Trois jeunes gens, 18, 16 et 15 ans, de la cité des Mureaux dans les Yvelines, sont dans une voiture dont le conducteur refuse de se soumettre à un contrôle de police.
Après une course-poursuite vers Mantes-la-Jolie, la voiture des fuyards percute un poteau. Les deux mineurs se dirigent vers la Seine et sautent. L’un est récupéré vivant ; le second se noie.
Au journal de 20 h 00, on apprend par le directeur départemental de la sécurité publique dans les Yvelines, lors d’une conférence de presse, que la police n’est pas en cause dans ce drame. Les policiers auraient tenté de dissuader les adolescents de plonger dans le fleuve, insistant sur le fait qu’une « petite bêtise » ne justifiait pas qu’ils se jettent dans la Seine.
Comment expliquer alors que ce gamin de 15 ans, qui ne savait pas nager, préfère se jeter à l’eau qu’affronter les policiers ? L’IGS a tout de même été saisie de l’affaire…
Un site internet, sur lequel je suis allée piocher cette info, a fermé son article aux commentaires avec cette explication : « En raison des débordements systématiques sur ce type de sujet, l’article est fermé aux commentaires. Merci de votre compréhension. »
Ben non, je comprends pas !
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Les salariés de General Motors de Strasbourg ont massivement voté pour un gel des salaires pendant deux ans et le renoncement à un tiers des RTT. C’est à ce prix que GMC (General Motors Company aux USA) proposait de reprendre le site français. La CGT, bien sûr, avait appelé à voter contre ce plan, refusant un chantage dont les salariés seraient encore une fois les victimes. Si elle fut entendue, elle ne fut pas suivie par la grande majorité du personnel.
J’écoutais sur une grande station de radio un employé déclarer au micro du journaliste qu’il avait une maison à payer et des enfants dont il fallait financer les études. Bien sûr… Mais n’est-ce pas reculer pour mieux sauter et la direction de l’entreprise ne va-t-elle pas, dans un an ou deux, annoncer la fermeture du site ?
Ce chantage au chômage est scandaleux et les Français, otages de leurs crédits, seront bientôt tous des miséreux qui se contenteront de peu par crainte de n’avoir rien. Peut-être alors le temps de la révolte sera-t-il de nouveau venu…
En dédicace aujourd’hui à Cora Houdemont, j’ai vu des dizaines et des dizaines de personnes défiler devant moi à la recherche du cadeau de Fête des Mères.
Hélas, ils ne s’arrêtèrent pas tous à mon stand, même si j’ai vécu une de mes plus fructueuses séances de dédicaces depuis le temps que je publie des livres.
Ce qui me frappa cependant durant ces quelques heures ne fut pas l’indifférence de certaines personnes qui ne m’auraient pas prêté moins d’attention si j’avais été une potiche ! Si j’en juge par le nombre incroyable de clients de cette grande surface qui n’ont pas répondu à mes « bonjour », il y a à Nancy et ses environs un nombre inquiétant de sourds, lesquels, malheureusement, n’étaient pas muets !
Non, ce qui me frappa fut le nombre sidérant de personnes, sexes et âes confondus, qui ont soupiré et râlé devant la corvée de trouver un cadeau de Fête des Mères. Même si je ne suis pas friande de ces cadeaux sur commande d’envergure mondiale et à visée essentiellement commerciale, j’aurais aimé, aujourd’hui, avoir à acheter un cadeau pour maman… Et Malou, en couverture avec son époux du tome 2 de ma saga, m’adressait un clin d’oeil complice pour me dire qu’elle aussi aimerait bien être encore là pour découvrir demain le cadeau de sa fille… Alors à tous ceux qui ont soufflé en parcourant les rayons des magasins, pensez qu’un jour peut-être, hélas, vous n’aurez plus à vous acquitter d’une aussi belle corvée…
photo : Michel Gangne , AFP/Archives
Après la vague d’interdictions de rassemblements suite à la mort d’un participant à Nantes à un apéro géant lancé sur Facebook, faut-il également interdire les petits trains touristiques suite à l’accident survenu à Marseille, ayant occasionné douze blessés dont trois gravement ?
La France, jadis pays de la liberté, va-t-elle devenir celui des interdits tous azimuts ?
L’apéro géant organisé par Facebook sur la Place Royale de Nantes s’est terminé par la chute mortelle d’un jeune homme qui est passé par dessus un pont.
Les autorités, dépassées par l’ampleur de ces évènements, s’émeuvent de ce décès et persistent à vouloir interdire ces apéros géants. Même si un mort est toujours un mort de trop, le pourcentage est très faible quand on sait que ces apéros drainent jusqu’à dix mille personnes. La sortie des stades de football après des rencontres « importantes » a souvent des conséquences bien plus catastrophiques et les sorties des boîtes de nuit sont bien plus meurtrières.
Au lieu d’opter pour une solution répressive, comme cela devient de plus en plus la mode, les autorités ne devraient-elles pas préférer une étroite collaboration avec les organisateurs avec un service d’ordre et de secours adapté ? Sachant que le risque zéro n’existe pas, à moins de décréter un couvre-feu général dès 20 h 00…
Le samedi 1er mai 2010 (et non le 1er avril comme indiqué sur l’article ci-dessus !) le Père Gilbert, prêtre loubard réputé, affirmait avoir reçu des « branlées » de son père et en avoir lui-même infligées à des ados récalcitrants dans son centre d’accueil.
Cependant, la députée UMP Edwige Antier espère faire voter un texte visant à interdire tous les châtiments corporels, y compris bien sûr la fessée. Selon cette femme pédiatre, la fessée rendrait les enfants agressifs.
Cet article me donne le sujet d’un nouveau sondage : pour ou contre l’interdiction de la fessée ?
La photo a fait le tour de la toile.
Madame Alliot-Marie veut soumettre au parlement un ajout législatif permettant de punir les outrages au drapeau tricolore et à l’hymne national, symboles de notre République.
Eric Besson, qui n’avait pas hésité à faire un doigt d’honneur à un journaliste en septembre dernier, s’est déclaré profondément choqué par cette photo.
Ce qui me choque, c’est l’atteinte toujours un peu plus à la liberté d’expression, liberté étant tout de même un des mots-clés de notre devise.
Les humoristes et les artistes ont du souci à se faire. En effet, on ne peut plus se moquer de rien ni de personne sans risquer l’amende voire davantage. Pourtant, il n’y a pas si longtemps, il y avait eu un tollé général pour défendre la liberté artistique dans l’affaire des versets sataniques ou celle des caricatures… Pourquoi le gouvernement, dont certains membres n’hésitent pas avoir des mots et des gestes déplacés, montent-ils à ce point sur leurs grands chevaux à propos d’une photo, probablement le fruit d’une mise en scène, qui a gagné le prix d’un concours dans la catégorie « politiquement incorrect » ?
Ne serait-ce pas pour détourner l’attention du pauvre Français qui crève un peu plus chaque jour, en quête d’un emploi, écrasé par la flambée des prix à la pompe et au supermarché, asphyxié par la surenchère des taxes ?
Après les cafards morts et vivants dans les cuisines d’un restaurant de la Place Stan à Nancy, voici les haricots verts en boîte au datura ! Le caractère relativement toxique du produit a fait rapidement réagir le fabricant qui appelle tous les consommateurs à rapporter les conserves au magasin.
Lorsque j’habitais dans mon appartement à Nancy, j’ai eu, pendant plusieurs années, un magnifique datura en pot. Ses fleurs, majestueuses et très odorantes, nous donnaient un mal de crâne de cheval ! A regrets, car elle faisait un très bel effet dans mon salon, je m’étais séparée de la belle…
Au concours de photos organisé par la FNAC de Nice, ce cliché a été primé dans la catégorie « politiquement incorrect » ; le jury a eu un vrai coup de coeur…
Faut-il s’insurger ou sourire ? Faut-il y voir une insulte au drapeau national ou un simple instantané dévoilant l’inconfort de la situation dans laquelle doit se trouver ce jeune homme puis sans doute son soulagement devant un si grand morceau de tissu pour s’essuyer les fesses ?
On crie au scandale. On jette l’opprobre sur le photographe et la FNAC. Or ce n’est qu’un simple instantané. En prenant cette photo, son auteur n’affirme pas son approbation de la scène ni la FNAC en la primant. Pourquoi avoir vu d’emblée cette photo sous cet angle ? On peut au contraire y voir la volonté de dénoncer un tel acte profanateur. Témoignage ou voyeurisme ?
Des concitoyens s’insurgent : 2010fnac.doc
Pendant plus d’un an, nous allions chaque jeudi déjeuner au restaurant « Les Césars » situé sur notre belle Place Stanislas. En journée continue chez un client sis Place Carnot, je ne rentrais pas à la maison ; Monique venait me chercher et nous allions donc aux Césars où nous prenions invariablement le menu à 10 euros (plat du jour ou pizza du jour ou salade du jour, boisson et café).
Certes, pour un établissement ayant pignon sur la prestigieuse place nancéienne, la propreté du personnel laissait à désirer. Non seulement l’uniforme n’était pas de rigueur, mais les taches, les accrocs, les ourlets décousus, les chaussures ternes voire boueuses contrastaient considérablement avec le faste de la place et du décor du restaurant lui-même.
Mais nous mangions sur le pouce et pouvions bénéficier de la vue sur la place. Car bien que Nancéiennes, nous ne nous lassons pas de l’architecture grandiose du lieu.
