Archive pour la Catégorie 'Musique'

GAM – De la France au Mexique

Ce concert, proposé par l’ensemble musical Gradus Ad Musicam (GAM) Choeurs et orchestre sous la direction de François LEGEE, se déroula au temple Saint Jean de Nancy.
Au programme : Vivaldi, Telemann, De Boismortier, De Zumaya et Bach.

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Melodie MILLOT, soprano.
Après des études musicales à l’Université de Paris-Sorbonne, elle suit une formation vocale aux conservatoires de Montreuil et Romainville. Puis elle intègre le conservatoire de Pantin pour une spécialisation en musique ancienne.
Titulaire du Diplôme d’Etat de Formation Musicale, elle obtient un poste de professeur de la ville de Paris ; elle enseigne dans des écoles élémentaires de Paris et est professeur de chant à la Maîtrise de Radio France. Parallèlement, elle chante dans de nombreux chœurs.

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William SHELTON, contre-ténor.
Né à Nancy, il devient à l’âge de huit ans choriste dans la Maîtrise de la Cathédrale de Salisbury en Angleterre.
Il poursuit ses études musicales en France, au conservatoire de Dole où il commence l’orgue puis le cor au conservatoire de Besançon.
En 2015, il obtient son Diplôme d’Etudes Musicales (DEM) Mention Très Bien à l’unanimité avec les félicitations du jury.
La même année, il obtient son DEM de cor à Dijon.
Après avoir obtenu son baccalauréat scientifique, il entre à l’Université de Franche-Comté et obtient en 2015 sa licence Physique-Chimie.
Il débute sa carrière de soliste à l’âge de treize ans.
Il poursuit parallèlement ses études musicales et scientifiques, tout en participant à de nombreux concerts.

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Paul BERTHELMOT (à gauche), basse.
Il poursuit parallèlement des études de linguistique allemande et de chant au conservatoire d’Epinal.
En mars 2009, il interprète son premier rôle à l’opéra de Metz.
Il participe à de nombreux projets artistiques sur la Grande Région, notamment un opéra pour enfants.

Benoît PORCHEROT (à droite), ténor.
Il débute comme soprano dans le Choeur de Garçons de Lorraine à Nancy.
Il poursuit ses études en Allemagne, en Angleterre, en Catalogne et en France.
En 1995, il fonde un ensemble de musique ancienne.
Il intègre différents ensembles vocaux.

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Nicolas TACCHI, flûte à bec et basson.
Né à Genève, il obtient en 1987 le premier prix du Conservatoire Supérieur de Musique de Genève pour le diplôme de virtuosité de basson.
Dès son plus jeune âge, il se produit au sein de nombreux orchestres professionnels.
En 1985, il est engagé en tant que bassoninste soliste / co-soliste à l’Orchestre Symphonique et Lyrique de Nancy.
Il est par ailleurs passionné d’arts martiaux et de yoga coréen, disciplines qu’il pratique au plus haut niveau.
En 2012, il intègre la classe de flûte à bec baroque au Conservatoire Régional du Grand Nancy.

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Justine SAMUEL, violon.
Elle débute le violon à l’âge de six ans au conservatoire de Nancy.
Elle obtient le diplôme de concert interrégional. Puis elle se perfectionne au CRD de Bourg-la-Reine. Puis elle intègre le CEFEDEM (centre de formation des enseignants de la musique et de la danse) de Lorraine en 2012 et obtient deux ans plus tard le diplôme d’Etat de professeur de violon.

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Christine DURANTEL, violon.
Après des études de violon au Conservatoire de Rueil-Malmaison puis au Conservatoire supérieur de Rotterdam, elle s’initie à la musique ancienne.
Elle enseigne le violon au CRD d’Epinal et joue régulièrement au sein de l’Orchestre Symphonique de l’Aube et de l’Orchestre Symphonique et Lyrique de Nancy.

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Claire MORET, violoncelle.
Originaire des Vosges, elle poursuit ses études musicales au Conservatoire de Strasbourg et obtient son DEM.
Titulaire du Diplôme d’Etat au CEFEDEM de Metz, elle enseigne depuis 2009 dans les Conservatoires de Bar-le-Duc et Ligny-en-Barrois.
Elle se produit dans diverses formations, en tant que soliste, musique de chambre et musicienne d’orchestre.
Très ouverte aux diverses facettes de son art, elle a participé à des projets alliant musique, danse, théâtre et cinéma.
Elle est chef de pupitre au Gradus Ad Musicam de Nancy depuis 2013.

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Thierry BOHLINGER, clavecin.
Né à Nancy, il y poursuit ses études musicales et obtient une médaille d’or de formation musicale.
Après des études d’orgue, il poursuit sa formation au CNR de Metz et obtient les premiers prix de clavecin et d’écriture en 1986.
Il enseigne le clavecin à l’ENM d’Epinal et participe à de nombreuses productions.

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Isabelle BROUZES, viole de gambe.
Après des études de violoncelle, elle intègre un cursus de musicologie et se lance dans la pratique des instruments anciens.
Elle continue sa formation à La Haye et Versailles avant d’être admise en formation pédagogique au CEFEDEM de Lorraine.
Membre de plusieurs ensembles professionnels, elle se produit tant en France qu’à l’étranger dans un répertoire de musiques anciennes mais aussi dans le milieu du jazz et la création électro-acoustique.

Pendant une heure et demie, ces solistes et l’ensemble du choeur et de l’orchestre du GAM nous ont emmenés dans le monde magique de la musique et ont bien volontiers prolongé de quelques minutes avec un bis bruyamment réclamé par les spectateurs !

Pour voir toutes les photos, réalisées par Monique Colin, cliquer sur l’album ci-dessous.

GAM - 04/16
Album : GAM - 04/16

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GAM – Bach s’invite au temple de Nancy

Nous avions aujourd’hui rendez-vous au temple de Nancy avec Jean-Sébastien Bach, Alessandro Scarlatti et Dieu puisque l’heure et demie de musique lui a été consacrée.

DSCF4827 petitFrançois LEGEE, directeur de l’ensemble Gradus Ad Musicam (GAM), choeurs et orchestre de Nancy, a dédié ce concert en particulier à un de ses choristes, décédé récemment, et plus généralement aux victimes des attentats du 13 novembre à Paris, terminant par ces mots forts : « La musique, comme un rempart contre ceux qui voudraient nous faire taire« .
Dès lors, la musique s’éleva et nous emporta, nous faisant oublier un temps la barbarie qui fait la une de nos journaux télévisés depuis deux semaines.
Au programme, Jean-Sébastien Bach avec la Cantate 51 « Jauchzet Gott in allen Landen« , Alessandro Scarlatti avec Sinfonia N°9 et de nouveau Jean-Sébastien Bach avec la Cantate 182 « Himmelskönig, sei willkommen« .

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Mélodie MILLOT, soprano, poursuit ses études à Paris et obtient en 2007 conjointement à la licence le 1er Prix de Solfège du CRR de Boulogne et la Médaille d’Or du CRD de Montreuil. Elle continue sa formation vocale et obtient en 2012 son Prix de Musique de Chambre et en 2013 son Prix de Chant. En 2014, elle se spécialise au conservatoire de Pantin en musique ancienne où elle obtient son Prix.
Diplômée d’Etat de Formation Musicale, elle accède au poste de professeur de la ville de Paris.

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A la trompette baroque : René MAZE.
Premier prix de trompette et de musique de chambre au conservatoire de Versailles, il débute sa carrière en tant que trompette solo à l’orchestre de Lyon.
Spécialiste en musique ancienne et plus spécifiquement dans l’interprétation de Jean-Sébastien Bach, il participe à de nombreux concerts avec différents ensembles musicaux en France et en Europe.
Il donne également des concerts en soliste et intervient lors de masterclass tant en France qu’à l’étranger.

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A la flûte à bec : Nicolas TACCHI.
Né en 1963, il obtient en 1987 le premier prix du Conservatoire Supérieur de Musique de Genève pour le diplôme de virtuosité de basson.
Dès son plus jeune âge, il se produit au sein de nombreux orchestres professionnels ; en 1985, il est engagé en tant que bassoniste soliste / co-soliste à l’Orchestre Symphonique et Lyrique de Nancy.
Il est par ailleurs passionné d’arts martiaux et le yoga coréen, disciplines qu’il pratique au plus haut niveau.
En 2012, il intègre la classe de flûte à bec baroque de Luc MARCHAL au Conservatoire Régional du Grand Nancy.

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A l’orgue : Thierry BOHLINGER

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Au théorbe : Jonathan FUNCK

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Paul BERTHELMOT, baryton
Tout en poursuivant des études de linguistique allemande, il a conduit son cursus de chant au CRD d’Epinal où il obitent en 2008 la mention très bien à l’unanimité en technique vocale et musique de chambre.
En 2009, il interprète son premier rôle à l’opéra de Metz.

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Michel MARQUEZ, contre-ténor.
Il obtient son prix de chant et d’art lyrique au Conservatoire de Nancy. Puis il poursuit sa formation à l’Académie Royale de Musique de Londres. Puis il intègre le Centre de Musique Baroque de Versailles.
Lauréat du Concours des « Voix d’Or » dans la catégorie Opéra, il est le seul Contre-ténor à avoir obtenu cette récompense.
Il participe à de nombreuses tournées à travers toute l’Europe.

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Benoît PORCHEROT, ténor.
Passionné de chant et de répertoire a cappella, il se forme dans le Choeur de Garçons de Lorraine à Nancy où il débute comme soprano. Puis ils poursuit ses études dans différentes écoles en Allemagne, en Angleterre et en Catalogne.
En 1995, il fonde l’ensemble Madrigal puis il travaille la direction de choeur et intègre différents ensembles vocaux avec un répertoire riche et varié.
Depuis 2011, il a repris la direction du Choeur de Filles et Garçons de Lorraine à Nancy.

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Comme lors de chaque concert, le GAM dans son ensemble a su nous transmettre le génie musical des auteurs qu’ils interprètent et l’émotion que véhiculent souvent la musique et le chant.
J’ai été personnellement émue aux larmes par la prestation du contre-ténor dont la voix aux aigus étonnants a fait vibrer en moi je ne sais quelle corde sensible… Merci à lui et à l’ensemble des musiciens et choristes qui ont su nous faire partager leur passion et le fruit de leur travail.

Merci au GAM pour les informations sur les artistes reprises dans cette page.
Pour voir toutes les photos,  réalisées par Monique COLIN, cliquer sur l’album ci-dessous :

GAM-Bach-11/15
Album : GAM-Bach-11/15

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GAM : Le Chant des Rouleaux

En mémoire aux déportés, cet oratorio pour solistes, choeur et orchestre composé par Pierre Cholley démarre par la célèbre chanson de Jean Ferrat : « Nuit et brouillard » puissamment interprétée par Claude DARBELLAY.

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Le titre fait référence aux « rouleaux d’Auschwitz », ces manuscrits écrits par les déportés, enterrés au péril de leur vie et déterrés deux mois après la libération du camp d’Auschwitz par les troupes soviétiques.

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François LEGEE, directeur de l’ensemble choeur et orchestre Gradus ad Musicam (GAM), présente l’oeuvre au public.

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Claude DARBELLAY, baryton.

