez nous ! Ma Mère Deux avait le cafard et ma Mère Un n’allait pas mieux. Elles trouvaient toutes les deux le temps long après leur gamin. Et il paraît que le Stef allait mal aussi ! Un jour, la Soso a appelé la Zaza au téléphone parce que son chéri avait mal au ventre !… Après quelques jours d’un traitement par homéopathie, ça a été mieux et maintenant, on les voit régulièrement. La Soso m’a trouvé un nouveau surnom : elle m’appelle Vigounette. La Zaza dit qu’à une lettre près, ce serait obscène… Bon, moi je vois pas quelle lettre… peut-être un B ? Je sais pas ! C’est elle, la spécialiste des lettres.
Quand le jeune couple a été bien installé dans son petit nid d’amour, mes deux Mères ont été invitées. Normalement, la propriétaire ne tolère pas la présence d’animaux chez ses locataires, mais elle a fait une exception pour moi ! Zaza dit que je suis irrésistible ! Enfin bref, nous sommes parties dîner chez Stef et Sophie.
Leur appartement est bizarre ! La chambre est dans le salon, mais en hauteur ! C’est-à-dire que pour aller au lit, on reste dans le salon, mais on monte une échelle et on se trouve dans la partie chambre à coucher. J’espère que mes Mères ne vont pas en profiter pour faire pareil chez nous, parce que les échelles, j’aime pas trop !
Quand on sonne, ça met longtemps à répondre.
― Tu crois qu’ils nous ont oubliées ? demande Zaza.
― Mais non ! Ils étaient peut-être en train de faire un câlin, répond Momo.
Ma Mère Deux grogne un truc incompréhensible et appuie une nouvelle fois sur la sonnette.
― Ne sois pas si impatiente ! gronde Momo.
― On ne va quand même pas passer la nuit dehors ! rétorque Zaza.
Soudain la voix du Stef retentit. Je regarde partout autour de moi, mais ne le vois pas. Pourtant, je suis bien sûre d’avoir reconnu sa voix… Puis la porte s’ouvre et nous entrons dans le couloir. Nous commençons à gravir les marches et le Stef arrive soudain à notre rencontre. Je me précipite vers lui en pleurant. Je suis tellement heureuse de le voir ! Mon Dieu ! J’avais oublié comme il est beau ! Le Stef, c’est mon idole ! Je trouve que c’est le plus bel homme de l’univers. C’est vrai que je n’en connais pas beaucoup, mais c’est quand même le plus beau ! Je suis si contente que je manque de faire pipi sur place ! Je retiens de justesse deux petites gouttes vite aspirées par mes poils. Le Stef me prend dans ses bras et j’escalade sa poitrine pour aller lui faire un bisou. Il rit et recule la tête pour éviter le contact de ma langue, mais je sais qu’il adore ça car ce sont des marques d’amour. La Soso arrive et je tends le cou vers elle.
― Faites attention ! prévient Zaza, notre Véga a la langue ravageuse ! Et quand elle fait des bisous, c’est toujours avec la langue !
― Beurk ! fait Sophie.
Le couvert dans la salle à manger est déjà mis. On voit que le gamin a gardé la bonne éducation que sa mère lui a donnée car tout est correctement disposé, couteau et fourchette à bonne distance de l’assiette et une serviette en papier savamment pliée dans le verre.
― On dirait qu’il y a de l’eau dans le gaz…, murmure ma Mère Deux.
― Tu crois ? chuchote en retour ma Mère Un.
Les tourtereaux sont dans la cuisine et soudain…
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Dans le jardin des voisins, il y a deux chats. J’aimerais bien jouer avec eux, mais ils ne veulent pas venir avec moi. Leur maîtresse, c’est la Paulette. En fait, elle s’appelle Michèle, mais ma Mère Un l’appelle toujours Paulette. Quand je la vois, j’aboie jusqu’à ce qu’elle me dise :
― Alors, trou du cul ?
J’aime bien quand elle me parle comme ça. Je la regarde, queue frétillante, dressée sur mes pattes arrière et pattes de devant appuyées sur la bordure en demi-rondins.
Non loin d’elle se promène un joli chat tigré à robe foncée qui répond au nom de Léo. Il ne quitte jamais longtemps sa maîtresse. La Paulette prétend qu’il a le comportement d’un chien… L’autre chat, en réalité une chatte, s’appelle Fifille. Elle a une robe gris clair avec des taches blanches. Souvent, elle se promène dans mon petit chemin. Elle se déhanche avec nonchalance, avec une sorte de volupté féline que je n’avais encore jamais vue avant.
