Ce numéro tant attendu est enfin arrivé dans ma boîte aux lettres. Je l’ai parcouru, réservant la lecture des articles pour plus tard. Il est quand même sacrément irrévérencieux !!! Mais aussi diablement drôle !!! Ce numéro exceptionnel, tiré à sept millions d’exemplaires, record historique pour un journal, sera distribué sur deux semaines.
Le plus cocasse dans l’affaire est que les terroristes, souhaitant faire disparaître le journal en supprimant son directeur et une partie de ses collaborateurs parmi les douze personnes assassinées le 7 janvier dernier, ont en réalité sauvé l’hebdomadaire, en tout cas pour quelque temps, alors que celui-ci, avec moins de 50.000 exemplaires vendus chaque semaine, était moribond…
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Si tu es Charlie, achète le prochain numéro du journal, ou mieux, abonne-toi pour trois mois, six mois ou un an. Après, tu verras bien si tu renouvelles, en fonction de ta sensibilité à l’humour et à l’esprit du journal. Je pense qu’acheter Charlie Hebdo demain et les semaines suivantes n’est pas une déclaration de foi mais un acte citoyen.
J’entendais ce matin à la radio, en me réveillant, une dame déclarer qu’on pouvait rire de tout sauf de choses qui peuvent blesser certaines personnes. Sur le coup, dans mon demi-sommeil, j’étais d’accord. Mais un peu plus tard, sous la douche, j’ai réfléchi à la question…
Il faut donc éviter les blagues sur les juifs et les musulmans, les catholiques, les bouddhistes et toutes les religions en général, éviter celles sur les Belges, les Suisses, les Arméniens et tous les peuples en général, éviter celles sur les noirs et toutes les races en général, sur les blondes, les gros, les maigres, les chauves et toutes les particularités physiques en général, éviter celles sur les cocus, les cougars, les pédophiles, les zoophiles et les homosexuels bien évidemment, éviter celles sur les flics, les profs, les fonctionnaires et toutes les professions en général, éviter celles bien sûr sur les handicapés de toutes sortes, celles aussi sur la politique, l’art, le sport… Mais… que reste-t-il comme sujets de blagues ?
(Photo parue dans LesEchos.fr)
Mercredi 7 janvier peu avant midi, deux ou trois hommes armés se réclamant de Allah attaquent le siège de l’hebdomadaire « Charlie hebdo » à Paris.
Dans cet attentat terroriste, douze personnes ont trouvé la mort, dont deux policiers et quatre dessinateurs qui ont fait la renommée du journal : Cabu, Charb, Tignous et Wolinski.
L’économiste Bernard Maris, chroniqueur présent ce jour-là à la rédaction, a également été tué.
Les députés ont adopté aujourd’hui le premier volet de la réforme territoriale prévoyant une nouvelle carte de France constituée de 13 régions métropolitaines au lieu de 22.
Le projet de loi a été approuvé par 261 députés contre 205 non et 85 abstentions.
Il faut maintenant attendre l’automne pour une seconde lecture au Sénat et les éventuelles modifications.
Les parlementaires débattront aussi du second volet concernant les compétences de ces grandes régions au détriment des Conseils généraux.
Et vous, qu’en pensez-vous ? Vous pouvez voter ci-contre.
Cette jolie bestiole est à l’origine d’une terrible maladie infectieuse due à un virus transmis à l’homme par la piqûre d’un moustique du genre Aedes (j’ai l’impression de bosser pour mes clients pneumologues qui parlent souvent d’acariens aux noms bizarres, responsables d’allergies diverses !).
Parce que rien jamais n’est jamais parfait, le principal foyer du chikungunya, puisque c’est de lui qu’il s’agit, se trouve dans les îles paradisiaques des Antilles.
La période d’incubation après la piqûre du moustique porteur du virus est de deux à six jours. Quant aux symptômes, ils ne sont pas évidents à identifier car variables et parfois même carrément absents ! On peut citer toutefois des douleurs articulaires, des éruptions cutanées, des douleurs musculaires, des céphalées, des nausées, des vomissements (ne pas confondre avec une grossesse !), des hémorragies, une grande asthénie, etc. Si tous les malades atteints du chikungunya ne meurent pas, certains peuvent souffrir de douleurs articulaires pendant plusieurs mois voire plusieurs années !…
Une réjouissance en entraînant souvent une autre, il n’existerait pas de traitement médicamenteux efficace contre le virus. La prescription du médecin se limitera donc à des antalgiques et des anti inflammatoires.
