Archive pour la Catégorie 'Divers'

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Le Salon du Livre de Colmar

J’étais donc hier au Salon du Livre de Colmar. Accueillie au stand de l’APAC dont je suis adhérente, j’ai passé mon dimanche, de 9h à 19h, à attendre les visiteurs en compagnie de mes ami(e)s et collègues auteurs. L’APAC (Association Plumes A Connaître) aide les auteurs en autoédition ou à compte d’auteur à faire connaître leurs ouvrages. Merci à elle car sinon nous ne serions pas acceptés dans une manifestation de cette envergure.
Bien que relegués au fin fond de l’immense hall des Expositions qui accueillait sur deux jours pas moins de six cents auteurs, nous avons réalisé quelques ventes, cinq pour ma part, ce qui est à la fois peu et miraculeux ! Mais nous avons également fait quelques belles rencontres avec des lecteurs qui voulaient s’intéresser à des ouvrages qui ne font pas partie des dix meilleures ventes du mois, et pour moi deux possibilités de commandes.
Et puis j’ai fait la connaissance d’auteurs que je ne connaissais pas encore, entre autres un monsieur ancien médecin très intéressant et une jeune femme charmante. Nous avons beaucoup parlé et beaucoup ri, une bonne ambiance et une belle humeur qui nous aidaient à ne pas trouver le temps long…

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De gauche à droite : Monsieur Chevillard, Monsieur X (pardon!), Bernard Appel, Maïté Petit, Christine Kunerat et Jean-Marie Vicaire.

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Jean-Marie Vicaire et moi-même.

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Christine Kunerat et Jean-Marie Vicaire (en arrière-plan, Denis, l’époux de Christine).

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Maïté Petit.

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Bernard Appel

Concours de nouvelles

 L’Association EMA Éditions a été créée en mai 2002. Tout d’abord nommée « Écriture mon Amie », elle est devenue EMA Éditions en 2011.
Notre siège est situé à Arles. Notre objectif est de  permettre et promouvoir l’expression et la création littéraire.  Pour y satisfaire, nous avons développé des services liés à l’écriture et à l’édition ainsi qu’une activité de formation continue.
L’organisation de notre Concours de nouvelles s’inscrit dans cette perspective de promotion d’une  écriture de qualité.  Tout comme notre activité éditoriale, elle s’efforce de permettre la publication d’auteurs talentueux.
Pour découvrir le règlement du Concours de nouvelles EMA 2012, cliquer sur http://concours-nouvelles.fr 

 

Voici les coordonnées de la personne à contacter :

Raphaël Chandelier
EMA Éditions
5 bis rue Marc Sangnier
13200 Arles
Tel :
06 64 69 15 52
Courriel :
contact@ema-editions.fr
Site : www.ema-editions.fr

 

Chirurgiens orthopédistes bientôt chômeurs ?

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C’est quand même vrai que si on traitait toutes les arthroses par médicaments, tous les chirurgiens orthopédistes n’auraient plus qu’à aller pointer à l’ANPE, et moi avec puisque j’en compte un certain nombre parmi mes clients !… Mais c’est pour beaucoup de choses ainsi. Quand on veut supprimer la drogue, pense-t-on à tous les gens qui vivent de la culture puis de la vente et enfin des méfaits de la drogue ?

Une amitié bien réelle

Nous voilà donc en Bretagne, après une soirée et une nuit chez une amie en Eure-et-Loir.
On pourrait parler d’une amitié virtuelle tant nous avons essentiellement échangé sur Internet, par blog et courriels. Je ne serais pas étonnée qu’elle commence ses journées sur mon blog et parfois, elle m’envoie un courriel pour me demander comment je veux. Et comme par hasard, c’est souvent lorsque le moral n’est pas au beau fixe. Depuis plus d’un an, nous nous sommes donc envoyé de nombreux courriels et nous commencions donc à bien nous connaître, au point qu’en cas de doute ou d’ennui, c’est vers elle que je me tourne. Alors c’est bien d’amitié qu’il s’agit et pas du tout virtuelle. Quand elle a su que nous allions en Bretagne et que nous comptions dormir à l’hôtel à Chartres, elle nous invita spontanément chez elle et tout aussi naturellement, nous avons dit oui.
Nous débarquons donc en début de soirée avec Véga. Chez mon amie et son compagnon vivent aussi un matou, une chatte et un cochon d’Inde. Véga, qui a un problème d’identité, supporte tous les êtres humains mais presque aucun animal, congénères ou autres espèces. Sitôt la porte franchie, elle agit comme en terrain conquis et grogne les chats. Le matou se sauve et la chatte la souffle. Mon amie décide immédiatement d’enfermer ses deux chats dans leur chambre et nous détachons Véga. Hélas, elle a flairé le cochon d’Inde et n’aura de cesse que l’animal disparaisse de sa vue. Enfin seul animal parmi nous quatre, Véga se couche dans son panier et se met à ronfler. Nous pouvons alors passer aux choses sérieuses : l’apéro et le repas.
Nous avons donc passé une excellente soirée, jusqu’à une heure avancée de la nuit, buvant à l’amitié bien réelle que nous partagions.

