Archive pour la Catégorie 'Divers'

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Le mot du modérateur

Merci pour vos messages d’encouragement.
Provocateurs ou sincères, les récents propos injurieux m’avaient atteinte malgré ma résolution d’en rire.
Quand on écrit, le doute n’est jamais loin, tapi à l’ombre du clavier, prêt à bondir à la moindre occasion. Lorsqu’il frappe, on s’interroge, on se dit qu’il n’y a pas de fumée sans feu, que peut-être on ennuie les lecteurs en pensant les distraire, et qu’un internaute, pour indélicat qu’il soit, dit tout haut ce que peut-être chacun pense tout bas.
A force d’y réfléchir, j’en étais presque arrivée à me dire que je devrais peut-être tout simplement fermer ce blog, sans avis ni fanfare, et consacrer mon temps libre à la culture des salades. Puis la nuit portant conseil, je me suis dit que si jamais je développais le moindre talent pour cette saine activité de plein air, je susciterais sans doute la jalousie de nos voisins (le risque est minime car ils sont d’excellents jardiniers, mais sait-on jamais ?!) et attirerais sur moi de nouveau la méchanceté. Alors quant à souffrir de temps en temps de la nature humaine, autant continuer à écrire !…
Je vais donc faire ce que la plupart de vos commentaires me conseillent : ignorer les internautes grossiers. Tout propos, non pas critique, mais vulgaire et gratuitement méchant, ne sera pas validé et ne paraîtra pas dans le blog.

A bon entendeur, salut !

Bruxelles

Voilà enfin le compte-rendu et les photos de notre voyage à Bruxelles tant attendus par certain(e)s !
Que ceux et celles qui se sont inquiétés de ma santé soient remerciés et rassurés. Hormis une très grosse fatigue qui a déclenché divers petits maux, tout va bien !
Bonne visite à Bruxelles en cliquant sur l’onglet « voyages » et sur l’onglet « Photos ».

En attendant Bruxelles…

quelques photos de Véga… en cliquant sur ce lien http://zazecritoire.unblog.fr/photos/ 

 

Pas d’inquiétude !…

Qui ceux et celles qui nous ont envoyé des messages ne s’inquiètent plus ! Nous ne sommes ni malades ni fâchées ! Notre week-end à Bruxelles s’est merveilleusement bien passé et nous avons bien évidemment l’intention de partager avec vous à la fois nos impressions et nos photos, mais j’ai eu une semaine très chargée en rentrant, avec plus de cinquante heures de boulot (sans compter les temps de route) à la fois à l’extérieur et à la maison. La semaine prochaine s’annonce à peine plus cool… Monique est en train de trier, redimensionner et nommer les photos et je devrais être en mesure de m’occuper du texte d’ici la fin de la semaine prochaine.
Patience ! Cela vaut la peine d’attendre, car les photos sont superbes !

Aware… I am aware !…

Depuis 2004, depuis que je travaille à mon compte, nos vacances ne sont plus tout à fait des vacances. Certes, grâce aux technologies modernes, nous avons toujours pu partir, mais jamais plus d’une semaine à la fois. Lorsque nous prenons la route, pour la Bretagne ou ailleurs, je transporte ma petite entreprise avec moi : téléphone et ordinateur portables ainsi que quelques clefs USB. La veille du départ, je transfère les données de mon ordinateur fixe sur l’ordinateur portable via une grosse clef USB de 4 GO. Je n’ai encore jamais pu partir sans emmener du travail : textes à saisir pour un éditeur, textes à corriger, réunions de CE à transcrire, roman de la vie à peaufiner, etc.

Avant de partir en vacances, il me fallait me renseigner sur la présence d’un cyber-espace à proximité afin de pouvoir envoyer et récupérer des fichiers urgents. Et il fallait, chaque jour, jongler avec les horaires d’ouverture de ce lieu et organiser nos sorties en fonction de mes passages obligés par ces ordinateurs connectés à Internet.

Souvent, je disais à Monique : « Si seulement on pouvait se connecter à internet via le téléphone portable ! ». Je guettais donc l’évolution de la technique en termes de communication. Je gardais l’œil, l’oreille et l’esprit ouverts à toutes les modernités dans ce secteur. J’étais… aware… éveillée… attentive… consciente du progrès qui serait pour moi synonyme de liberté.

