Archive pour la Catégorie 'Humour'

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Je t’aime…

… I love you, Ich liebe Dich, Ti amo… Combien d’amoureux sur Terre se murmureront ces mots doux dans ces quatre langues et dans bien d’autres aujourd’hui ?

D’où vient la Saint Valentin ? Il paraîtrait que Saint Valentin serait un prêtre décapité un 14 février. Alors qu’il était en prison, des enfants qui l’aimaient beaucoup venaient lui apporter des mots doux à travers les barreaux de sa cellule pour lui témoigner leur affection.

Ainsi on fêterait chaque année le fait d’avoir… perdu la tête ?

Trois petits chats squatteurs

Les trois chatons qui ont squatté notre cheminée extérieure avec leur mère en juillet dernier sont devenus trois chat(te)s magnifiques. A défaut de les adopter, je les ai baptisés Mistiblanc, Mistigris et Mistiroux. Les trois garnements se prélassent au soleil sur le rebord du houteau de notre maison, indifférents à notre présence et aux jappements furieux de Véga !

Mistiblanc, Mistigris et Mistiroux
Album : Mistiblanc, Mistigris et Mistiroux

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La spirale infernale du progrès

Suite à une panne de l’alimentation de mon ordinateur, j’ai rapidement acheté une nouvelle machine après avoir demandé conseil à mon gamin informaticien. Le soir même de l’achat, nous lui amenions la nouvelle « tour », équipée du système d’exploitation Vista, pour qu’il me la prépare tandis que nous dînions chez lui. Il revenait dîner chez nous samedi dernier pour l’installer et procéder aux divers branchements. Il était venu à 18h00 car comme il n’en avait pas pour longtemps (sic), nous avions prévu de faire un jeu. J’étais un peu sceptique, car avec Stefan, il n’y en  a jamais pour longtemps et cela dure quand même des heures !!!
Et boum ! le port de l’imprimante n’était plus compatible. Vite à Cora pour acheter un cable convertisseur. Pas de chance ; ils n’ont pas l’article en stock. Les autres magasins spécialisés sont fermés… Tant pis, ce sera pour lundi. Puis impossible de reconnecter l’ordinateur à la Live box en wifi… A trois heures du matin, mon fils baissa les bras et me conseilla de me renseigner auprès d’Orange.
Je m’y rendis lundi matin à la première heure. On me dit que ma clef wifi est trop âgée et donc incompatible avec Vista ! Il faut donc en acquérir une nouvelle… Echec malgré tout de la connexion !!! Je bous et fulmine et me cramponne au bureau pour ne pas envoyer la machine par la fenêtre !!!
Comme mon gamin est encore dans les bras de Morphée – c’est son jour de congé – il ne répond pas au téléphone et je me résouds à appeler l’assistance téléphonique d’Orange. Après un quart d’heure d’attente, un jeune homme m’informe qu’il m’en coûtera 50,00 euros s’il parvient à me dépanner… J’accepte… Il me demande d’éteindre l’ordinateur et de recommencer l’installation. Immanquablement, elle achoppe exactement au même endroit que précédemment. Verdict : le CD d’installation fourni avec la nouvelle clef ne fonctionne pas !!! Il m’en envoie un autre par la poste et propose de me rapeller jeudi matin pour procéder à l’installation !…
Je suis très en colère !… Moi si calme, je sens la rage bouillir dans mes veines ! Ces machines qui me résistent, c’est insupportable ! Un être humain, passons… et encore… mais un objet inanimé !!! En attendant que la pression redescende, Monique retourne à ses carrelages !…
Peu de temps après, mon fils rappelle suite au message que je lui ai laissé. Il propose de venir voir immédiatement. A peine une demi-heure plus tard, mon ordinateur est connecté au reste du monde. Mon gamin est un as ! Il m’explique qu’il a installé un driver ceci cela… Bref, ça marche ! c’est formidable !!! Le soleil brille de nouveau dans mon bureau malgré le crachin qui tombe dehors ! Je profite et j’abuse de Stefan pour qu’il m’installe tout nickel avec transfert de toutes mes données et la configuration pile poil identique à la précédente. Enfin presque, puisque le système d’exploitation est quand même un peu différent…
Me voilà donc de nouveau branchée. Ouf ! Heureusement que ce genre de manipulation n’arrive que tous les trois ou quatre ans…

Araignée de nuit… hystérie !

Ceux qui me connaissent connaissent ma phobie des araignées.
Nous nous apprêtions hier à nous coucher lorsque, malgré ma mauvaise vue, j’aperçus un truc sur le bois de la tête de lit.
– C’est pas une araignée que je viens de voir ? interrogeai-je.
– Hein ? répondit Monique en continuant à se déshabiller.
– Si ! c’est bien une araignée ! m’écriai-je en me précipitant vers la porte.
Je m’attendais à ce que ma compagne se rue dans la lingerie pour aller chercher la tête de loup, mais elle continuait tranquillement à se déshabiller.
– Tu ne vas pas la laisser là ? demandai-je.
– Tu sais l’heure qu’il est ? répondit-elle.
Je ne voyais pas le rapport. Certes il était trois heures du matin, mais pour des gens comme nous qui se couchent régulièrement entre une et deux heures de matin, ce n’était pas non plus extraordinaire. Et puis quelle que soit l’heure, elle ne pouvait pas décemment laisser une araignée vagabonder dans la chambre !
– Je vais dormir sur le canapé ! annonçai-je.
Monique soupira et m’enjoignit à aller chercher l’ustensile pendant qu’elle partait à la recherche de la bestiole.
La tête de loup, initialement conçue pour enlever les fils de poussière et éventuellement les toiles d’araignées des plafonds, est l’ustensile idéal pour aider les araignées à regagner l’extérieur. Car si j’ai peur des araignées, je ne veux pas non plus qu’on leur fasse du mal. On ne sait jamais, la bestiole peut avoir le temps de communiquer avec ses copines et leur vengeance serait terrible. Donc chez nous, on ne tue pas les araignées, ni aucune autre bête d’ailleurs. Quand je pense à ma meilleure amie qui écrabouille sauvagement tout ce qui rampe, je crains toujours de me réincarner en araignée et de m’égarer chez elle. Mon compte serait réglé en deux coups de savate ! On a beau me dire qu’il n’y a guère de chance qu’un être humain se réincarne en animal, je me dis qu’on ne sait jamais, une erreur est si vite arrivée !
Je tendis donc le balai rond à Monique qui soulevait le matelas. A trois mètres de distance, je contrôlais le déroulement des opérations.
– Tu pourrais quand même m’aider ! s’écria Monique.
– Euh… oui… bien sûr ! dis-je en m’agenouillant sur le lit et agrippant le coin du matelas, prête à tout lâcher à la moindre alerte.
– Je l’aie ! s’exclama Monique.
– Super ! haletai-je, toujours cramponnée au matelas.
– Ouvre vite la fenêtre !
Je lâchai tout et me ruai vers la fenêtre.
– Merde ! elle s’est sauvée !
J’étouffai une plainte derrière mon poing.
– Ah ! la voilà ! tant pis, je l’écrase.
J’acquiesçai, tremblante, et marmonnai dans ma tête une prière improvisée : « C’est pas ma faute, ma très grande faute… pardonne-moi ton trépas comme je te pardonne ton aspect horrible… pour l’amour du ciel n’appelle pas tes copines… je te jure que d’habitude on ne tue pas les représentants de ton espèce… tu es responsable de ta mort… par ta fuite… si tu t’étais accrochée au balai, tu serais dehors… ne m’en veux pas… »
– Eh ! ça va ?
– Hein ? euh… oui… ça va !
Alors Monique se mit à rire et me rappela un autre épisode… Je travaillais alors encore en entreprise. Monique était déjà partie. J’allais moi-même quitter la maison lorsque je vis une araignée, énorme, sur le mur de la cuisine. Genre très grosse, très noire et très velue. Une horreur ! Une mygale, quoi ! Hein ? un peu plus petite ? Ouais… peut-être… mais quand même très grosse. Ne pouvant pas partir en laissant la bête errer, j’appelai Monique au bureau. Au lieu de monter immédiatement dans sa voiture pour venir me libérer, elle entreprit de me donner le courage, par téléphone, de mettre la bestiole dehors grâce à cette fameuse tête de loup.
Téléphone dans une main, je réglai de l’autre le manche au maximum de sa longueur.
« C’est bon ? demanda Monique »
« Oui ! »
« Alors ouvre la porte de la cuisine ».
Je m’exécutai sans quitter le monstre des yeux.
« Prends la tête de loup et applique-la sur l’araignée, mais pas trop fort. D’accord ? »
Je ne pouvais plus parler… Cela dura vingt minutes ! J’avais un mal de ventre que seuls les phobiques peuvent imaginer et des gouttes de sueur me tombaient dans les yeux. A force de patience et d’encouragements, Monique parvint à me faire approcher le balai rond suffisamment près de l’araignée pour qu’elle s’y accroche. La découvrant sur les poils roses de la tête de loup, je propulsai l’engin sur la terrasse et fermai prestement la porte avant d’éclater en sanglots, anéantie par la tension nerveuse de la dernière demi-heure. Il ne me restait plus qu’à reprendre une douche avant de partir au boulot !
– Ca m’avait fait bien rire, fit Monique, quand j’avais découvert la tête de loup au milieu de la terrasse !
– Ah ah ! je vois pas ce qu’il y a de drôle !
Dans ces moments-là, je reconnais manquer d’humour…
Je me souviens avoir été très fière d’avoir réussi à sortir cette grosse araignée, la première fois de toute mon existence ! Mais cela ne m’avait pas guérie de ma phobie et je ne suis toujours pas volontaire quand il s’agit d’en mettre une dehors. 

