Archive pour la Catégorie 'Faits de societe'

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Chirurgiens orthopédistes bientôt chômeurs ?

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C’est quand même vrai que si on traitait toutes les arthroses par médicaments, tous les chirurgiens orthopédistes n’auraient plus qu’à aller pointer à l’ANPE, et moi avec puisque j’en compte un certain nombre parmi mes clients !… Mais c’est pour beaucoup de choses ainsi. Quand on veut supprimer la drogue, pense-t-on à tous les gens qui vivent de la culture puis de la vente et enfin des méfaits de la drogue ?

Plus de 8000 euros la culotte…

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La faim dans le monde = un crime organisé ?

Je crains fort qu’il n’ait raison…

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La mort en BD

Pourquoi pas ? L’important est qu’on en parle.
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Le jardin du souvenir virtuel

On n’arrête pas le progrès ! Mais pourquoi pas ? Personnellement, je n’ai pas le culte des tombes, donc déposer un bouquet de fleurs virtuelles sur une tombe virtuelle confortablement assis dans son fauteuil de bureau, devant son écran d’ordinateur, ne me paraît pas plus absurde ou ridicule ou inutile qu’aller à la Toussaint fleurir la tombe familiale dans un  cimetière glacial. Et cela peut, a contrario, séduire les personnes qui ne peuvent pas se déplacer.
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Aide à l’abandon d’enfant…

C’est en quelque sorte un container de recyclage comme il y a des bennes pour récupérer le verre et le papier. En plus, les mioches tombent dans du coton… Elle est pas belle la vie !… Je sens que je vais me faire lyncher !!! Langue
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Marche blanche à Béziers

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Une marche a été organisée aujourd’hui à Béziers en hommage à Lise Bonnafous, enseignante décédée à 44 ans après s’être immolée par le feu dans la cour du lycée où elle exerçait son métier depuis une dizaine d’années.
Le nombre des suicides d’enseignants ne cesse d’augmenter et de nombreux jeunes, attirés par la profession, y renoncent par peur de ne pas pouvoir travailler dans de bonnes conditions. Le quotidien de certains professeurs se résume à des insultes, des chahuts, des bousculades, des vols, du vandalisme et souvent même des agressions physiques. Des élèves, mécontents de la note que leur a attribuée leur professeur l’interpellent violemment et lui demandent des comptes, quand ce n’est pas la mère ou le grand frère qui débarque dans le bahut pour apprendre au prof à mieux noter le rejeton ou le frangin. Instituteurs et professeurs partent chaque matin travailler la peur au ventre.
Ces hommes et ces femmes, souvent critiqués pour leur promptitude à faire grève et souvent enviés pour leurs congés, ont bien du mérite à entrer dans les salles de classe dont certaines ressemblent de plus en plus à une arêne où ils sont jetés en pâture à des jeunes qui ne respectent rien.
Contrairement à des métiers comme pompier, policier, routier, etc., celui d’enseignant n’est a priori pas catalogué à risque. Pourtant, il le devient de plus en plus. Il est intolérable que ces fonctionnaires entrent dans les établissements scolaires en se demandant s’ils ne vont pas prendre un coup de poing, un coup de couteau ou une balle dans la tête.

La peur des mots

Dans le cadre de mon activité professionnelle, j’ai eu récemment à transcrire un congrès européen des « Pratiques Sportives, Handicaps et Territoires ».
Madame Irena Kowalczyk du Conseil de l’Europe qui parrainait ce congrès a rappelé en introduction : « Au niveau européen, pour le moment, nous employons en français le terme personnes handicapées et non le terme français qui est beaucoup plus moderne : personnes en situation de handicap ».
Je me suis alors demandé si cette expression, qui se veut moins offensante, n’était pas plutôt le reflet d’une peur ? En effet, il n’est plus question de handicapés mais de personnes en situation de handicap, plus d’aveugles mais de non-voyants, plus de sourds mais de mal-entendants, plus de chômeurs mais de personnes en recherche d’emploi, etc. Mais cela change-t-il quelque chose à la réalité ? Un hémiplégique ou un tétraplégique se sent-il moins handicapé ?
Faut-il à ce point avoir peur des mots justes pour leur préférer une périphrase faussement édulcorante ?
Et vous, comment dites-vous ? Votre avis, et notamment celui de mon cousin, tétraplégique depuis quelques années, m’intéresse. Vous pouvez voter dans le sondage ci-contre.

Des toilettes pour l’Everest

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La fin d’un laxisme ?

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Madame ou Mademoiselle ?

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Immunité judiciaire ?