Et voilà qu’un jour SFR puis Orange sortirent une nouvelle clef USB qui permet de se connecter à Internet « everywhere », n’importe où, grâce à des pass que l’on acquiert sur Internet. La chose étant assez onéreuse, j’hésitais à investir lorsque Orange fit une promo très intéressante. Après bien des péripéties et quelques heures d’énervement à l’agence de France Telecom, je revins à la maison munie de ma clef 3G+ et d’un pass de deux heures.

Sitôt arrivée en Bretagne, je me connectai à Internet. Ô merveille de la technologie ! Je pouvais enfin lire mes e-mails de la maison, à l’heure qui nous convenait le mieux, c’est-à-dire souvent après minuit ! Evidemment, cela a un coût, car deux heures de surf (à une vitesse relativement lente… rien n’est parfait !…) passent très vite. Mais la liberté n’a pas de prix !

Je travaille donc toujours en vacances, mais nous jouissons de notre temps à notre guise. je travaille souvent le soir. Cela ne dérange pas Monique ; elle a l’habitude de me voir écrire tous les jours, même en vacances, que cela soit pour le plaisir ou pour le boulot…

Cher Tomtom,

Je t’ai découvert il y a trois semaines, à l’occasion d’une visite au Dabo en Moselle. Mon fils, qui nous accompagnait, avait apporté son GPS. Six mois plus tôt, pour mon anniversaire, j’avais refusé ce cadeau !… par ignorance… Enfin bon, j’ai été séduite par ce petit appareil qui me disait où aller et à quel endroit tourner. Nous avons donc décidé de t’acheter avant de partir en vacances en Bretagne. Evidemment, depuis dix ans que nous nous rendons à Kergroës, nous n’avions pas besoin d’être dirigées par satellite. Même la voiture connaît la route toute seule. Mais c’est pour ça que nous t’avons acheté à ce moment-là, pour te tester !!! Par manque de temps, Monique a enregistré le parcours à la dernière minute. Installée derrière le volant, je t’ai gentiment glissé sur le support adéquat relié à une ventouse au pare-brise. Puis je t’ai relié à l’allume-cigares. Immédiatement, ta voix féminine s’est déclarée prête. J’étais ravie ! Hélas, à peine parties, voilà que je réalisais avoir oublié le harnais et la laisse de notre petite chienne. J’ai donc fait demi-tour. Tu t’es affolé mais tu m’as calmement ordonné de faire demi-tour… Bref, nous voilà de nouveau parties, et cette fois pour de bon. Tu étais content que je suive enfin tes instructions et je me détendis, certaine que je ne me perdrais jamais plus grâce à toi et que je n’aurais plus peur de ne pas voir les pancartes à temps. Alors quand tu m’as dit de prendre l’autoroute en direction de Troyes alors que ma voiture sans réfléchir prenait celle de Paris, j’ai sursauté et interrogé Monique du regard. – Ne l’écoute pas ! me conseilla-t-elle. J’ai donc poursuivi sur la N4… et ce fut notre deuxième désaccord !!! Monique a revu la programmation et tu nous emmenas sans problème à Chartres où nous avions réservé une chambre. Le lendemain, j’ai suivi le conseil de Monique et j’ai enregistré sans aucune difficulté le parcours Chartres-Kergroës. J’ai exploré avec passion ton vaste domaine d’exploitation ! J’ai tapoté avec joie ton écran tactile pour accéder à toutes tes options et changer toutes les configurations avant de revenir aux réglages par défaut. Mais les choses se gâtèrent très rapidement lorsque tu voulus, de ta voix douce, nous détourner du droit chemin ! Comme toutes tes instructions, tu les donnas à deux reprises pour t’assurer que nous les suivrions bien. Monique a voulu faire preuve de bonne volonté et nous avons donc quitté la nationale pour la départementale. Avant d’aboutir au chemin vicinal, elle décida de faire demi-tour et, malgré tes protestations, nous avons rejoint la route initiale. Tu n’es jamais de mauvaise humeur, tu acceptes toutes les contrariétés avec beaucoup de calme et de philosophie, tu recalcules toujours le trajet et reprends ton rôle de leader le plus rapidement possible. – Ce n’est quand même pas au point ! déclara Monique. – Je pense que c’est de ma faute, dis-je. Quand il m’a demandé si je voulais le trajet le plus court, j’ai répondu oui. Mais le plus court n’est pas forcément le plus rapide ! Alors nous nous sommes arrêtées. Monique a tout annulé et tout programmé de nouveau correctement. Et tu nous as conduites sans plus aucun problème jusqu’au seuil de notre maison ! Monique a pu dormir tranquille quand j’ai repris le volant ; je suivais tes instructions, toujours dictées deux fois en indiquant sur l’écran à quel moment je devais les suivre. D’un bip discret, tu me rappelais à l’ordre lorsque je dépassais la vitesse autorisée ; de trois bips plus sonores, tu me signalais la présence imminente d’un radar. Je conduisais peinarde, assistée par tes bons soins ! Un ange gardien, blotti dans un petit boitier, veillait sur nous ! Et j’ai terminé le trajet d’une conduite détendue, sans plus craindre de rater les pancartes que je déchiffre souvent tardivement. Je me contentais de jeter de temps en temps un œil discret sur ta face lumineuse et de garder les oreilles ouvertes, mais l’esprit ailleurs. Cher Tomtom, je vais passer une partie de mes vacances à potasser ton mode d’emploi afin de tirer le maximum de tes capacités. J’ai enregistré plusieurs parcours pour me faire la main. Je te fais confiance, cher Tomtom, pour nous mener en toute quiétude et sans renâclement de notre part, à Concarneau, Ploemeur et autres destinations. Et dans une semaine, mon cher Tomtom, tu nous ramèneras à la maison et là, si Dieu le veut, tu m’accompagneras très souvent chez de nouveaux clients et tu m’épargneras, mon cher Tomtom, le stress de l’inconnu ! Je sens que nous allons bien nous entendre et que tu vas rapidement te rendre indispensable !…