Un bébé à l’Elysée

Alors qu’on apprenait le décès de Marie Dedieu, 66 ans, l’otage française enlevée au Kenya et détenue en Somalie depuis le 1er octobre, s’apprêtait à naître un nouveau-né, l’enfant du couple présidentiel français.
Bon… déjà j’ai fait un mauvais pronostic puisque j’avais prédit un garçon. Chacun sait que le sexe des bébés est déterminé par le père ; or Nicolas Sarkozy a fait trois garçons auparavant. Eh bien ce quatrième enfant est une petite fille !
Alors qu’on ne cesse de nous répéter que le monde va mal, que la crise sévit un peu partout en France comme en Europe, que la pollution est alarmante, alors que le président d’un éminent pays comme la France est au coeur de ces préoccupations présentes et des prévisions pessimistes à court et long terme, comment donc un homme aussi avisé et lucide sur la situation économique peut-il décider de faire un enfant ?

Saint-Maxilivres (article paru dans l’Est Républicain)

Saint-Max Des auteurs en salon

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L’écrivain face à son lecteur.

Ils étaient une trentaine d’auteurs à avoir répondu présent pour le premier salon littéraire organisé par la ville de Saint-Max.Un mini-événement dans la commune, résolument tournée vers le culturel avec la réhabilitation future du Château du Pont de la Meurthe, pôle d’animations culturelles.

Dès 10 h du matin,ce dimanche, les écrivains, essentiellement lorrains prenaient leurs quartiers pour la journée dans cette grande salle du foyer Léonard,en espérant passer de bons moments de « communion avec le public ». Marie-Thérèse Wininger, l’auteure locale avait fait « marcher » son carnet d’adresses et ses relations. Chacun avait son box individuel et ceux qui sont venus, ont pris le temps de discuter et d’apprécier la diversité des ouvrages proposés : de l’histoire de l’Opéra de Nancy par Paul Leboeuf au roman de Gérard Coppens, président de l’Adill,au recueil de poésies de Bernard Appel ou bien encore les contes pour enfants de Fred Fort,venu tout exprès de Bayonne. Danièle Verdenal a présenté « Mémoire enfouie » en deux tomes : un gros travail d’archives pour relater l’histoire de Saint-Max qui a impressionné les visiteurs et qui a d’ores et-déjà été acheté par le maire Eric Pensalfini. « Une mine d’or » pour les Maxois. Impossible de citer tous les écrivains présents mais une seconde édition est déjà en réflexion pour l’année prochaine.

La rédaction de Bernard Friot

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Le jardin éphémère Nancy 2011

La journée avait été rude. Levée dès l’aube, j’avais passé plus de huit heures devant l’ordinateur, casque sur les oreilles, à transcrire un fichier audio en fichier texte. Et cette fois, rien de passionnant ; pas de colloque sur la psychiatrie ou le handicap mais une réunion de travail d’une Chambre de Commerce et d’Industrie. Véga dormait sous mon bureau, ronflant au rythme de mes dix doigts virevoltant sur le clavier. La prouesse consiste à régler la vitesse du fichier audio au minimum pour pouvoir taper le plus possible sans arrêter la bande et encore moins revenir en arrière. Lorsque le délai de livraison d’une telle commande est court, c’est un travail harassant qui donne des crampes un peu partout.
Comme chaque mercredi après-midi, Monique donnait son cours de peinture à une quinzaine d’enfants. Quand elle rentra, visiblement exténuée par sa séance avec des galopins parfois turbulents et mal embouchés, elle me proposa un café que j’acceptai bien volontiers. Je venais juste de terminer mon boulot ; j’avais les doigts engourdis, la nuque raide, les reins crispés, les jambes douloureuses et les yeux explosés.
- Si on allait voir le jardin éphémère ? dit-elle en sirotant son Perrier.
J’aspirais davantage à un hamac… mais la météo n’annonçait rien de bon à partir de demain et j’avais très envie de me rendre Place Stan pour voir le fameux jardin éphémère de cette année. Marcher me ferait le plus grand bien !
La huitième édition est à la hauteur des précédentes ! Le thème est la musique et les jardiniers ont redoublé d’imagination et de créativité. Il y a des visiteurs mais pas foule ; on peut tranquillement déambuler et Monique peut faire ses photos. Je la regarde, oeil au viseur, guetter l’instant propice pour éviter la présence d’un individu sur le cliché. Elle a oublié sa fatigue, physique et nerveuse. Pour un reportage photos, Monique se traînerait sur les genoux ! Tandis qu’elle oeuvre, je marche parmi les parterres et j’admire la place, ses superbes monuments, la perspective vers la Place de la Carrière, les grilles, les fontaines. Je ne m’en lasse pas. A chaque fois que je suis Place Stanislas, je suis pleinement consciente de me trouver sur une des plus belles places du monde. Pour moi, la Place Stan, c’est aussi et surtout un souvenir d’enfance. La première fois que je vins à Nancy pour voir ma mère, elle m’y emmena. Je n’avais rien vu d’aussi beau. Et comme ma mère était très belle, j’ai associé les deux images. De retour dans la campagne de mes grands-parents, je rêvais à cet endroit magique et à la fée qui s’y promenait, cheveux blonds au vent…
Allez ! quelques chiffres avant de vous laisser découvrir les photos. Pour réaliser ce jardin éphémère, il a fallu :
- plus de 17.000 plantes de 211 variétés
- 7 tonnes de minéraux
- 6 m³ de sable
- 3 m³ de paillage naturel (glands, noyaux de cerises, faines)
- 910 m² de gazon
- 270 m de barrières végétales
- 8 m de corde