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Delphine LAMBERT, mezzo-soprano.

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Jean-Luc MICHEL, récitant.

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J’ai rêvé tellement fort de toi,
J’ai tellement marché, tellement parlé,
Tellement aimé ton ombre,
Qu’il ne me reste plus rien de toi.
(Le Dernier Poème – attribué à Robert Desnos, poète français mort au camp de Terezin)

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Nul oiseau ne chante
dans la forêt morte.
Le brouillard file,
Le froid en nous ruisselle.
La nuit est aveugle,
Le jour est gris.
Où donc un enfant ?
Où donc une femme ?
Dans les hêtres funèbres,
Les sarcasmes du vent…
(« Saisons à Buchenwald » de Franz Hackel, résistant allemand déporté à Dachau puis Buchenwald)

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Et quand la nuit de paix descendit,
Elle perçut un gémir de détresse…
Elle tordit ses mains en muette peine
Chaque étoile devint une larme.
(« La Nuit » de Ferdinand Reumann, Allemand déporté à Buchenwald).

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Ecoute Maman, je vais te raconter
Ecoute, il faut que tu comprennes
Lui et moi on n’a pas supporté
Alors on s’est battu
Alors on a perdu.

Ecoute Maman, il faut que tu comprennes
Ecoute, ne pleure pas…
Demain sans doute ils vont nous tuer
C’est dur de mourir à vingt ans
Mais sous la neige germe le blé
Et les pommiers déjà bourgeonnent
Ne pleure pas
Demain il fera si beau !
(Extrait de « A ma Mère » de Giselle Guillemot, résistante, internée à Fresnes, 1943)

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Non, vous n’aurez rien de moi
Ni ma douleur ni ma joie
Ma douleur elle est à moi
Et ma joie à toute la terre.
(Extrait de « Fresnes » de François Vernet, déporté à Dachau)

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Ceux dont le froid a raidi les os
Ceux dont la faim a creusé la poitrine
Et griffé les entrailles
Ceux que la maladie a couchés pantelants
Ceux que le travail use
Et que les coups achèvent.
(Extrait de « Dessin » de Paul Goyard, Buchenwald, mars 1945)

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Dors pour l’oiseau bête qui chante
L’azur que tu n’as pas connu.
Va ! Les étoiles sont méchantes :
Le temps du crime est revenu.
Dors pour l’été qui m’horripile
Avec ses fleurs en grand pavois.
Pour le soleil, cet imbécile
Qui sourit à n’importe quoi.
Dors pour la neige, cette farce
Des morts vêtus d’un blanc exquis.
Dors pour la lune, cette garce
Qui couche avec n’importe qui.
(Extrait de « Berceuse pour les enfants d’Europe – Anonyme)

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Des miroitements sautillants
Légers comme des charmes fragiles
Monde câlin et net.
Sèche tes larmes,
Ouvre tes mains,
Laisse venir le vent.
Des plumes aquatiques dansent.
Un parfum très long
Est-ce encore le tien ?
(« Berges » d’Yves Darriet, déporté à Buchenwald)

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Parfois je viendrai dans ton sommeil
Comme un visiteur inattendu et lointain
Ne me laisse pas, toi, dehors sur la route,
Ne verrouille pas pour moi les portes.
J’entrerai sans bruit
Et je m’assiérai doucement,
Les yeux fixés dans les ténèbres
Sur ton visage.
Et quand je t’aurai regardé
A m’user le regard
Je t’embrasserai
Et je m’en irai.
(« Poème d’adieu » de Nicolas Youkov Vapzarov)

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Pour tout ce qu’on dit pas
Pour la haine et les remords,
Pour les fusillés en tas,
Pour les mains mortes des morts.
(« Prière » d’Edith Thomas)

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François LEGEE remercie Pierre CHOLLEY (avec l’écharpe rouge)

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Un concert de presque deux heures, porteur d’une grande émotion.

Merci aux artistes du GAM pour ce grand moment musical dédié à la mémoire de celles et ceux qui ont vécu l’horreur des camps nazis et qui ont eu la force de témoigner, au péril de leur vie, pour qu’un jour le monde sache ce qui s’était passé.

Pour voir toutes les photos, réalisées par Monique COLIN, cliquer sur l’album ci-dessous :

GAM-Chant des rouleaux-04/15
Album : GAM-Chant des rouleaux-04/15

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Prochain concert du GAM

Affiche GAM Chant des Rouleaux

Affiche GAM Chant des Rouleaux 2

Concert à l’église Saint-Sébastien

Affiche 19 avril 2015Alors qu’un soleil printanier avait envahi les rues de la ville, nous nous acheminions vers l’église Saint Sébastien tandis que des promeneurs, de retour de la foire foraine, les bras chargés de peluches et autres fleurs artificielles, prenaient place malgré un vent frisquet aux terrasses des cafés de la place du marché. C’était presque dommage d’aller s’enfermer dans une église par ce beau temps ! Mais nous avions rendez-vous avec Gaspar Hoyos et ses trois camarades pour un concert gratuit. Une météo aussi resplendissante au lendemain d’un hiver assez peu rigoureux mais toujours trop long n’allait-elle pas inciter les mélomanes à renoncer à ce moment musical ? En plus un concert gratuit… ils ne se sentiraient même pas obligés par l’achat de leurs billets…
Mais finalement, à quelques minutes de l’heure du concert, je constate avec joie et soulagement pour les artistes que l’église est déjà bien remplie :

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Le concert peut commencer. Les artistes interpréteront des quatuors pour flûte et cordes de Mozart, Haydn et Ferdinand Ries.

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Gaspar Hoyos est l’un des flûtistes les plus appréciés de sa génération dans le monde entier.
Après des études au New England Conservatory de Boston puis à Paris, il remporte des prix à plusieurs concours internationaux et son premier CD en soliste, «Bravissimo» est paru au Japon tandis que l’intégrale des sonates pour flûte de Johann Sebastian Bach avec le claveciniste Jory Vinikour est sortie en France en 2012.
Actuellement Première Flûte de l’Orchestre Symphonique et Lyrique de Nancy, Gaspar est régulièrement invité par les formations les plus prestigieuses en France comme à l’étranger.
Gaspar ne se contente pas de son travail d’interprète virtuose, il enseigne également à Nancy mais aussi aux Etats-Unis, en Colombie, au Pérou, en Croatie, au Japon, à Taïwan…

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Benoît Froissard, Nancéien d’origine, est médaille d’or au CNR de Nancy.
Technicien supérieur en électronique et violoniste tuttiste à l’OSLN (Orchestre Symphonique et Lyrique de Nancy) depuis quelques années, il intervient également comme musicien au CHU de Nancy-Brabois Hôpital d’Enfants.

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Annabelle Dodane, altiste, est diplômée de la Musikhochschule de Saarbrücken et titulaire du DE d’alto.
Elle collabore régulièrement avec de nombreux orchestres nationaux français ainsi que l’orchestre philarmonique du Luxembourg.
Sa curiosité et son besoin d’innovation l’amènent à rencontrer de nombreux autres artistes pour élaborer avec eux divers projets musicaux.

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Isabelle Le Boulanger est violoncelliste co-soliste au sein de l’orchestre de l’opéra national de Lorraine.
Après des études au Conservatoire National de Région (CNR) de Dijon, elle se perfectionne au CNR de Rueil-Malmaison puis intègre en 2008 le Conservatoire Royal de musique de Bruxelles d’où elle ressort brillamment avec un Master d’Interprétation avec grande distinction. Elle se produit dès lors au sein de nombreux orchestres à New-York, Boston, Londres, Amsterdam, Berlin et Shangaï.

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Une heure et demie plus tard, l’auditoire enthousiaste en redemande et les musiciens, malgré une atmosphère plutôt fraîche dont semblent souffrir les instruments mais également les doigts des artistes, nous offrent un bis copieusement applaudi.

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Dehors, les derniers rayons du soleil illuminent toujours la place. Le corps transi mais l’âme réchauffée par la musique, nous cheminons en fredonnant la mélodie composée par le divin Mozart…
Un grand merci à Gaspar Hoyos et ses trois comparses pour cet instant magique.

Pour voir toutes les photos, réalisées par Monique Colin, cliquer sur l’album ci-dessous :

Gaspar Hoyos à Nancy
Album : Gaspar Hoyos à Nancy

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Concert gratuit à Nancy

Affiche 19 avril 2015

Concert baroque à Nancy

Affiche concert baroque 1er mars 2015 Musée des Beaux Arts

GAM : Concert Jeunes Solistes

Ce soir avait lieu Salle Poirel à Nancy le concert des jeunes solistes proposé par le GAM Gradus Ad Musicam, ensemble vocal et orchestre dirigé par François LEGEE.
Malgré le plaisir attendu de ce concert, il nous fallut un certain courage pour sortir de la maison douillette dans la nuit noire balayée par un vent glacial !…

La première oeuvre proposée est le Premier Concerto pour cor et orchestre de Richard STRAUSS.

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Le Nancéien Ludovic DERRIERE au cor.

Puis le choeur se met en place pour exécuter l’oeuvre de Johannes BRAHMS : 4 quatuors op 92 pour choeur et piano.

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Jeffrey NAU est au piano.

En troisième partie, François LEGEE et ses musiciens nous proposent le concerto pour piano et orchestre de Robert SCHUMANN.

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Dimitri PAPADOPOULOS au piano.

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Une partie du choeur.

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Dimitri PAPADOPULOS et François LEGEE à la fin du concert.

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François LEGEE et deux violonistes.

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Après un bis offert par le jeune pianiste Dimitri PAPADOPOULOS qui est pour lui une belle occasion de nous faire la démonstration de sa puissance d’interprétation, nous nous apprêtons à quitter la salle de concert.
Equipées de gants et cache-nez, nous relevons le col de nos manteaux au moment de passer le seuil. On dirait qu’il fait un peu moins froid… La tête encore remplie de musique, nous cheminons en silence en nous tenant par le bras pour essayer de garder en nous une certaine chaleur. En arrivant rue Saint Jean, le vent glacial que nous croyions tombé nous assaille sans merci et nous cingle le visage. Têtes baissées, nous fredonnons encore…

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GAM - 05/02/15 - Jeunes Solistes
Album : GAM - 05/02/15 - Jeunes Solistes

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Concert du Nouvel An par le GAM

Ce soir, salle Poirel à Nancy, avait lieu le concert du Nouvel An proposé par Gradus Ad Musicam (GAM), choeur et orchestre de Nancy.

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En première partie, c’est Aurélien Pouzet-Robert qui tient la baguette pour diriger l’orchestre.
Au programme : Dvorak et Brahms.

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Mathilde Greco-Legée est au violon.

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Pour la 2e partie, la musique viennoise, François Legée, fondateur du GAM, dirige l’ensemble choeurs et orchestre.

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Elena Le Fur, soprano, chante « Ja so ist sie, die Dubarry… » (Elle est ainsi, la Dubarry…), extrait de l’opérette « La comtesse Dubarry » de Carl MILLÖCKER.

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Jeffrey Nau accompagne au piano Eléna Le Fur.

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Le programme continue avec la « Valse de l’Empereur » pour orchestre de Johann Strauss II.

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Puis par l’étonnante oeuvre « Pizzicato Polka » pour orchestre de Johann Strauss II.