Cadeau !

Voilà ! nous avons dépassé aujourd’hui les 1500 visites sur ce blog et j’en suis ravie.

L’heureux élu à être exactement le 1500e visiteur n’est autre que mon fils Stefan !!! Comme il le dit dans son commentaire, il a déjà tous mes livres… Aussi offre-t-il son cadeau à la première personne qui se manifestera par un commentaire dans ce blog en choisissant un de mes livres parmi ceux énoncés dans l’article précédent.

Merci mon Stef, pour ton assiduité et ta générosité, en espérant qu’elle bénéficiera à un autre internaute visiteur de ce blog.

       

Vive le 1500e visiteur !

Trois mois après sa création, ce blog www.zazecritoire.unblog.fr va bientôt comptabiliser mille cinq cents visites !
Merci à vous tous pour votre fidélité et votre assiduité à vous rendre sur mon blog pour lire mes dernières élucubrations, mes coups de gueule et mes coups de cœur, prendre connaissance des bouquins que je lis, des films que je vois, des photos que fait Monique, des spectacles auxquels nous nous rendons, des voyages que l’on fait même si l’onglet est encore vide, mais pas pour longtemps…
La gazette créée en 1996 a duré neuf ans. Quelle durée de vie peut avoir un blog sur Internet ? Je l’ignore et je n’ose pas y penser tant les choses évoluent à une vitesse hallucinante.
En attendant de voir ce que l’avenir nous réserve comme surprises en termes de communication, je serais très heureuse que le mille cinq centième visiteur se manifeste par un commentaire sympa. En réalité, cet article devait fêter le millième visiteur, mais je n’ai pas été assez vigilante et le compteur avait dépassé les mille lorsque je m’apprêtais à mettre l’article… Alors à chaque visite sur mon blog, jetez un coup d’œil sur le compteur et si vous êtes le 1500e, faites-moi un petit coucou ! Celui ou celle qui se fera connaître pourra choisir un livre parmi les dix publiés en autoédition (sauf le premier qui est épuisé) énumérés ci-dessous :

- HALLUCINATIONS : poèmes – 50 pages
- D’UNE RIVE A L’AUTRE : nouvelles – 150 pages
- DU COTE DE TES YEUX : poèmes – 4 aquarelles N/B + 4 aquarelles couleur – 50 pages
- MEMOIRES D’UN LABRADOR : anecdotes familiales racontées par le chien – 108 pages
- AU-DELA DE TES REVES : nouvelles – couverture illustrée couleur – 191 pages
- ROUGE ET NOIR EDEN : poèmes – 106 pages
- ECRIVEZ-MOI… : roman épistolaire – couverture illustrée couleur – 255 pages
- DESSINE-MOI UN POEME : 16 poèmes, 1 conte, 17 aquarelles couleur (pour enfants) – 45 pages
- RENCONTRES : nouvelles – couverture illustrée couleur – 275 pages

Je ne suis pas certaine que les lots soient suffisamment attractifs pour motiver mes lecteurs, mais j’enverrai avec grand plaisir le livre choisi (frais d’envoi à ma charge) dédicacé à celui ou celle qui se manifestera. Au moment où j’écris ces lignes, le compteur est à 1473.