Marc Lévy dans la fosse…

J’ai découvert, il y a une dizaine d’années, le plaisir de lire aux toilettes !…
Auparavant, mes séjours dans cet endroit le plus intime de la maison se limitaient au strict minimum, en général quelques minutes. Si la chose à y faire s’annonçait plus longue, nécessitant des efforts ardus et prolongés, je remettais la « commission » à plus tard, car ayant toujours eu des problèmes de gestion du temps, je n’en avais pas à perdre sur la lunette des toilettes, coudes sur les cuisses, à fixer la porte !…
Et puis un jour, alors que je clamais haut et fort ne pas comprendre ceux et celles qui lisent dans les WC, je me surpris à y emmener un roman particulièrement passionnant. Je restai plusieurs dizaines de minutes et me rendis compte que l’endroit était excellent pour y lire (j’en connais même qui y pianotent sur leur ordinateur portable !!!) car on n’y est pas dérangé ! Depuis, j’ai pris l’habitude d’emporter mon livre aux toilettes, pour deux minutes ou un quart d’heure. Ce sont parfois mes seuls moments de lecture et je suis ainsi assurée de lire un peu chaque jour. Et il n’est pas rare, quand on me demande si j’en ai encore pour longtemps, que je réponde : « euh… non… encore deux pages ! ». Heureusement, la maison est dotée d’un toilette à l’étage !…
Je me rendis donc aux toilettes avec un roman de Marc Lévy que je venais d’entamer. Livre coincé sous le menton, je me penchai pour ouvrir le couvercle. Et là, plouf !, l’ouvrage tomba ! Tel le corbeau lâcha son fromage, je laissai échapper le livre qui chuta tranche supérieure la première dans la cuvette ! Malgré une dextérité fulgurante pour repêcher l’objet du délit, toutes les pages étaient trempées sur une moitié de hauteur.
J’ai donc remis à plus tard ma séance de lecture et entrepris d’éponger chaque page avant de poser l’ouvrage sur la table de la terrasse, à l’ombre mais à l’air…
En attendant que Marc Lévy sèche, j’ai choisi Bernard Werber !

LA mongolfière de Chambley

J’avais réussi à terminer à temps une commande urgente et nous étions parties pour Chambley où a lieu du 24 juillet au 2 août le plus grand rassemblement européen de mongolfières qui fête cette année son vingtième anniversaire. Nous avions choisi le mercredi 29 juillet, car outre le départ en masse de plusieurs centaines de ballons à 18h30, avait lieu à 22h00 un embrasement au sol. Nous y avions assisté il y a quelques années et c’était vraiment spectaculaire. Or si le départ en ligne est biquotidien pendant toute la durée de la manifestation, l’embrasement en revanche n’a lieu qu’une fois, et c’était hier.
La météo capricieuse de ces dernières semaines nous avait fait craindre le pire. Mais finalement, pour notre plus grande joie, il faisait beau et chaud.
A proximité du site, un bouchon interminable se dessinait… Nous prîmes la suite, rassurées par le fait que, si nous rations le départ, nous pourrions toujours prendre des photos des mongolfières en vol. Un peu plus loin, des gendarmes régulaient la circulation et enjoignaient les automobilistes à faire demi-tour… Nous avions tous suivi un mauvais fléchage ! Enfin arrivées au bon endroit, un jeune bénévole nous signala que tous les parkins étaient saturés. Nous prîmes d’assaut, avec d’autres, un champ de blé fraîchement moissonné. Puis nous partîmes à pied, sur environ deux kilomètres, vers le site.
L’heure de l’envol massif était déjà largement dépassée et nous nous étonnions de ne voir aucune mongolfière dans le ciel bien dégagé…
Au fur et à mesure que nous avancions, nous rencontrions une foule grandissante qui marchait dans le sens inverse… Je captai quelques mots : dommage, météo, vent… Et toujours aucun ballon en vue…
Sur le site, nous entendîmes une voix dans un haut-parleur annoncer l’annulation de la manifestation. On nous confirma que tout, même l’embrasement, était bien annulé en raison du vent, trop fort en altitude, et reporté au lendemain. Quelle déception !
Un hot-dog et une crèpe plus tard, nous reprenions le chemin vers la voiture. Nous vîmes alors soudain UNE mongolfière unique monter dans le ciel ! Mais elle ne fut rejointe par aucune autre.
Voilà… dommage ! Vous n’aurez pas les superbes photos que Monique, qui avait pensé à prendre le trépied, pensait prendre… Vous n’en aurez qu’une…

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Obama, toujours plus fort !

En allumant mon ordinateur ce matin, l’info à la une concernait un duel gagné par Barak Obama, vidéo à l’appui. Intriguée, je cliquai et vis le président américain, très concentré, attraper une mouche au vol et la jeter au sol. Applaudi par les journalistes présents ce jour-là à la conférence de presse à la Maison Blanche, il demanda au cameraman d’immortaliser l’instant.
Plus tard dans la journée, j’entendais une femme déclarer à la radio qu’elle trouvait très viril et très excitant un homme qui tue une mouche en plein vol… Moi, je trouve cela plutôt cruel et dégoûtant…
Moralité : toutes les femmes n’ont pas la même conception de la virilité !

La fête des mères

Mon seul enfant, un grand gaillard qui fêtera demain son 24e anniversaire, a bien sûr pensé à la Fête des Mères et s’est plié à la tradition. Il est arrivé avec une rose bleue (ma couleur préférée), une carte avec un chat et un gentil mot manuscrit, et deux livres. Et puis il nous a invitées au restaurant. Ce n’était pas la première fois qu’il nous invitait à dîner à l’extérieur ; la première fois était pour fêter son premier salaire ! Et je dois dire que c’est très émouvant, pour des parents, d’être invités au restaurant par ses enfants pour la première fois ! En même temps, on prend un sacré coup de vieux car le petit est devenu adulte sans qu’on s’en aperçoive vraiment.
Quand il était petit, je redoutais beaucoup la Fête des Mères… à cause des cadeaux ! Les maîtresses débordent d’ingéniosité pour faire confectionner à leurs élèves des horreurs en pâte à sel ou des coffrets à bijoux à base de boîtes de camembert ou des colliers en pâtes alimentaires… Les trouver magnifiques est une hypocrisie, déclarer à l’enfant qu’ils sont magnifiques est une preuve d’amour. Ne pouvant dire au mien combien je trouvais ces objets hideux, je les enfermais dans ma chambre pour les soustraire aux regards d’autrui en expliquant que, exclusive, je ne voulais pas que d’autres voient ces cadeaux réalisés uniquement pour moi…
Plus tard, avec son argent de poche, il voulut acheter des cadeaux et choisissait, malgré l’avis défavorable de sa grand-mère qui connaissait bien mes goûts, des clips énormes surmontés de monstrueux « diamants » ! Je savais qu’il choisissait leur taille en fonction de l’amour qu’il me vouait. Les porter cependant devenait héroïque ! Chaque matin, je les accrochais à mes lobes, les enlevais dès que mon fils avait pénétré dans la garderie et les remettais le soir avant d’aller le rechercher. Et quels mensonges j’ai dû inventer quand, par mégarde, j’avais oublié de reclipser ces bijoux à mes oreilles et qu’il les voyait dans le compartiment près du tableau de bord…
Et puis un jour, il découvrit que j’aimais par-dessus tout les livres. Alors là, quel bonheur ! J’attendais désormais chaque Fête des Mères avec impatience pour connaître l’ouvrage qu’il m’offrirait ! Il y joignait parfois une rose unique, à la fois sobre et somptueuse. J’aime beaucoup.
Mon gamin aujourd’hui sait parfaitement ce qui me fait plaisir et nous rions ensemble de ses cadeaux d’autrefois.