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Elena Le Fur interprète « Mes lèvres donnent des baisers enflammés… », extrait de l’opérette « Giuditta » de Franz LEHAR, puis un extrait de « La veuve joyeuse », opérette du même compositeur.

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Eléna Le Fur enchaîne avec un extrait de l’opérette « La Chauve-souris » de Johann STRAUSS II.

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Le choeur et l’orchestre du GAM, sous la direction de François Legée, vient d’interpréter « Le beau Danube bleu » de Johann STRAUSS II. Le public est conquis !

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En prime et comme le veut la tradition du Concert du Nouvel An à Vienne en Autriche, le GAM nous offre l’incontournable Marche de Radetzky ! Et comme on ne compte pas quand on aime, François Legée nous propose une première version avant de tendre la baguette à son jeune percussionniste pour une seconde version. Le jeune garçon manque encore d’assurance et d’enthousiasme dans son rôle de chef d’orchestre, mais le public est bon enfant et frappe de nouveau dans ses mains en cadence et avec la même ferveur.

Merci au GAM dans son ensemble pour ce très beau concert. Il nous a fallu un certain courage pour sortir de notre douillet « chez-nous » et affronter le brouillard et le froid, mais nous ne l’avons pas regretté car ce fut une très belle soirée et une façon fort agréable de commencer l’année en musique !

Pour voir d’autres photos, toutes réalisées par Monique Colin, cliquer sur l’album ci-dessous :

GAM - Concert Nouvel An 2015
Album : GAM - Concert Nouvel An 2015

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Prodiges 2014

Super émission hier sur France 2 avec de jeunes talents français très prometteurs pour les représentations artistiques futures.
Ils étaient 13 candidats, 4 en chant, 5 en instruments et 4 en danse.
Prodiges
Les trois finalistes étaient Jules en chant, Camille en instrument et Hannaé en danse. Et le prodige de l’année 2014 est Camille.
Sa prestation était époustouflante de professionnalisme !
Personnellement, j’avais un gros faible pour Jules et sa voix cristalline. Mais que deviendra-t-elle après la mue ?… Pour écouter le jeune garçon, cliquer sur la vidéo ci-dessous :


Concert GAM – De Profundis de Pierre Cholley

Le concert que nous proposait le GAM (Gradus Ad Musicam), à l’église Saint Léon à Nancy, ce dimanche 5 avril à 17h, a commencé par des oeuvres de Jean CRAS et Claude DEBUSSY avec Joséphine PONCELIN à la flûte et Léo DOUMENE à la harpe :
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Joséphine PONCELIN, actuellement étudiante en 3e année de Bachelor de Flûte traversière, à Rotterdam, aux Pays-Bas. Elle envisage de poursuivre des études de musique pour en faire son métier.
Elève de l’école de musique de Vandoeuvre de 1999 à 2010 dans la classe de Catherine Debever-Perrier, elle étudie parallèlement au Conservatoire ragional du Grand Nancy de 2006 à 2011 dans la classe de Sophie Dardeau. Elle rejoint ensuite l’Université des Arts à Rotterdam et travaille dans l’Académie d’orchestre du Rotterdam Philharmonique.
Flûte d’or au concours des jeunes espoirs à Meaux en mai 2006, elle obtient le Premier Prix lors du concours de flûte de Lutèce en 2007 et le Diplôme d’Etudes Musicales (DEM) de culture musicale, de formation musicale, de musique de chambre et de flûte traversière avec la mention très bien à l’unanimité en 2010 et 2011. En 2013, elle est lauréate (Premier Prix du jury et Premier Prix du public) au concours « De Harmonie ».
A partir de 2002, Joséphine Poncelin participe avec différents orchestres à de nombreuses tournées en Italie, au Japon, en Allemagne et Biélorussie.

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Né en 1994, Léo DOUMENE découvre la harpe à six ans. En 2010, il obtient un Premier Prix de harpe et l’année suivante, il obtient le DEM. Cette même année, il participe à la première édition du concours international de harpe de Limoges et remporte le Premier Prix. Il se rend alors en Biélorussie pour y interpréter une oeuvre avec l’orchestre du Conservatoire National Supérieur de Minsk.

Puis arriva le clou du spectacle, le De Profundis pour solistes, choeur et orchestre de Pierre CHOLLEY, avec la soprano Inna JESKOVA et la mezzo-soprano Elisabeth LANORE, sous la direction de François LEGEE.

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Pierre Cholley est né en 1962. Lauréat du Conservatoire de musique de Nancy en classe d’orgue et d’écriture, il obtient, en 1983, le Diplôme Supérieur à l’unanimité de composition de musique de film (le premier en Europe) à l’Ecole Normale de Musique de Paris.
Parallèlement à la composition, Pierre Cholley est titulaire du Diplôme d’Etat de pianiste-accompagnateur et professeur de piano-jazz et improvisation au clavier du Conservatoire de Musique de Meaux, pianiste-accompagnateur de la classe de Comédie Musicale de Manon Landowski au Conservatoire de Paris et pianiste-accompagnateur d’art lyrique et choral au Conservatoire de Puteaux.
Depuis octobre 2000, il est également Conseiller Musical Télévision pour la société de productions audiovisuelles François Roussillon & Associés ce qui l’amène à superviser régulièrement les captations télévisuelles d’opéras et de ballets en France : Opéra Bastille, Opéra Comique, Théâtre des Champs-Elysées, Théâtre du Chatelet, Festival d’Aix-en-Provence, Chorégies d’Orange, Opéra National de Lorraine; ou à l’étranger : Liceo de Barcelone, Festival de Bregenz (Autriche) et Festival de Glynedebourne (GB) pour des émissions en direct ou en différé diffusées notamment sur les chaînes FR3, ARTE, MEZZO et BBC.
Actuellement il compose un opéra d’après le roman chef-d’œuvre de Boulgakov « Le Maître et Marguerite » pour lequel il reçoit le soutien de la Fondation SACD-Beaumarchais. Son De Profundis pour chœur, soli, orgue et orchestre a été distingué à deux reprises : en 1994 Prix de Composition Jacques Durand décerné par l’Académie des Beaux-Arts de Paris et, en 2007, second Prix de composition du Concours International de musique Sacrée de Monaco.

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« Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur, Seigneur, écoute mon appel !»
Le psaume 130 fait partie des textes les plus populaires du psautier, et peut-être même de la Bible tout entière. Tout comme le psaume 51, le “Miserere” , le psaume 130 est communément appelé par ses premiers mots en latin, le “De profundis”.
Sa place privilégiée dans la liturgie des funérailles n’est sans doute pas pour rien dans cette popularité. Victime de cet usage, et de la réduction du psaume à ses premiers versets, il a pris une coloration de tristesse qui pourrait faire oublier qu’il s’agit d’un magnifique appel à l’amour du Père.
Le « De profundis » appartient à la collection des « Psaumes des Montées », qui réunit les psaumes 120 à 134. Ces psaumes présentent un tout homogène, non seulement par leur titre commun, mais aussi par un certain nombre de particularités linguistiques. Le psaume 130 appartient aussi à la plus grande famille représentée dans le psautier (38 psaumes), celle des psaumes de lamentations individuelles.
Le De Profundis a inspiré de nombreux compositeurs, de Josquin des Prés (1445-1521) jusqu’à Pierre Cholley, en passant par Chostakovitch et Arvo Pärt.

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Initialement violoniste professionnelle, Elisabeth LANORE a mené des études de chanteuse lyrique au C.N.R de Toulon dans la classe de Jean GIRAUDEAU, puis au CNR de Grenoble avec Angèle GARABEDIAN où elle a obtenu le prix du Public et le prix de Grenoble aux Jeux Floraux du Dauphiné en 1992, ainsi que la Médaille d’Or en 1994. Elle a également reçu le Diplôme du Conservatoire Supérieur de Genève à la suite de cours de perfectionnement et de virtuosité dans la classe de Maria DIACONU et dans l’Atelier lyrique d’Eric TAPPY.
Elisabeth LANORE a récemment chanté sous la direction de Sylvain CAMBRELING, Richard BERNAS, Michel PLASSON…
Elle a développé un large répertoire de soliste et a participé à de nombreux concerts lyriques en France, en Suisse et en Italie. Son répertoire comprend des Mélodies de Rossini et Schumann à Poulenc et Koechlin…, des oratorios, de Caplet et Mozart, à Dvorák, Duruflé, des opéras de Puccini et Ponchielli à Saint-Saëns et Wagner.

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Originaire de Biélorussie, Inna JESKOVA commence très tôt la musique par l’apprentissage du violon et apprend la danse classique. Elle se dirige ensuite vers le domaine de la voix avec des études supérieures de chant et de direction de choeur dans sa ville natale Minsk, à Bratislava (Slovaquie) et enfin à Graz (Autriche), puis est recompensée par de nombreux prix à l’occasion de concours tels que celui de Trnava (prix de la meilleure interprétation de morceau obligatoire) ou l’AIMS (American Institut Musical Studies). Elle complète sa formation par des études à Graz dans l’interprétation pour oratorio et lied.
Elle a chanté comme soliste dans de nombreuses oeuvres, notamment « Parsifal » de Wagner, « Israël en Egypte » de Haendel, et participé à de nombreux festivals en Autriche et en Allemagne.
Inna Jeskova a intégré le choeur de l’Opéra National de Lorraine à Nancy en 2006, mais continue de chanter occasionnellement en soliste en France et à l’étranger, notamment avec GRADUS AD MUSICAM.
Elle enseigne également au Centre de Formation Artistique à l’opéra de Nancy.

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Le « De Profundis » de Cholley, que nous découvrions pour la première fois, nous a beaucoup plu par sa force dès le début du premier mouvement puis le duo soprano/mezzo avec le choeur en écho jusqu’à l’apothéose. Une oeuvre originale et très émouvante dans une église de style néogothique à l’excellente acoustique.
Lorsque nous sortons, toujours dans un état un peu second comme après chaque concert, nous recevons en plein visage le bleu du ciel et le soleil encore bien présent. Et nous voilà bien vite replongées dans la vraie vie, la circulation, le parking, et la perspective du lundi…

Merci au GAM pour la mise à disposition des textes concernant ce concert, et à Monique Colin pour la réalisation des photos.
Pour voir l’ensemble des clichés, cliquer sur l’album ci-dessous :

GAM - avril 2014 - De Profundis
Album : GAM - avril 2014 - De Profundis

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Petite Messe solennelle de Rossini

Nous étions ce soir les invitées du GAM pour son 2e concert de la saison. Au programme : la Petite Messe solennelle de Rossini :

rossini1« Rossini est fondamentalement un compositeur d’opéras qui a créé un grand nombre d’œuvres célèbres et très souvent interprétées aujourd’hui : Le Barbier de Séville, L’Italienne à Alger, Le Voyage à Reims, etc.

Mais ce grand musicien a aussi occupé des fonctions de directeur artistique du théâtre San Paolo à Naples ou bien encore le poste du directeur du Théâtre italien à Paris.

Nous sommes en 1863 ; Rossini a alors 71 ans et a officiellement pris sa retraite depuis 34 ans, composant essentiellement des pièces pour ses amis. Rossini reçoit une commande de musique sacrée et compose « La petite messe solennelle » .