J’me voyais déjà… !

 

 kusy.jpg

 


Pour la seconde fois, je
passais ce soir à la TV
en direct sur France 3
dans l’émission de
Yannick Kusy
« Vous avez 3 minutes »
à l’occasion de la sortie
de mon dernier livre.

Arrivée bien avant l’heure dans les studios situés à cinq minutes de mon domicile, je dus patienter un bon quart d’heure avant de me prêter à la séance de maquillage. Puis commença l’équipement. L’année dernière, lors de mon premier passage à l’occasion de la sortie de mon livre « Ecrivez-moi », Yannick et moi étions installés à une table munie de micros. Cette fois-ci, nous étions dans un autre endroit du studio, devant une table façon bar et nous devions porter un micro-cravate. Vêtue d’un pull-over, je dus à plusieurs reprises fourrager sous mon pull pour y glisser un aimant afin d’y accrocher le micro. Puis le technicien fixa le boitier à l’arrière de mon pantalon.
Hormis ces changements techniques, l’animateur est toujours aussi sympathique. Il me met à l’aise, encense mon livre – bien qu’il soit moins emballé que par le précédent – plaisante avec le personnel et notamment avec le présentateur des infos régionales qui nous précède à l’antenne.
Et puis c’est parti ! Yannick me fait signe et commence l’intervieuw. Comme l’an dernier, j’oublie rapidement que je passe en direct à la télé pour répondre à ses questions. Le temps passe vite… L’émission qui dure environ huit minutes se termine alors que j’aurais encore tant à dire !

 

La confiture d’oranges

A la demande de quelques-unes, voici ma recette de la confiture d’oranges. Elle me vient de la grand-mère de mon frère, avec qui il a grandi et que je n’ai pas connue, mais à laquelle je pense une fois par an lorsque je fabrique cette fameuse confiture.
L’utilisation d’oranges amères n’est pas absolument nécessaire mais fortement conseillée ; ce sont elles qui donnent à la confiture cette délicieuse amertume de la célèbre « orange marmelade » d’outre-Manche. Les oranges amères ne se trouvent malheureusement pas partout, mais tout de même dans la plupart des grandes surfaces ou chez le primeur. Le moment idéal pour acheter ce fruit qui ne se mange pas autrement est le début d’année, janvier et février, éventuellement encore mars… Et n’ayez surtout pas l’idée saugrenue – comme je l’entends parfois – d’éplucher les oranges avant cuisson ou de jeter la peau après!
En préparant cette recette, vous aurez une pensée pour Marie d’Arco, cette grand-mère inconnue, mon Arlésienne à moi !…

Ingrédients 
6 oranges amères – 12 oranges normales – sucre cristallisé 

Piquer les oranges amères et 6 oranges normales très fortement tout autour avec une fourchette pour traverser la peau. Les mettre à tremper dans l’eau froide pendant 3 jours en changeant l’eau deux fois par jour.  A la fin du 3° jour, les faire cuire entières dans une grande quantité d’eau en les mettant à l’eau froide. La cuisson, qui est très longue, se reconnaît à ce qu’on peut aisément faire pénétrer une paille dans les oranges. On les met alors à dégorger dans l’eau froide jusqu’au lendemain afin de bien enlever la plus grande partie de l’amertume. Couper les oranges (en gardant la peau), retirer les pépins, peser et ajouter le même poids de sucre cristallisé. Mouiller avec le jus des 6 oranges normales restantes et faire cuire le tout jusqu’à ce que le sirop fasse la nappe. 