Le jardin éphémère 2011
Album : Le jardin éphémère 2011
Cette année sur le thème de la musique
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Cultures du monde

J’étais cet après-midi à Neuves-Maisons pour une animation poésie dans le cadre de deux après-midi récréatifs organisés par l’association Cultures du Monde. Parmi les nombreux ateliers, il y avait donc la poésie pour les enfants de 3 à 10 ans. Après deux groupes d’enfants, nous étions conviés à un spectacle présenté par Thierry Boécasse, conteur et musicien. Les enfants, invités à participer, ne se sont pas fait prier ! Puis retour dans la salle pour une deuxième session d’activités.
Certains enfants ont fait de beaux poèmes. Exemple :

Au Groenland, il y a de la neige éternelle,
Il y a plein de pingouins mâles et femelles,
Ils glissent sur la banquise
Avec le souffle de la brise.

Une belle initiative et une super expérience pour moi. Ce n’était pas la première fois que je travaillais avec des enfants et je dois dire que c’est toujours plaisant car ils sont généralement très créateurs.
Un deuxième après-midi est prévu mercredi prochain et les oeuvres des enfants seront exposées à Neuves-Maisons le samedi 8 octobre 2011.

Ci-dessous quelques photos du spectacle et une bande son, avec l’autorisation de Thierry Boécasse que je remercie vivement. Pardon pour la qualité, mais le tout a été réalisé avec mon téléphone portable et j’étais au fond de la salle…

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La maison des hirondelles

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L’amie verdunoise de Chateaubriand

La vie ne serait-elle faite que de hasards ?

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Not’Chichi national !…

Dès qu’ils ne sont plus en activité, nos chefs d’Etat deviennent très sympathiques ; mort, Chirac sera-t-il béatifié ? Quant à Bernie… eh bien elle ne change pas non plus !
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La mésaventure de Chip le chat

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La grande table – banquet populaire du 14 juillet

lagrandetable.jpg Nous en parlions depuis des semaines, hier nous étions inquiètes en regardant la pluie tomber derrière nos carreaux. Ce matin, le premier coup d’oeil dehors nous rassura : il ne pleuvait pas ! Tant mieux, car même si les beaux oiseaux ne mouillent pas, la pluie sans aucun doute aurait gâché le travail de centaines de bénévoles et le plaisir de milliers de visiteurs.
A l’heure où le Président de la République passait ses troupes en revue à bord d’une jeep qui descendait les Champs-Elysées, un grand banquet populaire se préparait dans le quartier Haut-du-Lièvre à Nancy.
Pour la circonstance, l’avenue Raymond Pinchard était barrée pour accueillir une table géante, 600 m de long, flanquée de bancs de part et d’autre. Dès 11h, un apéritif géant était servi et de midi à quinze heures, des repas étaient servis gratuitement. Au menu : poulet roti et salades composées ainsi qu’une glace. Pour la circonstance, afin de pouvoir régaler les 3000 visiteurs attendus, plus de 600 poulets sont passés par la rôtisserie et plus d’une centaine de saladiers regorgeaient de salades du monde.
Autour de cette table géante, diverses associations accueillaient grands et petits pour se distraire. Le Cercle des Arts était représenté par cinq bénévoles : l’équipe des filles, composée de Monique et Adeline, maquillait les enfants et l’équipe des garçons, composée de Philippe et Etienne, construisaient des cerfs-volants. Quant à moi, j’assurais l’heure du conte et de la poésie à la MJC.

La grande table - 14 juillet 2011
Album : La grande table - 14 juillet 2011
Au stand du maquillage, c’était presque l’émeute !!!
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Une araignée dans les tomates

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Son et lumière Place Stan juillet 2011

A 22 h 45 jusqu’au 14 août et à 22 h 00 du 15 août au 18 septembre a lieu Place Stanislas à Nancy un spectacle son et lumière projeté sur cinq façades :

Son et lumière Place Stanislas Nancy 2011
Album : Son et lumière Place Stanislas Nancy 2011
Projection sur cinq façades
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Le blog de Dominique Hesse

Courant de l’été 2010, j’avais présenté sur mon blog et sur le site www.toutnancy.com auquel je collabore, l’artiste lorraine Dominique HESSE, dont le travail à l’huile comme au pastel m’avait impressionnée.
Elle a enfin son propre blog que j’ai plaisir à vous communiquer : http://www.hesse-dominique.fr/index.html 
N’hésitez pas à vous y rendre, les toiles sont magnifiques et je suis certaine que vous aurez envie d’aller lui rendre visite lors de sa prochaine expo !

Le nouveau Robert

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Je dois dire que je suis assez étonnée par l’expression de Monsieur Rey, qui est quand même linguiste…

La recette contre le vieillissement

Certainement plus efficace que n’importe quelle crème anti-âge !
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Le verbe aimer…

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Vive la rébellion des femmes

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La classe !