On apprend que Monsieur Dominique Strauss-Kahn, ou plus exactement ses avocats, a demandé le classement de la plainte au civil déposée à New York par la femme de chambre Nafissatou Diallo qui l’accuse d’agression sexuelle, au motif qu’il bénéficiait à l’époque d’une immunité judiciaire en tant que patron du FMI.
Si DSK maintient sa version des faits exposée devant les caméras du JT de TF1 le 18 septembre dernier, c’est-à-dire une relation sexuelle sans violence, pourquoi alors invoquer une imunité judiciaire ? Et puis, en règle générale, qu’est-ce que cette justice qui fait de certaines personnes en quelque sorte des Intouchables ? Qu’on soit facteur ou Président de la République, il me semble qu’on doit répondre de ses actes et comparaître devant un tribunal en cas d’accusation quelle qu’elle soit.

Troy Davis a été exécuté

troydavis.jpg L’Afro-américain Troy Davis, condamné en 1991 pour le meurtre d’un policier blanc, a été exécuté par injection létale. Jusqu’au bout, cet homme de 42 ans a clamé son innocence, ce qu’il n’a cessé de faire depuis vingt ans.
Malgré les nombreux doutes qui planent sur le dossier (l’arme du crime n’a pas été retrouvée, aucune trace d’ADN, rétractation des témoins), le présumé coupable a été exécuté.
Les parents du policier abattu ont déclaré attendre soulagement et paix de l’exécution de Troy Davis. Je doute que la mort d’un homme, quel qu’il soit, puisse apporter la paix. Mais comment trouver la paix si cet homme était innocent ? Ce qui est sûr est que Troy Davis est parti en paix, demandant à Dieu de bénir ceux qui s’apprêtaient à lui injecter le produit mortel.

Une taxe de plus pour l’Etat

Nos dirigeants sont-ils tombés sur la tête ? Afin de contrôler la hausse des loyers – on parle à Paris d’un studio de 11 m² avec WC sur le palier pour un loyer de 650,00 euros – le gouvernement n’a rien trouvé de mieux que d’inventer une nouvelle taxe que le propriétaire qui aura dépassé les limites devra payer à l’Etat. En attendant, le locataire devra continuer à payer un loyer exorbitant pour un placard ! Il n’est donc en rien aidé par cette loi farfelue alors que s’il doit se loger dans une pièce aussi exiguë, c’est sans doute qu’il n’a pas un salaire de ministre. Pourquoi ne pas tout simplement exiger un plafonnement des loyers pour permettre à chacun de se loger décemment ?

La scoumoune russe…

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Quoi ? Affreux tic de langage

L’article ci-dessous dénonce un affreux tic de langage : le mot « quoi » dont certains, et pas uniquement des gosses du 93, ponctuent toutes leurs phrases. Je pense qu’ils ne s’en rendent pas compte et seraient bien étonnés de s’entendre parler ! Cela me fait penser au tic qu’avait mon fils en commençant ses phrases par « T’sais ». Je répondais « non, je ne sais pas » et quand cela devenait trop agaçant, je disais : « Tsé ? La mouche ? ». Cela l’énervait un peu mais il prenait conscience de son tic et cela lui est un peu passé même si la bestiole essaie toujours de revenir sous la langue de mon garçon !
Mais ce qui m’agace le plus est la tendance des quadras, quinquas et même plus à essayer de s’approprier un langage, des gestes (par exemple la manière dont les jeunes se saluent en se frappant les poings au lieu de se serrer la main) et des codes vestimentaires qui ne sont pas les leurs et qui les rendent ridicules alors qu’ils croient faire « djeun » ! Je trouve ces gens-là pathétiques, mais c’est peut-être moi qui suis réactionnaire !
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Détaupeur et autres pièges

Durant l’hiver, un clandestin s’est introduit dans notre sous-sol. Cela ne serait pas grave s’il n’avait eu l’idée saugrenue de ronger les fils de la voiture de Monique. La facture de la réparation fut salée et le véhicule dort depuis dehors… Souhaitant se débarrasser de la bête, Monique se rendit chez Botanic ; le choix des produits et engins meurtriers la laissa sans voix. Cela allait du poison classique à des pièges tous plus ou moins cruels et jusqu’à des engins moyenâgeux comme des planches de bois enduites de glu… Elle rentra les mains vides, ne pouvant se décider pour aucune solution. Il faut dire que chez nous, la vie de tous les animaux – même les araignées que j’exècre – est respectée et on se contente de les remettre dehors.
Mais le pire de tout ce qu’il est possible d’acheter pour se débarrasser de bêtes jugées indésirables dans sa maison comme dans son jardin, est le très sophistiqué détaupeur.
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Il s’agit, ni plus ni moins, d’une petite bombe. Pour nettoyer son jardin des taupinières, le maniaque doit en araser une, enfoncer l’engin dans le trou et l’amorcer.
Le réflexe d’une taupe, dès qu’elle sent un courant d’air s’infiltrer dans sa galerie, est de partir à la recherche du trou qu’elle trouve immanquablement. Soulagée, elle s’emploie à repousser la terre vers le haut pour boucher la cavité. Ce faisant, à un moment donné, elle va toucher le détonateur et… Je vous fais grâce des détails et vous épargne la vidéo que tous les sites vendeurs de cet engin de mort ont mise en ligne sur Internet.
J’ai vraiment du mal à comprendre comment on peut mettre en vente libre de tels engins et ne plains pas ceux qui ont été victimes d’accidents plus ou moins graves lors de la manipulation de ces détaupeurs qui, à défaut de faire exploser les malheureuses petites bêtes, arrachent parfois la main des utilisateurs maladroits !
En attendant, notre raton, ou quoi que ce soit, est toujours là ! Ou pas ! Difficile à savoir ! Monique sait exactement le trou qu’il emprunte pour aller de l’extérieur vers la cave et vice versa, mais reboucher sans avoir la certitude qu’il est bien dehors est assez délicat…

Quand on ne badinait pas avec le vol

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Pipi ! pipi !