Cependant nous ignorions risquer l’intoxication alimentaire chaque semaine ! L’état d’insalubrité des lieux, dévoilé par le Département des Fraudes, est édifiant… Voir ci-dessous les différents articles parus dans l’Est Républicain :
estrpublicain22janvier2010restaurantcsars.doc
estrpublicain30mars2010restaurantcsars.doc
estrpublicain31mars2010restaurantcsars.doc
estrpublicain27avril2010restaurantcsars.doc
Une amie magnétiseuse m’avait un jour guérie, de manière très spectaculaire, d’une brûlure, par simple imposition des mains sans contact charnel.
Dimanche matin, je reçois un mail d’une collègue en écriture qui évoque le sujet. Immédiatement, je lui demande si elle traite aussi l’eczéma, éventuellement à distance. Le stress, dû à une période creuse sur le plan professionnel, fait resurgir et s’étendre une plaque d’eczéma… La dame me répond que ce n’est pas sa spécialité, mais elle essaiera, à l’aide d’une photo que je dois lui envoyer. J’obtempère et rejoins Monique à Laxou au marché campagnard. Plusieurs fois, je ressens des picotements dans ma plaque d’eczéma… Ce matin à 9 h 00, je reçois une petite commande. A midi, la plaque d’eczéma a quasiment disparu… Est-ce l’effet de la coupeuse de feu ou la réception d’une commande ? Ou la conjugaison des deux ?
Concernant le sujet, voici ce que la coupeuse de feu me dit :
« Il est 4 heures du matin, je devrais dormir mais je ne le peux pas, tourmentée par plein de mots, le stylo veut transmettre.
Avez-vous pensé à «ces coupeurs de feu » ?
Ceux qui suscitent tant de paroles, tant de sentiments contradictoires, tant d’attirance et tant de rejets voire de la peur ?
Oui les « coupeurs de feu » , les toucheurs, les souffleurs, les magnétiseurs et que sais-je encore…
Remarquez, faut pas se plaindre, il y a eu des époques ou les sympathiques religieux nous brulaient sur la place publique ! Voyez leur humour…Si t’es « coupeur de feu »…coupe celui là ! Et paf carbonisé le coupeur ! Et en plus si le coupeur était roux !!!
Avez-vous jamais pensé à ce que ressentaient les « coupeurs de feu » ?
Croyez vous qu’il soit facile de ressentir le feu de la souffrance des autres, d’éteindre des feux rallumés sans cesse… D’être un pompier dans un cercle de feu attisé par la bêtise humaine ???
Pensez-vous qu’il soit facile de sentir le feu qui consume les gens que l’on croise ou que l’on aime, de sentir que malgré l’apaisement que l’on peut transmettre, le froid de la mort vient pour les apaiser et nous les enlever définitivement ?
Transmetteurs d’apaisement certes mais nous, que pensez-vous que nous ressentions face au destin implacable ?
Vous qui nous posez tant de questions dont nous n’avons pas les réponses, pensez-vous vraiment que cette énergie, «ce don » disent certains, ne nous fasse pas souffrir ?
Imaginez-vous : vous voyagez en train, vous êtes assis dans votre wagon…
Vous « sentez » que l’homme qui vient de s’asseoir en face de vous est très malade, qu’il arrive en fin de vie. Vous êtes cloué sur votre siège et vous vous sentez très mal !
A l’arrivée ce même Monsieur vous demande dans un sourire : « voulez vous que je vous aide à porter votre valise ? » vous répondez : « non merci », également avec un sourire et vous vous sauvez comme un voleur !
Des situations comme celles là sont monnaie courante et elles vous donnent envie de vous calfeutrer chez vous !
Si cette nuit les mots m’étouffent, c’est qu’aujourd’hui, une fois de plus, j’ai enlevé le feu à quelqu’un que j’aime beaucoup,. Elle supporte très mal la morphine, et j’ai ressenti ce que je n’aime pas…alors quand elle m’a embrassée, soulagée, en pleurant et en me disant merci ; ses yeux confiants dans les miens…. Juste enlevé les flammes, mais je le sais le brasier est resté, alors comme toujours dans ces cas là, j’ai juste pensé : Energie S T P enlève la souffrance et que tout se passe au mieux !
Avec les animaux c’est tout aussi douloureux pour nous, leurs regards étonnés d’abord, puis confiants et apaisés. Eux ils sont en phase avec les énergies, pas de méfiance, non, ils se détendent un point c’est tout ! Ils se souviennent et à chaque fois qu’ils vous rencontrent, ils viennent vers vous, et d’instinct s’ils ont un problème ils se placent contre vous, attendant avec confiance que vous « coupiez le feu » de leurs douleurs, puis une léchouille et ils vont faire la sieste !
Croyez vous qu’un fil électrique sait pourquoi il a été fait pour transmettre l’électricité ?
Et bien les « coupeurs de feu » ne sont que des fils électriques, et quand pour une raison inconnue l’énergie ne ramène pas la lumière, le fil électrique en est navré mais il ne peut qu’implorer la lumière et souffrir dans le noir.
Jeannette insurgé – 26 mars 2010″
Un enfant de onze ans a été arrêté à Lyon par la police tandis qu’il allumait une cigarette tout en conduisant.
A la suite d’une dispute familiale, le gamin avait subtilisé la voiture de ses parents et pris la poudre d’escampette, non sans laisser un mot expliquant les raisons de son départ ; il terminait en promettant être de retour à la fin des vacances. Le garçon voulait sans doute aller prendre l’air, dommage pour lui qu’il ait senti le besoin d’une bouffée de nicotine. Car avant d’être arrêté, il avait quand même roulé sur plusieurs dizaines de kilomètres sans aucun souci.
Le gosse a été entendu au commissariat puis rendu à ses parents ; il sera convoqué en juin par le Tribunal. Mais quel sera le chef d’accusation : défaut de permis de conduire ou cigarette au volant ? Quoi qu’il en soit, cet enfant a sans aucun doute un talent de pilote automobile qu’il conviendrait de développer !
Cher-e-s ami-e-s,
le gouvernement veut en finir avec le droit à la retraite à 60 ans et allonger encore les durées de cotisations pour obtenir une retraite à taux plein. Cette enième réforme est injuste et injustifiée. ATTAC et la Fondation Copernic ont lancé un appel de près de 400 personnalités qui disent toutes la même chose : l’argent existe, pour financer nos retraites, il suffit (enfin !) de taxer les dividendes et les stock-options.
Se sont rejoints pour signer cet appel tous les leaders de la gauche (Razzy Hammadi, Marie-Noelle Lienemann, Marie-George Buffet, Olivier Besancenot, Cécile Duflot, Jean-Luc Mélenchon…), des syndicalistes (beaucoup de secrétaires nationaux de la FSU, Annick Coupé et Pierre Khalfa, Didier Le Reste, Charles Hoareau, ou Jean-Baptiste Prévost pour l’UNEF), beaucoup de sociologues (Robert Castel, Luc Boltanski), d’économistes (André Orléan, Henry Sterdiniak, Michel Husson…), de philosophes, d’inspecteurs du travail (Gérard Filoche…) : voir la liste complète des premiers signataires sur exigences-citoyennes-retraites.net.
Seule la mobilisation de tou-te-s permettra de s’opposer la réforme libérale que le gouvernement veut faire passer vite et « en force ». Car un autre scénario est possible. C’est pourquoi nous vous invitons, si comme nous vous pensez la situation urgente, à signer (et à faire signer dans vos réseaux) l’appel unitaire. Il faut aller vite. Car nous n’avons qu’une force : celle de notre nombre.
Bien amicalement,
Willy Pelletier, coordinateur général de la Fondation Copernic
Toujours dans le bus, une jeune-fille confiait à une autre :
- Tu te rends compte, j’ai atteint les 600 amis sur Facebook !
- Tu as de la chance, je n’en ai que dans les 400 !
Mon regard croisa le sien et je plongeai avec précipitation dans mon bouquin. J’avais trop peur de devoir avouer que mon profil n’affiche que… 22 amis… autrement dit une misère. Je n’aurais pas supporté son air condescendant et ses paroles réconfortantes pour ce désert que devrait lui paraître ma vie sociétale. Pire que Gobi, carrément le Pôle nord !
A les entendre évoquer leur réseau, je me sentis soudain très seule, alors que je me croyais riche de 22 amis !
En même temps, je me demandai qui, de ces 22 amis, j’oserais appeler, au milieu de la nuit, si un jour un grand malheur frappait à la porte de mon coeur…
Après l’Eglise, l’Armée. Le général Germanos, plus haut grade de l’armée française, âgé de 69 ans, a été condamné à dix mois de prison pour détention et stockage sur le disque dur de son ordinateur et sur une clef USB de photos et vidéos à caractère pédophile mettant en scène des enfants entre six mois et douze ans. Oui, vous avez bien lu : des enfants de six mois !
Pour sa défense, l’homme a mis en avant une tumeur au cerveau dont il souffre depuis de nombreuses années et qui aurait fait sauter les freins de la raison. Elle ne l’empêchait pas toutefois de télécharger allègrement ses films et photos et de regarder tranquillement de très jeunes enfants subissant « des actes inqualifiables » selon la Présidente du Tribunal.
Condamné à dix mois d’emprisonnement avec sursis et un euros de dommages et intérêts aux trois associations de protection de l’enfance qui s’étaient portées parties civiles, l’homme n’a cependant pas été mis dans l’obligation de se faire soigner, comme l’avait demandé le Procureur, également une femme.
Si le caractère maladif de l’accusé est reconnu, pourquoi ne pas l’astreindre à une thérapie ? Peut-être faut-il attendre qu’il ne se contente plus d’images et viole un gamin soustrait à la vigilance du personnel d’une crèche ?