Je scrute le jardin voisin mais je ne vois aucune trace de Fifille ; seul Léo se dore au soleil, à quelques mètres seulement de sa maîtresse qu’il ne quitte pas des yeux. Déçue, je quitte mon poste d’observation et commence à vagabonder dans l’herbe rase de mon propre jardin. Ma Mère Un a récemment passé la tondeuse. J’aime bien quand elle a tondu parce que je peux mieux courir, sans que les herbes hautes me chatouillent la cacahuète !
Soudain, je vois Fifille onduler de l’arrière-train…
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La Zaza a une phobie : les araignées ! Quand elle en voit une, elle s’immobilise et demeure tétanisée, les yeux fixés sur la bestiole. Si la Momo n’est pas dans la pièce, la Zaza sort sur la pointe des pieds et crie :
― Chériiiiiiiiiiiiiie !
― Oui ?
― Une araignée !!!
Ma Mère Un n’a pas peur des araignées. Moi non plus. Moi, je les mange ! Avant de les gober, je m’amuse avec elles. Mes deux Mères me comparent à un chat. Mais depuis qu’une fois, j’ai failli vomir, écœurée par les grosses pattes velues qui ont chatouillé ma gorge pendant un certain temps, j’évite les plus gros spécimens et me contente des petits…
― Ne reste pas plantée là, va me chercher la tête de loup ! s’exclame Momo.
La tête de loup est un ustensile fabuleux. Car il faut savoir que la Zaza, qui a une trouille bleue des araignées, ne veut pas pour autant qu’on les tue ! Il faut les sortir vivantes de la maison et les remettre dehors, dans le jardin qu’elles n’auraient jamais dû quitter. Pour cela, la tête de loup est idéale ! Ma Mère Un approche délicatement le balai rond près de la bête et, dès que celle-ci s’est agrippée aux poils drus de la brosse, Momo la tourne sur elle-même pour s’assurer de sa prise et secoue le balai dehors afin de faire tomber la bête.
Mais parfois, elle rate son coup ! Alors là, gros drame ! La Zaza devient toute pâle et il me semble que j’entends son cœur cogner dans sa poitrine. Une fois, l’araignée s’est laissée tomber derrière le piano ! Impossible d’aller la dénicher. La Zaza se tenait à quelques mètres, les poings crispés sur sa bouche.
― Qu’est-ce qu’on va faire ? haletait-elle.
Ma Mère Un réfléchit. Elle était à la fois contrariée et agacée.
― Que veux-tu que je fasse ? Je ne peux pas déplacer le piano !
― Ben non… je sais bien ! admit ma Mère Deux d’une toute petite voix.
Dix minutes plus tard, la Momo posa la tête de loup et se détourna pour aller de nouveau s’asseoir devant la télé.
― Qu’est-ce que tu fais ? s’exclama la Zaza, une note de terreur dans l’intonation.
― On ne va quand même pas faire le pied de grue, à attendre qu’elle ressorte !
― Non… enfin si ! Moi, je vais faire le guet !
― C’est ridicule ! Elle peut mettre des heures à ressortir !
― Possible, mais si on ne la chope pas, on ne saura jamais où elle est !
Ma Mère Un ne répondit pas, ma Mère Deux demeura stoïque, les yeux toujours fixés sur le piano.
― J’ai une idée ! s’exclama Zaza.
Elle sortit en courant et revint au pas de course, armée d’une bombe d’insecticide.
― Je vais l’asperger, ça va la faire sortir, et toi, tu l’attrapes ! annonça-t-elle.
Agenouillée sur le carrelage, elle appuya sur le bouton et un jet puissant et malodorant jaillit. Elle le dirigea sous le piano et à peine cinq secondes plus tard, l’araignée pointa le bout d’une patte velue puis le corps entier. À moitié asphyxiée, toussant et crachant, ma Mère Deux bondit sur ses pieds et arrosa copieusement la bestiole.
― Arrête ! cria Momo.
La Zaza stoppa sa manœuvre d’abrutissement et recula, haletante.
― C’est très coriace, ces bêtes-là ! Tu crois qu’elles sont mortes parce qu’elles sont recroquevillées et puis quand elles se croient sauvées, elles se déploient et repartent comme si de rien n’était.
― Va plutôt ouvrir la fenêtre ! ordonna Momo avec un grand calme.