Dans sa version d’origine, l’exécution de la messe requiert quatre solistes (soprano, contralto, ténor et basse), un chœur mixte, deux piano-forte et un harmonium, auquel se substitue parfois un accordéon, selon l’idée première de Rossini, mais jugé à l’époque de la création trop « populaire » pour un cadre religieux. Ce faible nombre d’exécutants contraste avec la dimension des formations utilisées à cette époque pour interpréter les grandes œuvres de musique sacrée. C’est ce qui a valu à cette messe le qualificatif de « petite ».

En 1867, Rossini orchestre sa messe pour un effectif instrumental beaucoup plus important (2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 3 bassons, 4 cors, 3 trombones, ophicléide, orgue et cordes)8 « pour ne pas laisser à d’autres le soin de le faire ». Cette seconde version est créée, de façon posthume, le 28 février 1869 au Théâtre-Italien.«  (source : GAM)

Le choeur se met en place ; le nombre des chanteuses et chanteurs est assez impressionnant :

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Pour accompagner le choeur, un piano et un harmonium :

DSCF2539 petitJeffrey NAU a débuté ses études musicales nancéennes en 1997 dans la classe de Monique DEBUS avant d’être admis en septembre 2002 au Conservatoire Supérieur de Paris –CNR- dans la classe d’Olivier GARDON.
Ces études sont ponctuées en juin 2002 par un Diplôme d’Études Musicales (Premiers prix de piano, musique de chambre, formation musicale et culture musicale) et en juin 2004 par un Diplôme de concert de musique de chambre et un Certificat de Fin d’Études Musicales d’accompagnement au piano obtenu dans la classe de Jeanne BON-ROUGIER au CNR de Nancy.
Également titulaire d’une maîtrise obtenue sous la direction d’Yves FERRATON à l’Institut de Musicologie de Nancy, il intègre en 2004 le CNSM de Lyon en accompagnement au piano dans la classe de Michel TRANCHANT. Il termine ses études d’accompagnement à Lyon en Juin 2008 par un premier prix mention bien.
Au cours de ses années d’études, Jeffrey Nau a pu se perfectionner auprès de grands maîtres tels que Billy EIDI et Michel BEROFF en piano, Michèle SCHARAPAN en musique de chambre, Udo REINEMANN en lied, et François LE ROUX en mélodie française.
Depuis septembre 2008, Jeffrey Nau est professeur de piano et accompagnateur des classes de chant et de danse au Conservatoire de Nancy.
Jeffrey Nau s’est produit en soliste dans le 2ème concerto de Brahms, salle Poirel à Nancy avec l’orchestre symphonique du Conservatoire de Nancy, ainsi qu’en récital et musique de chambre dans le cadre du festival « Nancyphonies », à l’hôtel de ville de Nancy « Rencontres Maurice Jacquet », au festival « Mai Musical » de Menton, aux « musicales du parc de Wesserling » en Alsace, en Guadeloupe, Salle Sonis de Pointe à Pitre… Et en janvier 2010 dans le concerto « l’Empereur » de Beethoven avec 
GRADUS AD MUSICAM.
Jeffrey Nau est lauréat avec Damien Vergez du 2ème prix du concours international de Musique de Chambre de Donostia Hiria de San Sebastian 2008 en Duo piano-violon. (Source : GAM)

DSCF2540 petitAncien élève de l’Ecole Nationale de Musique et de Danse de Brest, David LE MOIGNE a suivi les cours d’orgue de François Espinasse, Yves Hillion puis Christian Ott. Il obtient son DEM (Diplôme d’Etudes Musicales) puis, plus tard, le Premier Prix d’Orgue de la Ville de Paris. Lors de stages, il travaille avec François-Henri Houbart et Michel Chapuis. Au Conservatoire de Rouen, il obtient un Premier Prix de Perfectionnement dans la classe de Louis Thiry puis travaille avec François Ménissier. Il étudie parallèlement à l’Université de la Sorbonne et se dirige plus particulièrement vers l’écriture, l’anallyse et la Formation Musicale.
Diplômé d’Etat, il a enseigné l’Orgue puis la Formation Musicale au Conservatoire de Rouen ainsi qu’à l’UFR de Musicologie de Mont Saint Aignan. Il est aujourd’hui Professeur au Conservatoire de Nancy et Délégué à la Formation au CEFEDEM de Lorraine.
David Le Moigne se produit seul ou dans diverses formations. Il est titulaire des orgues d’Essey-lès-Nancy. (source : GAM)

Quatre solistes interprètent l’oeuvre de Rossini :

DSCF2552 petitEléna LE FUR, soprane.
Née en 1985, elle commence l’étude du piano dès l’âge de six ans. Elle s’initie au chant lyrique à 17 ans et obtient un baccalauréat option musique. Elle commence ensuite ses études de chant à Marseille en 2004 puis Montpellier de 2006 à 2008.
En 2009, elle entre au Conservatoire supérieur de musique (Musikhochschule) de Dresde, en Allemagne.
Dans le répertoire de musique sacrée, elle tient les parties de soprano solo du Messie de Haendel, de l’Oratorio de Noël de Bach, l’Oratorio de Noël de Saint Saens et diverses cantates de Bach et Buxtehude.
Depuis janvier 2011, elle fait partie du choeur de l’Opéra national de Lorraine. (Source : GAM)

DSCF2550 petitDelphine LAMBERT, mezzo-soprano
Parallèlement à des études de clarinette au Conservatoire National de Région de Nancy, elle intègre la faculté de musicologie où elle obtient une licence. Elle intègre ensuite le Conservatoire National de Région de Strasbourg puis le Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon.
Depuis 2006, elle interprète de nombreux rôles.
En 2009, elle est engagée comme soliste dans la 9e Symphonie de Beethoven avec l’Orchestre de Picardie.
Parmi ses projets, le rôle de Donna Elvira dans Don Giovanni de Mozart. (source : GAM)

DSCF2549 petitYu SHAO, ténor.
Après 4 ans d’études au conservatoire de Shanghai, il obtient le diplôme de licence de musique en 2008 ; il choisit alors la France pour continuer ses études.
Pendant 3 ans, il étudie le chant au conservatoire régional de la Courneuve-Aubervilliers et obtient son DEM en 2011.
En 2010, il réussit le concours d’entrée du choeur de Radio France.
En 2012, il est finaliste du concours d’entrée à l’atelier lyrique de l’Opéra de Paris.
Depuis 2013, il chante dans les plus grandes salles de concert, en France et en Belgique. (source : GAM)

DSCF2548 petitLe baryton suisse Claude DARBELLAY a étudié le chant et le piano aux Conservatoires de Zurich et de Genève.
Pendant ses études, il est remarqué et immédiatement engagé. Il commence alors simultanément une carrière de théâtre, d’oratorio et de récital. Il chante aux théâtres de Montpellier, Avignon, Metz, Lausanne, Nice, Burgos, à l’Opéra Comique de Paris et travaille avec de nombreuses formations, notamment l’orchestre de Chambre de Lausanne, l’orchestre National d’Ile de France, la Philharmonie de Lorraine, l’orchestre philharmonique de Montpellier, l’orchestre de Chambre de Genève ou l’orchestre de la Suisse Romande. Lors de ses différents récitals avec la pianiste Michèle Courvoisier, il chante Brahms, Beethoven, Schumann, Strauss, Schubert, Mahler, etc.
Au théâtre, il interprète entre autres Filippo et Blansac (Rossini), Figaro (Paisiello), Escamillo (Bizet , Enée (Purcell), Des Grieux (Massenet), Enrico (Haydn) Le Prince Igor (Bordine), Noé (Britten), Der Lehrer (Weill)…. (source : GAM)

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Les choristes, les solistes et, au centre, « l’homme en noir », le chef François LEGEE.

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De gauche à droite : François LEGEE, Jeffrey NAU, David LE MOIGNE et Claude DARBELLAY.

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Le concert a été un franc succès. Les deux solistes féminines reçoivent chacune un joli bouquet. Puis tous les choristes, instrumentistes et solistes, chaleureusement acclamés, interprètent un bis vivement apprécié par le public. Le directeur François LEGEE peut être fier de son ensemble qui nous a, une fois de plus, offert un concert de qualité.

Pour en savoir plus sur le GAM : http://www.gradus-ad-musicam.com

Pour voir d’autres photos (toutes réalisées par Monique COLIN), cliquer sur l’album ci-dessous :

GAM - 04/14 - Salle Poirel Nancy
Album : GAM - 04/14 - Salle Poirel Nancy
Petite messe solennelle de Rossini
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PAULUS, opus 36 de Mendelssohn

En complément du précédent reportage, ci-dessous quelques photos prises par Jimmy lors du concert qui eut lieu hier :

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PAULUS Opus 36 de Mendelssohn

paulusOratorio sur des versets de la Bible pour solistes, choeur et orchestre. Cette oeuvre a été créée en 1836 pour l’ouverture du 18e Niederrheinisches Musikfest de Düsseldorf, sous la direction du compositeur.

Ce concert aura lieu dimanche 1er décembre 2013 à 17 h 00 à l’église Saint-Fiacre, rue de Metz à Nancy. L’oratorio sera interprété par l’orchestre et les choeurs Gaston Stoltz sous la direction de son directeur Daniel Colombat.

Nous ne serons malheureusement pas disponible demain, mais nous avons eu la chance, invitées par une amie violoniste de l’orchestre, Nicole METIVIER, que l’on voit à l’image ci-dessous, d’assister à la Générale hier soir.
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L’atmosphère était glaciale – un grand bravo aux artistes car il en faut de la passion pour jouer par ce froid – mais l’air vibrait, électrisé par cette musique aux accents grandioses. Cette répétition nous a donné un bel aperçu de l’oeuvre complète et accentué notre regret de ne pouvoir être présentes pour le concert public. Ci-dessous, la soliste Dorothée MULLER, soprano :
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Alors si vous le pouvez, n’hésitez pas, il reste encore des places !

Pour ceux que des explications sur l’oeuvre intéressent, cliquer sur le fichier ci-dessous :
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Toutes les photos ont été prises par Monique Colin.
Pour voir d’autres photos : 

Gaston Stoltz - PAULUS de Mendelssohn
Album : Gaston Stoltz - PAULUS de Mendelssohn
Eglise St Fiacre, Nancy Décembre 2013
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Prochain concert par l’orchestre Gaston Stoltz

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L’assassinat du Duc de Guise

En collaboration avec le Conservatoire du Grand-Nancy, l’association Emmanuel Héré organisait aujourd’hui une soirée musicale, cinématographique et historique autour de la projection du film L’assassinat du Duc de Guise.

L'assassinat du Duc de Guise dans Musique dscf2008-petit

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Jean-Philippe Navarre, directeur du Conservatoire, et Philippe Martin, historien, apportent leur éclairage musical et historique.

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Des sept enfants de François de Guise, duc de Lorraine, trois joueront un rôle important. Celui dont il est question ce soir est l’aîné, Henri de Guise dit le Balafré (au milieu), qui participe activement aux guerres de religion.

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La rivalité entre le roi de France Henri III et la maison de Guise est grande.  Les catholiques, dirigés par Henri de Guise, s’opposent à l’édit de Beaulieu qui assure aux protestants la liberté de culte et forment un mouvement appelé la Ligue.