Dans le bus, un jeune homme s’écria :
- Grâce à Facebook, j’ai retrouvé plein de cousins !
Et d’expliquer à son copain que sa mère était fâchée depuis longtemps avec ses frères et soeurs. ll avait donc fait des recherches sur Internet et organisé des retrouvailles.
- C’est génial ! conclut-il.
Récemment, mon fils aussi fut retrouvé sur Facebook par des cousins d’outre-Rhin. Mais lui, mi incrédule mi agacé, me demanda :
- Mais qu’est-ce qu’ils me veulent après toutes ces années ?
Je comprenais et partageais son sentiment ; vingt ans d’absence et de silence, ça n’est pas rien quand on en a vingt-cinq !!!
Issue d’une famille disloquée, j’ai tôt appris à n’en rien attendre et ne fus pas déçue ! Seule ma mère, paix à son âme, fut présente après des débuts difficiles…
Lorsque le hasard me met en présence de membres plus ou moins lointains de cette famille, je me garde de toute effusion, sachant le lien fragile et prompt à se défaire. Un père ou un frère, uniquement sur le papier, ne pouvaient m’être plus proches que des étrangers.
Comme le chante Maxime Leforestier, on ne choisit pas sa famille. Pour mes 50 ans, hormis mon fils, personne de la mienne n’était là. Mais les ami(e)s présent(e)s ont partiellement comblé les manques.
Depuis toujours habituée à une certaine déficience familiale, je suis d’autant plus démunie et blessée lorsque des ami(e)s, choisi(e)s pour leurs qualités de coeur, trahissent ma confiance par leur soudaine indifférence, leur absence ou leur rejet, souvent même inavoué. Ils disparaissent de ma vie et pour un temps, je redeviens… RIEN.
Dylan ne soufflera pas ses cinq bougies en mai prochain ; il est mort au volant de sa « pocket bike ».
Pourquoi ne laisse-t-on pas nos enfants tranquillement grandir ? Ils portent une montre avant de savoir lire l’heure, tapent sur un clavier d’ordinateur avant de savoir parler, conduisent des engins motorisés avant de savoir faire du vélo. Ils n’ont plus le temps de grandir à leur rythme, on les oblige à brûler les étapes, comme si le temps déjà ne passait pas assez vite. D’un côté on les surprotège avec des ceintures, des casques, des garde-fous un peu partout et de l’autre on leur met entre les mains des petits bolides pouvant atteindre 50 km/h… Il est si difficile, adolescents, de leur refuser un scooter ! Tous les parents savent combien on tremble pour eux de les savoir si vulnérables dans la circulation. Pourquoi les mettre si petits en selle sur une mini-moto, certes pas autorisée à rouler sur route, au risque de les voir foncer dans le mur ou dans un arbre de la propriété ?
Dylan savait-il compter jusqu’à cinq ? On ne le saura jamais.
Tandis que des millions de Français ont perdu leur travail, que d’autres, en fin de droits, se demandent comment ils vont payer leur loyer, que d’autres encore, smicards, se tuent à la tâche sans parvenir à s’offrir la moindre fantaisie, tandis que des travailleurs, poussés à bout, menacent de faire sauter leur usine, que d’autres se battent bec et ongles pour tenter de préserver leurs maigres acquis, que d’autres encore renoncent à des soins médicaux de moins en moins remboursés, tandis que des mères isolées sombrent dans la déprime et l’alcool, que des gamins en échec scolaire tombent dans la délinquance, que d’autres sont victimes de dealers et de racketteurs, tandis que des handicapés se battent contre un système parfois absurde, que des retraités doivent chercher un petit boulot pour améliorer leurs maigres revenus malgré une vie entière de labeur, tandis que des salariés devenus des pions sur un échiquier préfèrent se donner la mort, que des délinquants sexuels se retrouvent désoeuvrés devant la porte de la prison qui les a nourris pendant quelques mois ou plus, que des Français subissent au quotidien le délit de faciès, que des enseignants vont chaque matin au boulot la peur au ventre, tandis que des conducteurs de bus sont violemment agressés, que des usagers du métro sont poussés sur les rails, que des personnes âgées sont assassinées pour un billet de dix euros, que des patients sont victimes dans leur chair du manque de personnel hospitalier ; bref, tandis que des millions de Français se battent chaque jour pour simplement essayer de vivre, la Première Dame de France déclare sur une radio de très grande écoute que tout va très bien avec son président de mari ! Mais qui donc se soucie des amours présidentiels ?
Dans « Les infiltrés », pendant un an, un journaliste se fait passer sur Internet pour une petite fille de 12 ans pour démasquer des pédophiles.
Sur des « chats » dédiés aux adolescents, des prédateurs traquent des enfants, les invitent à se brancher sur msn, se masturbent devant leur webcam, incitent leurs interlocuteurs à se dévêtir devant la caméra. Ces vidéos seront ensuite mises en ligne sur le web. Parfois, les pédophiles donnent rendez-vous à leurs victimes.
Ces hommes, tous âges et tous milieux socio-professionels confondus, ne semblent pas terriblement gênés face au journaliste qui les démasque. La plupart du temps, ils avouent leur penchant pour les enfants. Certains se défendent en prétextant qu’ils ne font que précipiter la chose, eux ou un autre, la gamine y passera un jour… D’autres confient au journaliste leur désarroi face à leurs pulsions qui s’exercent parfois sur leurs propres enfants…
Plus de 750.000 prédateurs sexuels seraient constamment connectés à Internet dans le monde. En France, un enfant sur trois est contacté sur Internet par un de ces déviants.
L’enquête a permis l’arrestation d’un certain nombre de pédophiles.
Mais l’émission fait polémique : le journaliste, qui a usé d’un stratégème pour confondre les pédophiles, devait-il les dénoncer à la police ? Est-ce un acte de délation ou au contraire une aide à personnes en danger ? Faut-il absolument attendre que ces délinquants sexuels aient violé un enfant pour les arrêter ? Leurs agissements sur Internet ne suffisent-ils pas à les interpeller ?
Ma réponse est oui. Mais après, comment les convaincre de se faire soigner ? Et peuvent-ils seulement « guérir » ?
C’est le cri d’amour lancé par l’épouse du condamné à mort Hank Skinner.
Après quinze années passées dans le couloir de la mort, le détenu américain a échappé à la peine capitale, trente-cinq minutes avant l’injection fatale. Pour autant, il n’est pas grâcié ; l’exécution est suspendue…
Pourquoi l’Etat texan refuse-t-il les tests ADN réclamés par cet homme, s’il le faut à ses frais, qui a toujours crié son innocence dans le meurtre de sa compagne et des deux enfants de celle-ci ? Pourquoi ne pas saisir cette opportunité de confirmer ou infirmer la culpabilité du prévenu ?
Dans un cas comme dans l’autre, la science en donnerait la preuve. S’il a bluffé… que Dieu ait pitié de son âme ; s’il a dit la vérité, qu’on lui rende la liberté.
Dans ce dernier cas, rien bien sûr ne pourra jamais le dédommager de ses souffrances liées à la perte de ses proches et aux années d’incarcération. S’il est coupable, qu’il passe le reste de ses jours derrière les barreaux. Mais la mort ?…
La peine capitale peut-elle encore trouver sa justification au XXIe siècle ? Au nom de quel droit des hommes (avocat général, jurés, etc.) pourraient-ils envoyer un autre homme à la mort ? Ce droit ne peut être que divin, car si un homme, quel qu’il soit et au nom de quelque justice ou idéologie, inflige la mort à un autre homme, il devient à son tour un assassin et par conséquent et en toute logique passible du même châtiment. Car le plus abject des criminels n’est pas un homme de seconde catégorie, il n’est pas moins humain que l’avocat général qui réclame sa mort, le juré qui la vote et le bourreau qui l’administre.
En France, la peine capitale a été abolie en 1981 grâce à Badinter qui s’est battu bec et ongles pour la loi qui porte son nom.
Mais la peine de mort, sous différentes formes, existe toujours dans de nombreux pays, y compris ceux dits civilisés…
Cela me donne l’opportunité de proposer un sondage sur ce sujet très sensible : pensez-vous que le peine de mort, encore en vigueur dans certains pays, trouve sa justification au XXIe siècle ?
Expérience sur le pouvoir que peut exercer la télévision sur des sujets sains.
80 candidats sont sélectionnés pour participer à un jeu test qui met en scène un questionneur et un répondant. Dans le vrai jeu, un million d’euros seront à la clef. Mais pour cette émission test, tous les candidats sont avertis qu’ils ne gagneront pas d’argent.
Le candidat est attaché à une chaise électrique puis dissimulé à la vue du questionneur et du public ; seule sa voix est audible. En cas de mauvaise réponse, le questionneur inflige au répondant une décharge électrique progressive de 20 à 460 volts. Lorsque le questionneur hésite, semble flancher, prêt à arrêter le jeu, l’animatrice est là pour lui rappeler qu’il ne doit pas se laisser impressionner et que le jeu doit continuer ; la salle, excitée par un chauffeur, scande « châtiment ! châtiment ! » et le questionneur abaisse la manette… et encore, même lorsque le répondant crie, pleure et supplie qu’on arrête… jusqu’à la dernière manette qui lance du 460 volts…
Tout cela n’était qu’une expérience. Le répondant était un acteur et simulait la douleur. Mais les questionneurs étaient bien des Monsieur et Madame Toulemonde, volontaires pour participer à ce jeu et pas au fait de la mise en scène. Or 80% des questionneurs sont allés jusqu’au bout, même pas motivés par l’appât du gain…
Il est aberrant que les candidats aient pu accepter le principe même du jeu : infliger un châtiment corporel dans le cadre d’un jeu télévisé.