Après l’expulsion en douceur de l’intruse, la vie reprit son cours. À chaque fois, la Zaza soupire de soulagement, un peu dépitée par cette panique incontrôlable et toujours renouvelée…
Mais quand ma Mère Un n’est pas à la maison, ma Mère Deux peut faire preuve d’un incroyable courage, proche de l’héroïsme…
Un matin, la Momo était à peine sortie pour aller en courses que la Zaza avisa une belle et grosse araignée sur le mur de la cuisine, juste au dessus de mes gamelles ! Je la vis blêmir – la Zaza bien sûr ! – puis rougir, les yeux écarquillés. Je me mis à japper pour lui témoigner ma compassion.
― Tais-toi, Véga ! murmura-t-elle.
Dix minutes plus tard, nous étions toujours là, la Zaza, l’araignée et moi. Soudain, ma Mère Deux prit son téléphone.
― Chérie ?… Y a une araignée…
― …
― Enorme.
― …
― Sur le mur de la cuisine.
― …
― Je ne pourrai jamais !
Elle respirait très fort et je vis des gouttes de sueur perler sur son front. Je jetai un œil à la bestiole, elle n’avait pas bougé d’un millimètre. Si seulement elle consentait à descendre un peu, je m’emploierais à la massacrer pour délivrer ma Zaza de ce monstre dont seule la vue suffit à la paralyser. Mais elle restait absolument immobile, aussi tétanisée que ma Mère Deux ! Si ça se trouve, elle a peur pour rien !
La Zaza sortit de la cuisine, toujours le téléphone scotché à l’oreille. Je la suivis, elle entra dans la lingerie et prit la tête de loup !…
― Attends, je mets le haut-parleur et je pose le téléphone sur la table.
― Ok. Allez, vas-y ! Tu vas réussir !
Je reconnus la voix de ma Mère Un qui sortait de l’appareil.
― Bon… J’ouvre la porte sur la terrasse et je prends la tête de loup…, poursuivit Zaza.
Elle dévissa le manche télescopique et le déploya au maximum. Avec cette longueur de tige, elle aurait pu attraper une araignée perchée sur le faîte du toit !
― C’est bon ? demanda Momo.
― Oui, haleta Zaza.
― Bien. Maintenant, tu vas approcher la brosse de la bête en frôlant le mur.
Gênée par le manche démesurément grand, la Zaza peinait à le manipuler.
― Tu y es ? fit Momo.
― Non !
― …
― J’y arriverai pas !
Au bord des larmes, elle tremblait comme une feuille.
― Mais si ! l’encouragea ma Mère Un. Allez, reprends le balai !
― …
― Tu es toujours là ?
― Oui ! cria ma Mère Deux.
― Ecoute, je vais raccrocher et je la sortirai en rentrant.
― Non ! hurla Zaza. Ne me laisse pas toute seule avec cette bête !
― …
― S’il te plaît !… Je vais y arriver. Je suis sûre que je vais y arriver. Tu vas m’aider, hein ?
Je vous la fais courte car cela dura vingt minutes ! La Zaza, dynamisée par la Momo, approchait la brosse d’une main tremblante avant de reculer. Elle transpirait à grosses gouttes et devait régulièrement s’éponger le front. Soudain, elle cria :
― Je l’ai eue !!!
Effectivement, l’araignée n’était visible nulle part, elle était donc forcément sur la brosse de la tête de loup. Zaza y jeta un œil prudent.
― Elle est là ! J’y crois pas ! Elle est bien là !
Elle fit un pas en avant et catapulta comme un lanceur de javelot la tête de loup sur la terrasse avant de claquer la porte.
― J’ai réussi ! J’ai réussi !
Elle criait, sautait sur place et explosait d’un rire nerveux.
― C’est bien, je suis fière de toi, ma chérie ! clama ma Mère Un dans le téléphone.
― Oui, moi aussi ! répondit ma Mère Deux d’une voix chevrotante.
― Je te laisse maintenant, ça va aller ?
― Oui.
Ma Zaza raccrocha et éclata en sanglots. Puis elle jeta encore un œil vers la terrasse et un regard circulaire avant d’entrer dans la salle de bains. Elle se déshabilla et entra dans la baignoire. Pourquoi prenait-elle de nouveau une douche ?
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C’est le gros drame ! Not’ Stef a quitté la maison !
Depuis qu’il fréquentait la Soso, l’ambiance était électrique car le gamin de Zaza, jusque là si docile, se rebellait. Il rentrait tard, oubliait de prévenir et répondait à sa mère.
― Je te préviens, s’exclama-t-elle un soir, si tu n’es pas là à 19 h 30, tu n’auras plus à manger ! Ce n’est pas un hôtel-restaurant ici, bordel !
Le Stef ne répliqua rien et le lendemain soir, il arriva à… 19 h 35. Excédée, ma Mère Deux avait apostrophé ma Mère Un :
― Et tu ne cèdes pas, d’accord ?