Née pour bosser…

Certains sont nés pour paresser et d’autres pour bosser. J’appartiens à la première catégorie et Monique à la seconde. Quand je n’écris pas, je passe le plus clair de mon temps à lire, confortablement installée dans un fauteuil, dans un lit ou dans n’importe quels autres endroits plus ou moins improbables et avouables !… Tandis que Monique passe le plus clair de son temps à travailler. Dans la maison, en Lorraine ou en Bretagne, il y a toujours quelques chose à faire ! Comme je ne sais pas faire grand-chose d’autre de mes dix doigts que taper, assez habilement et rapidement il est vrai, sur un clavier d’ordinateur, c’est Monique qui s’y colle. Bon !… ne soyons pas injuste envers soi-même, il m’arrive de l’aider… pour des travaux qui ne requièrent aucune dextérité ni compétence particulière. Mais c’est pour moi toujours une corvée ! Prétendre que Monique adore bosser serait sans nul doute exagéré, mais écrire qu’elle aime par dessus tout ne rien faire serait tout aussi inexact. La vérité est que Monique aime assez bricoler. Le problème est que la nécessité ou l’urgence ne coïncident pas toujours avec son envie ! Mais elle a le sens du devoir, notion dont je suis quasiment dépourvue, malgré les efforts déployés par ma grand-mère – paix à son âme – qui m’ôta plus qu’elle ne me l’inculqua le goût de la tâche bien accomplie et du plaisir censé l’accompagner…

Momo au boulot
Album : Momo au boulot

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Véga et le pot de graisse

Monique emporte toujours quelques provisions pour tenir trois ou quatre jours avant de faire des courses sur notre lieu de villégiature. Elle extirpa donc une boîte de cuisses de canard confites de la Comtesse du Barry, s’il vous plaît ! Avec la graisse, je cuisinai des patates rôties, une de mes rares spécialités culinaires dont raffole Monique. Après déjeuner, pour que la graisse fige à nouveau, elle fut transvasée dans la boîte vide et mise à l’abri dans le cellier.
- Si tu vas dans le sellier, ferme bien la porte pour que la chienne n’aille pas mettre son museau dans la graisse.
Une demi-heure plus tard, Monique se rendit dans le sellier pour prendre un outil. Quelques minutes plus tard, j’entendis une exclamation. Je me précipitai et vis notre Véga, non seulement le groin mais les oreilles dans la graisse semi-liquide ! Depuis le temps que nous parlions de la laver, de la brosser et de lui couper les poils des oreilles !…

Véga au toilettage
Album : Véga au toilettage

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Qui est qui ?

Certains, par ennui, gobent la TV… nous, on s’amuse comme des petits fous !
Pour la Saint-Nicolas, la famille était au complet !
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En attendant le Père Noël…

Nous n’avons plus d’enfants à charge, alors notre petit chien est le bébé de la maison autour de qui notre vie tourne. Vous avez déjà dû le remarquer… Alors tant pis si je vous saoule avec mon clebs… il y en a bien des autres qui vous saoulent avec leurs gosses !
Donc Véga…
Véga est une petite chienne à l’intelligence remarquable, douée de réflexion et dotée d’une mémoire d’éléphant ! Tout comme sa mère deux ! Car il faut savoir que Véga a deux mères : Monique qui est mère une et moi qui suis… mère deux…  Oh ça va, hein ! Gardez vos ricanements pour vous ! Il n’y a pas forcément de cause à effet… en même temps, ce n’est pas moi qui ai choisi…
Enfin bref, Véga est merveilleuse et épatante ! A vous de juger. Il y a quelques mois, Monique avait ouvert l’armoire qui se trouve dans mon bureau et qui contient un indéfinissable bric à brac, dont des rouleaux de papier cadeaux et un stock de jouets pour Véga. Monique avait donc ouvert cette armoire et donné une balle neuve à Véga. Eh bien, hier, notre petite chienne s’est plantée devant l’armoire et n’a pas cessé de japper jusqu’à ce que nous lui ouvrions l’armoire. Bluffées, nous l’avons laissé faire et à notre plus grand étonnement, nous l’avons vu évacuer les rouleaux à grands coups de pattes et dénicher l’objet convoité : une balle en mousse ! Photos à l’appui… L’est-y pas futé le chienchien de sa mère deux ?…. Ouh là !… complètement gaga !!!
Pas de droits sur l'album 85220

Interdits – Différences – Individualisme

Telle devrait être la nouvelle devise de la France.
La fraternité est en effet une notion oubliée depuis longtemps, hormis dans les cas de grandes catastrophes relayées par les médias. L’égalité est un mot qui devrait sortir du vocabulaire courant car les Français ne sont égaux nulle part et en tout cas ni sur le marché du travail ni dans le système de santé, ni à l’école, ni devant les juges…
Restait la liberté… Après l’interdiction de fumer dans tous les lieux publics, il est interdit de téléphoner au volant. Cela n’est pas nouveau et tout à fait justifié avec un téléphone portable « normal ». Mais il est question d’interdire maintenant l’utilisation du kit mains libres ET du GPS en roulant ! Là, je comprends déjà moins, car en ce qui me concerne, je pense être beaucoup moins dangereuse sur la route vers de nouveaux clients depuis que je suis équipée d’un Tomtom que lorsque je devais scruter l’horizon en quête d’hypothétiques pancartes et virer au dernier moment, souvent sous le nez des autres usagers…
Mais si l’on interdit aux utilisateurs du réseau routier l’utilisation du GPS qui peut s’avérer dangereuse, pourquoi alors ne pas leur interdire de parler avec leurs passagers ou d’écouter la radio ou un CD ? Et pendant qu’on y est, pourquoi ne pas interdire aussi la cogitation et la rêverie au volant ? Redoutables, la cogitation et la rêverie ! Qui ne s’est jamais trouvé, sur son trajet quotidien, sur la bretelle de sortie sans avoir eu pleine conscience de la prendre ? Pendant des années, j’ai roulé au radar chaque matin de la semaine et me retrouvais, presque étonnée, sur la bretelle vers Custines… Et combien de fois, le week-end, en route vers Pont-à-Mousson ou Metz, ai-je failli sortir à Custines à mon insu ?
Pour pallier tous ces dangers liés à la nature humaine, je suis pour l’invention d’un véhicule dirigé par satellite. Ainsi pourrions-nous en toute quiétude téléphoner, écouter de la musique voire regarder un film, parler, rêver, dormir et plus si affinités !…
Oui, je sais, comme dit Monique, un tel véhicule s’appelle un train ! l’intimité en moins…

Un garçon pour la vie ?

Selon l’adage : une fille pour la vie, un garçon pour vingt ans… Le mien en a vingt-trois et, Dieu soit loué, il est toujours bien présent dans ma vie ! Cela dit, il est encore célibataire…
Nous étions hier chez lui pour tapisser le salon de son nouvel appartement. Mal en forme depuis une semaine avec une trachéite qui s’éternise, j’attendais, à moitié allongée sur le canapé, que Monique libère la salle de bains. Quand je suis comme ça, avec l’envie de rien, je commence à ruminer… Et je me demandai pourquoi je devrais, fiévreuse et catarrheuse, passer un jour férié à tapisser. La réponse s’imposa, à la fois limpide et absconse : PARCE QUE ! Parce que c’est mon fils et que je ne pouvais pas le laisser se débrouiller seul même si le p’tit con, il y a quelques années, au plus fort de sa crise d’adolescence tardive, nous avait laissé tomber avec nos propres travaux, ne daignant pas lever même le petit doigt pour déplacer le moindre objet… De nature rancunière, la tentation était grande de lui rendre la monnaie de sa pièce… Mais parce que le p’tit con qu’il était est toujours mon fils, je me suis extirpée du canapé malgré les quintes de toux qui me secouaient régulièrement.
L’avantage de tapisser avec Monique est que nous en avons déjà plusieurs fois l’expérience. Lorsque, juchée sur le plus haut échelon de l’escabeau pour atteindre, à bout de bras, le plafond situé à 2,80 m de hauteur, je tendais la main vers le bas pour avoir un outil, Monique me donnait d’emblée la règle, le cutter, les ciseaux, la roulette, dont j’avais besoin sans qu’il me soit nécessaire de les réclamer. Elle coupait et encollait les lais pendant que j’en terminais un. Le temps de déplacer mon escabeau et elle me tendait le suivant.
Sept heures plus tard, nous avions terminé, fatiguées mais heureuses du travail accompli car la pièce était belle. Et mon fils avait l’air content…