Ce n’est pas le cri d’un enfant, surpris en plein jeu par une envie pressante et qui se précipite vers sa mère, une main serrant nerveusement son entrejambe. Non, c’est le cri, en termes plus grossiers, à l’image du personnage, de Gérard Depardieu dans un avion. Comme l’appareil s’apprêtait à décoller, l’hôtesse le pria de se rasseoir et de boucler sa ceinture de sécurité comme les autres passagers, et d’attendre un petit quart d’heure avant de pouvoir utiliser les toilettes. L’acteur ne l’entendit pas de cette oreille, se dégrafa promptement et urina dans l’allée, devant ses compagnons de voyage.
L’histoire ne dit pas si Monsieur Depardieu souffre d’hypertrophie prostatique, simplement qu’« il n’était pas tout seul »… 

Piscine = danger

Deux enfants, des jumeaux de quatorze mois, ont échappé à la surveillance de leurs parents et sont tombés dans la piscine. La petite fille n’a pas pu être ranimée et le petit garçon a été transporté par hélicoptère à l’hôpital de Marseille ; son pronostic vital est engagé.
J’entendais que la noyade est la deuxième cause de décès accidentel chez les enfants en dessous de quatre ans. Pourtant, une loi de 2003 réglemente la sécurité aux abords des piscines privées. Mais elle ne s’applique pas aux piscines hors-sol ou gonflables, très répandues.
En vacances dans le Périgord il y a deux ans, nous avions loué une maison avec piscine, complètement entourée d’un haut grillage munie d’un portillon avec loquet en hauteur. En revanche, cette année dans le Lubéron, la piscine, ancrée dans le sol, n’était pas du tout sécurisée. J’imaginais un couple avec enfants… Les pauvres parents auraient passé leurs vacances à surveiller les gosses et à plonger pour les repêcher in extremis.
À contrario, il y a quelque temps, un propriétaire victime de cambrioleurs dont l’un avait failli se noyer en tombant dans le bassin non clos, avait été condamné à verser des dommages et intérêts au voleur imprudent qui avait osé porter plainte suite aux blessures qu’il s’était infligées à lui-même en chutant ! 

Bête et… bête

En allant promener Véga ce matin, j’ai été témoin d’un étrange spectacle.
Sur le trottoir gisait une bête morte, un animal sauvage de la taille d’un petit chien, au pelage bringé d’apparence rèche. Je ne voulais pas m’attarder car Véga semblait très intéressée par ce cadavre. Et soudain je vis l’innommable : quelqu’un avait enfoncé une branche dans l’anus de l’animal.
Là, je pose la question : qui est la bête ? Cet animal mort ou l’être humain responsable de ce geste stupide et humiliant ?

« Abrivado » à Vergèze : un mort

Un jeune homme de 25 ans est décédé samedi des suites de ses blessures après avoir été violemment percuté par un taureau qui participait au traditionnel lâcher de taureaux dans les rues de Vergèze, commune du Gard.
La bête dort-elle ce soir sur ses deux oreilles ?
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(AFP/Archives)
 

 