Evidemment, il n’existe aucun vaccin contre le chikungunya ; la prévention consiste donc essentiellement à se protéger des moustiques !
Bonnes vacances à tous et sortez doublement couverts !!!
La maman soupçonnée d’avoir abandonné ses enfants il y a quelques semaines, lorsque le papa avait été découvert mort, victime d’un arrêt cardiaque et veillé par son fils aîné, était en fait déjà morte elle-même, probablement assassinée !…
En marge de l’euphorie des Jeux Olympiques de Sotchi, les massacres se poursuivent à Kiev en Ukraine.
Plus de 60 manifestants ont été tués aujourd’hui par balles dans le centre de la ville.
Face aux violences meurtrières à Kiev, une partie des sportifs ukrainiens engagés dans les JO d’hiver ont choisi de rentrer. D’autres, restés sur place, ont renoncé à participer à leurs épreuves.
L’individu – que je me refuse à appeler homme – placé en garde à vue à Marseille pour avoir maltraité un petit chat, a rapidement été jugé et condamné lundi 3 février dernier à un an de prison ferme. Il encourait une peine pouvant atteindre deux ans d’emprisonnement et une amende de 30.000,00 euros.
Ce type de 25 ans, qui trouvait amusant de balancer un chaton contre la façade d’un immeuble, avait été filmé durant sa « performance » et la vidéo postée sur son profil. Cet odieux personnage a finalement été rattrapé par sa bêtise ! Et la police cherche toujours le complice qui a tourné le film. Avec un peu de chance, il ira tenir compagnie à son pote !
Ce fait divers m’a donné l’idée d’un sondage ; n’hésitez pas à donner votre avis dans le sondage ci-contre.
Oscar, un chaton marseillais, avait croisé le diable mais son ange gardien veillait sur lui !
Maltraité et violemment jeté contre la façade d’un immeuble, l’animal a miraculeusement survécu à cette séquence filmée puis postée sur la page Facebook d’un internaute.
L’individu a été interpellé et rapidement jugé : un an de prison ferme !
Le chaton, souffrant « seulement » d’une fracture de l’épaule et d’une patte et sans doute un peu traumatisé, a depuis retrouvé son maître.
Un débat passionnant, quoique un peu violent comme toujours, s’est déroulé aujourd’hui sur Facebook. Faut-il boycotter les concerts et les disques de Bertrand Cantat ?
Comme chacun sait, Bertrand Cantat est un artiste français talentueux, membre du groupe Noir Désir avant sa dissolution. Il est aussi connu pour l’homicide de sa compagne, Marie Trintignant, commis en 2003 en Lituanie. Frappé par le chanteur, la jeune actrice était décédée des suites de ses blessures. Jugé en Lituanie, il est condamné à huit de prison. Il est partiellement libéré en 2007 puis totalement en 2010. Depuis, il tente de revenir à la chanson et les salles de concert se remplissent.
Alors il y a les pour et les contre. Ceux qui pensent qu’il ne faut pas mélanger l’homme et l’artiste et qu’il a payé sa dette, et ceux qui pensent qu’un assassin demeure un assassin et, qu’il n’a rien payé du tout et qu’il ne mérite pas qu’on aille l’applaudir en concert et qu’on achète ses disques.
Il est indéniable que Bertrand Cantat restera, jusqu’à son dernier souffle, l’assassin de Marie Trintignant. Pour autant, en l’empêchant de se réintégrer par la chanson, puisque c’est apparemment ce qu’il sait faire de mieux, ne le condamnerait-on pas à la déchéance et à la violence de la rue ? Si on ne veut pas donner une chance à cet artiste de retrouver une place dans la société en vivant de son art, autant réintroduire la peine de mort à laquelle je suis cependant farouchement opposée. Car je pense que nul homme n’est supérieur à un autre et personne, pas même un juge, en tant qu’individu ou partie d’un collectif, ne peut s’octroyer le droit de tuer pour punir un autre être humain du crime qu’il a commis. Car ainsi, cette personne se rend à son tour coupable d’assassinat et ne vaut pas mieux que celui qu’il souhaite ainsi punir.