L’heure retrouvée

Au printemps, le changement d’heure, tant attendu, n’en est pas moins redouté pour l’heure sacrifiée au sommeil. A l’automne, malgré la perspective peu réjouissante de l’hiver et de ses longues nuits, on se réjouit de profiter d’une heure supplémentaire de sommeil. Quand on en consomme peu, chaque heure supplémentaire est un délice !
Hier soir, au moment de nous coucher à 2h30, Monique s’écria :
- C’est vrai qu’à l’heure d’hiver, il n’est que 1h30 !
Je me redressai sur un coude.
- Ah oui ?! Qu’est-ce qu’on fait, on se relève !
Pour une fois qu’on se couchait « tôt », on fit preuve de bon sens…
Le lendemain matin, lorsque j’ouvris un oeil à 9h30, je réalisai qu’il n’était en fait « que » 8h30. Ô miracle et délice du changement d’heure d’automne ! Je me retournai et me rendormis jusqu’à une heure avancée de la matinée, voire très avancée !…

Le je-m’en-foutisme jusqu’au-boutiste

Il m’arrive, en surfant sur www.unblog.fr qui héberge mon blog, de tomber sur des blogs étonnants. J’en ai déjà présenté quelques-uns.
Aujourd’hui, je ne résiste pas à vous conseiller le blog d’une jeune femme ressortisssante africaine à la plume talentueuse. Son blog http://tchitchitchingane.unblog.fr/ est une mine ! Des sujets très variés, tour à tour graves et drôles. Des textes engagés qui réveillent en moi la rebelle que je suis encore, parfois, et des textes « épouvantablement » fleur bleue qui me plongent dans une douce somnolence…
En outre, cette « blogueuse » a une vertu que j’admire car elle me fait défaut : la patience ! Car cela fait plus d’un mois que j’ai découvert son blog et que je lui ai promis d’en parler dans le mien… dès que mon boulot (et les vacances !) me laisseraient une minute de libre. Elle me répondit : « Prenez votre temps ! »… Ce que je fis. A sa place, j’aurais déjà envoyé une dizaine de mails incendiaires pour demander si on se paie ma tête ! Mais là, rien ! J’m'en-foutiste jusqu’au-boutiste ?

Un peu, beaucoup, abondamment…

Moi qui ai tant gémi que mon activité professionnelle se développait avec une lenteur désespérante, voilà que je supplierais presque le Très-Haut de couper le robinet des nouvelles commandes, me contentant jusque Noël des boulots récurrents (quelques heures de secrétariat par semaine chez un cardiologue et un garagiste, retranscription et synthèse de la réunion menseulle d’un CE d’entreprise, etc.) pour terminer l’année en douceur.
En effet, depuis le mois d’avril, je ne décolle pas de mon bureau et le mois d’août fut particulièrement chargé avec le remplacement de deux secrétaires médicales, un roman à corriger, quelques textes à saisir, un publipostage, des courriers, etc. Bref, tellement de boulot à la fois à l’extérieur et par Internet que douze heures par jour n’y suffisaient parfois pas !… Et je viens d’obtenir la commande d’une nouvelle biographie pour un monsieur de 91 ans !…
Evidemment, je ne vais pas m’en plaindre ! Mais la fatigue se fait sentir et j’aspire à du repos et du farniente. Aussi ai-je décidé, à la plus grande satisfaction de Monique qui rêvait de partir deux semaines d’affilée – ce que nous n’avons pas fait depuis que je suis à mon compte, soit depuis plus de quatre ans -, de faire une pause de quinze jours pour aller en Bretagne. Même si je pars, comme d’habitude, avec l’ordinateur portable, le disque dur externe et la clef 3G+ pour assurer les éventuelles urgences et consulter mon courrier électronique, le changement d’air et le repos me feront le plus grand bien.
Hormis quelques travaux de peinture dans la maison et une éventuelle excursion à Ouessant, nous ne prévoyons rien que des petites balades de proximité et… DORMIR !!!

La belle constance

Un correspondant m’écrivait récemment que j’avais bien de la constance pour écrire ainsi dans un blog et publier des livres en autoédition.
De la constance, il en faut encore bien plus pour se rendre à des salons littéraires locaux !… J’étais hier à Fontenoy-la-Joûte (54) pour le 3e salon des auteurs autoédités. Un manque évident de publicité associé à une certaine lassitude du public fit que nous ne vîmes qu’une poignée de visiteurs, à peine plus nombreux que les exposants !
Il faut dire que l’offre en livres dépasse largement la demande des lecteurs.
Il en faut donc beaucoup, de la constance, pour malgré tout continuer à écrire et éditer des livres. Mais nous sommes tous animés par la passion. Comme le disait un auteur présent sur le stand, nous écrivons comme d’autres pêchent ou courrent. Un randonneur qui a la marche dans la peau parcourra ses dix ou vingt kilomètres quelles que soient les conditions climatiques. C’est tout simplement une question de besoin voire de survie. Nous autres écrivains, grands ou petits peu importe, avons les mots dans la peau, une addiction comparable à la cocaïne avec des conséquences moins dramatiques, encore que l’on puisse, si l’on n’y prend garde, y perdre un conjoint ou s’attirer de grosses difficultés financières.
A une époque où tout le monde ou presque taquine la page blanche, les maisons d’édition qui proposent de publier n’importe quel ouvrage à compte d’auteur se multiplient. En échange d’une somme rondelette, ces escrocs de l’édition promettent aux auteurs en herbe monts et merveilles. Or presque tous les auteurs sont des êtres nombrilistes désireux d’être publiés à presque n’importe quel prix. Ces éditeurs sans scrupules ont bien conscience de l’égo démesuré des hommes et femmes de plume et s’en donnent à cœur joie, plumant bel et bien le néophyte en toute impunité. Vexé de s’être fait avoir, celui-ci ne porte pas plainte. De plus, ces éditeurs ont de beaux jours devant eux car en France, pour être publié à compte d’éditeur, il faut soit avoir déjà une notoriété – chanteur, acteur, homme politique, etc. – ou s’être rendu coupable d’un meurtre. La deuxième option est d’ailleurs celle qui a la faveur du public et donc des éditeurs qui ne sont, somme toute, que des commerciaux au même titre que les vendeurs de savonnettes.

Alors oui, il me faut beaucoup de constance pour continuer à écrire dans mon coin puis éditer toute seule mes livres, devenant tour à tour écrivain, maquettiste et commercial.
Mais comme le disait mon voisin hier, l’écriture est une passion qui demande qu’on y consacre un certain budget comme n’importe quelle activité sportive ou artistique. Il suffit de raison garder et ne pas se prendre pour qui l’on n’est pas, sans oublier toutefois que les fabricants de bestsellers ne sont pas les meilleurs écrivains… quand même ils écrivent eux-mêmes !!!

Photo ci-dessous : moi-même en compagnie de Suzy Leblanc (photo de Rémy Debors des Editions Rebelyne :  http://www.rebelyne.com )

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CKC suite, adorable mais tyrannique !

Le Cavalier King Charles est un adorable petit chien. Mais, comme je l’écrivais dans le précédent article, il peut rapidement se transformer en tyran domestique si l’on n’y prend garde !… Notre petite Véga, dotée d’un solide tempérament, en est l’exemple !…

Elle a pris l’habitude, tous les soirs, de venir dans la salle de bain lorsque nous nous brossons les dents juste avant d’aller nous coucher. Elle campe alors son petit cul sur le carrelage et lorgne le dentifrice avec gourmandise… Une fois le brossage effectué, nous récoltons du doigt un peu du dentifrice que nous lui donnons à lécher. Elle s’en délecte !

Hier soir, alors que Monique et moi papotions dans la cuisine, Véga se mit soudain à aboyer en direction de la salle de bains. Je crus qu’elle réclamait un jouet qui aurait atterri sous le meuble. Mais non, il n’y avait rien. Véga cependant se remit à japper lorsque je quittai la salle de bain. Je compris alors la signification de ses protestations.
- Je pense qu’elle veut qu’on se lave les dents ! dis-je à Monique.
- Tu crois ? Non… c’est sûrement autre chose.
Pour en avoir le coeur net, je repartis à la salle de bain, la bête sur les talons. Lorsqu’elle me vit ouvrir le placard et sortir ma brosse à dents et le dentifrice, elle se mit sagement assise et patienta !…

Nous n’en croyions pas nos yeux ni nos oreilles ! C’était pourtant vrai, Véga venait de décider qu’il était grand temps de nous préparer pour la nuit !!!