Il y a parfois encore une justice : Ricard débouté

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Le bonheur et la maternité

Il y a peu, une jeune grand-mère me parlait du bonheur d’accueillir ses petits-enfants pendant les vacances scolaires. Sceptique, j’avais répondu qu’il était heureux que je ne sois pas grand-mère car je n’aurais pas de temps à leur consacrer. Elle me rétorqua que je le serai un jour et que je découvrirai alors le bonheur à l’état pur…
Je dois bien avouer que je réagis de façon un peu épidermique à ce genre de propos car j’ai alors l’impression que le bonheur de la femme est réduit à sa fonction reproductrice. Pourtant, je connais des femmes qui n’ont pas d’enfant et qui me semblent malgré tout très épanouies et heureuses.
Pas du tout (encore ?) effrayée par le spectre de la vieillesse, ce scepticisme face à la félicité supposée liée à l’état de grand-mère n’est pas du tout en rapport avec un hypothétique refus de vieillir. Mais quand je dis que non, décidément, je ne suis pas impatiente d’avoir des petits-enfants, la plupart des femmes me regardent avec condescendance et se lancent dans d’ennuyeuses diatribes sur le plaisir que leur procurent leurs chères têtes blondes.
Quoique maman du meilleur fils au monde, je n’ai jamais été attirée par les bébés, larves innocentes irrémédiablement dépendantes du bon vouloir de leur génitrice. Un peu plus grands, ils bavent et souillent leurs vêtements, encore plus grands ils braillent à nous péter les tympans et encore plus grands ils nous enquiquinent avec leur crise d’adolescence !
Bref, les enfants sont une plaie universelle… sauf bien sûr le mien !!!
Alors évidemment cela m’agace un peu quand on essaie de me convaincre que je serai très heureuse de m’occuper de mes petits-enfants, comme si je n’étais pas heureuse aujourd’hui et comme s’il n’y avait rien d’autre dans la vie pour me procurer du bonheur ! Sans vouloir prétendre savoir quelle sera ma réaction à la naissance de mon premier petit-enfant, je revendique ma différence en affirmant qu’il ne me tarde pas d’être grand-mère et que, peut-être, je ne serai pas pressée de m’occuper de ma petite-fille ou de mon petit-fils, sans pour autant passer pour une femme dégénérée ! C’est comme si, aimant beaucoup les chiens et les chats qui me le rendent bien, je voulais à tout prix convaincre ceux qui ne les aiment pas que leur bonheur passe absolument par eux !
Et vous, qu’en pensez-vous ? Vous pouvez voter ci-contre. 

DSK libre

Je serais personnellement soulagée, pour DSK en particulier et la gauche en général, d’apprendre que l’ancien patron du FMI a été victime d’une mythomane. Cocufier sa femme n’est pas joli, mais violer est criminel. S’il fallait mettre tous les coupables d’adultère en prison, cela donnerait du boulot aux maçons !!! Laissons donc les époux Strauss-Kahn s’expliquer en privé ; Anne Sinclair est assez grande pour se débrouiller seule avec les frasques de son mari à qui elle a démontré en public – et peut-être qui sait aussi en privé – un soutien sans faille. Quand j’entends certains dire qu’elle ne reste avec lui que par ambition car elle veut être Première Dame de France, je trouve l’argument un peu réducteur.
Ce qui me dérange en revanche, est l’attitude de la plaignante car elle va contribuer aux doutes qui vont de nouveau assaillir policiers et juges en face des femmes qui oseront encore porter plainte pour agression sexuelle. Rien qu’en France, plus d’un millier de femmes sont violées chaque jour et il est intolérable que leur parole soit mise en doute à cause de cette affaire.
Ce gros mensonge, s’il est avéré, a peut-être coûté l’avenir politique d’un homme capable d’amener la gauche aux affaires en 2012, mais il va sans aucun doute porter un préjudice énorme à toutes les femmes victimes d’un délinquant sexuel qui auront peur d’être accusées de faux témoignage. Et je trouve cela autrement grave.

Trois ans de prison pour une prise au collet…

Lors d’un déplacement à Agen, le Président de la République française, Nicolas Sarkozy, a été victime d’une tentative d’agression par un homme qui avait profité d’un bain de foule du président pour l’approcher. Il n’a pu que le saisir par le revers de sa veste avant que les hommes de la sécurité se ruent sur lui et le plaquent au sol.
Selon le droit pénal, les violences légères sans interruption temporaire de travail (ITT) sont d’ordinaire passibles d’une contravention de 4e classe. Cependant, du fait de la qualité de dépositaire de l’autorité du chef de l’Etat, l’agression devient un délit passible de trois ans de prison et 45.000,00 euros d’amende.
Conclusion : si un mec vous secoue un peu, il encourt un PV ; quand il s’en prend au Président, il va en taule. Il doit me manquer un neurone car je ne comprends pas la différence. Je croyais que tous les hommes étaient égaux… emoticone

L’inconvénient de la maison portative…

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Barbaric…

J’aimais déjà pas la poupée Barbie…
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Où mène l’appât du gain…

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Le scandale du RSA

Sommes-nous tous tombés sur la tête ? Sommes-nous descendus si bas qu’on en arrive à envier les bénéficiaires de cette petite aide sociale ? Car enfin, de quoi est-il question ? D’une minorité d’individus qui reçoivent quelques centaines d’euros sans contrepartie. Est-ce cela le scandale que l’on veut dénoncer ? N’est-ce pas plutôt de la poudre aux yeux ?

Pour moi, le scandale est ailleurs. Que des salariés qui travaillent 35 h aient au bout du compte à peine plus pour vivre que les bénéficiaires du RSA, c’est scandaleux ! Que certaines personnes aient un salaire mensuel équivalent à dix années de smic, c’est scandaleux ! Que des salariés ne puissent pas se loger décemment parce que les loyers ont flambé alors que les salaires ont régressé, c’est scandaleux ! Les parachutes dorés aux dirigeants dont une multinationale veut se séparer, c’est scandaleux ! Car on ne parle pas là en centaines d’euros mais en plusieurs millions !