Avons-nous tous un fond sadique en nous qui ne demande qu’à se réveiller ? Sommes-nous tous des tortionnaires en puissance ? Ou simplement des êtres dénués de discernement, obéissant aveuglément à une autorité en reportant sur elle toute responsabilité ?
Expérience très intéressante qui donne à réfléchir sur le mécanisme de pensée des nazis qui étaient, pour la plupart, de bons pères de famille…
Voici un article qui illustre parfaitement mon ressenti face à la prétendue évolution de notre langue terriblement mise à mal depuis l’arrivée du langage sms que nos enfants – certains adultes pour faire « djeun » - utilisent de plus en plus, avec le risque de le confondre avec le français authentique, ceux que parleront bientôt le mieux, effectivement, les Québécois ou les Africains francophones.
(cliquer sur l’image pour pouvoir mieux lire)
A qui profitent les vaccins de la grippe H1N1 ? Aux labos !
Un laboratoire au bord de la faillite aurait été sauvé grâce aux pharamineuses commandes de vaccins par le gouvernement. On peut se demander si les actionnaires n’auraient pas eu intérêt à faire monter la mayonnaise de la fameuse pandémie afin de se remplir les poches… Comme dit la dame en rouge : « On ne nous dit pas tout ! ».
Un de mes clients, médecin, me regarda comme si j’avais énoncé une énormité lorsque je lui demandai s’il allait se faire vacciner. Pour lui, il n’en était pas question, le vaccin étant plus dangereux que le virus (sic). Quant au tamiflu, il considère le remède plus nocif que la maladie !!!
Notre médecin traitant déclarait ce matin qu’entre le sida et la grippe porcine, issus des laboratoires, les virus avaient encore de beaux jours devant eux !… Les apprentis sorciers n’ont pas fini de nous empoisonner et le gouvernement de nous faire avaler des couleuvres !
Autre bonne nouvelle de cette fin d’année : les deux jeunes femmes emprisonnées en République Dominicaine pour détention illégale de drogue ont été libérées après avoir passé un an et demi dans les geôles du pays.
J’avais suivi, il y a quelques mois, un reportage sur les conditions de leur détention. Elles paraissaient très dures et les deux jeunes femmes de 19 et 20 ans donnaient des signes très alarmants sur leur moral.
Condamnées à huit ans de prison, elles viennent d’être libérées et passeront le réveillon de Nouvel An dans leur famille à Besançon.
Coupables ou abusées, on peut se réjouir de cet heureux dénouement en espérant que la misère carcérale vécue si loin de leurs proches ne laissera que peu de séquelles.
Une bonne nouvelle pour la fin de cette année : la taxe carbone, du moins dans sa conception actuelle, a été rejetée.
J’entendais récemment l’heureux propriétaire d’une Prius, modèle hybride de chez Toyota dont le premier prix dépasse les 25.000,00 euros, estimer qu’il était normal que le gouvernement récompense par une prime les usagers qui font l’effort d’acquérir un véhicule « propre ».
Je trouver personnellement ces propos scandaleux et injurieux pour tous les Français qui n’ont pas les moyens d’investir une telle somme dans une voiture. Combien sont-ils à être dépendants d’une voiture parce que les zones industrielles et commerciales sont excentrées ? Combien sont-ils, lorsque leur auto rend l’âme, à pouvoir acheter du neuf ? Ils sont nombreux ! Et ces gens-là, qui voudraient peut-être bien acquérir un véhicule « propre », parce qu’ils n’en ont pas les moyens, ne bénéficient d’aucune aide gouvernementale ! Bon, on savait déjà qu’il ne fait pas bon être pauvre…
Par ailleurs, chacun sait que le particulier polluera toujours moins, quel que soit son véhicule, pour aller chaque jour au boulot que des soi-disants écolos qui parcourent la planète à grand renfort d’avions, hélicoptères et autres engins polluants pour aller se rendre compte sur place du réchauffement de la planète.
Comme je l’ai dit sur d’autres blogs, la Terre a toujours connu des périodes de réchauffement et des périodes glaciaires et c’est bien le propre de l’Homme de s’imaginer être à l’origine des changements climatiques de notre planète. Certains vont même jusqu’à penser que l’Homme pourrait faire exploser la Terre ou pour le moins faire disparaître la race humaine de sa surface. Personnellement, je pense que la nature est toujours la plus forte et que des races animales ont toujours disparu, comme jadis les dinosaures. Faut-il en déduire que les dinosaures sont responsables de leur propre disparition ?
Cela peut paraître démagogique ou d’un sentimentalisme à la guimauve… Tant pis, je prends le risque ! Tandis que je consommerai huitres et foie gras, bien au chaud et entourée de personnes qui me sont chères, j’aurai une pensée pour ceux que le système a exclus – les vrais marginaux par choix sont rares – et qui grelotteront sous leurs cartons en sirotant un mauvais pinard ou qui mourront tout simplement sous un pont ou un trottoir dans l’indifférence générale car les pops des bouchons de champagne et les pétards auront étouffé leur dernier soupir. Car en 2009, dans un des pays les plus riches de la planète, des gens vivent et meurent comme des chiens abandonnés. A l’heure où l’identité nationale fait débat, ma fierté d’être française est souvent bafouée par les multiples injustices dont nous sommes quotidiennement témoins.
Personnellement, je suis plutôt contre supprimer cette matière en terminale S. Mais je trouve davantage préoccupant que nos jeunes n’aient plus, de l’Histoire de France comme de la géographie nationale et mondiale, que de vagues notions. S’ils arrivent en Terminale à peu près ignorants dans ces deux matières, je ne vois pas quelle différence cela fait qu’elles soient encore ou non au programme de la dernière année de lycée.
Alors que nos parents connaissaient les dates historiques et les chefs-lieux par coeur, nos jeunes diplômés du baccalauréat sont souvent incapables de donner la raison des jours fériés des 8 mai et 11 novembre. Alors que nous peinions à énumérer la choronologie des rois de France, eux ne connaissent même plus le nom de chacun. Quant à la géographie, je doute qu’ils puissent rattacher les chiffres des départements à leur nom, sans parler des préfectures et sous-préfectures.
Nos jeunes ont certes un cerveau plus développé et plus apte à s’adapter aux technologies modernes, mais on a beau dire, la culture générale fout le camp !
A l’heure où j’écris ces lignes, le Téléthon a réuni un peu plus de 90 millions d’euros.
Les animateurs, déçus par la somme inférieure au montant atteint l’an dernier, encourangent les téléspectateurs à appeler pour faire une promesse de don. Malgré la crise, malgré le chômage, malgré la hausse des prix et l’augmentation des taxes, nos concitoyens ont pourtant été très généreux. Les Français sont formidables ! Oui, les Français sont formidables… L’Etat peut-être un peu moins… Car faut-il véritablement se réjouir qu’il soit fait appel à la générosité des habitants d’un pays qui compte parmi les plus riches de la planète ? Est-il normal que l’Etat, qui dépense par ailleurs des millions d’euros, ne puisse pas subvenir aux besoins des chercheurs ?
Bien sûr, qu’il s’agisse du Téléthon ou des Restaus du coeur, on peut se réjouir de la solidarité et de la générosité dont les Français font preuve. Mais cela cache une vérité terrible : nous vivons dans un pays, réputé riche, qui ne peut s’occuper de ses malades et de ses nouveaux pauvres qui en sont réduits à tendre la main…
Pierre Bergé, Président de Sidaction, a mis les pieds dans le plat en accusant l’AFM, l’association derrière le Téléthon, de « parasiter » la générosité des Français en déployant des moyens démesurés au détriment d’autres associations. Afin que les dons soient mieux répartis et utilisés à meilleur escient, Pierre Bergé propose un « pot » commun.
Je trouve l’idée excellente. Mais on me dit que les Français doivent rester libres de leurs dons et de leurs bénéficiaires…
Je sais bien que dans quelques esprits étroits, les malades du sida sont responsables de leur situation puisqu’ils savaient le risque qu’ils encouraient… Certes, mais cela n’est malheureusement pas vrai pour tous puisqu’il y a dans le monde des millions d’enfants atteints du sida ! Et puis, refuse-t-on des soins à un fumeur atteint du cancer ? Pourtant, il savait ce qu’il risquait à allumer cigarette sur cigarette !
Je trouve scandaleuse cette discrimination des malades et des maladies. Malheureusement, nombreux sont ceux qui voient dans le sida une punition pour une mauvaise vie, une sorte de châtiment divin. Je pense que Dieu, s’Il existe, est beaucoup plus indulgent dans sa mansuétude, car la malveillance est bien une caractéristique typiquement humaine !
Dans un article diffusé sur Internet (voir http://finances.orange.fr/Points-de-vue-eco/Auto-entrepreneur-la-liberte-de-s-auto-exploiter-code2-267896.html), un bilan très alarmant mais très juste est dressé sur un aspect de la situation économique de la France.
Le gouvernement, par ignorance ou mauvaise foi – je n’ose me prononcer pour l’une ou l’autre option, les deux étant pareillement insultantes… – se félicite du boom des inscriptions des auto-entrepreneurs, la preuve selon lui du dynamisme des Français face à la crise.