Quand j’ai reçu ce fichier, j’ai lu le titre et je me suis dit : « Madeleine Chapsal… cette pleurnicheuse… bof ! ». Par acquis de conscience, j’ai lu l’article. Et là je dis, chapeau bas ! Quelle élégance ! Cela a quand même plus de gueule et de classe que les crêpages de chignon que l’on nous sert trop souvent ! Une balle entre les deux yeux de JJSS eût été aussi magnifique ! Mais Chapsal n’est pas de cette trempe là !
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Noces d’émeraude

Grâce à la sortie du premier tome de ma saga familiale en 2009, une « tripotée » de petites-cousines s’étaient manifestées. Moi qui n’avais plus de famille depuis plus de quinze ans, ça m’avait fait un choc !
Une de mes petites-cousines et son mari fêtaient hier leurs noces d’émeraude et nous avons eu la surprise de voir Jeanne, quarante ans après ce qu’il est convenu d’appeler « le plus beau jour de sa vie », dans sa robe de mariée ! Elle a toujours la ligne, la Jeannette ! Nous n’étions pas loin de quatre-vingts convives plus une bonne dizaine d’enfants. Autant dire que cela faisait du bruit ! Et les enfants, justement, ont reproduit la scène du mariage, de la déclaration du maire à l’échange des consentements puis le rituel des alliances et le bisou final suivis des signatures des mariés et des témoins.
Bref, une très agréable journée, de midi à minuit.

Les 40 ans de mariage de ma cousine
Album : Les 40 ans de mariage de ma cousine
Jeanne et François fêtaient aujourd'hui leur 40e anniversaire de mariage.
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Mon premier slam

Petit clin d’oeil à Grand Corps Malade que nous allons voir en concert jeudi prochain.

Félicitations aux heureux parents

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On ne badine pas avec l’amour…

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L’hyperactif du cinoche

Combien je comprends cette boulimie d’activités, toujours un film ou un livre d’avance, voire de front, et cette frustration liée au temps qui file trop vite. Patrice Leconte, qui a commis un certain nombre de films dans des registres très différents et dont tous ne sont pas des chefs-d’oeuvre, est un cinéaste attachant et très drôle.
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Difficile de plaire à tout le monde !…

En costume bleu marine et cravate sobre, les jeunes sont accusés de conformisme, en pantalon taille basse dont le fond leur arrive aux genoux, ils sont accusés de négligence…

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Ma sortie de l’hosto

J’étais donc hier à l’hosto pour un ongle incarné opéré en ambulatoire sous rachi anesthésie.
J’avais perdu la notion du temps et quand on vint me chercher, je demandai l’heure au jeune homme qui conduisait mon brancard à vive allure dans les couloirs sinueux qui me donnaient le tournis. Il me répondit :
– L’heure de vous faire opérer, ma p’tite dame !
Je refermai les yeux.
L’anesthésiste n’était pas celui qui m’avait vue en consultation. Quand je m’en étonnai, son collègue, plutôt jovial, répondit :
– Le Docteur Machin est en congés, mais ne vous inquiétez pas, je ferai aussi bien !
Je n’en doutais pas. Quoique… Il y a vingt-six ans, j’avais vaillamment refusé la péridurale pour la naissance de mon fils, le regrettant plus tard, mais il était trop tard pour revenir en arrière… Cette fois-ci, la péridurale ne me disait rien qui vaille non plus, mais c’était ça ou l’anesthésie générale ! Pour un ongle incarné, faut quand même pas pousser mémère dans les orties !
Un champ chirurgical vert comme horizon, je somnolais en attendant la fin de l’intervention. Quand on me transféra de la table d’opération au brancard, j’eus un aperçu de la vie d’un paraplégique puisque j’étais encore anesthésiée à partir du bassin…
De retour dans ma chambre, je m’endormis de nouveau. Puis on me réveilla pour me proposer un repas. A ces mots, je réalisai combien j’avais faim car j’étais à jeun depuis la veille 20 h 00 ! Je ne rêvais pas à un gros steak saignant avec des frites, mais l’évocation d’une portion de lasagnes, par exemple, me faisait saliver par avance.
A la place, je vis arriver un plateau chargé d’un petit pain rond, d’une mini-portion de beurre et d’une mini-barquette de confiture.
– Thé ou café ?
– Euh… thé !
Le breuvage arriva sans tarder dans un gobelet en plastique… Je ravalai ma déception ; après tout, je n’étais pas dans un hôtel quatre étoiles !
Vers 16 h 00, on m’ordonna d’aller faire pipi… et une heure plus tard, de m’habiller… Entre-temps, le chirurgien était passé pour s’assurer que tout allait bien.
Monique avait été prévenue qu’elle pouvait venir me chercher à 18 h 00. J’attendais donc, assise sur une chaise de la chambre, le nez de nouveau dans mon bouquin.
– Vous n’avez pas une chaussure de Barouk ? demanda l’infirmière venue changer le linge de lit.
– Non. Pourquoi, c’est indispensable ?
– Le Docteur Machin ne vous a pas prescrit une chaussure de Barouk ?
– Ben non !
– Vous auriez dû venir avec !
Je rassemblai mes souvenirs. Depuis le temps que je travaille dans des cabinets médicaux, entre autres pour des chirurgiens en orthopédie, je me souvins d’avoir entendu parler de ces fameuses chaussures… de Barouk.
– Votre chaussure, c’est pour soulager l’appui, n’est-ce pas ?
– Oui ! c’est une chaussure qui tient l’avant-pied avec des lanières ajustables et une sorte de talonnette.
– Ne vous inquiétez pas, mon amie en a fabriqué une !
– Ah oui ?
– Oui, avec une vieille basket que j’avais jetée et qu’elle a récupérée. Elle l’a découpée jusqu’au niveau des lacets. Y a pas de talonnette, mais bon…
– Ah ben il est très ingénieux, votre mari !
– Euh… c’est pas mon mari ; c’est mon ami-E…
– Ah d’accord ! En tout cas, je suis très curieuse de voir ça !
– C’est un peu comme un cothurne de la Rome antique, sauf qu’il ne monte pas sur le mollet.
Quelques minutes plus tard, Monique arrivait avec la godasse savamment détériorée pour que je puisse y loger mon pied sans effleurer le pouce enrubanné.
– Ah ben ça alors, c’est vraiment épatant ! s’écria l’infirmière médusée.
Renseignement pris à la pharmacie, la chaussure de Barouk coûte 50 euros dont 20 restent à la charge du patient ! Je pensais faire une demande au chirurgien… réflexion faite, au lieu de la chaussure… de Barouk, je vais m’accommoder de la chaussure… de Colin !!! 