Ces méthodes sont à mes yeux beaucoup plus scandaleuses que les petites magouilles supposées de quelques citoyens supposés paresseux pour extorquer des aides sociales à l’Etat ! Je sais qu’il y a des profiteurs, mais ces gens là sont des petits joueurs et ce ne sont pas eux qui mettent l’économie d’un pays en danger ni en péril le pouvoir d’achat des classes moyennes, ces Français qui travaillent et qui parviennent de moins en moins à boucler les fins de mois.

En s’attaquant aux bénéficiaires du RSA, on se trompe de combat. Et pourquoi ceux qui les envient tant ne se mettraient-ils pas au chômage pour bénéficier à leur tour de cette manne financière ? 

Moralité ou pudibonderie ?

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L’apologie du paraître

Voici un personnage bien dans son époque : l’essentiel n’est pas ce que l’on est mais ce que l’on véhicule…

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La mort de Ben Laden

Résolument contre la peine de mort, je m’interroge sur la joie affichée de certains à l’annonce de la mort, ou plus exactement de l’assassinat, de Ben Laden par des soldats américains.
Bien sûr je n’ignore pas que cet homme était à la tête d’une organisation terroriste responsable de la mort de nombreuses victimes innocentes. Bien sûr j’ai toujours en tête les attentats du 11 septembre à New-York revendiqués par Al Qaida.
Mais la mort d’un homme, poète ou criminel, n’est jamais une bonne nouvelle. Et pourquoi cette hâte des Américains à se débarrasser du corps en l’immergeant dans la mer, soi-disant par respect du rite musulman alors que celui-ci requiert l’enterrement de la dépouille, enveloppée dans un linceul, sans cercueil ?
N’importe quel criminel doit avoir le droit à un jugement en bonne et due forme et le lui refuser en l’exécutant n’est-il pas s’abaisser à son niveau ?
En outre, la disparition de Ben Laden ne garantit pas la fin du terrorisme car je suppose qu’il avait des lieutenants et de fervents admirateurs qui auront à coeur de venger leur dirigeant.
Au début du troisième millénaire, ère d’une technologie très avancée, la vieille loi du Talion est toujours en vigueur et l’humanité toujours prête à répondre à l’appel du sang. Quelle différence entre celui qui tue de sang-froid ou sous l’effet d’une pulsion et celui qui, au terme d’un jugement, condamne ce criminel à mort ? Un particulier qui se ferait justice soi-même en tuant l’assassin d’un proche serait à son tour jugé par un tribunal. Pourquoi une nation peut-elle impunément tuer un criminel ?
Oussama Ben Laden n’est ni une victime ni un martyr, mais un homme coupable de crimes contre l’humanité qui aurait dû être jugé et non abattu comme une bête.

Le premier salon de la mort

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Errare humanum est ! mais quand même…

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Fonctionnaire : un métier de rêve…

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Le sens des mots

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Tout à fait d’accord avec cet article. C’est vrai qu’à force de ne plus appeler un chat un chat, on finit par ne plus savoir de quoi l’on parle exactement. Lorsque j’entends « non-voyant » ou « non-entendant », je me demande toujours où est l’insulte si on dit de quelqu’un qu’il est aveugle ou sourd ! Pourquoi ne pas dire d’un paraplégique qu’il est « non-marchant » et d’un chômeur qu’il est « non-travaillant » ? La peur des mots conduit à l’absurde.

Pauvre petite femme riche…

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Les Anglais sont pourtant réputés avoir de l’humour ! Bon… en même temps, en période de crise et de réelles vaches maigres… Encore que les plus défavorisés soient souvent ceux qui se délectent le plus des frasques des stars capricieuses qui se baignent, par exemple, dans une baignoire géante remplie de champagne !… ou qui ne s’émeuvent pas qu’elles se déplacent en jet privé pour aller dans un palace à l’autre bout du monde à plusieurs milliers d’euros la nuit !
Cela me rappelle une anecdote. Je vivais alors seule avec mon gamin et nous passions nos vacances en Bretagne. Alors que nous voulions visiter un château, la grille demeura fermée. J’insistai et une vieille dame toute menue mais très distinguée se présenta. Le château était bel et bien fermé au public. Emue par la déception de mon gamin qui avait alors cinq ans, elle nous fit entrer et nous proposa le thé. Une soubrette apporta un plateau d’argent avec la théière, les tasses, une assiette de gâteaux pour le petit, etc. Nous discutions agréablement lorsque la châtelaine soudain soupira :
« La vie est dure, vous savez ! J’ai dû me séparer d’une grande partie de mon personnel. Je n’ai plus qu’une femme de chambre qui fait aussi la cuisine et un jardinier qui fait aussi chauffeur. »
Le récit des malheurs de cette dame, par ailleurs délicieuse, me laissa rêveuse…
Deux heures plus tard, je me mis au volant de ma vieille Panda poussive en pensant au dîner que j’allais cuisiner et servir moi-même… Chemin faisant, je me dis que tout est toujours très relatif et que mes « malheurs » valaient bien ceux de cette châtelaine et qu’un SDF m’aurait sans doute taxée de nantie. C’est d’ailleurs le problème que l’on rencontre quand on visite un pays du Maghreb par exemple : les mandiants ne comprennent pas que les riches touristes ne « puissent » pas donner plus. Sans se douter qu’ils se sont parfois privés pendant une année complète pour se payer leurs vacances.