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Sentant son pouvoir menacé, le roi reprend la guerre contre les protestants. Après la signature du traité de paix en 1580, il ordonne la dissolution de la Ligue. Après la mort de son jeune frère, le duc d’Alençon, Henri III désigne comme héritier légitime le protestant Henri de Navarre, futur Henri IV.
Toujours menacé par Henri de Guise, le roi décide de le faire assassiner.
C’est précisément le sujet du film d’André Calmettes pour lequel Camille Saint-Saens a composé la musique.  Ce film muet français sorti en 1908, d’une durée d’un quart d’heure, raconte les dernières heures du Duc de Guise et son assassinat par les gardes du roi.

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Le 23 décembre 1588, Henri de Guise passe un moment agréable avec sa maîtresse, la marquise de Noirmoutiers. Par quatre fois, il reçoit un message l’avertissant d’un grand danger. Lorsque l’un d’eux mentionne l’intention du roi de le faire assassiner, il s’écrie : « Il n’oserait ! ». Convoqué par Henri III, il se rend au château de Blois où il est poignardé à mort par les gardes du roi. Considérant son rival, le monarque aurait déclaré : « Il est plus grand mort que vivant ! ».

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Sitôt son rival décédé, Henri III fait arrêter et exécuter le frère du duc de Guise, le Cardinal Louis de Guise. Les corps des deux frères sont brûlés et leurs cendres jetées dans la Loire.

Un moment culturel très agréable dans les locaux du Conservatoire. Les élèves de Jean-Philippe Navarre ont brillamment interprété la partition de Saint-Saens dont la principale difficulté est que la musique doit parfaitement « coller »  aux images qui défilent. Un exercice particulièrement exigeant que le jeune orchestre a parfaitement réussi.
A noter que dans le cadre de « Nancy Renaissance », une soirée autour de ce film et avec les élèves du Conservatoire est proposée le samedi 18 mai 2013 à 20 h 00 Salle Poirel à Nancy ; entrée libre.

 

Kaas chante Piaf

Kaas chante Piaf dans Musique kaas-chante-piafNous étions ce soir au concert « Kaas chante Piaf » au Zénith de Nancy. Pour une fois, nous n’étions pas en retard et nous avons eu le temps de nous rendre dans la salle sans courir et de nous installer tranquillement.
En première partie, ce que nous appelions naguère en vedette américaine, nous avons entendu un jeune artiste, Olivier Laurent, qui incarna Jacques Brel dans quelques chansons du célèbre artiste belge. A signaler que le jeune Laurent est belge aussi ! En quelques titres qu’il interprète avec brio, reprenant à son compte les attitudes très caractéristiques du grand Jacques, il a conquis le public et notamment une jeune femme à quelques mètres de nous qui ne cessait de hurler des « bravo » tonitruants ! Etait-ce sa copine ? ;-)

Puis arriva le grand moment du spectacle de Patricia Kaas évoquant la carrière de la non moins grande Edith. Le répertoire de Piaf, aussi varié soit-il, ne doit pas impressionner Kaas qui possède la voix et les tripes nécessaires pour incarner tous les tubes d’Edith Piaf. Mais nous assistions bien ce soir à un spectacle et non à un concert. Il y avait un fil conducteur, des images de la disparue, des images de Patricia Kaas illustrant un titre, une mise en scène à chaque titre.
Bref, on ne s’est pas ennuyé, d’autant que la chanteuse de chez nous – « ça fait du bien de se retrouver dans l’Est » a-t-elle crié en arrivant sur scène ! – a eu à coeur de faire découvrir des chansons inconnues du grand public en alternance avec les tubes qu’elle nous encourageait à reprendre en choeur.
Pendant presque trois heures (Olivier Laurent et entracte compris), plus de crise – la salle était d’ailleurs comble – et plus de problème !

Memorias de un cacique

Nous étions hier au Théâtre Gérard Philipe à Frouard pour assister au concert proposé par l’orchestre Gaston Stoltz.
Au programme, en première partie une création européenne du concerto pour guitare « Tierra de Ancestros », présenté pour la première fois en Europe. Composée par Jaime Cordoba, cette oeuvre est interprétée par l’orchestre Gaston Stoltz sous la direction de Daniel Colombat et Alexandre Bernoud à la guitare.
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Jaime Cordoba

En deuxième partie, l’ensemble présentait « Memorias de un cacique », une oeuvre également de Jaime Cordoba avec le choeur et l’orchestre Gaston Stoltz sous la direction de Daniel Colombat ainsi que la chorale d’enfants « Les Mirabelles » dirigée par Anne Burger.
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Aux instruments traditionnels : Boris Arenas, Francisco Arenas, Jaime Munos et Jaime Cordoba.
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« Memorias de un cacique » est une oeuvre symphonique écrite pour orchestre, choeur mixte et instruments traditionnels d’Amérique du Sud avec des textes en espagnol dont une partie solo interprétée par le ténor Laurent Baliros.dscf1754-petit orchestre

L’oeuvre est le récit de la rencontre musicale qui eut lieu à partir de la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb en 1492.
De fait, nous assistons à un véritable dialogue entre les instruments traditionels qui renvoient à des standards populaires grâce à « El condor pasa » et la musique classique à laquelle nos oreilles européennes sont plus habituées. Le rythme des quatre mouvements est soutenu et alors même qu’on ne peut reprendre les paroles en espagnol, on se surprend néanmoins à vouloir chanter en marquant le rythme du pied.
L’oeuvre se termine en apothéose et le public est manifestement conquis. Les musiciens aux instruments traditionnels nous ont offert un bis ; Daniel Colombat et ses musiciens et choristes de même.
Chapeau bas à tous les artistes pour ce bis après un concert de deux heures nécessitant une performance physique et une attention particulière.dscf1758-petit
Outre le fait qu’il est plutôt rare d’assister à un concert composé par un contemporain, de surcroît présent sur la scène, l’oeuvre de Jaime Cordoba est pour moi la preuve que des musiques de cultures différentes peuvent cohabiter et se compléter sans préjugé de valeur et de beauté. En ce sens, « Memorias de un cacique » est une démonstration de tolérance et d’intégration.
Et au-delà de la musique, je veux y voir un encouragement à faire cohabiter les cultures au lieu de les monter les unes contre les autres. Car dans un monde où chacun pourrait librement apporter sa différence dans l’édification d’une oeuvre commune, l’être humain ne s’en porterait que mieux.

(Photos : Monique Colin)
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Memorias de un cacique
Album : Memorias de un cacique
Concert Gaston Stoltz du 16/02/2013
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Prochain concert Gaston Stoltz

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affiche-concert-gaston-stoltz-memorias-de-un-cacique-2 choeurs dans Musique

Concert du GAM – Musique russe

J’attendais ce concert avec impatience car je savais qu’il me ramènerait en pensée à Saint Petersbourg et en fermant les yeux, je reverrais le palais Catherine qui m’avait tant émue. Alors depuis hier, je guettais la météo avec appréhension, craignant que la neige et le verglas ne viennent gâcher la fête en nous empêchant de nous rendre à ce concert. Mais il n’en fut rien et nous étions à l’heure, confortablement installées dans nos fauteuils de la Salle Poirel.
En première partie, la pianiste Julia Touliankina et la soprane Inna Jeskova ont interprété six Romances de Piotr Ilitch Tchaïkovski sur des poèmes de Tolstoï, Goethe, Romanov et Apoukhtin.
D’emblée, la musique me transporta loin de Nancy… J’imaginais une troïka tirée par des chevaux trottant gaiement sur une piste immaculée, en route vers une isba lointaine où des jeunes gens m’accueilleraient au son de leur balalaïka…
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Inna Jeskova, soprane

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Julia Touliankina, pianiste

Le programme se poursuivit avec le 2e concerto pour piano de Sergueï Rachmaninoff avec Jeffrey Nau au piano :
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Ce jeune Nancéien de trente ans a grandi en Nouvelle-Calédonie auprès de ses parents enseignants. C’est là-bas qu’il effectue ses premières gammes et le piano devient bientôt sa grande passion. A 14 ans, il revient dans sa ville natale pour entrer au Conservatoire National de Région. En 2004, après avoir déjà glané plusieurs prix de piano, il obtient le C.F.E.M. (Certificat de Fin d’Etudes Musicales) et poursuit ses études au C.N.R. de Paris où il obtient un 2e prix de piano. Enfin, il termine son parcours d’étudiant au Conservatoire de Lyon avec en poche le Diplôme National d’Etudes Supérieures.Après l’entracte, l’homme en noir de Poirel, le sémillant chef d’orchestre François Légée, nous offrit en cadeau une petite pièce à la harpe interprétée par le jeune musicien Léo Doumene :
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Le concert se termina en apothéose avec l’oeuvre époustouflante de Modeste Petrovitch Moussorgski, le célèbre « Une nuit sur le Mont Chauve ». Ce compositeur atypique, destiné par ses parents à une carrière militaire, quitte l’armée après avoir rencontré Alexander Borodine. Il se consacre dès lors à la musique mais sombre rapidement dans l’alcool. Il continue néanmoins de composer et lie des amitiés solides avec d’autres musiciens, notamment Nicolaï Rimski-Korsakov.
Commencée en 1860, « Une nuit sur le Mont Chauve » était toujours inachevée lorsque Moussorgski mourut à Saint-Pétersbourg en 1881. L’oeuvre resta inachevée, mais elle fut orchestrée par son ami Rimski-Korsakov.dscf1663-petit1 Rachmaninov
En sortant, il n’y avait ni manteau neigeux ni troïka dans les rues, seulement des voitures roulant sur le noir bitume sali par endroits d’amas de neige grise, triste réminiscence du récent assaut hivernal. Pas de quoi me faire rêver de Saint-Pétersbourg et de cette Russie féconde en artistes ! Heureusement, nous avons leurs oeuvres, littéraires et musicales, pour nous remuer l’âme et nous faire oublier la morosité contre laquelle lutter devient chaque jour un peu plus difficile !..

Un grand merci au GAM et ses musiciens talentueux pour ce grand moment d’émotion au travers de la musique russe !

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GAM - Musique russe
Album : GAM - Musique russe
Concert du 22/01/2013
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Schumann et Brahms au Temple de Nancy

Nous étions invitées ce jour par le choeur et orchestre Gaston Stoltz pour assister au concert que l’ensemble donnait au Temple de Nancy.
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Sous la direction de Daniel Colombat, les musiciens et chanteurs présentèrent en première partie « Le Chant du Destin » et l’ »Ouverture tragique », deux pièces de Johannes Brahms. Avant de commencer le concert, le chef d’orchestre évoqua le poète allemand Friedrich HÖLDERLIN avec tant d’enthousiasme qu’il le communiqua à l’ensembleée, prête désormais à écouter l’oeuvre avec l’oreille du poète.
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Après l’entracte, ce fut le Requiem de Robert Schumann avec la participation de Mathilde BONHOMME (soprano), Dorothée MULLER (mezzo soprano), Akeo HASEGAWA (tenor) et Paul BERTHELMOT (baryton).
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Outre le plaisir de pénétrer pour la première fois dans cet édifice religieux situé Place Maginot, j’ai découvert le « Chant du destin » et écouté avec plaisir l’ »Ouverture tragique » que je connais bien. Mais le clou de l’après-midi fut bel et bien le Requiem, oeuvre méconnue mais magistrale, magnifiquement interprétée par l’ensemble Gaston Stoltz qui fut ovationné par le public.