La magie des rencontres

         
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Le thème des rencontres m’a toujours fascinée. Elles influent sur le cours de notre vie et décident des choix que nous faisons. Bonnes ou mauvaises, elles ne sont jamais anodines et si nous détenons le libre-arbitre – ou croyons le détenir – il ne s’effectue jamais qu’en fonction des rencontres. J’ai voulu qu’il soit le fil conducteur de mon dernier recueil de nouvelles tout juste sorti de l’imprimerie. 
C’est ainsi que, samedi dernier, lors d’une réunion politique dans le cadre des élections municipales, j’ai rencontré un magistrat qui, non seulement a discuté avec nous en prenant un verre après le débat, mais s’est intéressé à mon modeste blog et a laissé un commentaire dans un article sur l’affaire d’Outreau. 
Monsieur Pascal Bridey me fait l’honneur et l’amitié d’un nouvel article que vous découvrirez ci-dessous dans sa version originale et intégrale.
Voilà l’illustration de ces rencontres improbables qui nous dominent. 

 » Un mauvais coup pour la justice de proximité! 

La réforme de la carte judiciaire devrait entraîner d’ici 2010 la suppression de 180 tribunaux d’instance et de 23 tribunaux de grande instance . On annonce également la suppression  de 63 conseils de prud’hommes et d’une cinquantaine de tribunaux de commerce.

Pourquoi s’attaquer à la justice de proximité, cette justice du quotidien,  des affaires de voisinage, du surendettement, des loyers impayés, des pensions alimentaires, des tutelles, des problèmes de consommation alors qu’on déplore par ailleurs la disparition des services publics et la désertification des campagnes ?

Les petits tribunaux sont les cibles privilégiées de cette réforme alors qu’ils démontrent tous les jours leur utilité.

Les tribunaux d’instance, sont les tribunaux qui accueillent les plus fragiles et des plus démunis de nos concitoyens.

C’est la justice des gens modestes de la France des cantons et des banlieues.

Les magistrats ayant rendu cette justice vous diront que c’est dans un tribunal d’instance qu ‘on se sent le plus utile parce qu’on mesure immédiatement les conséquences humaines, économiques et sociales des décisions prises  même si les enjeux financiers sont quantitativement moins importants que dans d’autres juridictions.

Alors que la lenteur et les dysfonctionnements de la justice en général sont de plus en plus décriés, c’est aujourd’hui la justice d’instance qui fonctionne le mieux . Les performances des tribunaux d’instance sont incontestables en termes de délais, de qualité et d’accessibilité.

C’est dans les tribunaux d’instance , que les jugements sont rendus le plus rapidement : on n’y obtient un jugement dans un délai  moyen de trois ou quatre mois alors qu’il faut attendre huit ou neuf mois devant le tribunal de grande instance et souvent plusieurs années devant une cour d’appel !

C’est aussi la justice la plus simple et la moins coûteuse car les gens peuvent se présenter eux-mêmes dans le cadre de procédures simplifiées qui évitent le recours , souvent dissuasif , aux auxiliaires de justice .

Des régions déshéritées du Centre et de l’Est de la France vont devenir de véritables déserts judiciaires.  Certains justiciables  devront faire parfois plus de 100 km pour se rendre dans leur tribunal et préféreront souvent  renoncer à leurs droits  plutôt que d’aller dans une grande juridiction où  leur affaire sera noyée dans la masse et renvoyée d’audience en audience, comme c’est déjà trop souvent le cas en raison de la pénurie chronique de moyens dont souffre l’institution depuis plusieurs années.

La justice moderne qu’on nous promet, mélange de justice foraine et de justice TGV n’est pas la justice dont nous voulons  car ce n’est pas la justice que nous aimons !

Avec la justice foraine, le juge deviendra le missi- dominici itinérant des lois votées par le parlement qu’il appliquera lors d’un séjour éclair aux populations locales en tapant sur son ordinateur, puis disparaîtra jusqu’au lundi mensuel de foire judiciaire suivant.

Quelle meilleure façon de faire détester la loi et la justice que de la faire appliquer par des juges fantômes, sans tribunal,  sans racines dans la population , errant de ville en ville avec leurs valises pleine de dossiers.

A  éloigner la justice des populations, c’est la loi et donc la démocratie que l’on éloigne des citoyens. De la proximité avec celui qui juge, naît la légitimité de l’acte du juger.L’éloignement géographique des tribunaux détériorera la confiance des justiciables envers l’institution judiciaire. Si l’on souhaite rapprocher la justice des citoyens  pour qu’ils se l’approprient, il ne faut pas l’éloigner d’eux mais au contraire les faire participer davantage à l’oeuvre de justice . 