Un crocodile branché

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Il y a des gens qui ne doutent de rien ! Non contente d’avoir effrayé l’animal, cette visiteuse indélicate voudrait par dessus le marché lui faire ouvrir le ventre !

Céline le maudit

Louis Ferdinand Céline, sous la pression de Serge Klarsfeld, président de l’assoiation des fils et filles de déportés juifs de France (FFDJF), a été retiré du calendrier des célébrations nationales de 2011 par le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand qui avait pourtant signé l’avant-propos du recueil des célébrations, qui devra dès lors être remanié… « Sous la pression de Serge Klarsfeld », c’est moi qui le dis, car le ministre s’en défend…
Céline, antisémite notoire, était aussi un immense écrivain et un de ceux que l’histoire de la littérature française retiendra encore longtemps après sa mort. Qu’il fût antisémite n’enlève rien à son talent d’auteur.
La question est donc : faut-il dissocier l’homme de l’artiste ou les deux ne font-ils qu’un ? Je considère qu’il faut séparer l’homme de l’artiste car s’il fallait rejeter les artistes qui ont été des hommes (ou des femmes) peu recommandables, eh bien nous n’aurions plus grand-monde à commémorer ! Voltaire, Jouhandeau, Brasillac, Wagner et tant d’autres seraient ainsi mis à l’index.
Sans cautionner l’antisémitisme, le racisme, la pédophilie et aucun autre type de crime, je crois que l’être humain peut être à la fois un génie et un monstre. C’est sans doute ce qui explique l’amitié ou l’amour que peuvent susciter certains assassins. La nature humaine est double et dans la recueil des célébrations, il était question de rendre hommage à l’écrivain Céline, pas à l’homme Destouches.

Les adolescents homosexuels

Contrairement aux idées reçues, les mentalités n’évoluent pas aussi vite qu’on pourrait le croire. En 2010, des adolescents étaient encore rejetés par leurs parents, moqués et insultés par leurs camarades en raison de leur préférence sexuelle.
France2 parlait du sujet hier à la TV dans l’émission « Envoyé spécial ». Sujet bouleversant sur des jeunes qui découvrent leur différence et le rejet des autres. Alors que le taux de suicide chez les adolescents est déjà assez élevé, il augmente considérablement parmi les jeunes homosexuels. Coupables de n’être pas dans la norme et surtout coupables de faire de la peine à leurs parents, certains n’hésitent pas à préférer la mort. Triste constat.

L’effet rétrograde

Le bus ce soir était bondé. Ne pouvant lire, je me trouvai contrainte d’écouter les conversations des passagers.
A proximité, deux jeunes femmes, la quarantaine élégante, discutaient d’un roman qu’elles avaient lu. Elles ne tarissaient pas d’éloges sur les qualités littéraires de l’ouvrage jusqu’à ce que l’une s’écrie :
– Dommage qu’il emploie autant de mots inconnus !
– Ah ! ça oui ! Ma parole, il a voulu épater ses lecteurs !
Elles continuèrent à débattre et bientôt le roman, de « super » passa à « chiant ». Comme elles descendaient du bus à l’arrêt suivant, je ne sus jamais le titre du livre.
Cette conversation me plongea dans une grande perplexité car au lieu d’être affligées par leurs propres lacunes, elles reprochaient à l’écrivain la richesse de son vocabulaire. Alors même qu’elles avaient l’air passionnées de littérature !…
Mais cela n’est-il pas un des reflets de notre société où le laxisme, dans tous les domaines, est roi et la flagornerie au service des intérêts financiers ? Au nom de la tolérance, on s’extasie sur des âneries. Au lieu de tenter de s’élever vers d’autres sphères, on se complaît dans sa médiocrité.
Il y a très longtemps, l’ancêtre de l’homme, quadrupède, s’était dressé sur ses membres postérieurs pour s’éloigner du sol, échapper aux prédateurs et regarder plus loin que l’herbe sous son museau. L’homme du XXIe siècle aurait-il perdu cet instinct de s’élever au-dessus de sa condition ? Redeviendra-t-il, dans des millions d’années, quadrupède limité par l’étroitesse de son horizon ? 

Un adolescent entre la vie et la mort

Un jeune homme de 18 ans a tenté de s’immoler par le feu dans un lycée professionnel de Bordeaux. Après avoir renversé sur lui un bidon d’acétone, il a craqué une allumette pour l’enflammer. Une élève s’est immédiatement jetée sur lui avec une couverture. Si elle lui a sauvé la vie, en tout cas pour l’instant, le garçon est néanmoins très grièvement brûlé et le pronostic vital est réservé.
Selon les professeurs, il s’agit d’un bon élève qui avait néanmoins confié à ses camarades avoir quelques « soucis ». De quelle nature ces « soucis » peuvent-ils bien être pour justifier un tel acte de destruction envers soi-même ?
On reproche souvent aux champions de la fuite de ne pas avoir le courage de regarder leurs problèmes en face. Bien sûr, le suicide en est une, un aller sans retour.