La Momo acquiesça. À peine étaient-elles à table que le gamin arriva. Il dit bonsoir, embrassa sa mère et la Momo et prit place à table. Sans mot dire, il croisa les bras et regarda la télé. Je voyais ma Mère Un lui lancer des regards désespérés et la Zaza, sans détourner les yeux de l’écran de télévision, lui lança un coup de pied dans le tibia. Ma Mère Un sursauta mais ne pipa mot. Le repas se termina dans un silence assourdissant ! Heureusement que la télé fonctionnait, ça faisait du bruit !
Quand le repas fut terminé, le gamin se leva et aida à débarrasser puis à faire la vaisselle. L’ambiance était é-lec-tri-que !!! Je sentais la Zaza super énervée par le comportement de son petit qu’elle ne reconnaissait plus et la Momo prise entre deux feux : épauler sa chérie et réprouver sa dureté. Car pour ma Mère Un, manger devant le gamin qui n’avait rien dans son assiette, c’était une épreuve terrible !!!
Les jours suivants, le Stef se pointa pile à 19 h 29 !!! La Zaza se retenait d’exploser. Je remarquais ses lèvres se pincer et elle respirait par le ventre, signe d’un stress énorme. Quelques jours plus tard, le Stef arriva à la maison super en retard, bien après l’heure du dîner. Comme d’hab, il n’avait pas prévenu… Ma Mère Deux était déjà dans son bureau, en train d’écrire. Quand il vint l’embrasser, elle explosa. Ma Mère Un arriva pour temporiser si besoin.
― Ecoute-moi bien, siffla la Zaza entre ses dents, si les règles de la maison ne te conviennent plus, tu peux aller voir ailleurs ! Je ne le répèterai pas une énième fois, ici ce n’est ni un hôtel-restaurant ni un moulin ! Ou tu restes et tu respectes les règles ou tu t’en vas
― Justement, je voulais te dire… commença le gamin.
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Not’ Stef a une copine ! Elle s’appelle Sophie mais tout le monde l’appelle Soso. Elle est belle comme un cœur, teint mat, cheveux et yeux noirs. Nous savions que le gamin fréquentait une jeune fille, mais nous n’avions encore jamais vu la demoiselle.
Je dois dire que cet évènement a été pour moi une révélation car je n’avais jamais pensé qu’un homme et une femme puissent vivre ensemble comme mes deux Mères. Il y a très peu d’hommes dans notre entourage et je croyais donc universel qu’une femme vive avec une autre femme. Quant aux hommes… En fait, à part le Stef, je ne m’étais jamais interrogée sur l’espèce…
Donc Soso !… Autant le « gamin » – Mère Un et Mère Deux l’appellent toujours ainsi malgré ses vingt ans – est timide, autant sa copine est avenante et bavarde. Momo dit qu’elle est « causante » ; Zaza prétend qu’elle est… comment déjà ? Un mot comme dessert… ou désert… Ah ! disert ! DI-SERT ! Cela veut dire bavard mais en langage littéraire. Ma Zaza a du vocabulaire ! Hormis des mots qu’on ne trouve que dans les livres, elle emploie aussi des expressions bizarres comme « certes ! », « plaît-il ? » et autres formules qui sonnent étrangement aux oreilles et qu’elle nomme « imparfait du subjonctif »… Ne me demandez pas ce que c’est ! C’est un truc bizarre qui complique parfois la compréhension du discours. Par exemple : « J’ignorais que tu le susses ! »… Comprendra qui pourra ! Moi, souvent, j’abandonne et j’attends qu’elle parle à nouveau normalement. Il faut savoir que ma Zaza est tout en contraste. Elle peut s’exprimer un jour comme
(Extraît de mon dernier ouvrage »Véga, la terreur du p’tit chemin – Chroniques d’un CKC » disponible chez l’auteur au prix de 18 euros port compris. Pour les amateurs, le chèque est à envoyer à Zaz Chalumeau – Quartier des Entrepreneurs – 870 rue Denis Papin – F-54710 Ludres). Merci à tous ceux qui l’ont déjà acquis !
 l’âge de trois mois, il fallut procéder au rappel de mes vaccins afin que mes maîtresses puissent enfin aller me promener à l’extérieur. Je n’aime pas aller promener. Promener, pour l’instant, cela veut dire : collier serré autour du cou et boum ! dans un sac suspendu aux épaules de Zaza et hop ! dans la voiture. Je déteste la voiture ! J’ai mal au ventre, au cœur et aux oreilles ! Je sens mes muscles se crisper et mes entrailles se tordre ! Mais comment échapper aux mains de la Zaza qui m’empoignent fermement et me fourrent dans son sac à ventre ?