Diaporamas, tantras, chaînes, hoax, pubs, etc.

Comme tout internaute, je reçois chaque jour quantité de mails contenant des diaporamas, des tantras, des chaînes, des hoax, des pubs, des blagues, des vidéos, des annonces de gains, des propositions d’héberger une fortune d’une princesse africaine, etc., etc.
Selon ma charge de travail, je stocke ces mails en attente de temps. Cela peut durer plusieurs jours comme plusieurs semaines voire davantage… En juillet, mois particulièrement chargé en boulot, j’en ai ainsi cumulé une bonne cinquantaine !…
En règle générale, je regarde les diaporamas avec plaisir, les tantras également en faisant abstraction des textes qui reviennent toujours au même et qui finissent par lasser avec leur ton bien-pensant et moralisateur, je lis les chaînes en diagonal, je n’identifie les canulars qu’une fois avertie, j’apprécie plus ou moins les blagues qui circulent, idem pour les vidéos. Quant aux annonces de gains faramineux et autres demandes de réceptionner sur mon compte la fortune d’une princesse aux abois, je ne lis que la première phrase et les envoie sans remords à la poubelle. Idem pour les pubs.
Certains de mes amis et connaissances m’abreuvent de mails de ce genre pratiquement quotidiennement en plus de ceux qui arrivent de personnes inconnues et par large diffusion automatique. Selon mon humeur, je les transfère ou non à mes autres amis et connaissances, en évitant ceux qui m’ont demandé de les épargner. Selon mon état d’esprit, les chaînes me font rire ou m’agacent par l’énormité des prédictions. Un accès de superstition m’incite parfois à faire suivre… on ne sait jamais !… Parfois je refuse de me laisser « avoir » par ces « conneries » et envoie le mail d’un clic rageur directement dans la poubelle. Parfois je ris à l’ingéniosité des créateurs qui rivalisent d’imagination dans leurs menaces et leurs bienfaits.
Car il faut bien avouer que depuis que je reçois ces mails, je n’ai été ni bénie des dieux ni envoyée en enfer ! Le dernier en date m’annonçait treize ans de malchance si je ne transférais pas le mail ! Treize ans !!! Le faire suivre à un seul correspondant annulait cette malédiction et me donnait même une minute de chance ! Waouah ! il s’agit d’être vigilant pour ne pas la rater !!! Pour que la malédiction se transforme en bénédiction éternelle, il faut quand même arroser près de quarante correspondants !… Il y a une certaine injustice dans la répartition des bonus et malus ! En même temps, avec une liste de diffusion bien fournie, on ne se donne aucun mal pour accéder au bien-être à vie. Cela fait réfléchir, sans blague ! Cela dit, ce mail n’était pas le pire… d’autres ne se contentent pas de prédire la malchance, ils décrivent les maux qui vont tomber sur le malheureux internaute qui aurait l’outrecuidance de « benner » ce mail : maladie, chômage, décès… On ne badine pas avec la superstition !!!
Bof… tout cela n’est pas bien grave… Ce qui m’a en revanche agacée fut la réception d’un SMS, sur mon téléphone portable, le jour de mon anniversaire, qui m’avertissait de l’envoi par un ami d’une carte d’anniversaire. Pour la recevoir, il me suffisait de répondre oui au sms. Cela me coûterait 3 euros + le coût du sms !!! Et il y a quelques jours, j’ai reçu un nouveau sms concernant une carte postale d’un soi-disant ami qui pense à moi sur son lieu de vacances !…
Alors là, y en a marre !!! Je ne veux pas qu’on pense à moi !!! Car si par mégarde on appuie sur la mauvaise touche, on est illico presto débité de 3 euros + le prix d’un sms ! Alors moi je veux bien recevoir des conneries tous les jours, mais quand même pas payer !!!
Mais j’y pense… j’ai joué ce soir au yams avec Monique et elle m’a battue à plates coutures… A tous les coups, c’est le début d’une malédiction ! Vite ! vite ! envoyez-moi un truc pour que je puisse me racheter !!!

Et hop ! on refait les valises !…

Si l’adage populaire qui prétend que les voyages forment la jeunesse est vrai, alors nous ne devrions pas tarder à retomber bientôt en enfance !!!
- Je n’arrête pas de faire et défaire les valises ! gémit Monique.
Car évidemment, lorsque je dis « on », je veux bien sûr dire Monique, car je ne sais pas faire les valises… ni ranger le coffre…
Après la Bretagne, le Jura, Paris et Schaefferhof, nous partons pour le week-end du 14 juillet dans l’Oise, dans un tout petit village près de Chaumont-en-Vexin, où un ami poète parisien et son épouse ont une grande maison de campagne. Octogénaires altertes, ils nous reçoivent une fois par an environ, l’occasion pour lui et moi de parler poésie, nouvelles, recueils, etc. Nous marchons aussi un peu, mais le sport quotidien que nos hôtes pratiquent avec bonheur et entendent bien nous faire partager est le levage de coude !!! Oh, rien de bien méchant… mais quand même…  cinq apéros bien tassés en trois jours, c’est quasiment notre consommation mensuelle ! Heureusement que nous n’avons pas de prise de sang prévue la semaine prochaine, car le taux des transaminases aurait peut-être de quoi inquiéter notre médecin ! Tiens ! rien que d’y penser, je vois double ! Hic !

Réponse de la conne à l’inculte

Chère Caroline,

J’espère que vous me pardonnerez cette petite familiarité ; en revanche, n’ayant pas gardé les cochons avec vous, je m’abstiendrai de vous tutoyer.
Les trois commentaires envoyés sur mon blog m’ont, comme on dit aujourd’hui, interpelée quelque part !!! Ce n’est pas tous les jours que l’on reçoit de tels morceaux d’anthologie !… Je déplore simplement que vous n’ayez pas davantage étayé vos critiques ; cela eût été bien plus constructif que de vomir de telles insanités. Mais reprenons dans l’ordre.

Dans l’article « Les gens du voyage », vous écrivez : « NANTI TOI-MEME ! IL FAUT ETRE CON POUR ECRIRE DES CONNERIE PAREIL ! » (sic).
 

Je ne me considère pas comme une personne nantie. Je travaille dur pour avoir un niveau de vie décent. Mais si je suis conne, alors vous êtes inculte, car trois fautes dans une si petite phrase est une performance en soi. Cela frise même le grand art ! Que ceux de mes lecteurs qui hésitent à écrire des commentaires à cause d’une orthographe aléatoire soient rassurés : au concours de la plus mauvaise dictée, ils n’auraient aucune chance car vous décrocheriez à coup sûr, et haut la main, la médaille d’or !

Dans l’article « Défaut de virginité », vous écrivez : « TU PARLE DE QUESQUE TU CONNAIT PAS! VA BOSSEZ QUE DE FAIRE CHIES AVEC TES CONNERRIE QU’INTERESSE PERSONNE! » (sic).
 

À vous lire, je me dis que je ne devrais peut-être pas tant parler… J’espère qu’à me lire, vous cesserez d’écrire ! Quoi qu’il en soit, si vous lisez les commentaires qui émaillent les articles du blog et en particulier ceux qui ne manqueront pas d’arriver sur cet article précisément, vous constaterez que mes écrits intéressent pas mal d’internautes dont tous ne sont pas mes amis.

Dans l’article « La Punto de Momo », vous écrivez : « ON EN A RIEN A FOUTRE DE TA VOITURE DE MERDE! TA COUCHER AVEC TON PATRON POUR TE PAYEZ CA? VIVEMENT QUE L’ESSENCE COUTE 3 EUROS LE LITRE, TU FERA MOINS LA FIER! »

Il n’est pas nécessaire de coucher avec son patron pour s’acheter une voiture neuve, il suffit d’aller à la banque et de solliciter un crédit. Quant au coût de l’essence, quand le litre sera à trois euros, le prix de la baguette sera passé à deux euros. Je doute que cela vous fasse rire et je ne suis pas certaine que votre satisfaction de voir les automobilistes pester à la pompe vous rende l’inéluctable augmentation générale plus supportable.

Coluche, dont je ne suis pas toujours fan, disait : « De tous ceux qui n’ont rien à dire, ceux qui se taisent me sont les plus sympathiques ! ». Comme il avait raison ! Malheureusement, il y a tous les autres, qui sont tellement plus nombreux…

J’espère que vous pourrez saisir l’essence de cet article. Dans le cas contraire, je pourrais vous le traduire dans la langue de Bigard, que vous semblez mieux maîtriser que celle de Molière ou de Corneille, le dramaturge bien sûr, à ne pas confondre avec le volatile, en supposant que les deux ne vous soient pas pareillement étrangers.