Slogans

A bord du Costa Victoria, nous avons suivi malgré nous l’évolution du climat social en France grâce à une dépêche quotidienne distribuée dans notre cabine et aux conversations à table.
Rentrée depuis hier soir, je trouve dans ma boîte mail ces deux images que je m’empresse de vous faire partager :
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Lettre ouverte aux grévistes

Pendant neuf mois, nous avons parlé de la croisière que nous allions faire en octobre. Comme la conception d’un enfant, nous avions mûri ce projet. Depuis trois ou quatre ans, nous évoquions l’éventualité de partir sur un de ces grands bateaux blancs qui nous emmèneraient sur les mers et les océans, loin du ciel gris et des soucis, pour une semaine de découvertes et de farniente.
Puis nous avons enfin fixé une date et choisi un lieu. Pour notre première croisière, nous avions voulu nous rendre dans les îles grecques. Le départ se faisait de Venise et le retour par Dubrovnik. Mois après mois, nous engraissions le cochon et Monique glanait des informations sur Internet. Nous avons fait la visite virtuelle du bateau, le Victoria. Lorsque, fatiguée, je cherchais à m’évader, je me rendais sur le site d’Athènes, berceau de la civilisation, terre de la mythologie, de l’Odyssée d’Homère, et je rêvais en contemplant les colonnes de l’Acropole.
Monique acheta les billets de train trois mois exactement avant la date pour bénéficier d’un tarif intéressant. Surprise : nous allions voyager en première classe ! Je réservai l’hôtel à Venise où nous devions passer une journée et une nuit avant d’embarquer. Enfin l’été passa et nous comptions en semaines le temps à attendre avant de partir.
Nous avons changé en billets toutes les pièces que le cochon avait rendues à contrecœur et Monique commença à préparer les vêtements que nous emporterions, dont une tenue élégante pour la fameuse soirée du commandant.
Et puis le climat social se détériora. Les grèves et manifestations commencées au printemps reprirent de plus belle à l’automne. Ceux qui nous connaissent savent que nous sommes solidaires du mouvement, même si nous ne sommes pas directement concernées par le problème des retraites. Alors que les jeunes peinent à trouver de l’embauche, les salariés devraient travailler jusqu’à ce qu’ils sucrent les fraises ? Absurde ! Alors oui, nous sommes pour la grève, les manifestations et la révolution s’il le faut.
Seulement, pas de bol, le énième jour de grève tomba le 12 octobre, deux jours avant notre départ. Jusqu’au bout, j’ai cru à notre bonne étoile : les trains rouleraient le 14 et s’il n’en roulait qu’un, ce serait le nôtre. J’y ai cru jusqu’à cet après-midi, jusqu’à ce que Monique rentre de la gare et m’annonce que nos billets avaient été remboursés. Les trains ne rouleraient pas et nous n’avions plus qu’à prendre la route pour nous rendre à Venise. Au lieu de nous laisser bercer par la musique et le tangage du train, nous allons commencer nos vacances avec le stress de la circulation sur huit cents kilomètres. Idem pour revenir.
Alors oui, je suis toujours solidaire, Mesdames et Messieurs les grévistes, même si, j’ai un peu honte de le dire, j’aurais préféré une autre date pour ne pas en subir les conséquences !

Il faut sauver le soldat Kerviel

« J’ai vraiment le sentiment qu’on a voulu me faire payer pour tout le monde, qu’il a fallu sauver la Générale et qu’on a tué le soldat Kerviel » déclarait le trader après sa très lourde condamnation à  cinq ans de prison dont trois fermes et 4,9 milliards d’euros de dommages et intérêts à la Société Générale.
La sentence est en effet énorme et disproportionnée au préjudice subi par la banque. Ce garçon n’est-il pas un pur produit de l’univers financier, formé pour devenir un as de la finance ? La Société Générale, qui a embauché et rémunéré Jérôme Kerviel, n’a-t-elle pas bénéficié pendant des années de son talent ? Les supérieurs hiérarchiques du jeune homme peuvent-ils prétendre  ne pas savoir ce que le salarié faisait ?  Dans de nombreuses structures, le chef est responsable de l’erreur d’un subalterne. Pourquoi pas dans ce cas ?
L’affaire Kerviel me donne l’occasion d’un nouveau sondage.