Une journée à l’hosto

Cela faisait très longtemps que je n’avais eu à séjourner dans un hôpital, hormis il y a deux ans pour l’exérèse d’un kyste sébacé à la joue gauche qui n’avait duré qu’une petite demi-heure si on enlève les trois heures d’attente préalables…
Hier donc, j’entrais pour un ongle incarné qui me faisait souffrir depuis… pas mal de temps. J’avais bien essayé de le « charcuter » moi-même mais avais dû me rendre à l’évidence que la chirurgie n’entrait décidément pas dans mes compétences.
Tous les patients opérés en ambulatoire sont convoqués à 7 h 00. Autant dire que lorsque nous sommes arrivées à 7 h 03 (parce qu’au moment de partir je m’étais rendu compte que j’avais oublié les documents…), il y avait déjà une jolie queue dans le hall. Lorsque mon tour enfin fut venu, je fus prise en charge par une aide-soignante après un dernier bisou à Monique. Arrivées en haut de l’escalier, la jeune femme s’écria :
- Ah ! c’est pour un ongle incarné ! On aurait peut-être dû prendre l’ascenseur ?
J’entrai dans la chambre à deux lits qu’elle me désigna.
– Etes-vous bien à jeun ?
– Oui !
– Avez-vous pris une douche, ce matin ?
– Oui, bien sûr !
– Avec de la bétadine ?
– Euh… non !
– On ne vous avait pas prescrit un flacon de bétadine ?
– Ben non !
– Mais vous avez apporté une serviette de toilette ?
– Ah ben non !
Je vis à sa tête que j’allais être classée parmi les mauvais patients…
– Bon, c’est pas grave, on va vous donner tout ça. Déshabillez-vous complètement et mettez cette chemise qui s’attache dans le dos.
Je m’exécutai et la jeune femme revint avec un flacon tout neuf de bétadine et une petite serviette… qui aurait à peine suffi à sécher un nourrisson… Comme indiqué sur la porte de la salle de bain, je vidai le flacon complet en insistant sur la tête, les aisselles, les parties génitales et anales et les pieds… Je me coiffai avec mes doigts car on ne m’avait pas donné de peigne – faut pas déconner, déjà qu’on m’avait donné une mini-serviette ! – et je pris le minuscule comprimé avec la larme d’eau fraîche au fond d’un gobelet en plastic. Le comprimé a failli me rester en travers de la gorge mais je déglutis avec force et il descendit. Ouf ! Puis je m’allongeai et pris mon bouquin, mais il me tomba bientôt des mains et je perdis la notion du temps… 

On ne peut que dire OUI !!!

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Autocannibalisme…

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Autistessansfrontières.com

Une amie d’une amie m’a demandé de mettre sur mon blog une pétition adressée au Conseil économique, social et environnemental sur la situation économique des personnes autistes. L’objectif était de récolter au moins 500.000 signatures afin de faire de l’autisme la « Grande Cause 2011″. Malheureusement, en me rendant sur le site de l’ASF (Autistes Sans Frontières), je me suis rendu compte de la clôture de la pétition après quelques 11.500 signatures. Hélas !
Je tiens néanmoins à sensibiliser mes lecteurs sur ce difficile cas de handicap, une pathologie mal connue et des familles en détresse qui doivent se battre pour que leurs enfants un peu différents puissent intégrer un cursus scolaire traditionnel, alors qu’il est avéré que leur intégration en milieu ordinaire les aide à progresser et à se développer.