Arrivées chez le vétérinaire, je n’ai pas vraiment le temps de prendre peur car il nous appelle dans son cabinet sans tarder. Et je vois devant moi un drôle de bonhomme au cou décharné, yeux globuleux et large bouche. Zaza dit qu’il ressemble à E.T. Mais ses mains sont agréables, elles me chatouillent les bajoues, frottent le dessus de mon crâne, caressent mon menton. Puis il souffle sur mon nez et se met à aboyer…
― Elle n’est pas sourde ! constate-t-il.
(Exrait de « Véga, la terreur du p’tit chemin – Chroniques d’un CKC » – livre à paraître début 2013)
Depuis que mes lectrices et lecteurs savent que Véga, notre petite chienne CKC, sera la vedette de mon prochain livre, je reçois régulièrement des mails pour me demander des nouvelles de la star !…
Eh bien… la star n’est pas en forme… Presque jour pour jour après son gros problème de santé de l’année dernière, la voilà qui recommence à avoir des angoisses et des troubles du comportement. Certes moins prononcés que l’année dernière, mais quand même… Elle veut être portée plus souvent que d’habitude et hésite à aller dehors. Parfois, alors qu’elle dort, elle se dresse brusquement et regarde autour d’elle, l’air hagard…
Cet après-midi, jour de ménage hebdomadaire, elle était couchée comme d’habitude sous mon bureau. Lorsque j’ai eu terminé, je l’ai retrouvée assise dans son panier, en train de lécher consciencieusement la paroi du bureau contre laquelle est appuyé son panier… Mimétisme ou pétage de plombs ?
Nous hésitons entre consulter notre vétérinaire car nous redoutons la mise en place d’un traitement cardiaque qui, une fois commencé, devra être poursuivi à vie avec les risques que cela comporte par ailleurs, et attendre avec la crainte d’un oedème pulmonaire.
Depuis un an, depuis cet AVC présumé, Véga n’est jamais redevenue la même. Nous la sentons fragile et ne la laissons plus guère seule. Nous allons rarement au cinéma et ne la laissons à la maison pour deux ou trois heures que forcées et contraintes. Heureusement, elle est admise et même la bienvenue dans la famille et pratiquement chez tous nos amis ; nous l’emmenons même avec nous au restaurant ! Dans quelques semaines, nous allons rendre visite à un couple d’amis qui vient passer deux semaines dans les Vosges. Ils nous ont invitées à venir respirer le bon air et Véga sera de la partie, alors qu’ils emmènent leurs animaux avec eux – deux chats et un cochon d’Inde – et qu’ils devront les enfermer pour que notre princesse, qui ne supporte pas les autres animaux, puisse être avec nous. Sacrée preuve d’amitié !
Enfin bref, nous espérons que cette crise n’est que passagère, en quelque sorte une réminiscence de l’été 2011…
Véga est en plein travail depuis quelques semaines et les deux mois d’été s’annoncent très laborieux, dans le sens noble du terme.
En effet, nous avons commencé à écrire ses « Chroniques », à paraitre début 2013 si tout va bien, éventuellement en deux tomes car Véga est beaucoup plus bavarde que je ne m’y attendais !
Quand elle n’est pas avec moi à me raconter sa vie, elle roupille sous le rideau du salon ou prend son tour de guet, debout sur l’accoudoir pour mieux voir les intrus qui profitent de son absence pour s’aventurer sur la terrasse.
Nous étions hier chez des amis en Moselle. Comme presque tous nos amis, surtout depuis qu’elle a été malade, Marie-France et Marc avaient invité Véga à se joindre à nous. Le soleil, énorme boule de feu qui nous avait accompagnées sur la route, déclinait quand nous sommes arrivées. Véga retrouva Piccolo, le Yorkshire de la maison. Comme tous les propriétaires canins qui se respectent, la conversation tourna beaucoup autour de nos cabots respectifs. Souvent, le sujet de prédilection est les enfants. Mais il faut dire que notre gamin n’en est plus un et le fils de nos hôtes, adolescent très brillant, drôle et néanmoins sympthique, dut quitter la table prématurément car il avait classe le lendemain. Ce sont donc Vega et Piccolo qui furent les stars de la soirée !