J’y vois au contraire un signe de grande détresse et de grande solitude des travailleurs qui, pour la plupart, n’ont recours à l’auto-entreprise que pour échapper au chômage avec pour conséquence dramatique une grande précarité. L’individu qui sort du système salarial pour s’installer seul à son compte perd tous les avantages sociaux des salariés (congés payés, RTT, formation continue, CE, etc.) sans pouvoir bénéficier de ceux des grands patrons.
Selon la nature de son activité professionnelle, il est très difficile de dépasser le seuil maximal des 32.000,00 euros/an pour les entreprises de service. Quand on a payé ses charges professionnelles, il reste à peine l’équivalent d’un smic à se verser en salaire. Le moindre faux pas et c’est la catastrophe ; s’il n’a pas la chance d’avoir un conjoint au revenu fixe, l’heureux auto-entrepreneur n’a plus qu’à mettre la clef sous la porte sans même la joyeuse perspective d’aller pointer. On s’étonnera ensuite que les cas de suicide augmentent !…
Se proclamer auto-entrepreneur n’est donc pas une sinécure. Il faut beaucoup travailler pour pouvoir se dégager un petit salaire. Après une journée bien remplie de travail productif, il faut encore éditer des factures, établir des devis, relancer des impayés, régler des fournisseurs, remplir des tableaux de statistiques, élaborer des campagnes de pub à budget réduit, etc.
L’article évoque le nombre important d’auto-entreprises qui n’existent plus six mois après la création de l’activité. Mais il faut du temps pour rentrer ses premiers euros ! Pour démarcher des clients et engager une campagne publicitaire, il faut bien inscrire l’entreprise pour mettre le numéro de siret et le code APE sur les documents.
Pour évoquer un cas que je connais bien, le mien, j’ai mis exactement six mois pour décrocher mon premier contrat. Je comprends que certains désespèrent ! J’avais la chance de bénéficier de 18 mois de chômage quand j’ai décidé cet important changement. Durant ces six premiers mois d’activité (si j’ose dire !), les Assedic m’ont versé mes indemnités, amputées d’une somme forfaitaire. Les mois suivants, ils ont continué à compléter mon revenu en fonction des recettes déclarées sur l’honneur.
Le seul avantage de l’auto-entrepreneur est qu’il exerce une activité qui lui plaît et qu’il échappe aux déplorables conditions de travail que nous connaissons depuis quelques années. De ce seul point de vue, nous sommes plus épanouis que les malheureux salariés qui travaillent sous la pression toujours plus grande de patrons toujours plus exigeants (car eux-mêmes sous la pression des objectifs à atteindre) et méprisants envers leurs collaborateurs.
Mais il est clair que si je pouvais retrouver un travail intéressant, correctement rémunéré, sous les ordres d’un supérieur humain, dans une entreprise en parfaite santé, comme je l’ai connu lorsque j’ai commencé à travailler il y a trente ans, je n’hésiterais pas à fermer ma petite boutique en saluant bien bas Madame URSSAF et Monsieur RSI !
Alors non ! l’augmentation des inscriptions des auto-entrepreneurs n’est pas la preuve d’une croissance dont il faille se réjouir. S’il y a croissance, elle ne concerne en fait que la précarité et la baisse du pouvoir d’achat des Français qui travaillent plus pour gagner moins !
Sans le soutien, à la fois moral et matériel, d’un conjoint ou d’un parent, les auto-entrepreneurs qui font la fierté de nos dirigeants auraient à peine de quoi acheter du fromage à mettre sur leur pain ! Comment ? Du fromage ? Que dis-je !? Cette denrée est devenue un luxe dont se passent de nombreux concitoyens… Moi, j’ai la chance d’avoir du cholestérol, alors du fromage, il ne m’en faut pas !… Donc, je n’ai pas à me plaindre ! CQFD !!!
Il y a vingt ans, j’étais scotchée devant mon téléviseur. Cela faisait dix-huit mois que j’étais rentrée d’Allemagne ; je me sentais à la fois très concernée et très émue à la vue des images diffusées, même si je n’avais jamais visité Berlin. J’avais tout à fait conscience d’assister à un évènement mondial qui entrerait dans les livres d’Histoire. Les amis que je conservais en RFA partageaient mon enthousiasme et mon émotion.
Quelques mois plus tard, lors d’une visite à Stuttgart, j’écoutais les propos de mes amis, déjà plus mitigés car la RFA subissait douloureusement l’absorption de sa sœur jumelle. Et j’avais le beau rôle de crier haut et fort que la liberté valait bien tous les sacrifices.
Vingt ans plus tard, je comprends mal les manifestations nostalgiques de certains descendants d’habitants de l’ancienne RDA vis-à-vis d’un régime qui avait certes préservé leurs parents et grands-parents du chômage et de la corruption, mais tout de même privé de la libre circulation. Oublient-ils que des familles ont été brutalement séparées et dans l’impossibilité de se retrouver durant toutes ces années ? J’ai envie de leur dire que la liberté n’a pas de prix, ou plutôt que son prix, aussi élevé soit-il, est toujours le bon.
Alors oui, la chute du mur de Berlin est un évènement qu’il faut absolument commémorer. Mais là, depuis une semaine, il ne se passe pas une heure sans qu’il ne nous soit rappelé, à la TV et à la radio, que le 9 novembre 2009, le symbole d’un pays totalitaire est tombé. Alors là, ce n’est plus de l’info, c’est du rabâchage et mon crâne commence à souffrir de chaque coup de pioche assené jadis dans le béton de ce mur de la honte que l’Occident avait laissé ériger sous ses yeux !
Nous sortions du supermarché. Notre attention fut attirée par des cris. Nous vîmes deux femmes et un homme, d’origine manifestement maghrébine, vêtu de noir en train d’essayer de leur arracher un sac de courses. Sans nul doute possible, les deux malheureuses, à première vue la mère et la fille, étaient agressées par le gaillard.
Tétanisées, nous ne savions que faire lorsque nous vîmes un homme jeune, taillé comme un athlète et habillé d’un bermuda et d’un T-shirt laissant paraître sa forte musculature, accourir. Entre-temps, la plus âgée des deux femmes avait réussi à arracher le sac de courses, à pénétrer dans la voiture et à mettre le moteur en route. L’autre hurlait qu’on voulait lui arracher son sac à main. L’homme en noir était effectivement accroché d’une main à ce sac et de l’autre essayait, assez maladroitement il faut bien le dire, de neutraliser sa victime à l’aide d’une bombe de gaz. De toute évidence, il eut été plus à son aise face aux poings d’un homme que devant cette furie braillante et gesticulante.
Le jeune sportif volait donc au secours de la victime en faisant saillir ses muscles lorsque l’homme en noir l’arrêta net en lui présentant son badge. Il cria quelques mots et le sportif s’en alla au pas de course dans le magasin. Quelques minutes plus tard, tandis qu’il se débattait toujours pour empêcher la jeune femme au sac de lui échapper, une caissière arriva munie d’un bloc et d’un stylo. Elle écrivit quelque chose, probablement la marque et le numéro d’immatriculation de la voiture, et fit un signe à l’homme en noir qui lâcha prise. La jeune femme monta dans la voiture qui s’élança dans un vacarme de crissement de pneus et de moteur hurlant.
C’est alors que nous avons réalisé que l’agresseur présumé était en fait le vigile du magasin et les « victimes » probablement des voleuses !
J’avais beaucoup apprécié la qualité littéraire de ce livre au moment de sa sortie et trouvé courageuse la démarche de l’auteur qui confessait ses pratiques sexuelles tarifées avec des garçons en Thaïlande. Dans cet ouvrage, écrit sans concession ni complaisance, Frédéric Mitterrand dévoile sans tabou les rouages du tourisme sexuel dont il ne fait pas l’apologie. Dans ses pages rédigées avec le talent qu’on lui connaît, il y parle surtout de la souffrance d’être différent à une époque où l’homosexualité était encore un délit. Le garçon qui aimait les garçons est devenu un homme qui aime toujours les garçons et qui aime payer. Il n’y aucune forfanterie ni aucune obscénité dans ce livre qui laisse dans la bouche un goût amer, tant la mélancolie et le mal-être de l’auteur s’incrustent dans le cœur du lecteur. Ceux qui me connaissent savent combien je condamne la pédophilie. Pourtant, je n’ai jamais pensé à ce crime en lisant « La mauvaise vie ». Au-delà des jeunes garçons thaïs qui vendent leur corps pour aider financièrement leur famille ou payer leurs études, il y avait un homme qui avoue lui-même qu’il participe de la maladie dans le désir de payer pour un peu d’amour. Au-delà du scandale de la prostitution juvénile, il y avait de l’empathie pour un homme qui avait souffert de ses choix.
Interviewé par Laurence Ferrari au journal de 20H sur TF1 dont j’ai vu la vidéo sur Internet, Frédéric Mitterrand a nié en bloc avoir eu, en Thaïlande, des relations sexuelles tarifées avec des jeunes garçons. Il insiste sur le fait que ses partenaires avaient son âge à l’époque, la quarantaine… Pourtant il est bien question, dans ces pages qui créent la polémique aujourd’hui, de garçons, d’éphèbes, d’étudiants. Certes le livre n’est pas classé dans la catégorie « autobiographie »… Mais pourquoi avoir écrit avec autant de courage pour ensuite nier avec autant de lâcheté ?
Mais aussi, pourquoi ce livre, sorti en 2005, est-il aujourd’hui controversé alors qu’il fut un véritable succès de librairie ? Etait-ce, en 2005, plus tolérable qu’en 2009 qu’un homme payât pour les services d’un jeune prostitué ?
Cette affaire va sans nul doute recréer l’amalgame entre l’homosexualité, la prostitution masculine, la pédérastie et la pédophilie.