Pour en savoir plus sur l’autisme et l’association « Autistes sans frontières », cliquer sur le lien : http://www.autistessansfrontieres.com/ 

Les bannis de « L’été du Livre » de Metz

Contrairement à ce que j’annonçais dans un précédent billet, je ne serai pas à « L’été du Livre » 2011 à Metz, plus grand salon littéraire de Moselle.
Après nous avoir mis l’eau à la bouche, les organisateurs ont décidé de ne pas accueillir les auteurs autoédités.
Dans le domaine du livre, il y a les auteurs qui bénéficient d’une structure et les solitaires, la qualité littéraire des premiers n’étant pas forcément supérieure à celle des seconds.
Entre les yachtmen que sont les édités à compte d’éditeur, entièrement pris en charge et seulement préoccupés par l’écriture de leurs livres, et les galériens de l’autoédition qui doivent assurer la correction et la mise en pages de leurs manuscrits puis leur commercialisation, il y a une catégorie un peu bâtarde : les auteurs édités à compte d’auteur, souvent malheureuses victimes de scandaleuses arnaques de la part de maisons qui ont cependant pignon sur rue et qui œuvrent en toute impunité.
Les nouveaux auteurs sont des proies faciles. Après avoir essuyé le refus à peine poli des éditeurs parisiens les plus prestigieux, ils se tournent vers les éditeurs locaux. Parce qu’un béotien ne sait pas identifier les maisons à compte d’auteur, il saute de joie lorsqu’il reçoit enfin le courrier tant espéré : son manuscrit est accepté ! Dans le courrier dithyrambique, on parle de contrat bien sûr, mais aussi de télévision et de cinéma. Notre auteur plane à un mètre du sol, à peine étonné car certain de son talent. Puis il poursuit sa lecture et découvre, en page 3 ou 4, une somme à quatre chiffres avant la virgule. Il ne percute pas tout de suite et doit relire plusieurs fois avant de comprendre la subtilité : le montant en question est bel et bien ce qu’on lui demande d’investir pour l’édition de son manuscrit…
Certains auteurs se laissent prendre, tels les compagnons d’Ulysse, dans les filets de ces éditeurs prêts à publier n’importe quoi pourvu que l’écrivain signe un gros chèque et qui n’hésitent pas à les flatter pour mieux les attirer, certains qu’ils sont de leur désir brûlant de publier leur livre à tout prix. Ceux qui n’ont pas su résister au chant des sirènes s’en mordent souvent les doigts car ils ont investi une grosse somme pour imprimer un livre en plusieurs centaines d’exemplaires qu’ils mettront une décennie à vendre, le soutien commercial de la maison d’édition se révélant chimérique et le prix de vente imposé souvent très élevé.
D’autres résistent sans pour autant abandonner leur projet d’édition. Ces auteurs-là appartiennent à la race des autoédités. Seuls maîtres à bord, ils écrivent, corrigent, mettent en pages, élaborent la couverture, se chargent de l’ISBN et du dépôt légal, et bien sûr de la promotion et de la vente de leurs ouvrages. Mais ils sont libres ! Libres de décider du prix de vente et donc de la marge bénéficiaire, libres du choix de l’imprimeur, libres de la couverture, libres du nombre d’exemplaires, libres des salons qu’ils fréquenteront.
Mais voilà où le bât blesse ! Quand on est autoédité, on n’est pas toujours le bienvenu sur les salons. Comme si le fait de s’éditer soi-même était un aveu de médiocrité ou le fait d’être édité à compte d’éditeur au contraire la preuve d’une grande qualité littéraire ! Nous avons tous en tête des auteurs, stars du show business ou du sport, qui n’ont besoin de frapper à aucune porte, celles des plus grands éditeurs s’ouvrent toutes seules. Pour la plupart, ils n’ont même pas besoin de tenir un stylo dans la main ! Mais ils ont un passeport que nous autres écrivains de l’ombre n’avons pas : un nom qui garantit la vente du livre.
« Le Livre sur la Place », un des plus prestigieux salons littéraires de France et en outre le premier de chaque saison, a fini par offrir aux autoédités un espace, certes en dehors du grand chapiteau, mais un espace suffisamment vaste pour accueillir une quarantaine d’auteurs. L’affluence du public et les ventes réalisées sont la preuve d’un réel intérêt des lecteurs pour leurs écrivains locaux tenus à l’écart de la cour des grands.
Espérons que Metz, éternelle rivale de Nancy, fasse prochainement preuve de générosité et de discernement envers des auteurs qui ne méritent pas le mépris qu’ils récoltent cette année.

Vies croisées

Vendredi soir a eu lieu à Laxou la présentation de mon dernier ouvrage, Vies croisées, 3e et avant-dernier tome de ma saga familiale Colin-Maillard.
Tous mes remerciements à Laurent Garcia, Maire de Laxou, et Anne-Sophie Roy, adjointe à la Culture, Pierre Dufour, Président du Cercle des Arts, et Pierre Bruthiaux, Responsable de la Médiathèque de Laxou, pour leur chaleureux accueil au CILM de Laxou-Maxéville. Et puis, bien sûr, un grand merci à tous celles et ceux qui sont venus, pour deux personnes même des Vosges, me témoigner leur amitié et leur fidélité.