J’ai beaucoup de peine en vous imaginant penchée sur votre clavier pour abreuver les blogs de commentaires aux effluves fécaux. Car il faut être bien malheureux pour se salir ainsi les doigts.

Par principe, je ne censure aucun commentaire. Cependant, par respect pour mes lecteurs, les prochains propos orduriers de votre part ne seront pas validés. Je n’imagine pas que mes articles vous indisposent au point que vous ne puissiez tout simplement passer votre chemin et, d’un clic salvateur, atterrir sur un site plus en accord avec vos goûts. Je suppose que bon nombre d’internautes arrivant sur mon blog par hasard en sortent sans jamais y revenir ; pour autant, ils ne perdent pas leur temps à m’injurier.

Pour conclure, sachez que votre opinion m’indiffère, car elle ne s’exprime qu’en termes méchants et vulgaires. En revanche, je peux vous aider à mieux écrire, puisque c’est mon métier !…

HS, mais pas tout à fait !

Certains d’entre vous continuent à s’inquiéter de ne rien voir arriver concernant notre grand week-end à Bruxelles. Merci, merci, merci ! La raison est simple, ces deux dernières semaines ont été bien remplies, trop même, et je suis sur les genoux.
En plus, j’ai la crève ! Des amies sont venues dîner lundi dernier. L’une d’entre elles avait une angine. Mon organisme, surmené et hyper fatigué, a chopé le virus au vol ! Résultat : je pleure, je renifle, je tousse, je mouche ; bref, ce n’est pas la forme. Au point que j’ai dû, hier après-midi, m’allonger pendant deux heures…
Mais aujourd’hui, malgré une journée complète chez un client, je n’aurais pour rien au monde manqué le Requiem de Verdi à la basilique Saint-Epvre de Nancy. Je connais bien ce Requiem et ne fut pas déçue. C’était grandiose !!! D’aucuns aurait pu penser, me voyant bouche bée, que je l’étais d’admiration. C’était presque vrai… et sans doute pas très élégant !… Mais comment faire quand le nez est complètement bouché et qu’on ne peut décemment pas se moucher en plein concert ?

Tulipe et Domino

Suite à mon précédent article sur les redoutables cadeaux pour la fête des mères, une amie m’a posé la question : « Que dire des cadeaux reçus par les enfants ? » Il m’est alors revenu un autre souvenir lié à l’enfance de mon fils…

Comme tous les enfants, vers l’âge de six ans Stefan émit le désir d’avoir un animal domestique. Comme je ne voulais aucune contrainte, je refusai tout net l’adoption d’un chat ou d’un chien. Devant la mine déconfite de mon bambin qui n’osait pas fondre en larmes pour ne pas me donner l’impression d’un caprice, je lui concédai l’achat de poissons… Je vis bien à son air qu’il ne considérait pas vraiment les représentants de cette espèce comme des animaux domestiques, mais je demeurai intraitable : c’était ça ou rien !… Le ça étant toujours mieux que le rien, il accepta. Cependant, Comme je n’avais pas voulu investir dans un aquarium avec pompe et tout l’attirail qui l’accompagne, nos poissons mouraient les uns après les autres, promptement remplacés. Le vendeur de l’animalerie, pris de pitié, finit par me conseiller l’achat d’une petite tortue d’eau d’une espèce très résistante et interdite aujourd’hui. La seule nécessité était l’installation, dans l’aquarium, d’une pierre plate émergeante afin que le reptile pût y grimper pour dormir.
Malgré la mine dubitative du gamin qui espérait toujours l’arrivée d’un chat, j’achetai la tortue. Le vendeur me fit gentiment remarquer qu’il fallait en prendre deux si je ne voulais pas voir notre tortue déprimer… On me l’avait déjà faite dix ans plus tôt avec des chats !!! Mais soit, je ne voulais pas être responsable de la dépression d’un malheureux reptile incarcéré dans quelques litres cubes d’eau… Les deux tortues installées dans leur aquarium furent derechef baptisées Tulipe et Domino, en raison des dessins qu’elles portaient sous le ventre. Au moment du bisou du soir, Stefan me fit néanmoins remarquer que c’était bien dommage qu’on ne puisse pas faire câlin avec une tortue…
Deux ans plus tard, l’une d’entre elles, peut-être Tulipe, mourut subitement. A notre retour en fin de journée, nous la trouvâmes dans l’eau, ventre en l’air, tandis que la seconde demeurait prostrée sur sa pierre… Choqué par le récent décès de sa grand-mère maternelle, Stefan pleura longuement la mort de Tulipe. Me voyant prendre l’aquarium, il me demanda ce que j’allais faire.
– Il faut enlever la bête morte et nettoyer le récipient pour que l’autre se sente mieux, dis-je.
– Et Tulipe, tu vas en faire quoi ?
– Eh bien… la jeter…
– Quand même pas dans la poubelle !!! fit-il avec des yeux exorbités d’horreur.
– …
– On pourrait l’enterrer…, suggéra-t-il.
– L’enterrer ! Mais où ? Nous n’avons pas de jardin !
Il se tut pour réfléchir. Le cadavre gisait sur un journal. Je nettoyai l’aquarium, le remplit d’eau propre et y plongeai Domino qui nagea vigoureusement, à mon plus grand soulagement.
– Tu pourrais pas l’enterrer près de ton usine, au bord de l’eau ? fit une petite voix.
Je travaillais alors dans une entreprise située en bordure de la Moselle. Je regardais mon gamin qui épiait sur mon visage les signes d’un assentiment.
– Ce n’est pas évident… je vais me salir…. Je vais arriver crottée au bureau…
– On pourrait y aller samedi…
– On ne va pas garder une bête crevée à la maison pendant cinq jours !
– Alors fais-le, toi…
J’hésitais. La situation me semblait absurde. Je me voyais déjà, dans mon costume de secrétaire commerciale, dévaler la pente qui menait à la rive et, armée d’une fourchette, creuser une tombe pour y déposer le petit corps mort d’une tortue d’eau…
– Maman, s’il te plaît !
– Bon, d’accord !
– Tu jures ?
– Ah ça suffit ! on ne jure pas comme ça pour n’importe quoi !
Le lendemain, je mis le cadavre emballé de papier journal dans un sac en plastique. Après avoir déposé mon fils à la garderie, je me demandais comment j’allais bien pouvoir me débarrasser de cette bestiole. Je fus tentée de jeter le tout dans un caniveau… Finalement, je pris l’autoroute et réfléchis en chemin. Il était évident que je ne pouvais pas descendre sur les bords de la Moselle, habillée comme je l’étais. En même temps, j’avais quasiment juré… J’optai pour un compromis et à l’heure du déjeuner, je balançai le cadavre par-dessus le pont, directement dans la Moselle.

Une semaine plus tard, Domino gisait ventre en l’air… Le chagrin, sans doute… Par lassitude ou habitude, Stefan contempla sa tortue et ne broncha pas lorsque je l’emballai à son tour dans du papier journal. Nul ne fut besoin d’argumenter sur son sort et Domino termina sa courte et triste existence dans la poubelle… Ce fut la fin de l’épisode animal domestique, jusqu’à l’arrivée dans notre vie de Monique et son labrador Lorca. Mais cela est une autre histoire !…

 

 

 