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Après deux heures de plaisir grâce au génie des compositeurs et au talents des interprètes, chacun s’en retourne à ses occupations de fin de journée dominicale et, ah c’est vrai, comme l’a rappelé avec malice Daniel Colombat, aux résultats du premier tour des élections législatives ! Musique et politique… ces deux-là n’ont sans doute que la rime en commun !

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Concert au temple de Nancy
Album : Concert au temple de Nancy
Par l'ensemble Gaston Stoltz : Schumann et Brahms.
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Concert Schumann et Brahms au Temple à Nancy

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GAM : le Boléro de Ravel

GAM : le Boléro de Ravel dans Musique Ravel

Nous étions ce soir au premier concert du GAM (Gradus ad Musicam) de l’année 2012. Pour la sixième année, nous couvrons les concerts de cet ensemble qui propose chaque année quatre concerts avec des orientations très variées.
Aujourd’hui, il s’agissait du Boléro de Maurice Ravel et autres petites pièces du même compositeur. Ce Boléro, un vrai  régal et l’ensemble musical du GAM sous la direction de François Légée n’a pas démérité.
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Grande Messe en ut mineur KV427 de W.A. Mozart

Nous étions ce soir au premier concert de la saison du GAM (Gradus ad Musicam) Salle Poirel à Nancy.
Cette grande messe, oeuvre inachevée, fut composée pour honorer le voeu qu’avait fait Mozart si Constance, la femme qu’il aimait, gravement malade, guérissait. Elle recouvra effectivement la santé et put épouser Mozart et même interpréter la partie de soprano solo de l’oeuvre que le compositeur avait « bricolée » avec des morceaux existants pour pouvoir la jouer sur scène en octobre 1783 à l’église Saint-Pierre de Salzbourg.
A noter qu’entre cette messe, précédée d’une douzaine d’autres, et le Requiem, dernier opus composé avant de mourir en 1791, il n’a plus écrit de musique sacrée.
Ce soir, c’est Inna JESKOVA qui a séduit le public nancéien, conquis par la voix, la beauté et le tempérament de la jeune soprano biélorusse, visiblement émue par l’enthousiasme des spectateurs.
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Madame Butterfly a bravé la pluie à Haroué

Le spectacle a bien eu lieu, quoique un peu perturbé par la pluie.
Nous sommes arrivées bien avant l’heure de manière à n’être pas garées trop loin. Munies de coussins (non utilisés) et de ponchos, nous étions prêtes à affronter la pluie, tout en souhaitant qu’elle ne se manifeste pas.
A 20 h 50, Christophe Malavoy, metteur en scène du spectacle, a d’emblée annoncé que l’entracte serait réduit à cinq minutes pour essayer d’échapper aux averses prévues pour 23 h 00. Malheureusement, la pluie a commencé au début du deuxième acte, forçant les organisateurs à interrompre l’opéra par mesure de sécurité. Après avoir épongé la scène – chacun en profita pour enfiler vestes, imperméables, K-ways ou ponchos – les chanteurs reprirent là où ils avaient dû s’arrêter. Et le troisième acte se déroula sous un ciel redevenu presque serein.
Cet opéra, mon préféré, me bouleverse à chaque fois. L’amour inconditionnel et pur de Cio-Cio-San pour le lieutenant de marine américain Pinkerton qui ne l’épouse que par caprice mènera la jeune Japonaise à sa perte. Quand son mari, parti pendant trois ans, revient à Nagasaki, elle explose de bonheur, sûr de l’amour de cet homme qui a épousé entretemps une Américaine. S’il revient, ce n’est que pour arracher son fils, dont il ignorait l’existence, à sa mère. C’en est beaucoup trop pour la jeune Nippone qui préfère mourir dans la dignité, à la façon des samouraïs.
Une musique qui remue les tripes – un peu moins toutefois en plein air que dans un théâtre fermé – servie par une très belle mise en scène, très visuelle et très poétique.

Pour les amateurs, cliquer sur la partie rouge ci-dessous :

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Madame Butterfly à Haroué


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Nous serons demain soir au château d’Haroué pour voir le spectacle en plein air Madame Butterfly, opéra de Puccini. C’est mon opéra préféré et je ne l’ai jamais vu sur scène. Merci de croiser les doigts avec nous pour que le temps nous soit favorable !

Requiem de Mozart

A défaut de Grand Corps Malade, nous étions hier à la basilique Saint Epvre de Nancy pour écouter le Requiem de Mozart par l’orchestre philarmonique de Prague.
Habitués à la version  dirigée par Karajan, celle-ci nous sembla, à mon fils et moi, un peu rapide. Mais c’était quand même diablement beau !

Concert Grand Corps Malade à Nancy annulé

et reporté… non pas sine die mais… au 27 avril 2012 !!!
La nouvelle est tombée aujourd’hui à 14 h 30. La billetterie de Cora, où Monique avait acheté les billets, l’a appelée pour la prévenir.
Je m’étais levée ce matin avec la joie d’assister à ce concert.
Alors ma déception a été à la hauteur de mon  plaisir anticipé…

Grand Corps Malade en concert à Nancy

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Grand Corps Malade sera en concert à Nancy (L’autre Canal) le jeudi 19 mai 2011 à 20h30. Nous y serons.

Concert Gaston Stoltz

Association des Amis de l’Orgue de l’Eglise Saint Maurice 

 

Samedi 

21 mai 2011 -20h30 

Eglise de Domgermain 

 

Concert 

 

CHOEUR ET ORCHESTRE  GASTON  STOLTZ 

Direction:  Daniel  COLOMBAT 

 

Orgue : Adriano Spampanato 

 

Pièces d’orgue 

 

G. F. HAENDEL 

Anthems du Couronnement : « My heart is inditing » 

 » Zadok the Priest » 

 

W. A.  MOZART 

Thamos, roi d’Egypte KV 345 

 

 

Entrée gratuite- libre participation aux frais 

 

GAM : Der Tod Jesu

Nous étions hier dimanche au concert donné par le GAM (Gradus ad Musicam) à l’église Saint-Léon de Nancy. Au programme : des extraits du motet à cinq voix Jesu, meine Freude (Jésus, ma joie) de Johann Sebastian Bach et la Passion : Der Tod Jesu de Georg Philipp Telemann.
Laure Baert (soprano), Paul Berthelmot (contre-ténor), Benoît Porcherot (ténor) et Christophe Gay (baryton) assuraient les parties solistes de l’oeuvre de Telemann.
Choristes, musiciens et solistes étaient dirigés par le chef du GAM : François Legée.
Dans l’assemblée des premiers rangs, une petite fille, âgée d’à peine deux ans, pouce vissé dans la bouche, contemplait son baryton de papa.
L’oeuvre de Telemann, admirablement interprétée par les solistes et en particulier Laure Baert qui déploya pour nous toute l’étendue de son talent et de sa beauté, remporta un franc succès et l’ensemble du GAM, plébiscité par le public, nous offrit un bis du final. Derrière mois, une dame, seule et d’un âge certain, ne cessait de répéter : « Bravo ! Magnifique ! Bravo ! Bravo ! Magnifique ! » C’est vrai que quand on aime, on manque souvent de vocabulaire pour manifester son enthousiasme et son émotion. Et ces deux mots, plusieurs fois répétés, résumaient à eux seuls ce que nous pensions tous.

Concert GAM : Der Tod Jesu de Telemann
Album : Concert GAM : Der Tod Jesu de Telemann
Concert à l'église Saint-Léon de Nancy le 10 avril 2011
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Concert Couleurs de l’Est

Pour pouvoir assister à ce concert organisé par l’Association Emmanuel Héré (Amis des beaux-arts de Nancy), j’avais prévenu mon client régulier du mercredi que je partirais une heure plus tôt que d’habitude car sauf absence de Nancy, nous ne ratons jamais un concert à l’auditorium du musée.
Se rendre de Vandoeuvre à la Place Stan en une demi-heure en fin d’après-midi est déjà un tour de force, mais c’était sans compter sur la foire qui a lieu chaque année en avril Place Carnot. Il faisait beau, presque trop pour un mois d’avril, et l’approche du centre-ville se révéla vite difficile. Aux abords de la Place Carnot, avant même de voir les premiers manèges, nous entendîmes par les fenêtres ouvertes de la voiture la musique et les cris. Roulant au pas, on profita du vacarme des wagons du grand huit dévalant avec fracas et des hurlements des filles. Une odeur de barbe à papa et d’amandes grillées chatouilla mes narines.
A 18 h 30, heure annoncée du début du concert, je déposais Monique devant l’auditorium et poursuivis pour aller me garer au parking Vaudémont. Et là, juste avant l’entrée sur la place de la Carrière, une voiture en panne bloquait le passage ! Il fallut attendre que des âmes charitables viennent aider le malheureux conducteur à pousser son engin. Alors que je craignais de trouver un parking comble, un véhicule libéra une place. Ouf !
Lorsque j’arrivai enfin, encore étourdie des bruits et de la touffeur de la rue, des notes claires m’accueillirent. J’avais raté le discours d’introduction, mais presque rien du concert qui commençait.
Pendant plus d’une heure, trois musiciens (Sophie Darmon au piano, Noémie Lapierre à la clarinette et Franck Natan au violon) ont présenté des oeuvres de compositeurs de l’Est : Stravinsky, Leo Weiner, Bela Bartok, Khatchaturian, Prokofiev et Chostakovitch. Mais le point d’orgue du concert fut sans contexte l’interprétation de Vent d’Est, oeuvre composée par Franck Natan en janvier 2011. Alors que le public retient sa respiration, les trois musiciens accompagnent soudain leurs instruments de leur voix et ce chant qui enfle et monte en puissance figure bien ce vent d’Est qui souffle sur la Volga et vient jusqu’à nous, émus par le fameux charme slave qu’il charrie.

Concert Couleurs de lEst
Album : Concert Couleurs de l'Est
A l'auditorium du musée des beaux-arts le 6 avril 2011
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Concert à l’auditorium du Musée des Beaux-Arts de Nancy

Toute création est avant tout un acte de communication. Comme l’illustre l’exposition consacrée à Jacques et Catherine Putman pour les arts plastiques, les compositeurs slaves de ce programme musical, Igor Stravinsky, Sergei Prokofiev, Dimitri Chostakovitch, Aram Khatchaturian, Béla Bartók et Nicolai Rimsky Korsakov, n’ont eu de cesse de rendre accessible au plus grand nombre leur musique ; celle-ci écrite, inspirée, et même nourrie des folklores et traditions musicales orales de leurs terres d’origine qui aspirent à la liberté. 

Noémie Lapierre, clarinette, Sophie Brissot-Darmon, piano et transcriptions, Franck Natan, violon et composition pour « Vent d’Est », seront leurs interprètes, sur des rythmes de danses populaires.