Présentation de mon dernier ouvrage au CILM
Album : Présentation de mon dernier ouvrage au CILM
Vies croisées, 3e et avant-dernier tome de ma saga familiale Colin-Maillard.
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Article paru dans l’Est Républicain d’aujourd’hui

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Zaz reçoit la Victoire de la chanson originale

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Zaz et Benjamin Biolay étaient mes deux favoris avec une petite préférence pour celle qui a adopté le même pseudo que moi. Je suis donc très contente du succès de la pétillante Zaz qui semble avoir le don de la bonne humeur. Depuis qu’elle est célèbre, quand je me rends à des salons littéraires locaux, c’est l’émeute : des jeunes voyant « Zaz » sur l’affiche pensent que la chanteuse va venir faire une apparition sur le stand !
A quand une biographie « Zaz par Zaz » ?

Des nouvelles du fiston

Merci à ceux et celles – plutôt celles d’ailleurs – qui m’ont régulièrement demandé des nouvelles de mon fils.
Stefan a retrouvé du travail sur Nancy. Il a commencé lundi dernier un CDD de trois mois reconductible jusque fin 2011 et éventuellement transformable en CDI à partir de janvier 2012. Nous croisons les doigts, même si ce job n’est pas tout à fait à la hauteur de son ambition. Mais après avoir envoyé près de deux cents courriers aux entreprises autour de Saint-Avold, il n’avait reçu que quelques réponses négatives…
Il va donc de nouveau déménager. Il est actuellement en quête d’un appartement. En attendant, son chat Ermès habite chez une copine (chatte stérilisée) à Pont-à-Mousson. Stefan se rend en semaine et le week-end chez son pote et la copine de celui-ci afin que son chat ne l’oublie pas .
Inutile de dire que nous sommes ravies qu’il revienne sur Nancy ! Et nous espérons qu’il puisse se poser un peu.

Causerie à la Filoche

Trois membres organisateurs nous attendaient. Nous étions ce soir quatre auteurs à la Médiathèque La Filoche de Chaligny pour une rencontre avec le public en avant-goût du salon littéraire « Autour du Livre » qui aura lieu dimanche 27 février 2011 de 9 h à 18 h dans la salle Marcel Dominioni de Chaligny.
Le public était… discret mais attentif et l’ambiance très intime.
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S’éditer sur Internet : la solution ?

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Mon actualité littéraire

Voici les prochaines manifestations auxquelles je participerai :

22 février de 18h30 à 20h00 à la Filoche, médiathèque de Chaligny : quelques auteurs parleront de leurs livres.

27 février de 9h à 18 h : salon du livre de Chaligny

25 mars à 18h30 : présentation de mon dernier livre, Vies croisées, tome 3 de la saga familiale Colin-Maillard, au CILM (Centre Intercommunal Laxou-Maxéville) avec séance de dédicace et verre de l’amitié

26 mars de 10h à 18h : salon du livre d’Essey-lès-Nancy

2 avril de 14h à 16 h : dédicace à la médiathèque de Thaon-les-Vosges

17 avril de 10h à 18h : Eté du Livre à Metz

17 et 18 septembre : Livre sur la Place à Nancy

16 octobre de 10h à 18h : salon du livre à Saint-Max

J’espère avoir le plaisir de vous rencontrer à l’une ou l’autre de ces manifestations.

Au fil des pinceaux de Monique Colin

Monique a enfin créé son blog dont voici l’adresse :
www.moniquecolin.unblog.fr
Vous y trouverez la plus grande partie de ses oeuvres et ce blog évoluera au fur et à mesure des créations.
N’hésitez pas à lui envoyer des commentaires pour l’encourager à s’exposer sur le net !

Professeur de bonheur…

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Cheval mon ami

J’ai reçu hier un mail d’un internaute qui avait découvert mon blog par hasard. Il joignait un poème et quelques mots sur lui-même :

 » Je m’appelle Pascal Collin, je suis né à Oderen près de Mulhouse. Apres un bac technologique j’ai intégré la grande distribution de bricolage. Je suis passé par Colmar, Strasbourg, Sarreguemines et vis près de Metz depuis onze ans. J’aime la pêche, les balades et l’écriture de temps à autre. Depuis quelque temps je ressens le besoin de m’exprimer par les mots et de les partager. »

Quand on me prend par les sentiments avec un poème en guise de bouquet de fleurs, je craque. Voici donc le poème de Pascal. Je lui ai conseillé de créer son blog pour se faire connaître et je serai heureuse d’être la première à le mettre dans mes liens amis.