Après Aglaé la tortue et Emef la souris, voici Rosalie. C’est une jolie tortue… en bois qu’ils disent… taillée dans une racine de thuya… C’est le dernier cadeau de Mère Un et du Stef à ma Zaza, ma Mère Deux. Il paraît que la Zaza était tombée en pamoison devant l’animal lors de leur visite à la foire expo en mai dernier. Et quand la Zaza tombe en pamoison devant quelque chose, ma Mère Un ne peut pas résister, il faut qu’elle achète ! Ma Mère Deux, elle est tellement distraite qu’elle se souvenait même plus du cadeau ! Il ne lui est revenu en mémoire qu’avant-hier ; un peu plus elle serait tombée à la renverse de surprise en découvrant la bestiole qu’elle avait pour ainsi dire choisie elle-même !
Depuis ce soir, la Rosalie, elle a trouvé sa place dans le meuble TV, juste en dessous de l’écran. C’est vrai qu’elle est belle et plus impressionnante qu’Aglaé qui est sur la terrasse à côté d’Emef car elle est beaucoup plus grosse. Bon, moi, franchement, Aglaé ou Rosalie… je m’en tape ! Parce que quand la Zaza dit que je vais péter un câble avec tous ces animaux autour de moi, la bête n’est pas celle qu’on croit ! Mais je veille quand même au grain dès fois qu’elle aurait l’idée saugrenue de ramener un jour une vraie tortue. Y paraît que les vraies tortues, ça rentre la tête sous la carapace… pas comme Aglaé ou Rosalie qui ont toujours le cou allongé quoiqu’il arrive. Moi, je demande à voir !…
Bon, je vous laisse, parce qu’il est déjà plus de deux heures du mat’ et ni ma mère Un ni ma Mère Deux n’ont l’air de vouloir aller au lit. Alors moi j’y vais ! A bon entendeur salut ! Signé Véga.
Nous avions ramené Aglaé du Lubéron ; Véga l’avait reniflée avant de poser une patte sur sa carapace puis s’en désintéresser. Depuis samedi, une nouvelle copine est arrivée ; Emef est une adorable souris porte-pot. Non seulement elle n’effraie pas les oiseaux qui veulent boire (malgré son cou légèrement articulé !…) mais elle égaye joliment la terrasse en ces temps maussades !
De moi, quoi !!! Hi hi ouaf !
Voilà comment commence une bonne journée : un petit câlin dans les bras de ma Mère 2 (c’est ma Mère 1 qui prend la photo) à me faire papouiller par toutes les deux. Puis je vais à la recherche de ma balle pour jouer dans le jardin pendant que mes deux Mères prennent leur petit déjeuner. Ensuite, promenade.
Je me suis fait mal à une patte, du coup ma Mère 2 va faire seule sa balade d’une demi-heure. Quand je dis balade, c’est plutôt une course ! Avec elle, je trotte sec, c’est tout juste si j’ai le temps de déposer ma crotte ! Avec ma Mère 1 en revanche, c’est une vraie promenade ; elle me laisse flâner et renifler toutes les bonnes odeurs qui se sont déposées pendant la nuit. Mais j’aime bien les deux : course sportive et flânerie. Elles sont parfois un peu susceptibles et moi, je ne veux faire de peine ni à l’une ni à l’autre. Alors chut !
Dommage, ma Mère 2 va travailler à l’extérieur cet après-midi. J’aime pas. Je préfère quand elle travaille à la maison parce que je peux dormir sous son bureau, et si je n’entends plus le cliquetis de son clavier depuis que j’ai perdu l’ouïe, en revanche je sens son odeur et cela me rassure.
Et puis ce soir, c’est fête ! Je vais voir mon Dieu ! Vous ne savez pas qui c’est ? Ben !… c’est not’Stef !!! Je l’adore ! Il est beau, il est doux, et il joue avec moi.
Bon, je vous laisse et je fais une belle léchotte à tout le monde, même à ceux qui n’aiment pas ça !
A bientôt
Véga (la Star ! hi hi ouaf !)
Vous avez été quelques-uns à envoyer des commentaires sur l’article « Il ne lui manque que la parole » concernant notre inquiétude sur l’état de santé de Véga. Vous avez été encore plus nombreux à m’envoyer des courriels avec des messages de soutien accompagnés souvent d’une photo de votre compagnon à quatre pattes et les ami(e)s les plus proches ont même fait le siège de notre ligne téléphonique pour prendre des nouvelles en direct ; l’une d’entre elles, que nous n’avions pas entendue depuis les voeux de janvier, a même téléphoné en demandant immédiatement des nouvelles de Véga ; dans un deuxième souffle, elle s’enquit de notre santé…
Ce formidable élan de sympathie soulevé par notre Véga nous a beaucoup touchées et nous vous remercions pour tous vos messages. Et puis un immense merci tout particulièrement aux gentilles sorcières qui ont pris de leur temps pour s’informer précisément de l’état de Véga pour ensuite unir leurs énergies ; l’une d’entre elles a d’ailleurs fait une chute assez grave sur son lieu de travail et est actuellement à l’hôpital. J’ose espérer qu’il n’y a aucun lien entre cette chute et les soins prodigués la veille à Véga qui, je le sais, « pompent » l’énergie…
En tout cas, Véga va un peu mieux, ses crises de panique s’estompent et nous espérons que les séances de magnétisme associées au médicament vétérinaire pour favoriser l’irrigation du cerveau vont avoir raison des troubles du comportement de notre petite chienne que nous ne reconnaissions plus dans cette attitude de prostration et d’angoisse tant elle est habituellement joueuse, vive et facétieuse.