Avec cette réforme nous allons tout  droit vers une justice désincarnée, déshumanisée, sans  rencontre véritable entre le justiciable et son juge.Or ,rendre la justice, ce n’est pas uniquement étudier un dossier , ce n’est pas seulement réaliser un travail intellectuel, aussi brillant soit-il , mais c’est aussi et surtout  rencontrer ceux qui viennent demander justice , comprendre leurs attentes , mesurer leurs souffrances, leur angoisse , leur détresse et bien souvent, leur redonner espoir et confiance dans l’institution .

Tous les magistrats vous diront qu’une décision est bien mieux acceptée lorsqu’elle est expliquée , motivée avec des mots simples, à l’issue d’une audience sereine et  apaisée au cours de laquelle les gens ont le sentiment d’avoir pu s’expliquer, d’avoir été écoutés et respectés .

La réforme de Mme DATI sonne le glas de la justice de proximité qui va progressivement disparaître au profit d’une justice technocratique, une justice sans âme, une justice de dossiers faite pour les juristes et les professionnels du droit , une justice qui conviendra peut-être aux avocats d’affaires et autres  privilégiés mais certainement pas au plus grand nombre , à tous  ceux que nous rencontrons dans nos audiences , ceux-là mêmes qui ont  déjà  si peu confiance en la justice de leur pays !

Estimée par les spécialistes à plus d’un milliard d’euros , cette réforme s’annonce désastreuse économiquement  et humainement .

Avec la loi sur les peines-plancher et la dépénalisation programmée du droit des affaires , elle marque clairement le choix de la droite de promouvoir une justice à deux vitesses , contraire au principe républicain d’égalité des citoyens devant la loi !

Pascal BRIDEY
Magistrat
Union Syndicale des Magistrats « 

Bonjour tout le monde !

En 1996, j’avais créé une feuille intitulée « Le Petit (F)rimeur Lorrain » à l’attention de mes ami(e) avec qui je voulais garder contact. C’est si vite fait de perdre quelqu’un de vue quand on n’écrit pas ou ne téléphone pas régulièrement ! Avec cette gazette artisanale, chacun pouvait suivre mes activités littéraires et les exploits sportifs de Stefan, savoir quels films j’étais allée voir, connaître les dates des manifestations auxquelles Monique et moi participions, etc.

En  décembre 2004, un an après m’être installée à mon compte comme écrivain public, je décidais, à la fois par lassitude et manque de temps, de mettre un terme à l’aventure qui avait néanmoins duré neuf ans !

Et voilà que je récidive aujourd’hui, sous une forme plus moderne et moins contraignante pour moi, avec ce blog. J’ai une pensée un peu triste pour les quelques anciens lecteurs du F(r)imeur qui n’ont pas Internet…

Professionnellement, je suis toujours en activité libérale malgré les difficultés à garder la tête hors de l’eau. J’entame ma cinquième année. Il faut avoir la foi pour continuer ! Heureusement, je suis bien entourée, principalement par Monique qui m’encourage lorsque je flanche, notamment lorsqu’un devis n’est pas retenu ou que Madame Urssaf m’envoie ma notification de cotisations !… Ce sont toujours des moments très douloureux et seule, j’aurais peut-être déjà jeté l’éponge. Que Monique soit ici publiquement remerciée pour son soutien, ainsi que quelques autres qui me font part de leur admiration et de leur appui. Mais c’est Monique qui, au quotidien, doit supporter mes humeurs, mes doutes, mon abattement lorsque je n’ai pas de commandes, mes absences lorsque je reste dans mon bureau pendant des journées et des soirées entières quand j’ai une commande urgente, ma distraction lorsque je travaille à un roman de la vie et que j’ai du mal à décrocher… Alors pour tout cela, pour me supporter et m’aimer quand même : MERCI !

Cette nécessaire mise au point faite et ce blog n’étant pas destiné à envoyer des messages d’amour à la personne qui partage ma vie, je vous laisse pour aujourd’hui et vous donne rendez-vous dans quelques jours. Je n’ai pas défini un rythme de mise à jour ; je pense que cela se fera au gré des évènements et… du temps dont je disposerai pour écrire.

bisous et bonne année à toutes et tous.

PS : ceux qui me connaissent bien le savent : un petit commentaire me fera toujours plaisir !!! A vos claviers, juste quelques mots, s’il vous plaît !… Pour cela, deux solutions : soit écrire un commentaire dans l’espace prévu tout en bas de chaque page visible par tous les visiteurs après ma validation, ou m’envoyer un mail perso en cliquant sur « mail » dans le menu.

 

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