Depuis une trentaine d’années, le cinéaste Roman Polanski fuit la justice américaine suite à un viol sur mineure (jeune fille de treize ans) préalablement droguée et enivrée par le violeur présumé (qui avait d’ailleurs plaidé coupable lors de son arrestation au moment des faits avant de prendre la fuite pour l’Europe par crainte de retourner en prison…).
Arrêté au cours d’un festival en Suisse, Roman Polanski a immédiatement bénéficié du soutien de nombreuses personnalités du monde cinématographique et politique qui ont crié au scandale que l’on puisse ainsi livrer un immense artiste à la justice pour des faits qui remontent à trente ans.
Certes, on peut se demander pourquoi tant d’années ont été nécessaires pour livrer M. Polanski, alors même qu’il ne se cachait pas…
Mais au nom de quoi un cinéaste, fût-il talentueux, pourrait-il se soustraire à la justice ? Si le violeur avait été un excellent forgeron ou un génial informaticien, aurait-il bénéficié de la même clémence ? Il faut se garder de l’amalgame qui voudrait que l’on ne puisse dissocier l’homme de l’artiste. Un violeur n’est malheureusement pas toujours un vilain bonhomme inculte ; il est même souvent un homme cultivé, brillant et estimé. Et le génie ne peut en aucun mettre un être humain au dessus des lois. On peut tout à fait admirer l’artiste et honnir l’homme.
Je suis décidément née trop tard !
Quand j’étais à l’école, on était puni si on faisait l’école buissonnière avec en prime une fessée des parents. Au collège puis au lycée, on écopait d’heures de colle si la contrefaçon du billet d’excuse ne parvenait pas à convaincre le prof…
Aujourd’hui, pour pallier l’absentéisme des enfants et adolescents dans les établissements scolaires, il est question, à l’instar de ce qui se pratique déjà en Grande-Bretagne, de les rémunérer !… Il est certain que dans ces conditions, je n’aurais peut-être pas quitté le bahut, ma famille et mon pays à dix-huit ans pour me rendre, justement, dans cette chère Albion qui ne payait pas encore ses écoliers mais fournissait du travail à tous ceux qui en réclamaient.
Tout de même, est-il bien moral de rémunérer des jeunes pour l’enseignement qui leur est offert ? Au lieu de les appater avec quelques sous, ne faudrait-il pas rehausser les bas salaires, faciliter la première embauche et payer les employés à la hauteur de leurs études puis de leur expérience professionnelle ? Il me semble que cela serait une réelle motivation. Car je comprends que ces jeunes, devant le nez desquels on brandit régulièrement les chiffres du chômage et les courbes descendantes du pouvoir d’achat, n’aient pas envie d’user le fond de leur culotte sur les bancs de l’école avec pour principale perspective le bureau le plus proche de l’ANPE… Et quand on sait qu’après quarante ans de vie active, un smicard touche à la retraite environ deux cents euros de plus que le minimum vieillesse, cela laisse rêveur…
Il a fallu un 24e suicide pour que l’Etat s’émeuve de ce mal-être au sein d’une entreprise qui est des fleurons de l’industrie française.
Les salariés, hommes et femmes, ne sont plus traités comme des êtres humains mais comme de vulgaires pions que l’on place et déplace au gré des besoins, des restructurations, des mutations, des réductions d’effectif. Soumis à des pressions considérables et à une surveillance qui frise l’indécence, le personnel est balancé sur des plate-formes d’appel sans aucune considération pour la formation et l’expérience passées. Un technicien doit par exemple s’improviser télévendeur avec des objectifs à atteindre…
Quelle est donc cette société où un employé préfère se donner la mort plutôt que d’aller travailler ? Au lieu de remplacer à tour de bras les hommes par des machines parce que ces dernières ne sont jamais malades ni enceintes ni susceptibles de se suicider en situation de stress intense, ne faudrait-il pas mettre un frein à cette course au profit et revaloriser le travail à la fois par le salaire et la considération ?
Un malheur n’arrive jamais seul. A celui de devenir handicapé du jour au lendemain survient souvent celui de la solitude. Pourtant, ces hommes et ces femmes, paraplégiques ou tétraplégiques, ont comme les autres des désirs et des besoins charnels.
Des Etats comme les Pays-Bas, l’Allemagne et la Suisse, se sont penchés sur le problème. Des assistants sexuels, hommes et femmes formés pour aider les personnes handicapées à trouver un épanouissement affectif et sexuel, ont une reconnaissance légale et professionnelle.
En France, l’accompagnement à la vie sexuelle des handicapés relève de la prostitution. Le sujet est donc tabou et un père qui conduirait son fils handicapé à une prostituée pourrait être poursuivi pour proxénétisme.
On trouve normal de fournir aux personnes handicapées des auxiliaires de vie pour les aider dans les tâches et les gestes de la vie courante comme se nourrir, faire le ménage, aller en courses, etc. On leur accorde le droit d’avoir, à domicile, des soins infirmiers quotidiens. On équipe les bâtiments publics de manière à les rendre accessibles aux personnes handicapées. Car on trouve légitime le droit des handicapés à se rendre dans des salles de spectacles, des restaurants, des hôtels.
Mais on élude la question cruciale, celle qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue : l’amour.
Pourtant, comme le dit Grand Corps Malade qui sait de quoi il parle : « tout le monde crie bien fort qu’un handicapé est d’abord un être humain ».
Faut-il légiférer sur le sujet afin que les handicapés obtiennent le droit à une vie sexuelle ?
Pour en savoir plus : http://www.quelsexe.com/article.php?ar=27
Il ne faut pas rêver, tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes et le crime n’a pas disparu de notre chère planète !
Après les deux histoires au dénouement heureux d’hier, nous apprenons aujourd’hui que deux enfants, un garçon et une fille, respectivement âgés de trois ans et demi et deux ans, ont été retrouvés mort dans la baignoire, noyés ou étouffés… La mère a été placée en garde à vue et une enquête pour homocide est en cours.
La mort ne prend pas de vacances…
Un petit garçon de deux ans et demi, autrement dit encore un bébé, a été retrouvé sain et sauf par les gendarmes après une nuit passée à la belle étoile. Il avait échappé la veille à la vigilance de ses parents, occupés à décharger le coffre de leur voiture, pour aller visiter le poulailler. S’étant égaré, le bambin a marché sur un kilomètre avant de se coucher dans l’herbe et de s’endormir.
Les parents, exténués après une nuit d’angoisse exacerbée par l’existence d’un canal à proximité, ont retrouvé leur fils assis sur les genoux d’une gendarmette à qui il chantait sa chanson préférée ! Ses premiers mots, en voyant son père et sa mère, furent pour leur réclamer son biberon !
… qui finit bien pour une fillette qui a échappé à une tentative d’enlèvement par un déséquilibré.
L’enfant, entraînée de force, s’est mise à crier. Aussitôt, ses camarades de jeu se sont précipités vers leurs parents. Ils ont poursuivi l’homme en fuite qui a pris peur et a lâché la petite. Puis les parents ont donné l’alerte et le déséquilibré a pu rapidement être interpellé par la police.
Un heureux dénouement, peut-être dû à l’instruction des enfants sur les dangers qu’ils courent à suivre un inconnu.
J’avais eu l’intention d’écrire un papier sur l’interdiction de chanter dont est frappé Orelsan aux Francofolies de La Rochelle. Pour étayer mon propos, il eût fallu chercher sur Internet les paroles des chansons incriminées. Or, franchement, le peu que j’avais entendu à la télévision ne me donnait pas envie de me pencher davantage sur ce personnage qui ne mérite même pas la publicité qui lui est faite en lui interdisant de chanter.
Si je ne suis pas fan de rap, je ne suis pas non plus pour l’interdiction pure et simple de produire des artistes qui n’ont pas l’heur de me plaire. Encore que parfois, lorsque j’entends ou que je vois Chantal Goya, je me dis qu’il faudrait quand même faire quelque chose pour la protection de nos enfants !…
J’avais donc, par paresse et dégoût, renoncé à écrire sur le sujet. Mais une de mes connaissances, magistrat, m’a envoyé un mail dans lequel il s’insurge contre ceux qui protestent contre l’interdiction. Pour justifier son point de vue, il a inséré des fragments de paroles de plusieurs chansons. Alors là, je n’ai plus d’excuse pour ne pas ajouter ma pierre à l’édifice que souhaitent ériger les défenseurs de la dignité humaine. Les paroles des chansons de cet homme que je peine à qualifier d’artiste sont à vomir. Je vous laisse juge en allant voir le fichier joint.
Au nom de la liberté d’expression, on ne peut pas tolérer tout et n’importe quoi. Pourquoi sinon s’insurger contre les propos scandaleux de Monsieur Le Pen et le traduire en justice ? Pourquoi inculper Dieudonné pour insultes raciales ?
Il est intolérable, sous prétexte de liberté et d’expression artistique, de laisser un chanteur faire ainsi l’apologie de la violence envers les femmes. Car si on accepte de laisser un homme débiter de telles insanités, pourquoi ne pas laisser un autre dessiner au canif de jolies figures sur la peau d’une femme, le couteau se substituant au pinceau et le corps à la toile ? Au nom de la liberté d’expression artistique ?…
orelsan.doc
Dans une petite ville française, le maire a instauré un couvre-feu pour les enfants et adolescents de moins de 14 ans afin qu’ils ne déambulent plus dans les rues après 22h00 s’ils ne sont pas accompagnés d’un adulte.
Je ne comprends pas comment on en est arrivé à devoir légiférer sur un sujet qui relève du cadre familial.