On entend souvent cette réflexion à propos des animaux. En ce moment, nous aimerions bien que notre Véga prenne la parole pour nous dire ce qui ne tourne pas rond…
Depuis quinze jours, elle a des troubles du comportement qui laissent notre vétérinaire perplexe. Sourde comme un pot depuis environ deux mois, malgré son jeune âge (sept ans), elle avait un traitement pour soigner son otite. Un matin, elle a eu une trouille terrible qui a déclenché des crises d’angoisse. Le vétérinaire, qui ne trouvait déjà aucune raison à sa brutale surdité, ne décela aucune autre anomalie… Comme avec un bébé, difficile de poser un diagnostic sans l’énoncé des symptômes par le patient pour l’aiguiller…
En désespoir de cause et pour prévenir toute éventualité, il a prescrit un médicament, en doublon avec ce comprimé pour l’otite, afin d’irriguer le cerveau… Depuis, l’état de santé de Véga est en dents de scie. Tantôt elle se comporte tout à fait normalement, cherche sa balle dès qu’elle a mis une patte en dehors de son panier, nous engueule si on n’est pas assez rapides à la lui lancer et court la récupérer au fond du jardin, ventre à terre, comme si sa vie en dépendait. Et subitement, sans signe avant-coureur, sans élément déclencheur avéré, elle se précipite vers nous et veut absolument être portée. Si nous la prenons dans nos bras, elle se blottit au plus près, au risque de basculer par-dessus notre épaule. Dès qu’on essaie de la poser par terre, elle s’accroche à nous avec des yeux remplis de peur panique. Si nous persistons à la laisser par terre, elle se refugie sous un meuble, comme pour fuir d’invisibles démons qui semblent la terroriser.
Nous sommes inquiètes. Les animaux domestiques ne sont aujourd’hui plus à l’abri des maux qui nous terrassent. Les avoir rendus si proches de nous a fait d’eux des proies faciles pour toutes les maladies dont seul le nom suffit à nous terrifier.
Ceux qui n’ont jamais eu un animal ne comprendront sûrement pas mon besoin de partager notre inquiétude. Qu’ils retournent à leurs occupations sans plus y penser.
Je m’adresse aux autres, ceux qui savent qu’un chien est un membre de la famille. Véga est populaire sur ce blog et je suis certaine que vous serez nombreux à avoir une pensée pour elle, afin qu’elle aille bientôt définitivement mieux.
Nous qui pensions qu’elle allait avoir peur du bonhomme, elle a foncé sur lui pour lui arracher son nez (une pomme de pin) ! Et quelques secondes après la prise de cette photo, le bonhomme était carrément… étêté !!! Sacrée Véga !
C’est la grande affaire du moment ! On ne parle que de cela, on n’entend que cela à la radio et les journaux télévisés lui consacre les trois quarts de leur temps de diffusion. Quand elle aura disparu, qu’allons-nous découvrir ? Quelles turpitudes auront commis certains ? Quelle loi, aussi stupide qu’injuste, nos députés auront-ils votée ? Bah ! en attendant, on se marre en regardant Véga se transformer en yéti !!!
Rentrant d’acheter de gros pots bleus pour décorer la terrasse, nous n’avons pu résister à l’envie de taquiner Véga ! Elle est pas belle dans le bleu ?!?
Monique emporte toujours quelques provisions pour tenir trois ou quatre jours avant de faire des courses sur notre lieu de villégiature. Elle extirpa donc une boîte de cuisses de canard confites de la Comtesse du Barry, s’il vous plaît ! Avec la graisse, je cuisinai des patates rôties, une de mes rares spécialités culinaires dont raffole Monique. Après déjeuner, pour que la graisse fige à nouveau, elle fut transvasée dans la boîte vide et mise à l’abri dans le cellier.
- Si tu vas dans le sellier, ferme bien la porte pour que la chienne n’aille pas mettre son museau dans la graisse.