Je ne suis pas particulièrement croyante, pourtant je fais référence à l’un des commandements de la Bible : « Tu ne tueras point ». Car aucun homme n’a le droit de vie ou de mort sur un autre homme quelle que soit la monstruosité des actes commis par certains.
Dans le débat sur Facebook, il était fait référence aux grands artistes connus pour avoir collaboré avec l’occupant allemand durant la Seconde Guerre mondiale. Je ne pense pas qu’il faille tout mélanger. Wagner – qui était déjà mort mais qui était un antisémite notoire – reste un compositeur de génie, Aragon un excellent poète, sans parler de Céline, Jacques Chardonne, Sacha Guitry et tant d’autres qui ont eu des comportements peu glorieux.
Dieu fasse que jamais je ne connaisse une telle époque ! Qui, des génération d’après 1945, peut affirmer de quel côté il aurait été ? Bien sûr, j’aime à penser que j’aurais été une Lucie Aubrac, car la résistance est quand même plus glamour que la collaboration. Mais il n’y a rien de moins sûr… Moi qui ai la passion d’écrire et qui rêve de voir mes livres publiés à compte d’éditeur, n’aurais-je pas suivi le chant d’un éditeur allemand, fût-il pro nazi ? Non par conviction mais par intérêt, par ambition ? Tous les collaborateurs, loin s’en faut, n’ont pas agi par conviction. Et puis il y a tous ceux, la plus grande majorité, qui ne disaient rien et qui allaient du côté où soufflait le vent. N’est pas résistant qui veut ! Tous les hommes n’ont pas l’étoffe d’un héros ! La plupart sont des êtres médiocres, qui ne voient rien et n’entendent rien. Nombreux sont ceux qui souhaitaient survivre sans se faire remarquer. Comme le chante Goldmann, cette question souvent me hante : « Aurais-je été meilleure ou pire ? »
Pour en revenir à Bertrand Cantat, qu’il chante ou qu’il ne chante pas ne ressucitera pas Marie Trintignant. Alors puisqu’il a la chance de vivre dans un pays où la peine capitale est abolie, qu’il chante donc pour vivre, car je n’ose pas imaginer qu’un artiste de son acabit se sente lavé de son crime par quelques années d’emprisonnement… En cellule ou sur scène, il continuera à payer.
Si le débat vous intéresse, vous pouvez exprimer votre opinion dans le sondage ci-contre.
Marion avait 13 ans, elle s’est pendue en février dernier.
Neuf mois plus tard, chiffre ô combien symbolique, ses parents décident de briser la loi du silence et de porter plainte.
Leur fille a subi le harcèlement, des insultes en classe, des menaces de mort.
Les professeurs, témoins auditifs des injures adressées à la jeune fille, n’auraient apparemment rien dit ni fait, pas plus que le proviseur de l’établissement.
Avant de mourir, Marion a écrit une longue lettre dans laquelle elle décrit ce qu’elle a subi et par qui, avec les noms des adolescents responsables de ce harcèlement.
Les parents n’ont rien vu. Bizarre ! disent certains. Non, il n’y a hélas rien de bizarre à cela.