Parler de la Shoah devient répréhensible

Catherine Pederzoli, professeur d’histoire au lycée Henri Loritz de Nancy, a été suspendue pendant quatre mois par l’Education Nationale.
Depuis quinze ans, ce professeur de 58 ans organisait des voyages scolaires dans des camps de concentration en Pologne et en République Tchèque pour ses élèves de seconde, première et terminale.
Avec l’arrivée d’une nouvelle équipe de direction ont commencé les ennuis pour cette femme qui a fini par faire l’objet d’une enquête. Dans leur rapport, les inspecteurs signalent des « manquements aux obligations de réserve, de neutralité et de laïcité » et reprochent à l’enseignante « l’instrumentalisation des élèves » par des « lavages de cerveaux ».
Pour justifier cette accusation, ils ont noté que lors de l’entretien, Madame Pederzoli avait utilisé quatorze fois le mot « Shoah » contre une seule fois le terme « génocide ».
Ou ces inspecteurs font semblant d’être ignares ou il fallait absolument trouver un prétexte pour sanctionner ce professeur. Car si « Shoah » est un terme employé exclusivement pour évoquer l’extermination des juifs par les nazis lors de la Seconde Guerre mondiale, le génocide est le terme générique pour qualifier un massacre en masse d’une population définie : le génocide arménien, le génocide tutsi, le génocide de Srebrenica. La Shoah est le génocide juif.
La faute de ce professeur d’histoire est-elle d’avoir limité ses voyages aux seuls camps de concentration nazis au lieu de mener ses élèves sur les autres lieux de génocides ? Il faut dire cependant que Madame Pederzoli est juive, ceci expliquant peut-être cela.
Quoi qu’il en soit, j’espère qu’elle poursuivra son action jusqu’à la retraite, soutenue par ses élèves et ses collègues, car cela participe du devoir de mémoire, même si, bien sûr, la Shoah ne doit pas évincer les autres génocides.

 

 

Au revoir et à bientôt, les Roms

Bien plus que les Bleus en Afrique du Sud, qui n’étaient finalement là que pour divertir et éventuellement enthousiasmer le peuple, le gouvernement actuel jette le ridicule et l’opprobre sur la France et les Français.
En effet, plus de trois cents Roms ont été expulsés hors de nos frontières.
Pardon ! Je rectifie : plus de trois cents Roms ont volontairement et librement choisi de quitter le sol français, terre d’accueil par tradition séculaire, en échange d’un petit « pactole » de quelques centaines d’euros par famille candidate au départ.
Ces gens qui nous gouvernent sont-ils à ce point naïfs qu’ils n’imaginent pas que ces Roms, une fois l’obole fondue, vont refranchir illégalement les frontières pour revenir dans notre beau pays ? Le gouvernement en place, obnubilé par la politique sécuritaire dont il a fait son cheval de bataille en prévision des prochaines élections présidentielles, veut-il nous faire gober que ces individus, parfaits boucs émissaires, ressortissants d’un pays membre de la Communauté Européenne, sont responsables de la gangrène qui ronge la France depuis quelques années ?
Outre que ces méthodes, à peine dignes de satisfaire un électorat xénophobe, suscitent la colère de nombreux chefs de gouvernements étrangers, je pense qu’elles sont complètement inefficaces. Jetez un Rom dehors et il en reviendra trois. Alors finalement, « ce n’est qu’un au revoir, mes frères, ce n’est qu’un au revoir ! »

Non à la lapidation de Sakineh !

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(Sakineh Mohammadi-Ashtiani sur une photo non datée
 fournie par Amnesty International le 9 juillet 2010 (© AFP photo AFP)

Sakineh Mohammadi Ashtiani, emprisonnée depuis cinq ans pour adultère, attend un éventuel réexamen de son affaire, prévu initialement le 15 août 2010. Pour le « crime » qu’elle n’a avoué que sous la torture, elle a déjà reçu 99 coups de fouets infligés sous les yeux de l’un de ses deux enfants. Mais la jeune femme risque aujourd’hui la peine de mort par lapidation…

Plusieurs pétitions ont été mises en place dans le monde entier pour essayer de sauver Sakineh et, au-delà du résultat individuel, abolir définitivement une coutume d’un autre âge. 
En France, on peut signer la pétition sur ce site : http://laregledujeu.org/ 
La mobilisation de milliers de personnalités et d’anonymes à l’échelle mondiale suffira-t-elle à faire plier l’Iran ? Ne rien faire cependant serait encore pire.

 

Loi Hadopi : avertissements après le 15 août

Les internautes suspectés de téléchargements illégaux de fichiers (musique et vidéos) devraient recevoir un premier e-mail d’avertissement avant de voir leur ligne Internet suspendue et de recevoir une amende.
Gare donc aux pirates !… Souvenez-vous de cette mamie dont l’ordinateur avait été perquisitionné et qui avait écopé d’une belle amende pour avoir téléchargé de vieux rossignols de son enfance qu’elle ne trouvait plus dans le commerce ! Alors ceux qui téléchargent des films et des albums entiers avant même leur sortie sur le marché, je n’ose même pas imaginer ce qu’ils encourrent !!! Il va peut-être finalement falloir songer à mettre définitivement la mule à l’étable !…
J’en profite pour demander votre avis sur cette fameuse loi Hadopi dans le sondage ci-contre.

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