J’ai moi-même un garçon de 24 ans. Adolescent, il ne traînait pas dans les rues, pas plus à 17 ans qu’à 14 d’ailleurs. Tout au plus rentrait-il, une fois par semaine, vers 21h00 de son entraînement de badminton. Ce n’est que majeur, parce qu’il travaillait les week-ends dans un Mac Do, qu’il « traîna » la nuit dans les rues à vélo, quand il terminait à 1h du matin, heure de fermeture du « fast food ».
Il est vrai que j’ai été une mère sévère et exigeante voire réactionnaire : la discipline et le respect faisaient partie de l’éducation de mon gamin ; mais aussi, je crois, l’amour et le dialogue. Sans vouloir à tout prix y voir une relation de cause à effet, mon fils est depuis trois ans autonome ; il travaille et loue un appartement dont il a assuré seul l’ameublement.
Alors, bien sûr, cela peut être une coïncidence. Sans doute aussi ai-je eu la chance d’avoir un enfant sérieux et docile, encore que je me souvienne d’épisodes épiques pour étouffer dans l’œuf la rébellion de mon rejeton avant qu’il ne s’imagine être le plus fort ! Toujours est-il que je n’avais pas besoin d’un couvre-feu officiel pour garder mon garçon à la maison le soir, le jingle des infos suffisait pour qu’il sache qu’il était l’heure de passer à la salle de bain puis sous la couette.
Cela dit, imaginer que nos enfants ne courront plus aucun risque s’ils sont consignés le soir dans leurs foyers est hélas une pure illusion. Car ils côtoient quotidiennement, au sein des établissements scolaires et dans les structures sportives et associatives, les dangers dont on veut les protéger par un couvre-feu : la drogue, la pédophilie, le racket entre autres. Peut-être faudrait-il apprendre à dire « non » à nos enfants afin qu’ils sachent le dire à leur tour…
Depuis pas mal d’années, on se demande à quoi sert encore le bac, hormis ouvrir aux lauréats les portes des facultés qui regorgent d’étudiants dont la plupart s’interrogent sur la raison de leur présence…
Le taux de réussite au baccalauréat augmente chaque année, au même rythme que baisse le niveau de culture générale de nos jeunes. Nous aurons bientôt atteint les 100% de réussite au bac et les 50% d’analphabètes ou presque. Je n’exagère pas en affirmant que de nombreux bacheliers ne savent pas lire avec fluidité un texte un peu ardu ni écrire trois lignes sans faute de français ni effectuer le calcul d’un pourcentage un peu complexe sans l’aide d’une calculette ou d’un ordinateur.
A part ça, ils sont très compétents dans leur domaine et un enfant de deux ans a compris le fonctionnement d’un téléphone portable avant même que son grand-père ait terminé de lire le mode d’emploi incompréhensible après avoir subi plusieurs traductions par des techniciens japonais, anglais et français très au fait des capacités de cet objet à la technologie avancée, mais très peu au courant des règles élémentaires de la syntaxe. Le texte original, à l’orthographe et à la grammaire aléatoires, devient, traduit, complètement indigeste. Heureusement, les bébés d’aujourd’hui naissent avec un bouton de souris greffé à l’index et leurs parents ont remplacé le hochet agaçant par un clavier au cliquetis familier et rassurant. Et les bambins savent cliquer sur leur écran avant de savoir correctement manier la fourchette. Nombreux sont d’ailleurs ceux qui, à vingt ans, brandissent encore la leur comme une… fourche !!!
Bref, à quoi bon l’examen du bac s’il n’est plus qu’une attestation de présence – parfois toute virtuelle ! – d’un élève dans un établissement scolaire jusqu’à l’âge de 18, 19 ou 20 ans ? Certains disent qu’il sert à les habituer à une situation de stress. Oui, très bien !… A moins qu’un expert ne nous dise bientôt que le bac, source d’anxiété extrême, est particulièrement préjudiciable au développement de nos adolescents qui garderaient de cette terrifiante épreuve un traumatisme insoutenable dont les séquelles seraient imprévisibles. D’où peut-être le désir progressivement récurrent de certains élèves d’envoyer leurs professeurs ad patres ! Ils anticipent !
Alors on décidera d’abolir le bac ! En même temps, pour aller pointer aux Assedic, bac ou pas…
Après avoir longuement délibéré, les jurés ont reconnu Véronique Courjault coupable d’assassinat sur trois de ses nouveau-nés dont deux par congélation.
Des auditrices, outrées par un verdict estimé trop clément, se sont déchaînées sur les ondes d’une radio qui leur donnait la parole.
Comme le rappelait si justement un psychiatre lors d’un récent débat télévisé, on ne naît pas mère, on le devient. Et la nature donne, pendant neuf mois, l’opportunité à la femme de se faire à cette idée de grossesse et de maternité. Or Véronique Courjault, sur cinq grossesses, a connu trois dénis, ce qui explique qu’elle soit une excellente mère pour les deux enfants survivants dont elle a pleinement vécu la grossesse et qu’elle ait gardé la confiance de son mari et de sa famille.
Je pense aussi que l’instinct maternel est un mythe dont on nous rebat sans cesse les oreilles. Une femme ne se réduit pas à un ventre, et une mère qui ne tombe pas en pamoison devant son bébé n’est pas pour autant un monstre. Une jeune maman ne peut pas déclarer que son nourrisson est laid sans déclencher les cris horrifiés des gens bien comme il faut. C’est absurde car cela ne fera pas d’elle une mauvaise mère à coup sûr.
L’adage populaire prétend que l’amour rend aveugle ; je pense au contraire que l’amour réside dans l’acceptation des différences en toute lucidité. Soyons logiques, aimer un chauve ne lui fera pas pousser de jolies boucles sur le crâne, aimer un obèse ne le rendra pas filiforme, aimer une « planche à pain » n’augmentera pas le volume de sa poitrine. Simplement, ne pas réduire la personne à un chauve, un obèse ou une « planche à pain » est lui donner une existence au-delà de ces détails physiques et par là même la rendre digne d’amour car la calvitie, l’obésité et la platitude ne sont que des défauts physiques.
Alors oui, parfois les nouveau-nés sont vilains, ils sont fripés, cyanosés, le crâne en forme de sucre d’orge et le nez épaté. Laissons les mamans lucides exprimer leurs constatations sans les clouer au pilori ; elles n’en aimeront pas moins leur bambin.
Et non, ne jugeons pas ces mères qui ne sont pas béates en apprenant qu’elles sont enceintes, qui nient leur état aux autres et à elles-mêmes et qui finissent par éliminer cette « chose » sortie de leur corps. Car aussi incroyable que cela puisse paraître, il ne s’agit pas pour elles d’un bébé. Le déni de grossesse et l’infanticide qui parfois le suit ne sont ni une comédie ni un alibi mais un cheminement complexe du cerveau humain et surtout une immense souffrance.
Par ailleurs, comme le disait ce psychiatre, Véronique Courjault ne présente aucun risque de récidive après une hystérectomie. Alors laissons-la purger les douze ou quinze mois restants de sa peine et essayer ensuite de vivre « normalement » avec son mari et ses deux fils qui l’attendent.
Chacun connaît la sinistrement célèbre croix gammée, emblème du nazisme lié à la Shoah. Moins connue peut-être est l’origine de cette croix que l’on retrouve dans toutes les civilisations anciennes et modernes un peu partout dans le monde et notamment en Inde.
Svastika vient du mot svasti qui signifie « bonheur » en sanscrit. Aussi incroyable que cela puisse nous paraître, la croix gammée est donc un symbole fort lié à la vie et à l’amour ainsi qu’à la perfection et à l’éternité. Pour les hindouistes et les bouddhistes, le svastika est un porte-bonheur que l’on retrouve un peu partout, sur des portes, des monnaies, des objets divers, un peu comme le triskell breton… Mais en y regardant de plus près, on se rend compte qu’il existe deux versions du svastika, une tournant vers la gauche, autrement dit la nuit, le négatif, la destruction, et une vers la droite, autrement dit le soleil, le positif, la construction. Le sens de rotation pour définir si un svastika est sénestrogyre ou dextrogyre n’est pas clair. Certains prétendent que le sens de rotation est indiqué par le bout de la branche supérieure ; d’autres pensent au contraire qu’il est indiqué par les coudes des branches, le faisant ainsi basculer en arrière. Cela peut aussi dépendre si l’on se place face au dessin ou si on prend sa place, ce qui bien sûr inverse les directions ! Si le svastika dextrogyre est le symbole de la vie, on comprend mieux quelle signification prend le symbole hitlérien si l’on considère qu’il tourne vers la gauche, en prenant sa place, comme j’ai tendance à le penser !…
On peut alors imaginer que l’un des plus grands génocides commis depuis l’arrivée de l’homme sur la Terre aurait pu être évité si des érudits s’étaient penchés sur le choix de l’emblème nazi. Car je ne crois pas au hasard…
Même si Hitler n’exerce sur moi aucune fascination ni aucune admiration, je suis de plus en plus curieuse vis-à-vis de cet homme tout en contradiction, sachant, comme je le disais dans un précédent article, que Satan avait un cœur d’ange !!!
Sans rien nier de ce que fut la réalité des horreurs commises par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale, quelles souffrances, humiliations et autres traumatismes Adolf Hitler a-t-il vécus pour avoir souhaité détourner un symbole de vie en symbole de mort ?
Mais peut-être mon analyse est-elle complètement erronée en raison de l’incertitude sur le sens de rotation… Peut-être quelqu’un de plus avisé pourra-t-il nous éclairer ?