Anne-Marie Worms 

Commission concerts de l’Association Emmanuel Héré

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Tchaïkovski et Rachmaninov

Nous étions hier au concert Salle Poirel à Nancy pour écouter les « Variations sur un thème Rococo pour violoncelle et orchestre, opus 33″ de Piotr Ilitch Tchaïkovski et la « Symphonie n°1 en ré mineur, opus 13″ de Sergueï Rachmaninov.
Après une grande journée de travail, on n’a a priori pas envie d’avaler son repas au lance-pierre pour se rendre en vitesse au concert. Pourtant, j’attendais cette soirée avec impatience car ces deux compositeurs  font partie de mes favoris, même si je ne connaissais pas ces oeuvres en particulier.
Mais dès les premières mesures, oubliés la fatigue et le stress ! On est emporté par la musique qui emplit la salle et on oublie tout.
antoinepierlot.jpg Antoine Pierlot, le jeune violoncelliste, remporte un franc triomphe et le public nancéien, pas réputé des plus chaleureux, acclame le musicien jusqu’à ce qu’il consente à un bis.
Quant à l’oeuvre de Rachmaninov, elle est très intéressante car à la fois classique et moderne et infiniment physique, à la fois pour l’orchestre et son chef, Frédéric Chaslin.
Une merveilleuse manière de terminer une journée !

Concert GAM : 5e concerto dit l’Empereur de Beethoven

J’avais hâte d’assister à ce concert car  l’Empereur de Beethoven est une de mes oeuvres préférées.
En première partie, le quintette de cuivres En’TRACT nous proposa la Symphony for Brass de Victor Ewald, compositeur russe né en 1860 et mort en 1935. A noter que En’TRACT est une formation purement lorraine.
Puis ce fut le fameux Concerto pour piano et orchestre n°5 avec le GAM (Gradus ad Musicam) sous la direction de son chef François Legée. Son orchestre manquait un peu de puissance pour interpréter une oeuvre d’une telle force, mais le jeune pianiste, Jeffrey Nau, Nancéien de 28 ans, nous a offert une magnifique prestation.
Le concert se termina avec le Gloria de John Rutter, compositeur anglais né en 1945, interprété avec brio par l’orchestre et le choeur du GAM.

Concert GAM: "LEmpereur" de Beethoven
Album : Concert GAM: "L'Empereur" de Beethoven
Concerto pour piano et orchestre n°5
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Concert Gaston Stoltz à Bouxières-aux-Dames

Nous étions hier soir invités à participer au concert donné par l’orchestre Gaston Stoltz, sous la direction de Daniel COLOMBAT, à l’église de Bouxières-aux-Dames pour réaliser un reportage sur www.toutnancy.com à paraître dans les prochains jours.
Très en avance par crainte de ne pas trouver à se garer à proximité, nous sommes arrivées bien avant l’ouverture de l’église. Installées au premier rang – excellente place pour faire les photos mais un peu moins pour l’acoustique – nous avons pu assister à l’installation des musiciens.
L’orchestre donnait en première partie la 8e symphonie de Beethoven, oeuvre exigeante à la fois pour les musiciens et le chef d’orchestre. Après cette performance très réussie, un entracte fut annoncé, assez long pour permettre aux artistes de récupérer et aux auditeurs de se dégourdir les jambes. A l’extérieur, des boisssons, chaudes et froides, étaient offertes. Et quand je dis offertes, je veux dire bien sûr gratuites. Car il est aujourd’hui souvent à la mode d’offrir quelque chose en échange d’une somme d’argent, ce qui attire le chaland puis le rend grincheux ! Malheureusement, les bouilloires électriques ont fait disjoncter le système électrique !… Mais c’est l’intention qui compte.
En deuxième partie, M. COLOMBAT annonça le « Sancta Maria, mater Dei », initialement prévu pour le bis et finalement rajouté au programme.
Puis vint « THAMOS » de Mozart, déjà présenté  l’année dernière par l’orchestre Gaston Stoltz dans les salons de l’Hôtel de Ville de Nancy (ainsi que le Sancta Maria précédent) et dont nous avons rendu compte sur le site de toutnancy (voir http://www.toutnancy.com/generation-v2/index.php?first=1&iddom=2&idpage=140381&t=GASTON_STOLTZ_:_THAMOS ) .
Une soirée très agréable avec des artistes de talent qui nous ont permis de passer deux heures loin des soucis du quotidien. Exit le chômage, la crise, l’augmentation des impôts, la Tunisie, les inondations, etc. Et vive Mozart ! vive Beethoven ! Comme l’a si bien dit Daniel COLOMBAT en conclusion de cette belle soirée : « Nous avons beaucoup de chance que Mozart et Beethoven aient eu la bonne idée de naître, même s’ils nous font beaucoup souffrir avant, finalement, de nous rendre très heureux ! ». Pour nous qui vous avons écoutés, chers membres de l’ensemble Gaston Stoltz, ce n’était que du bonheur !

Concert Gaston Stoltz à Bouxières-aux-Dames
Album : Concert Gaston Stoltz à Bouxières-aux-Dames
Beethoven et Mozart : janvier 2011
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GAM : Fauré, Piazzolla et Bacalov

Nous étions ce soir à un concert du GAM (Gradus ad Musicam) en l’église Saint-Léon de Nancy. Au programme, le Requiem de Fauré, le Grand Tango d’Astor Piazzolla et Misa Tango de Luis Bacalov.
S’il n’est nul besoin de présenter le premier qui est, en quelque sorte, une valeur sûre dans un concert, les deux autres étaient un peu plus surprenants dans le cadre d’une église. On ne présente pas non plus Piazzolla qui fut un des musiciens les plus célèbres du XXe siècle et le grand spécialiste du tango.
Avec Bacalov en revanche, nous étions en terre inconnue et très impatientes de découvrir ce compositeur argentin. Et nous n’avons pas été déçues, cette messe en espagnol est absolument envoûtante avec la musique lancinante de l’accordéon et le chant du baryton Jean-Louis GEORGEL et Célia PIERRE. La soprano ne se contente d’ailleurs pas de chanter, elle interprète, elle incarne sa partition.
Les solistes Caroline MONGIN, soprano, Marie-Louise MARTIN à l’orgue, Mathilde LEGEE au violon et Thierry ACCARD à l’accordéon ont contribué au succès de ce concert.
Sous le grand Crucifix, l’homme en noir se démenait et tenait son choeur et son orchestre de main de maître. Et lorsqu’il fait signe, d’un geste vif, d’arrêter tout, la musique résonne encore pendant deux ou trois secondes sous les voûtes du choeur et pénètre nos coeurs avec force.
A signaler la présence du Quintette de cuivres En’tract.
Encore une fois, François LEGEE a su, par le choix de ce programme audacieux, nous faire découvrir un compositeur dont nous ne connaissions même pas le nom…

GAM - Fauré - Piazzolla - Bacalov
Album : GAM - Fauré - Piazzolla - Bacalov
Concert en l'église Saint-Léon de Nancy
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Ecoutez, j’arrive…

La saison du GAM (Gradus ad Musicam) commençait avec un concert très attendu depuis plus d’un an. François Légée avait en effet annoncé ce spectacle autour de la chanson française à la fin de la saison 2008 ; un sondage avait même été organisé pour connaître les goûts des abonnés. J’avais pensé à Brel, bien sûr, mais aussi Ferrat, Piaf, Aznavour et pourquoi pas Johnny Hallyday et son magnifique « Requiem pour un fou ».
Le spectacle commença par… Dutronc et son Paris s’éveille. Puis il y eut Montand, Gainsbourg, Croisille, Christophe, Brel évidemment, Les Ogres de Barback (je découvrais…), Renaud (sans fausse note !), Alain Chamfort (surprise…), Bashung, Nougaro, Brassens, Piaf, Reggiani, Ferrat, Ferré, Barbara et sa déclaration d’amour.
Pour clore le spectacle, « Emmenez-moi » de Charles Aznavour. Le public fut invité à chanter et ne se fit pas prier, idem pour le bis.
Pendant deux heures sans entracte, Célia Pierre, Jean-Louis Georgel et Laurent Malot se succédèrent pour interpréter ces grands succès de la chanson française. Quelques autres interprètes se joignirent à eux, accompagnés du choeur et de l’orchestre du GAM sous la direction de Renaldo Gréco qui a réalisé les arrangements et François Légée.
Pendant deux heures, oubliées les grèves, les manifs, la retraite reléguée à des temps indéterminés, quand les salariés sucreront les fraises. Oubliés la fracture sociale, la baisse constante du pouvoir d’achat, le chômage comme une épée de Damoclès au-dessus de la tête des Français, la menace de l’échec aux gamins qui viennent tout juste d’entrer au CP. Oubliés la hausse du prix du gaz, de l’électricité et de l’essence, le spectre d’un système de santé à deux voire trois vitesses. Oubliés la violence, le terrorisme, la xénophobie, le machisme, l’été pourri et l’hiver précoce. Pendant deux heures, nous étions bien, assis sur un nuage, à écouter les chanteurs nous parler d’amour et de révolution. Laurent Malot poussa même la facétie jusqu’à appeler ses compagnons à la grève générale, sous les rires et les applaudissements du public.
Merci à vous, Monsieur Légée et votre ensemble musical, pour cette trève dans notre quotidien parfois un peu morose…

Ecoutez, jarrive
Album : Ecoutez, j'arrive
Spectacle "Chansons françaises" proposé par le GAM (Gradus ad Musicam)
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Un drôle d’instrument : le nyckelharpa

Le nyckelharpa est un instrument traditionnel suédois dont on retrouve la trace dès le XIV° siècle (cf histoire). Instrument à cordes (“harpa” étant sans doute le terme générique pour ceux-ci) et à touches (“nyckel”), il fait partie de la famille des vièles. Sa particularité est de posséder un clavier muni, selon la période de laquelle il date, d’une, deux, trois, ou quatre rangées de touches, comme la vielle à roue (“hurdy gurdy” des anglais). Comme sur celle-ci, chaque touche dispose d’un sautereau (petite pièce de bois perpendiculaire à la touche) qui vient s’appuyer sur la corde pour en limiter la longueur vibrante. L’autre particularité du nyckelharpa est d’avoir des cordes sympathiques (12 sur les versions modernes). Ces cordes se trouvent en dessous des cordes mélodiques (celles que l’on frotte avec l’archet) et n’entrent en vibration qu’en fonction des notes jouées, par résonnance (par “sympathie”). Ces cordes donnent au son du nyckelharpa une certaine “ampleur”, proche de la réverbération de certains lieux. Il existe, dans le monde (et notamment en Inde) beaucoup d’instruments à cordes sympathiques (sitar, sarangî, rubab, vielle à roue, …..). En France, on parlait, à l’époque, d’instruments “d’amour” (violon, quinton, viole,…) pour désigner ces instruments à cordes sympathiques.
Comme beaucoup d’autres instruments et répertoires traditionnels, le nyckelharpa et la musique scandinave ont bénéficié du grand élan d’intérêt des années 70 (souvenez vous d’Alan Stivell !). Depuis, l’intrument lui-même, mais aussi le répertoire ont beaucoup évolué. On retrouve le nyckelharpa dans beaucoup de formations musicales, du classique au metal, certaines étant parfois surprenantes ( voyez In Extremo pour ne citer qu’eux).
C’est surtout la richesse des sonorités qui séduit dans le nyckelharpa, et qui faisait dire à un musicien (qui pourrait me dire lequel ?) que ce n’était pas simplement un instrument, mais tout un orchestre.
 (info trouvée et recopiée telle quelle sur le site du nyckelharpa dans les Vosges : http://www.nyckelharpa.fr/index.html ) 

Concert Gaston Stoltz

Nous étions cet après-midi dans le grand salon de l’Hôtel de Ville de Nancy pour assister au concert que donnait l’ensemble choeur et orchestre Gaston Stoltz sous la direction de Daniel Colombat.
Au programme, Carl Maria von Weber avec l’Ouverture de Peter Schmoll et surtout Wolfgang Amadeus Mozart avec Te Deum K 141, Sancta Maria, mater Dei K 273 et Thamos, roi d’Egypte K 345 dans sa version intégrale.
Nous ne connaissions pas cet ensemble musical et nous découvrions pour la première fois cette oeuvre flamboyante, Thamos, composée par Mozart adolescent. Et comme pour célébrer le génie du compositeur et la brillante interprétation des musiciens, le soleil brillait sur la Place Stanislas et un rayon finit par s’infiltrer dans la salle, fort heureusement à l’issue du concert, car il aurait sinon gâché toutes les photos !