Ma soeur s’est suicidée par pendaison. Après ce drame, je me suis beaucoup documentée sur le suicide. Les spécialistes sont unanimes : ceux qui utilisent ce moyen sont des gens déterminés à mourir. En règle générale, ils ne laissent rien paraître car ils ne veulent pas être sauvés. Deux jours avant sa mort, j’ai parlé à ma soeur au téléphone. Elle se rendait avec notre mère aux feux d’artifice du 14 juillet et se réjouissait de me revoir le week-end qui suivait… Pourtant, deux jours plus tard, elle se pendait dans la cave de son immeuble. Les spécialistes sont tous d’accord : le suicide par pendaison est une mort assurée, par rupture des vertèbres cervicales ou strangulation. Cette méthode nécessite une certaine préparation en amont et une mise en scène de quelques minutes : passer la corde à un crochet, une poutre ou un tuyau, faire un noeud solide, disposer une chaise ou un tabouret, grimper sur ladite chaise ou ledit tabouret, passer le noeud coulant autour du cou et… Ces gens-là disposent d’un temps de réflexion suffisamment long pour renoncer finalement à leur projet funeste. Ce n’est pas un geste spontané et irréfléchi comme la défenestration ou le coup de feu dans la tête. Si donc ils meurent, pauvres pantins disloqués au bout d’une corde, c’est que vraiment ils ne voulaient plus vivre. Marion était de ceux-là.
Je comprends les parents qui ne veulent pas, finalement, que la mort de leur fille reste impunie. A leur place, je poursuivrais les criminels jusqu’en enfer. Car ces mômes, qui ont poussé une autre môme à se supprimer, sont bien des criminels ! Tout comme les profs qui ne sont pas intervenus pour faire cesser ces agissements. Peut-être avaient-ils peur ? Oui, peut-être ! Car de nos jours, ce ne sont plus les élèves qui craignent les maîtres mais les maîtres qui craignent les élèves. Aujourd’hui, instituteurs et professeurs vont en classe la peur au ventre ! Mais dans quelle société vivons-nous pour avoir peur de sales gosses mal élevés qui sèment la terreur dans des établissements où nos enfants devraient pouvoir apprendre et s’épanouir en toute sécurité ? Combien de drames similaires faudra-t-il pour que le respect et la discipline règnent de nouveau dans les établissements scolaires ?
L’actuelle Garde des Sceaux, Christiane Taubira, est certes habituée depuis toujours à entendre et lire des propos racistes à son égard.
Il y a eu récemment des paroles racistes de la part de Mme Anne-Sophie Leclère, candidate du Front national (FN) aux municipales de mars 2014 dans les Ardennes, qui avait juxtaposé, sur sa page Facebook, la photo d’une jeune guenon et celle de Mme Taubira.
Cette semaine, à Angers, ce sont des gamins qui ont brandi des bananes en direction de la Garde des Sceaux. Ces enfants défilaient avec leurs parents contre le mariage pour tous.
Voilà donc un magnifique contre-exemple du modèle parental ! Car on imagine ces enfants ayant grandi entre un papa et une maman, autrement dit des parents normaux, de surcroît de bons catholiques comme le sont souvent les opposants les plus acharnés (j’allais dire hystériques…) au mariage des homosexuels. Je ne prétends pas que des enfants élevés par un couple homosexuel seraient moins bêtes et plus tolérants, mais ça ne pourrait pas être pire !
On ne naît pas raciste, on le devient. Dans une crèche ou dans un parc, des bébés blancs côtoient sans problème des bébés noirs jusqu’au moment où les parents surgissent pour les séparer, le délit de racisme n’étant d’ailleurs pas davantage l’apanage d’une race par rapport à une autre !
Espérons qu’un jour, ces enfants devenus adultes auront à coeur, au contact peut-être de camarades issus de familles homoparentales, de se démarquer de la bêtise de leurs parents ! On peut toujours rêver…
En apprenant ce matin qu’une mère de 45 ans séquestrait depuis sa naissance son bébé dans le coffre de sa voiture, je me dis que le pire, toujours, est à redouter du genre humain et que l’Homme est toujours le plus grand et le plus cruel des prédateurs de toutes les espèces vivantes confondues. Et à moins que la colère divine n’envoie sur Terre un monstre réunissant force physique surhumaine, intelligence perverse et sadisme jubilatoire, il n’est pas près d’être détrôné !
Dans le cas qui nous préoccupe, la mère aurait accouché seule et en secret, cachant à tous, y compris bien sûr à l’Etat civil, l’existence de son enfant. Son compagnon non plus ne semblait pas au courant…
A une époque où les femmes ne subissent plus les grossesses, comment concevoir un tel drame ?