Une demi-heure plus tard, Monique se rendit dans le sellier pour prendre un outil. Quelques minutes plus tard, j’entendis une exclamation. Je me précipitai et vis notre Véga, non seulement le groin mais les oreilles dans la graisse semi-liquide ! Depuis le temps que nous parlions de la laver, de la brosser et de lui couper les poils des oreilles !…
…tantôt calme et excitée, câline et joueuse, tendre et effrontée, mais toujours merveilleuse !
La gourmandise faisant partie des sept péchés capitaux (ce que je trouve incroyable !…), Véga est sans aucun doute vouée aux flammes de l’enfer…
Pas de droits sur l'album 84330
Si Monique est si douée en peinture, c’est peut-être parce qu’elle a toujours aimé faire des photos, si possible artistiques et/ou insolites.
Pour une photo, elle oublie tout : la faim, la soif, le froid, les douleurs. Elle peut rester de longues minutes immobile, le doigt figé sur le déclencheur, à attendre le moment idéal pour réaliser une belle photo : qu’un oiseau s’envole, qu’un papillon se pose sur un pétale, que le soleil se reflète dans la mer, etc. Je me suis récemment gelé les pieds sur la Place Stan pour une photo de nuit sans passant. Monique avait les doigts gourds mais son regard pétillait de bonheur face au cliché qu’elle me fit de suite admirer sur l’écran de l’appareil.
Cet après-midi, à l’heure du thé, Véga s’est complaisamment prêtée à une séance d’immobilité pour réaliser une photo insolite :
D’autres photos de la star du jour : Pas de droits sur l'album 82328
Le Cavalier King Charles est un adorable petit chien. Mais, comme je l’écrivais dans le précédent article, il peut rapidement se transformer en tyran domestique si l’on n’y prend garde !… Notre petite Véga, dotée d’un solide tempérament, en est l’exemple !…
Elle a pris l’habitude, tous les soirs, de venir dans la salle de bain lorsque nous nous brossons les dents juste avant d’aller nous coucher. Elle campe alors son petit cul sur le carrelage et lorgne le dentifrice avec gourmandise… Une fois le brossage effectué, nous récoltons du doigt un peu du dentifrice que nous lui donnons à lécher. Elle s’en délecte !
Hier soir, alors que Monique et moi papotions dans la cuisine, Véga se mit soudain à aboyer en direction de la salle de bains. Je crus qu’elle réclamait un jouet qui aurait atterri sous le meuble. Mais non, il n’y avait rien. Véga cependant se remit à japper lorsque je quittai la salle de bain. Je compris alors la signification de ses protestations.
- Je pense qu’elle veut qu’on se lave les dents ! dis-je à Monique.
- Tu crois ? Non… c’est sûrement autre chose.
Pour en avoir le coeur net, je repartis à la salle de bain, la bête sur les talons. Lorsqu’elle me vit ouvrir le placard et sortir ma brosse à dents et le dentifrice, elle se mit sagement assise et patienta !…
Nous n’en croyions pas nos yeux ni nos oreilles ! C’était pourtant vrai, Véga venait de décider qu’il était grand temps de nous préparer pour la nuit !!!
Le CKC, ou Cavalier King Charles, est un épagneul nain anglais qui pèse de 8 à 10 kg. Les spécialistes disent qu’il s’adapte à la vie de ses maîtres. Il peut ainsi devenir un chien de salon ou au contraire un chien tout terrain (un CTT), très vif et très sportif. Ajoutez à cela une cervelle bien développée et un regard très expressif. Certains disent que son principal et peut-être unique défaut est un manque de personnalité… Alors là, je peux vous dire que notre Véga a une très forte personnalité ! Elle deviendrait vite un véritable tyran domestique si je n’y prenais garde !… Elle et moi nous affrontons souvent du regard !… Elle sait d’ailleurs très bien faire la différence entre Monique et moi et se comporte différemment avec l’une et l’autre ! C’est une futée !!! Mais c’est une adorable petite chienne qui obéit très bien quand on se montre ferme. Tour à tour joueuse et câline, elle donne sans compter pour notre plus grand plaisir.
Le CKC existe en quatre variétés : - noir et feu (noir et roux) - blenheim (blanc et roux) - ruby (roux) - tricolore (noir, blanc et roux) |
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Il faut savoir qu’un CKC n’est pas fait pour vivre seul. Même s’il est tout à fait possible de le laisser seul à la maison pendant plusieurs heures sans qu’il fasse de bêtise, c’est avec ses maîtres qu’il se sent le mieux. |
Pour plus de photos : Pas de droits sur l'album 62378
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