Une maman heureuse

Outre un très beau cadeau, mon fils unique m’a offert hier un repas préparé par ses soins et ce deuxième cadeau m’a beaucoup émue, car il a bien du mérite à cuisiner dans son petit studio équipé de deux petites plaques électriques. D’autant qu’il en profite, lorsqu’il nous invite, pour faire le ménage afin de nous accueillir dans un endroit rangé et propre. Moi qui suis très paresseuse, j’apprécie cet effort à sa juste valeur !
Longtemps mon fils a ignoré combien j’appréhendais, quand il était enfant, cette fête populaire qui fait le bonheur des mamans et des commerçants ! Car les cadeaux des petits enfants sont redoutables !!! Les maîtresses, souvent très jeunes et encore célibataires, n’ont aucune pitié pour les mères de leurs élèves. Et comme si cela ne suffisait pas, les jeunes femmes de la garderie en remettaient une couche ! Le matin du jour J, mon gamin débarquait dans ma chambre avec ses paquets maladroitement ficelés desquels émergeaient, au mieux un foulard peint de sa petite mimine et au pire un objet en pâte à sel !… Il fallait faire semblant d’être heureuse et je m’en voulais de ne pas sincèrement m’extasier devant la chose et ne pas voir dans cette horreur la preuve d’un génie artistique en gestation. Heureusement, le lendemain, nous étions quelques jeunes mamans à nous retrouver devant la machine à café du bureau et à comparer nos cadeaux. Et nous nous moquions sans honte des objets plus grossiers et plus laids les uns que les autres. Dieu merci ! le collier en coquillettes peintes me fut épargné !!! Deux fois même, je reçus de beaux présents : un poème joliment illustré et une boîte à bijoux en pinces à linge très sobre et très mignonne.
Le plus difficile, après avoir feint l’extase devant le bambin attentif, était de lui expliquer qu’il n’était vraiment pas possible d’exposer la chose sur la table ou une étagère du salon. Mon plus gros mensonge de maman fut d’affirmer à mon fils que je voulais garder son cadeau pour moi toute seule dans ma chambre, à l’abri des regards concupiscents de mes amies qui peut-être le voleraient par envie !… Le gamin en resta bouche bée et poussa plus tard la candeur à fermer lui-même la porte de ma chambre lorsque nous recevions des amis à dîner !
Très tôt, Stefan reçut de l’argent de poche hebdomadaire qu’il devait lui-même gérer. Il eut alors à cœur d’économiser pour m’offrir un cadeau supplémentaire, un bijou acheté. Ma mère, connaissant mes goûts, tenta de conseiller son petit-fils. Mais le gamin déjà têtu refusa tout net les discrètes boucles d’oreilles fantaisie proposées et opta pour une paire de clips d’une taille monstrueuse et ornés d’énormes « diamants ». Bien que discrètement prévenue par ma mère, le choc fut rude… Sous son œil rigolard, je déballai le paquet et en restai bouche bée de stupéfaction. Elle retenait avec peine un fou rire qui enflait en elle, se trouvant peut-être vengée des horreurs qu’elle-même avait reçues de son dernier enfant, le seul des quatre qu’elle ait élevés. J’avais d’ailleurs à chaque fois une pensée émue pour ces mères de plusieurs enfants d’âge scolaire…
J’imagine que mon fils mesurait son amour pour moi à la grosseur du bijou acheté. Je ne dis pas que je souhaitais alors qu’il m’aimât un peu moins, mais j’attendais avec hâte qu’il comprenne qu’il n’en est rien. Afin de ne pas faire de peine à mon garçon, j’accrochais chaque matin les énormes clips à mes lobes, les décrochais dans la voiture et les raccrochais le soir. Et gare si par malheur je les oubliais dans la boîte à gants ! Immédiatement son regard affuté se portait sur mes oreilles nues et je devais improviser un nouveau mensonge. Heureusement, j’étais au moins aussi vigilante que lui, et il ne me fut qu’une ou deux fois nécessaire de me justifier…
Et puis un jour, pré-adolescent, il eut la lumineuse idée de m’offrir un livre de poche ! Le matin même, il se leva à l’aube pour aller acheter une rose unique au fleuriste du coin et la déposa dans un soliflore sur la table du petit-déjeuner qu’il avait préparé avant d’aller me réveiller par un bisou. Ma joie, cette fois non feinte, dut le convaincre de poursuivre dans cette voie. Il faut dire aussi qu’il avait passé l’âge des travaux manuels puisqu’il ne fréquentait plus la garderie.
Depuis, mon gamin est devenu un grand garçon et même un homme, et ses cadeaux sont désormais plus conformes à mes goûts ! Les horreurs de sa jeunesse ne sont plus que de bons souvenirs qui le font hurler de rire lorsque je les évoque !

 

La Punto de Momo

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Punto est arrivée eh eh !
Sans s’presser eh eh !
La belle Punto,
La Grande Punto,
La nouvelle voitur’ de Momo !
 
Nous en parlions depuis des années, nous l’attendions depuis des semaines. Elle est enfin là, bleue comme la Reine de la nuit.
Elle devait arriver la semaine dernière… Fausse joie et multiples rebondissements ! Notre garagiste préféré, débordé depuis l’arrêt pour maladie de son mécanicien, n’avait pas eu le temps de la préparer. Il a donc appelé vers 20h00 pour dire qu’il passerait d’ici une demi-heure pour prendre la Toyota (qui n’était plus assurée à compter de minuit) et laisser une voiture de prêt à Monique pour le lendemain. Il arriva à… 22h30 ! Notre garagiste est un Stéphane… charmant mais pas toujours fiable !!!
La vieille Toyota, devenue en quinze ans beaucoup plus qu’une voiture – fidèle compagne porteuse d’un lourd symbole lié à la mort – partit donc dans la nuit et Monique n’eut pas le temps d’avoir la larme à l’œil qu’elle avait déjà disparu !
Monique et moi avons inversé nos choix : moi qui suis un parangon de fidélité, je n’ai pas acheté Fiat pour la première fois en 2006 mais Toyota. Monique en revanche avait déjà délaissé la marque japonaise pour des Américaines ou des Italiennes et revient, en 2008, vers ses premières amours.
Quant à la « vieille » Toyota (15 ans et plus de 250.000 km dans les roues), elle va encore faire le bonheur d’un couple d’amis. L’idée plaît beaucoup à Monique qui redoutait de voir sa chère Corola partir à la casse ! Aussi, quand elle sera prise de nostalgie, nous nous inviterons à l’apéro chez Nini et J.-P. pour caresser la carrosserie qui porte les stigmates de son grand âge !

 

Le jeu de massacre

Chez nous, la télévision ne fonctionne pas du matin au soir, elle ne sert pas de bruit de fond, elle n’est pas non plus allumée lorsque nous recevons et pas davantage si nous décidons de faire une partie de yams ou de scrabble. Elle est habituellement mise en marche au moment du dîner, pour les informations, si celles-ci ne sont pas terminées. Durant la période estivale, elle jouit d’un repos quasiment complet et à peine mérité, sauf en cas d’été pourri. Tout cela pour dire que nous sommes assez peu au courant des diverses séries ou jeux télévisés et encore moins des émissions de TV réalité. Quant à la Star Ac’, je n’en connais que le nom ! Il n’y a guère que les films et le sport (foot et rugby pour Monique, patinage artistique pour moi) et les talk shows en deuxième partie de soirée qui trouvent grâce à nos yeux.
Afin de m’éviter un match de foot à table, Monique zappa (d’habitude, c’est moi la reine de la zappette !) sur une autre chaîne. Une émission de variété venait de commencer. Pas vraiment ma tasse de thé, mais Monique ne déteste pas. En fait, c’était « La nouvelle star », le pendant sur M6 de la Star Ac’.
Sur le coup, je crus qu’il s’agissait d’un jeu de massacre et que le gagnant serait celui qui chanterait le plus mal possible la chanson connue d’un chanteur célèbre. En l’occurrence, la jeune fille qui interpréta un « tube » de Barbara était bien partie pour remporter une palme !… La pauvre Barbara a dû faire péter le couvercle de son cercueil en sursautant d’horreur !… Le garçon suivant, qui massacra allègrement un gros succès de David Bowie, tenta néanmoins de mieux faire et réussit peut-être…
Le suspens était à ce point insoutenable que nous avons éteint le poste et entamé une bonne partie de yams !!!

Petite démonstration de relativité

Lorsque j’étais salariée, j’adorais le mois de mai et ses ponts multiples. Je pestais lorsque deux jours fériés tombaient le même jour, ce qui, fort heureusement, arrivait assez rarement.
Depuis que je travaille pour mon propre compte, je crains les mois à ponts et tout particulièrement le mois de mai ! Cette année, la Fête du Travail et l’Ascension tombèrent le même jour ! Ouf ! un jour de gagné ! Car le jeudi, je travaille depuis quelques mois toute la journée chez un médecin. Heureusement, il n’a pas fait le pont, ni le 2 ni le 9 mai, et j’ai donc pu bosser ces deux vendredis en échange. Autrement dit, pas de manque à gagner.
Et ce lundi de Pentecôte, férié pour certains et pas pour d’autres depuis une polémique et une danse de Saint-Guy qui dure depuis plusieurs années, j’ai travaillé à la maison, dès l’aube, à la rédaction du roman de la vie d’un client.
Avant 2004, il aurait bien fallu me payer au moins triple salaire pour que j’accepte de bonne grâce de bosser un jour férié ! C’est fou comme on change !…

Une merde porte-bonheur !