Le pronostic vital de l’enfant n’est pas engagé, mais la petite fille, trouvée nue, sale et fiévreuse dans un couffin (quand même !) placé dans le coffre de la voiture, est dans un état tellement lamentable que son âge n’a pu qu’être estimé, entre 15 et 23 mois !!! Difficile d’imaginer que cette petite survive à sa mésaventure sans séquelles, physiques et/ou psychologiques…
Ce qui m’énerve toujours un peu, dans ce genre d’affaires, est le tollé que le désir d’enfants chez des couples homosexuels suscite régulièrement lorsque les médias n’ont rien de plus sérieux à se mettre sous la dent et sur nos écrans noirs. Ceux qui sont contre mettent volontiers en avant le bien-être de l’enfant, son équilibre physique et mental, etc. etc. Par ailleurs, le chemin de l’adoption est un tel parcours du combattant, même pour des couples « normaux », qu’ils préfèrent adopter à l’étranger. Dans le même temps, des hommes et des femmes irresponsables voire criminels procréent à tout va, évidemment sans enquête sociale préalable, et on attend qu’ils aient martyrisé leur progéniture pour que la justice la leur retire quand ils n’ont pas tout bonnement trucidé, congelé ou enterré le nourrisson arrivé là par hasard, par erreur, j’allais dire par inadvertance.
Alors il faudrait quand même que l’on m’explique en quoi vivre entre deux papas ou deux mamans responsables, bienveillants et aimants, est bien plus traumatisant pour un enfant que de végéter dans un coffre de voiture ou un placard à balais tandis que papa et maman s’enivrent et forniquent en toute impunité à quelques mètres de là !
Cela laisse effectivement rêveur… En même temps, ne faut-il pas mettre le prix d’un cadeau en rapport avec les revenus de la personne ?
Récemment, un internaute écrivait sur Facebook que le plus important n’était pas les cadeaux reçus ni leurs prix et que ceux qui croyaient le contraire n’avaient rien compris à la vie ! Je suis bien d’accord que le plus important n’est pas le prix du cadeau mais bien la peine que l’on s’est donnée pour trouver un cadeau qui plaise et le temps que l’on a pris pour aller l’acheter. En même temps, il me semble logique que le prix d’un cadeau évolue avec ses moyens. Je pense qu’il est naturel, quand on gagne plus d’argent, d’aimer offrir de plus gros cadeaux. Pour autant, on n’achète pas les gens ! Pour le patron d’Apple par exemple, qui gagne plus de 400 millions de dollars par an, un cadeau à cinq millions peut sembler aussi normal que pour un smicard un cadeau à quinze euros. Si le patron d’Apple offrait à sa femme une babiole à quinze euros, ne serait-ce pas mesquin et ne serait-il pas, à raison, traité de radin ? Mais je crois aussi que les donneurs de leçons trouvent toujours une bonne raison d’agiter leur index malveillant, qu’on fasse blanc ou qu’on fasse noir ! Ils sont tellement imbus de leur personne qu’ils pensent détenir la vérité sur tout !
Je me souviens que j’aimais beaucoup les petits cadeaux que m’offrait mon fils enfant avec son argent de poche. Mais je garde aussi un souvenir lumineux du repas au restaurant qu’il nous a offert avec sa première paie ! Et si, comme le font souvent les fils, il m’emmenait dîner dans un restaurant chic de la ville pour mes quatre-vingts ans, eh bien je ne bouderais pas ma joie et ma fierté et je serais heureuse qu’il m’offre ce plaisir ! Et je serais bien hypocrite de dire que ce serait pour moi la même chose s’il m’emmenait au Mac Do du coin !!! D’ailleurs, mon gamin pour ses dix-huit ans n’avait pas caché son plaisir de dîner avec nous au restaurant de l’Hôtel de la Reine !