Concert Gaston Stoltz
Album : Concert Gaston Stoltz
Carl Maria von Weber : Ouverture de Peter Schmoll Wolfgang Amadeus Mozart : Thamos, roi d'Egypte K 345 - Te Deum K 141 et Sancta Maria, mater Dei K 273
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Duos pour violon et crayons

Les Amis du musée – Association Emmanuel Héré proposait ce soir, en partenariat avec l’Ecole nationale supérieure d’art de Nancy, une démonstration d’harmonie et de complémentarité entre la musique et le dessin.
Sur des airs de Jean-Sébastien Bach, Nicolo Paganini et Franck Natan, quatre plasticiennes, Nawal Farhat, Katia Mourer, Anne-Emilie Philippe et Kathy Denise, fraîchement diplômées de l’Ecole nationale supérieure des Arts de Nancy, ont dessiné devant un public fasciné, sur différents supports et avec des matières différentes.
Au violon, Franck Natan, compositeur et violoniste à l’Orchestre Symphonique et Lyrique de Nancy depuis 2002, Premier Prix de Virtuosité du Conservatoire de Genève, accompagnait les gestes parfois grandiloquents de ces jeunes filles qui oeuvraient sur de grandes surfaces, au mur ou sur le sol, comme sur de petites et improbables supports.
Les crayons s’envolent au rythme des sons du violon à moins que ce ne soit l’archet qui vagabonde en suivant les crayons dans leurs danses folles, organisées ou indisciplinées. Le tout dans un climat simultanément professionnel et récréatif. De toute évidence, les filles s’amusent et le garçon les suit volontiers dans leur création en répondant sur son instrument par la musique de Bach et Paganini et par quelques improvisations qui semblent guider la main de l’artiste sur la toile.
Une idée très originale et une performance très réussie.

Duos pour violon et crayons
Album : Duos pour violon et crayons
Quand la musique et le dessins laissent libre cours à la créativité.
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Une Zaz peut en révéler une autre…

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C’est pas pour fayoter, mais j’aime tout : la voix, la musique et le texte !

Concert Gaston Stoltz

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Le 27 juin prochain à 17 h 00 un concert sera donné à l’Hôtel de Ville de Nancy par l’orchestre Gaston Stoltz et la chorale de Bouxières aux Dames.

Le programme est principalement consacré à :

a) Mozart par les pièces suivantes :

- Te Deum ;
- Sancta Maria ;
- Thamos

b) l’ouverture de Peter Scholl de Carol Maria Weber.

Tarif unique : 10 euros 

Duo pour violon et crayons

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Mercredi 23 juin à 19h30 auditorium du musée des Beaux Arts
Concert – performance : Duos pour violon et crayons

proposé par l’Association Emmanuel Héré avec le musée des Beaux-arts, en partenariat avec l’École nationale supérieure d’art de Nancy

Dialogue entre un musicien et des plasticiennes pour faire naître un échange entre la ligne mélodique et le dessin

avec Nawal Farhat, Katia Mourer, Anne-Emilie Philippe et Kathy Denise, plasticiennes et 

Franck Natan, violoniste et compositeur.

Sans réservation, dans la limite des places disponibles
15 € – membres association Emmanuel Héré : 13 € ; gratuit pour les moins de 25 ans

La Donna Ideale

Le GAM (Gradus ad Musicam) donnait ce soir son dernier concert de la saison à la salle Poirel à Nancy. Et ce fut un énorme succès, grâce à Célia Pierre, Michel Marquez, François Légée, son orchestre et ses choeurs.
La Donna Ideale est une oeuvre foisonnante et variée sur le thème de l’amour dans tous ses états.
Luciano Berio a écrit onze chants en reprenant des mélodies populaires du monde entier enveloppées dans des musiques de Haendel, Bernstein, Mozart, Schubert, Brahms.
L’ensemble, mis en scène par Célia Pierre et Monique Maj, autour d’un bouleversant jeu de miroirs, est un pur ravissement, notamment grâce aux voix saisissantes de beauté de la soprano Célia PIERRE et du non moins époustouflant Michel MARQUEZ, contre-ténor. Les habitués du GAM connaissent et apprécient chaque prestation de ces deux chanteurs.
Pour ceux qui ne connaissent pas encore le GAM : www.gradus-ad-musicam.com
N’hésitez pas à vous rendre à un prochain concert, le programme n’est jamais conventionnel et toujours riches en nouveautés, découvertes, mélanges des genres qui s’avèrent toujours heureux.
(Pour voir un reportage plus complet, cliquer sur http://www.toutnancy.com/generation-v2/index.php?first=1&iddom=2&idpage=140376&t=GAM:LA-DONNA-IDEALE )

La Donna Ideale
Album : La Donna Ideale
Concert du GAM à Poirel 5 juin 2010
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Brahms et Rimsky-Korsakov

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Nemanja Radulovic, violoniste d’origine serbe, que nous avions découvert il y a quelques années, nous a de nouveau enchantés hier lors du concert à la Salle Poirel de Nancy par son interprétation du concerto pour violon et violoncelle (Anne Gastinel) en la mineur, opus 102, dite « double concerto » de Johannes Brahms. Le jeune homme de 25 ans a une présence sur scène assez exceptionnelle dans l’exercice de l’art lyrique.
En deuxième partie, c’était la symphonie n°3 en ut majeur, opus 32 de Nikolaï Rimsky-Korsakov, le tout sous la direction de Paolo Olmi.
Une bien belle soirée en musique.

Le choeur des Cordeliers

Nous étions hier à un concert offert par la municipalité dans les salons de l’Hôtel de Ville de Nancy. Le choeur des Cordeliers a interprété, pendant une heure et demie sans pause, des oeuvres de Wagner, Purcell, Bach, Handel, Dvorak, etc.  sans oublier une très remarquable interprétation du chant traditionnel irlandais (ou écossais ?) intitulé Greensleaves par une soliste à la voix exceptionnelle. Le concert se termina par les trois hymnes : lorrain, français et européen. La trentaine de choristes reçurent une franche ovation et offrit au public enthousiaste deux bis : En passant par la Lorraine et La Marseillaise.
Après le concert, nous avons dégusté une glace Place Stan, à la terrasse des Césars (même pas peur !!!)
Un instant de douceur très apprécié après les turbulences de la semaine dernière sur un autre blog dont je suis l’administratrice…

Stabat Mater

Tandis que j’attendais hier, au salon littéraire de Vandoeuvre, des clients à qui dédicacer mon dernier livre, Monique et Stefan se rendaient à l’église Saint Léon de Nancy où le GAM (Gradus ad Musicam) donnait un concert : quatre oeuvres sur le même texte, un Stabat Mater puissance 4 : VIVALDI, PERGOLESE, LACHNER et POULENC.
Pour en savoir plus : http://www.toutnancy.com/generation-v2/index.php?first=1&iddom=2&idpage=140335&t=GAM%20:%20STABAT%20MATER&miseencache=1

GAM - Stabat Mater
Album : GAM - Stabat Mater
Concert du 14/03/2010 à l'église Saint Léon de Nancy
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Concert GAM : Tomasi, Berlioz et Chopin

Pour ce deuxième concert de la saison 2009-2010, le GAM (Gradus ad Musical) proposait des oeuvres de trois compositeurs qui ont contribué à la renommée de la musique française :
-  »Les fanfares liturgiques » d’Henri TOMASI
- « Les nuits d’été » d’Hector BERLIOZ
-  »Le 1er concerto pour piano » de Frédéric CHOPIN
Tomasi et ses cuivres furent pour nous une belle découverte. Les oeuvres de Berlioz et Chopin, dont les ancêtres étaient lorrains, quoique plus connues, nous ont procuré un réel ravissement, notamment le divin Chopin dont la musique personnalise tout ce que l’on peut mettre dans le terme romantique.
Mélanie GENIN, chanteuse originaire de Reims, et Corinne KLOSKA, pianiste, accompagnées par l’orchestre du GAM, conduit par François LEGEE, ont fait de cette soirée un moment magique.

Concert GAM : Tomasi, Berlioz et Tomasi
Album : Concert GAM : Tomasi, Berlioz et Tomasi

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Monstres en musique

L’Association Emmanuel Héré et les Amis du musée des beaux-arts de Nancy conviaient les amateurs d’art et les mélomanes à un concert commenté sur le thème des monstres. Les créatures singulières, les êtres fabuleux et autres démons sont en effet à l’honneur jusqu’au 25 janvier 2010 au musée des beaux-arts, Place Stanislas.
Pour cette soirée dédiée aux monstres, deux musiciens, Luc MICHEL et Francis VACON, interprétaient quelques fameux morceaux consacrés à ce thème.
Au programme, des textes de Baudelaire et Dante, des œuvres de Just Becquet, Grandville et quelques autres. Côté musique, Ravel, Debussy, Berlioz, etc.
La partie musicale était donc assurée par deux pianistes. Lorsque je vis sur le programme « La chevauchée des Walkyries », « La Danse macabre » et la « Marche au supplice », j’avoue avoir eu du mal à imaginer ces œuvres puissantes sous les doigts de deux pianistes… J’avais tort, bien sûr, car les instruments, installés tête bêche, se répondaient, s’interpellaient, se complétaient pour rendre aux œuvres toute leur force et leurs leitmotiv obsédants. La complicité et la virtuosité des deux interprètes ont donné des ailes à leurs instruments pour porter la fameuse chevauchée de Wagner à son plus haut niveau. Le thème fabuleux des filles de Wotan a empli l’auditorium et l’air a vibré des cris imaginaires des guerrières en furie.
Deux pianos ne remplacent pas un orchestre symphonique, mais deux talentueux pianistes peuvent faire oublier l’absence d’autres instruments et se suffire à eux-mêmes, pour le plus grand bonheur des amateurs. 

Monstres en musique
Album : Monstres en musique
Concert à l'auditorium du musée des beaux-arts sur le thème des monstres, objets de l'exposition à voir jusqu'au 25 janvier 2010 à Nancy.
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