Nous fêtions ce week-end les soixante ans d’une amie. Au moment crucial d’ouvrir les cadeaux, elle hésitait à s’emparer du très gros paquet superbement emballé et scotché par de multiples bandes brunes adhésives.
Lorsqu’elle s’y attela, elle découvrit, parmi de vrais cadeaux comestibles, une multitude de canulars emballés individuellement : vieilles casseroles, clé à molette géante, entonnoir, etc. Et soudain, une merde, une véritable crotte nauséabonde fit son apparition ! Parce qu’on la surnomme la Tata des toutous depuis qu’elle garde des chiens, chacun crut à une mauvaise blague et regardait autour de soi pour découvrir l’indélicat. Notre amie décida d’en rire, un peu jaune… mais enfin, nous étions tous entre amis et une mauvaise intention était à bannir.

L’explication ne tarda pas à venir de la part d’un couple de retraités farceurs sur le point de déménager. Il avait eu l’idée du colis truffé de vieux objets, Elle avait acquiescé. Il s’en occupait, Elle le laissa faire. Quelques jours plus tard, après avoir nettoyé la caisse du chat et emballé la crotte dans du papier journal, Elle jeta le tout dans un carton à proximité manifestement destiné à la décharge. Il continua à glaner les vieux objets, les emballa et les déposa dans ledit carton !

Et voilà comment une crotte s’est malencontreusement glissée dans le colis cadeau ! Alors que certains doutaient encore de la bonne foi de nos retraités à la fois hilares et confus, notre sexagénaire déclara que cette merde n’était pas la première qu’elle prenait en main depuis qu’elle garde des chiens qui ont parfois le chic de s’oublier sur les trottoirs.
Nous lui souhaitons de tout cœur que ce cadeau insolite lui porte effectivement bonheur pour les soixante années à venir !

 

Dur dur d’être président !

Je n’ai certes pas l’intention de dédier ce blog à Monsieur Nicolas Sarkozy, mais je n’y peux rien si le gars m’inspire !…
J’apprenais récemment par un mail de source sûre avec adresse du site en question que notre président annulait ses rendez-vous du soir et du matin pour vivre pleinement son couple ! S’agissant d’un employé quelconque, je trouverais la décision plutôt à son honneur. Mais venant d’un chef d’Etat, c’est assez surprenant.
Que fera donc Monsieur Sarkozy lorsque, selon l’annonce entendue sur une chaîne étrangère, il sera devenu papa ? Jadis, dans la haute société, les jeunes enfants étaient confiés à une gouvernante ou un précepteur. Aujourd’hui, dans les familles aisées où père et mère occupent des postes importants, une jeune fille au pair s’occupe des enfants en bas âge et des plus grands à leur retour de l’école.
Comment dites-vous ? Monsieur et Madame Sarkozy ne font pas partie des gens aisés de ce pays ? Diable ! Ils ne font certes pas partie des Français les plus riches, mais si nous avions leur revenu, nous aurions femme de ménage et jardinier ! Et s’il me prenait la fantaisie, à cinquante ans, de faire encore un enfant, j’engagerais quelqu’un pour lui torcher les fesses, n’en déplaise à ceux et celles qui pensent que les liens maternels et filiaux se tissent au contact des couches-culottes !
Pour en revenir à mon propos initial, comment donc fera Monsieur Sarkozy pour gouverner la France s’il ne veut pas laisser à d’autres le soin d’éduquer son enfant ? Mais j’y pense !… pourquoi ne laisserait-il pas à d’autres le soin de gouverner la France ?

(Pour lire l’article complet paru dans l’hebdomadaire Marianne : http://www.marianne2.fr/L-Appel-republicain-de-Marianne_a83903.html?PHPSESSID=c79df5f4dcdd30d1cf16932b6f17bf90 )

… et Sarkozy par ci et Carla par là !…

Après une Veuve Cliquot en apéritif et un plantureux repas de pasta à la Carbonara arrosée d’un non moins excellent vin d’Arbois chez mon fils – excusez du peu mais le gamin fait ce qu’il peut avec les moyens du bord ! – j’avais hâte de rentrer à la maison, à la fois fatiguée par ma semaine et terrassée par un rhume tenace. Vers 1h30, je m’endormis comme une souche et me réveillai à… 2h45, secouée par une violente quinte de toux qui tira également Monique de son sommeil ! Vous pouvez constater que malgré mon égoïsme légendaire, je sais partager !!!

Certaine que cette toux n’allait pas me laisser tranquille si vite, je pris mon oreiller sous le bras et m’exilai dans le salon. Quelques minutes plus tard, un thé brûlant sucré au miel sur la table basse, je m’allongeais sur la banquette, couverte d’une couette polaire, et allumai la télé.

Alors que je m’attendais à voir un reportage animalier, des chansons ou un film érotique, c’est la tête de notre président qui s’afficha. Avec ses yeux de basset malheureux, il me regardait avec amitié et m’adressait un large sourire compatissant. Je crois que j’en restai bouche bée ! Il est vrai qu’il n’y a rien d’extraordinaire à cela quand on a le nez à ce point bouché !!!

Alors que j’allais zapper – ceux qui me connaissent savent que je suis la reine de la zapette, au grand dam de Monique qui peine parfois à suivre un programme !…) lorsque parut Carla Bruni Tedeschi – pardon ! la première dame de France Madame Carla Bruni Sarkozy – en train de susurrer dans le micro tout en s’accompagnant à la guitare. Moi qui ne suis pas du tout physionomiste, sans la tête de Sarko une seconde auparavant, j’aurais pensé que c’était la Françoise Hardy de ma jeunesse ! Pardonnez, Madame Hardy, mon inculture et mon manque d’acuité !

Pendant dix minutes, j’ai suivi Nicolas Sarkozy en balade, main de Carla dans la sienne et son marmot sur les épaules. J’eus une pensée émue pour le petit Louis qui regardait son papa avec une telle admiration… Juste avant la fin du reportage, j’entendis la femme du président déclarer qu’elle aimait beaucoup Nicolas, mais qu’elle ne renoncerait jamais à la musique !

Dommage pour la musique et dommage pour Nico qui mériterait quand même que son épouse l’aime autrement que beaucoup ! Sur ce, je m’endormis, en pensant à tous ceux et celles que j’aime beaucoup, y compris mon chien, et aux deux personnes que j’aime.

A propos d’une blague

Eh bien ! à peine ai-je décidé de créer un blog pour remplacer une gazette avec la même crainte que naguère de ne pas savoir comment l’alimenter que les sujets s’imposent à moi d’eux-mêmes.

Après les mots d’enfants, c’est un autre fichier, récemment reçu et aussitôt transmis, qui déclenche les réactions. Dans cette histoire, il était question de bonshommes verts, rouges et bleus. Dans la blague, le mot « pédés » apparaissait trois fois. Dans la chute, on ne se moquait pas des « pédés » mais des flics, ces bonhommes bleus qui vous guettent sur le bord des routes.

J’avais trouvé le fichier sincèrement très drôle parce que la chute était inattendue et pas du tout vulgaire ni injurieux. Il était juste très rigolo et a déclenché un rire très sain. Mais un destinataire de ma liste de diffusion, par ailleurs excellent poète, s’est déclaré choqué par ce fichier et déçu que je puisse le trouver drôle et continuer à le propager. Il argumente en précisant qu’il déteste toute forme de racisme et l’homophobie en est une.

Je suis d’accord avec lui mais… Il ne faut pas se moquer des Noirs, ni des Jaunes et encore moins des Arabes et des juifs. Pas question de se moquer des homosexuels ni des travestis. Gare à celui qui se moque des obèses, des anorexiques, des rouquins et des bigleux. Impensable de se moquer des malades, des fous et des handicapés. Mieux vaut également éviter la religion et la politique. Epargner les cocus et laisser tranquilles les percepteurs, les profs et les plombiers. Mais alors, de qui peut-on se moquer ? Des blondes ? Oui, c’est vrai, il reste les blondes… Mais à bien y réfléchir, pourquoi se moquerait-on impunément des blondes ? Et mon ami poète apprécie-t-il les blagues sur les blondes ? Ne serait-ce pas suspect ? Et injuste pour les blondes ?

Mais le plus cocasse dans l’histoire est que je sois suspectée d’homophobie alors que je n’ai jamais caché vivre avec une femme !!! Le racisme consisterait peut-être justement à éviter toute blague sur les homos, pédés et gouines confondus. Je n’aime pas plus ces deux termes que mon ami poète, mais ils ont le mérite d’être clairs. Et dans une blague, mieux vaut appeler un chat un chat, sinon plus personne ne comprend. Au risque de le choquer un peu plus et de me déprécier définitivement à ses yeux, mon goût très prononcé pour la poésie très classique ne m’empêche pas d’apprécier les bonnes blagues.

 

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