Les bonnes gens crient au scandale, mais ils en ont de bonnes ! Peut-être ces pauvres SDF se trouvaient-ils dans leur chambre à coucher ! En tout cas, mieux vaut qu’ils fassent l’amour que de se battre comme plâtre. Et puis bon, à une heure aussi tardive, on peut imaginer que les petits n’enfants sont couchés !…
Deux partout : c’est parfait ! Mais en fait, qui cela fâche-t-il ? Les intéressées n’apprennent rien qu’elles ne sachent déjà ! Quant aux Français, j’imagine qu’ils sont davantage attentifs à la façon dont le chef de l’Etat en place dirige le pays qu’au nombre de ses maîtresses ! Après tout, il y a des tas de maris infidèles, je ne vois pas pourquoi les chefs d’Etat n’en seraient pas ! Personnellement, cela m’indiffère tant qu’il n’a pas l’index sur le bouton nucléaire pendant une petite gâterie… Mais il paraît que pour déclencher le fameux bouton, il faut davantage qu’une simple pression !
Le seul détail de mauvais goût que je trouve à cette affiche sont les marques de rouge à lèvres ! J’espère que ces messieurs ne sont pas aussi benêts…
Voilà un article qui me réconcilie un peu avec les magistrats qui oublient parfois qu’ils sont faits comme les autres de pisse, de sang et de larmes.
Une amie se plaignait récemment de la tendance de certains auteurs à émailler leurs livres de mots compliqués. Je répondis qu’il n’était pas interdit de consulter un dictionnaire… Je comprends que cela peut être pénible, si cela arrive trop souvent… Mais quand je me trouve dans cette situation, j’ai plutôt tendance à m’insurger contre le puits sans fond de mon ignorance plutôt que contre le vocabulaire riche de l’auteur !
Le nombre de mots dont chaque individu dispose varie justement d’une personne à l’autre et je comprends mal comment on peut accuser autrui de bénéficier d’une quantité de mots supérieure. Car le vocabulaire s’acquiert, il ne tombe pas dans le berceau en même temps que le bébé ! Et si on n’a pas eu la chance de poursuivre des études, nul n’est empêché d’apprendre ultérieurement. Nous connaissons tous des ouvriers aussi cultivés voire davantage que des bureaucrates diplômés.
Tous ceux qui écrivent savent que les vrais synonymes n’existent pas. Chaque mot utilisé comme un synonyme apporte en réalité une précision qui sert le récit. Au lieu d’utiliser le mot « dire » vingt fois dans une page de dialogue, on peut choisir « chuchoter », s’écrier », « s’exclamer », « déclarer », « murmurer », « crier », « marmonner », « expliquer », « énoncer », « répondre », « questionner », « interroger », « relater », « annoncer », « informer », « formuler », « affirmer », « prononcer », « lancer », « indiquer », « signaler », « rapporter », « répéter », et tous ces mots, outre l’avantage d’éviter une vingtaine de répétition, apporteront des nuances intéressantes au récit et à la personnalité des personnages.
Par ailleurs, l’emploi d’un terme exact évite une longue et lourde périphrase. Au lieu d’employer le mot « gargouille » par crainte de ne pas me faire comprendre par mes lecteurs, je pourrais écrire : « Partie saillante d’une gouttière destinée à faire écouler les eaux de pluie à une certaine distance des murs, et qui est souvent ornée d’une figure animale ou humaine généralement monstrueuse. »… « Gargouille », c’est quand même nettement mieux ! On me dira que l’exemple est mal choisi car chacun sait ce qu’est une gargouille. Peut-être… et peut-être pas ! Mais il en va de même pour tous les mots : un mot qui me paraît courant ne le sera pas pour quelqu’un d’autre et inversement.
Alors faut-il renoncer à l’utilisation d’un vocabulaire riche pour ne pas froisser un lecteur moins cultivé ? Je ne le pense pas. Nous avons tous un devoir de nous élever, tirés vers le haut par autrui, et de tirer autrui vers le haut quand nous le pouvons. Il ne faut pas céder à la facilité par complaisance.
J’ai rarement vu quelqu’un attendre les vacances avec autant d’impatience ! Monique compte presque les jours car même si elle aime bien « ses » gamins du cours de peinture du mercredi, elle est contente de bénéficier d’une pause de deux mois avant de reprendre le chemin du CILM pour une nouvelle année de bénévolat.