Pour une fois que j’allais faire des courses, je faillis déclencher une émeute !
A la sortie du magasin, un attroupement s’était formé. De l’autre côté de la rue, deux belles jeunes femmes attendaient, vêtues de longues robes, l’une rouge et l’autre verte, et parées de somptueux bijoux.
– Tu crois qu’c’est un mariage ? demanda une femme devant moi.
– Un mariage !? s’écria sa voisine. Une mariée en rouge ou en vert ?
Personnellement, je n’y voyais aucun inconvénient. La couleur blanche, traditionnelle chez nous comme symbole de pureté, ne l’est peut-être pas ailleurs.
– Excusez-moi, dit une voix masculine à côté de moi. Il ne s’agit pas d’un mariage mais d’une circoncision.
Le jeune homme qui venait de parler, la trentaine très élégante, de toute évidence d’origine arabe, s’était exprimé dans un français impeccable.
– Mais c’est interdit ! beugla une femme. C’est interdit de faire ça aux p’tites filles !
Interloqué par la violence du ton, le jeune homme reprit rapidement contenance.
– Pardonnez-moi, Madame, mais la circoncision ne concerne que les enfants mâles.
La brave dame avait en effet confondu circoncision et excision !
Une voix s’éleva et appela dans une langue que je ne comprenais pas, peut-être en turc à en juger par les drapeaux qui ornaient les voitures, dont certaines, de grosses cylindrées allemandes, étaient immatriculées en Allemagne et aux Pays-Bas. Le jeune homme s’inclina et s’éloigna, la tête haute, dans son costume superbement taillé.
Le silence revint dans le groupe de badauds.
– Non mais vous l’avez entendu ? reprit soudain la mégère. Pour qui ça’s’prend pour nous parler comme ça ?!? C’est-y pas qu’y voulait nous faire la morale avec son air de maître d’école ?
La situation devenait cocasse. Alors que l’on reproche souvent aux jeunes des banlieues de parler rebeu, voilà qu’on vilipendait ce jeune homme qui semblait manier la langue de Molière mieux que nous tous réunis. Mais peut-être était-ce là que le bât blessait !
– Pis vous avez vu les bagnoles et les costards ? Où qui-z-ont volé tout ça ? Hein ?
Comme elle me regardait, me prenant à témoin, je hasardai :
– Ce garçon a l’air d’avoir une excellente éducation. Il est peut-être médecin, ou avocat.
Elle me foudroya du regard comme si j’avais émis la plus vulgaire des grossièretés.
– Ah oui ? Docteur ! Et pourquoi pas président de la République ?
Je commençais à m’amuser.
– Ben oui, pourquoi pas ! Peut-être qu’un jour nous aurons à la tête du pays Rachid ou Mohammed Ben Quelquechose !
Des murmures s’élevèrent dans mon dos tandis que mon interlocutrice continuait à me fixer comme si je proférais des insanités.
– En même temps, ajoutai-je pour désamorcer la situation, peu importe le prénom pourvu qu’il ait les compétences !
La rumeur enfla et je sentis poindre l’émeute et le lynchage. Je préférai battre en retraite…
Je connaissais le peintre en bâtiment, le dictateur, le mégalomane, le responsable de la Shoah, en un mot Hitler, le Führer du IIIe Reich. J’ai appris hier que ce même homme était également artiste peintre. Une série d’aquarelles représentant des animaux, des fleurs et des paysages romantiques ont été vendues aux enchères pour la somme de 143.000 dollars ! Certains ont manifesté leur malaise face à cette vente. Faut-il être choqué par l’intérêt que suscitent ces toiles ? Cet intérêt est-il uniquement lié à l’identité de l’artiste ? Faut-il nier l’artiste lorsque celui-ci est par ailleurs un monstre ? J’ai déjà exprimé mon sentiment sur le sujet, à savoir qu’il n’est pas raisonnable, jamais, de vouloir à tout prix découvrir quel homme (ou quelle femme) se cache derrière un poète, un écrivain, un musicien, un peintre, etc. Richard Wagner, détestable pour ses idées antisémites, n’en était pas moins un génial compositeur. Robert Brasillach, collaborateur, n’en était pas moins poète, tout comme Louis Aragon dont l’engagement politique peut susciter la colère ou le mépris ou Charles Trenet dont la suspicion de pédophilie peut hérisser le poil de plus d’un ! Et le célèbre terroriste Ben Laden serait aussi un poète maudit. Savoir qu’il taquine la muse ne le rend pas plus sympathique quand il manie l’arme automatique. Simplement, je pense qu’il ne faut pas renier l’un au profit de l’autre et admettre que dans tout être humain cohabitent l’ange et le démon. Satan lui-même n’est-il pas un ange déchu ?
Récemment dans une clinique privée du Grand Nancy pour l’exérèse en ambulatoire d’un kyste sébacé à la joue gauche, j’ai pris conscience du mépris dont certains de mes clients rendent compte dans leur biographie.
J’avais rendez-vous à 13h45 pour être opérée à 14h00. L’intervention chirurgicale devait durer un quart d’heure. Je pensais donc être rentrée au plus tard à 15h30.
Nous étions à la clinique dix minutes avant l’heure, Monique préférant en l’occurrence l’avance au retard. Arrivées dans la salle d’attente, nous trouvons une dame et son fils, un jeune-homme de seize ou dix-sept ans. Nous nous installons et commençons à lire. Alertée par notre coup de sonnette, une infirmière passe la tête, une dizaine de minutes plus tard, et me demande mon nom et l’objet de ma présence… Nous reprenons notre lecture… 14h00… 14h15… 14h20… 14h25… 14h30… Alors que nous nous étonnons du retard, la dame nous informe que son fils avait rendez-vous à 13h30 pur enlever une broche à son index droit.
A 15h00, une brochette de cinq femmes opérées du canal carpien sort du bloc ; elles prennent place en attendant l’arrivée de leur mari pour rentrer chez elles.
Une demi-heure plus tard, nous sommes toujours là, avec le jeune-homme et sa mère qui commence à pester. Monique aussi. Elle finit par se lever pour aller à l’accueil et demander si le Dr X est bien dans l’établissement ! Elle revient, légèrement énervée, et me signale que la secrétaire n’a aucune idée de la présence ou non du chirurgien dans la clinique ! Quelques minutes plus tard, la jeune femme de l’accueil entre dans la salle d’attente et me tend le téléphone. La secrétaire du Docteur X me confirme qu’il se trouve bien à la clinique et a pris en compte dans son planning deux interventions en ambulatoire. Me voilà rassurée, mais en attendant, le stress, quasi inexistant à 14h00, a eu le temps de faire son chemin et Harry Potter a du mal à le supplanter dans mon esprit !
Excédée par nos griefs, la secrétaire de l’accueil nous demande de les transmettre au chirurgien…
– On peut comprendre qu’il y ait du retard, mais qu’on nous informe, au moins ! dit la dame.
– C’est vrai, acquiesce Monique, nous aurions pu aller nous balader au lieu de poireauter ici.
C’est vrai que la salle d’attente, glaciale à tous les points de vue, ne favorise pas la détente !…
– Dites tout cela au chirurgien, conclut la secrétaire en tournant les talons qu’elle a particulièrement hauts !!!
Je replonge dans le monde magique de Potter. L’adolescent me tire de ma lecture de plus en plus laborieuse au fur et à mesure que passent les minutes.
– Si ça se trouve, il ne sait plus comment on fait et il est au téléphone avec sa secrétaire : « Dis-vois, tu veux pas regarder la procédure sur Internet ? Ça m’aiderait beaucoup, parce que là, franchement, je patauge ! Et j’en ai encore deux qui m’attendent ! »
Nous rions tous les quatre. Rien de tel que l’humour noir pour évacuer le stress !
Soudain, le chirurgien – je le reconnais à peine sous la charlotte règlementaire – passe la tête, souffle bruyamment et murmure : « j’arrive » avant de disparaître à nouveau. Nous nous regardons, effarés.
A 16h00, l’adolescent est appelé. A 16h15, c’est mon tour. Plus de deux heures de retard !
Lorsque le chirurgien me demande si je suis allergique à quelque chose, je réponds non, sauf à l’attente ! Il rétorque qu’il y a eu des imprévus.
Je peux très bien le comprendre, mais j’ignorais que cela menât obligatoirement au mépris des autres patients !…
En Arabie Saoudite, une femme de 75 ans vient d’être condamnée à recevoir 40 coups de fouet.
Son crime ? Elle a reçu chez elle deux jeunes gens, dont l’un est un parent éloigné, qui venaient lui livrer du pain. Or la loi islamique interdit qu’une femme reçoive à son domicile des hommes n’appartenant pas à sa famille directe, quels que soient le motif et les circonstances. A ce châtiment pourraient s’associer une peine de prison puis une expulsion définitive de la veuve d’origine syrienne hors du royaume.
Une sentence qui doit faire rêver toutes les victimes d’Occident…
Au Brésil, une fillette de neuf ans, violée par son beau-père, se retrouve enceinte de jumeaux ! Sa mère demande qu’un avortement soit pratiqué sur sa fille. Les médecins acceptent car cette grossesse multiple représente un réel danger pour l’enfant. Résultat, l’archevêque prononce l’excommunication, châtiment suprême de l’Eglise catholique, de la mère et des médecins.
Je ne suis pas partisante de l’IVG à tout crin, mais je trouve que l’Eglise manque cruellement de discernement et d’humanité.
Il est vrai que si le beau-père avait mis un préservatif, la fillette aurait subi encore de nombreux viols…
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