J’avoue avoir pour elle beaucoup d’admiration car elle fait preuve d’une grande patience, mais il faut dire qu’elle aime les enfants. Alors que moi… Jusqu’à un certain âge, c’est très ennuyeux, ça crie, ça sent mauvais et ça s’accroche à vous comme des morpions. Après un certain âge, c’est très agaçant et ça pousse au meurtre ! Entre les deux, ça peut être supportable… Evidemment, il y a des exceptions – mon fils bien sûr en était une – mais je n’ai personnellement aucune affinité avec ces petits êtres qui semblent juste être là pour pourrir la vie des adultes.
Je vais peut-être me faire lyncher, après ce billet politiquement très incorrect, par les mamans et les mamies dont la joie est de s’occuper des gosses. Personnellement, ramener l’épanouissement féminin à la maternité m’a toujours paru très réducteur et je connais des femmes qui n’ont pas enfanté et qui ont eu une vie bien remplie. Dieu merci, les jeunes femmes ont le choix de procréer ou non. Moi aussi, j’ai eu cette chance et je n’ai jamais regretté mon choix. Mais cela ne veut pas dire que je suis impatiente de voir mon fils se reproduire, non par crainte de vieillir, mais plutôt par manque d’intérêt. Je n’ai jamais aimé jouer à la poupée ! A moins que le petit-fils ou la petite-fille ne soit doué(e) pour l’alexandrin…
En rentrant hier d’une séance de dédicaces (particulièrement infructueuse !!!), je m’arrêtai dans une boulangerie. La tenue de la vendeuse, derrière le comptoir du magasin désert, freina tout net mon élan : masque anti-pollution sur la bouche et gants blancs en latex… Ayant repris mes esprits, je demandai une baguette. Comme je m’apprêtais à poser une pièce de monnaie sur le comptoir, la jeune femme sursauta et me montra du doigt un dispositif consistant en un cadran, sur lequel s’affichait le montant à payer, et un appareillage dans lequel glisser la pièce. Je m’exécutai et la monnaie me revint par le même chemin. Sur le coup, je me demandai ce que la vendeuse faisait là, ils auraient aussi bien pu installer un distributeur de baguettes ! Comme si elle avait deviné mes pensées, elle m’expliqua que cela était beaucoup plus hygiénique.
― La prochaine fois, j’achèterai mon pain par Internet ! répliquai-je avant de sortir.
Je suppose que cette même personne sera la première à se plaindre quand le magasin devra fermer !
A l’arrivée du grand froid, notre station météo s’est mise en grêve… Plus d’affichage de la température extérieure ! Nous avons donc décroché le capteur de la façade et l’avons posé sur le rebord de la fenêtre de la cuisine… puis sur le banc de la terrasse. A -14°C l’affichage disparut ! Nous l’avons ramené sur le rebord de la fenêtre puis fermé les volets. A -7°C les chiffres réapparurent. Conclusion : les piles ne supportent pas le grand froid. Alors comment ne pas avoir une petite pensée pour tous ces gens qui dorment dehors, plus ou moins abrités ?
Comme pour consoler la France de la perte de son Triple A et les Français des délocalisations d’entreprises en série, la Chine a prêté deux pandas géants, Rondouillard et Joyeuse. Les deux braves bêtes sont arrivées sur le sol français dans un Boeing spécialement affrêté et leur transfert aurait coûté pas moins de 750.000 euros !… Sans parler des faux frais : escorte de motards, gardes du corps, médecin personnel… Et puis quand on parle de prêt, il faut bien sûr aligner la monnaie et la Chine, seule nation à posséder ces animaux sur son sol, entend bien tirer un gros profit de ce prêt. Le zoo de Beauval dans le Loir-et-Cher, qui attendait l’arrivée des nounours depuis six ans, va débourser 800.000 euros par an et par animal, sachant que le prêt a été consenti pour dix ans… A cela s’ajoutent les salaires d’une vétérinaire et d’un soigneur chinois et l’achat des bambous pour un montant estimé à 80.000 euros par an pour le couple ! Faites le calcul : le bambou est un mets de luxe !!! Et si le couple donne naissance à un petit, Pékin réclamera une prime de 400.000 euros par an !
Je doute que la nouvelle réconforte les ouvrières de Lejaby et les sommes colossales dépensées pour le transfert et l’entretien de ce couple de pandas géants ont de quoi mettre certains en colère…
Une usine française de plus fermée et délocalisée en Tunisie. Plus de 200 salariés, principalement des femmes, se retrouvent sur le carreau.
Voilà, la sanction attendue depuis un certain temps est tombée : la France a perdu son triple A, sa note est désormais AA+. Mais selon François Baroin, il n’y a pas lieu de s’inquiéter, c’est comme si un élève habitué à la note suprême 20/20 se voyait soudain attribuer la note de 19/20. Pas dramatique !
Si c’est pas grave, pourquoi ils nous bassinent avec ce foutu triple A depuis des mois ? Parce qu’il paraîtrait que cette note est la préoccupation n°1 des Français !… Si si, il l’a dit ! Sans rire, ses yeux de premier de la classe dans ceux de Delahousse qui avait adopté un air dubitatif de circonstance.
Notons quand même que pendant que l’agence de notation financière Standard & Poor’s – dont personne n’avait jamais entendu parler avant six mois – sanctionne la France, un adolescent de 17 ans est mis en examen pour assassinat d’un autre ado de 14 ans, les salariés de Seafrance se retrouvent sans boulot, le prix du gaz et des mutuelles a commencé la valse des augmentations, un gamin de 11 ans pique une colère contre son institutrice et tente de l’étrangler, un violeur en série (poli car il demande pardon à ses victimes) sévit en région parisienne, à cent jours des élections présidentielles, Marine Le Pen a le vent en poupe… Mais tout cela n’est rien, le Français moyen ne pense en réalité qu’au A perdu !
Faudrait quand même qu’on arrête de nous prendre pour des triples C… !!!
Selon un boulanger parisien réputé, 80% des galettes des rois vendues à Paris sont des produits industriels que les boulangers-pâtissiers se contentent de réchauffer et de vendre entre 15 et 40€ selon la taille quand le même produit est vendu en supermarché à partir de 4,00 €.
Personnellement, comme pour la bûche, j’ai toujours trouvé scandaleux les prix pratiqués par les boulangers et j’ai toujours trouvé très bons les produits surgelés. J’ai même expérimenté que certaines galettes achetées en grande surface étaient bien plus généreuses en frangipane que leurs copines artisanales !
De nombreux boulangers-pâtissiers d’aujourd’hui ne sont plus des artisans mais des marchands qui vendent dans leurs boutiques les produits pré-cuits achetés en grande quantité et réchauffés dans leurs fours.
Personnellement, la pratique ne me choque pas ; ce qui me choque est le mensonge véhiculé et surtout le prix de la baguette qui double quasiment chez un « boulanger » !
… qu’on leur pique leur docteur ! Personnellement, je n’y vois aucun inconvénient car l’être humain est tour à tour un âne et un porc !… Hep hep hep ! lancez pas les pierres tout de suite, je vais chercher mon casque !!!
Soupçonné de pédophilie par des parents d’élèves qui le poursuivent dans l’entrée de son immeuble, un homme est interpellé par la police qui ne s’était jusqu’alors pas déplacée malgré plusieurs appels des parents. Durant son transfert au commissariat, le suspect succombe à un malaise cardiaque.
Il s’agit d’un retraité, nouvellement installé dans un quartier populaire de Brest, placé sous curatelle mais inconnu des services de police. Apparemment, l’homme est « différent », « bizarre »… Posté devant l’école maternelle, il assistait régulièrement à la sortie des classes. Il y a quelques jours, il avait ramené au personnel de l’école une fillette ayant échappé à la vigilance de sa mère.
Evidemment, je déplore la mort de cet homme à qui la police ne pouvait rien reprocher, sinon de regarder les enfants sortir de l’école… Mais que fallait-il faire ? Attendre qu’il ait violé ou assassiné un enfant ? Personnellement, je ne perds jamais de vue qu’il n’y aura jamais autant d’adultes soupçonnés à tort de pédophilie que d’enfants violés ou agressés sexuellement en toute impunité, des enfants qui ne parleront pas et qui souvent reproduiront ce qu’ils ont subi s’ils n’ont pas auparavant choisi la voie du suicide.
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