Cheval mon ami

Toi qui rêves d’espace
Qui jamais ne te lasses
Dans ton éternel galop
Abuse de tes sabots

Emporte-moi, emporte-moi

Monture des chevaliers
En quête de vérité
Laisse-toi prendre la crinière
Te guider à ma manière

Emporte-moi, emporte-moi

Toi que l’homme a dompté
Pour sa seule liberté
Chevauche à la conquête
De cette terre secrète

Emporte-moi, emporte-moi

Que de ta robe nacrée
Tels ces matins de rosée
Suinte le fruit de ton effort
Courage mon ami, sois fort

Emporte-moi loin de la nuit
Et ensemble enfin fuyons l’ennui

 

Autour du Livre

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Pauvre petite femme riche…

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Les Anglais sont pourtant réputés avoir de l’humour ! Bon… en même temps, en période de crise et de réelles vaches maigres… Encore que les plus défavorisés soient souvent ceux qui se délectent le plus des frasques des stars capricieuses qui se baignent, par exemple, dans une baignoire géante remplie de champagne !… ou qui ne s’émeuvent pas qu’elles se déplacent en jet privé pour aller dans un palace à l’autre bout du monde à plusieurs milliers d’euros la nuit !
Cela me rappelle une anecdote. Je vivais alors seule avec mon gamin et nous passions nos vacances en Bretagne. Alors que nous voulions visiter un château, la grille demeura fermée. J’insistai et une vieille dame toute menue mais très distinguée se présenta. Le château était bel et bien fermé au public. Emue par la déception de mon gamin qui avait alors cinq ans, elle nous fit entrer et nous proposa le thé. Une soubrette apporta un plateau d’argent avec la théière, les tasses, une assiette de gâteaux pour le petit, etc. Nous discutions agréablement lorsque la châtelaine soudain soupira :
« La vie est dure, vous savez ! J’ai dû me séparer d’une grande partie de mon personnel. Je n’ai plus qu’une femme de chambre qui fait aussi la cuisine et un jardinier qui fait aussi chauffeur. »
Le récit des malheurs de cette dame, par ailleurs délicieuse, me laissa rêveuse…
Deux heures plus tard, je me mis au volant de ma vieille Panda poussive en pensant au dîner que j’allais cuisiner et servir moi-même… Chemin faisant, je me dis que tout est toujours très relatif et que mes « malheurs » valaient bien ceux de cette châtelaine et qu’un SDF m’aurait sans doute taxée de nantie. C’est d’ailleurs le problème que l’on rencontre quand on visite un pays du Maghreb par exemple : les mandiants ne comprennent pas que les riches touristes ne « puissent » pas donner plus. Sans se douter qu’ils se sont parfois privés pendant une année complète pour se payer leurs vacances.

Le « poémien »

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Concours de poésie APAC 2011

Article 1 : Le concours a pour objet de récompenser des textes écrits en langue française dans les deux genres suivants : poésie et nouvelle. Aucun thème n’est imposé.

Article 2 : Tous les textes devront être dactylographiés sur papier blanc, format 21 x 29,7. Les poètes proposeront trois poésies articulées autour d’un thème de leur choix, chacune d’elles ne dépassant pas 40 vers. Les nouvellistes enverront un texte de 5 pages maximum numérotées,avec double interligne – police: 12 pour poésie et nouvelles – Chaque candidat ne pourra participer qu’une seule fois dans chaque catégorie, mais aura la possibilité de concourir dans chacune d’ entre elles.
Les œuvres proposées ne devront pas avoir été primées ou publiées lors d’un récent concours.

Article 3 : Afin que soit préservé l’anonymat, les textes porteront sur chaque page un code composé de deux chiffres et de deux lettres (ex : 11AA). Le même code figurera sur une enveloppe cachetée jointe à l’envoi, dans laquelle se trouveront les coordonnées de l’auteur, le titre de l’œuvre et le chèque bancaire ou postal libellé à l’ordre de l’APAC.

Article 4 : Les droits d’inscription se montent à 14 € pour chacune des deux catégories. Pour les adhérents de l’APAC, ces droits sont ramenés à 10 € .

Article 5 : Pour être pris en considération, les textes devront parvenir à l’APAC avant le 15 avril 2011, en quatre exemplaires, le cachet de la poste faisant foi.
Ils seront accompagnés de deux enveloppes timbrées portant les nom, prénom et adresse de l’auteur.

Les textes, l’enveloppe contenant les coordonnées de l’auteur, les deux enveloppes timbrées et la participation financière seront regroupés en un seul envoi adressé à :

Mme Evelyne MEDUCIN – 21 rue des alliés -
57280 Maizières-les-Metz

Article 6 : Les manuscrits ne seront pas retournés à l’auteur.

Article 7 : Le fait de participer à ce concours autorise l’APAC à publier et diffuser les textes soumis sans rémunérer leurs auteurs.

Article 8 : Les prix seront remis aux lauréats courant octobre 2011, à Metz, en Moselle, au cours d’une cérémonie dont le programme sera diffusé dans Plumes au Vent, la revue de notre association. Les concurrents non adhérents en seront informés par courrier.

Tous les candidats recevront, joint à leur invitation à la cérémonie de remise des prix, les noms des candidats primés dans chaque catégorie sans ordre de classement.

Sera décernée aux deux lauréats de chaque catégorie l’édition à cent exemplaires d’une plaquette à leur nom et présentant leurs textes; aux deuxièmes prix de chaque catégorie sera décernée une édition à 50 exemplaires d’une plaquette.
Des récompenses et lots divers seront remis aux auteurs dont les textes auront été remarqués.

Article 9 : Les membres des jurys, les membres du conseil d’administration de l’APAC, ainsi que leurs conjoints et enfants, ne sont pas autorisés à concourir.

Article 10 : Les organisateurs se réservent le droit de modifier ou d’annuler le concours si des circonstances extérieures et indépendantes de leur volonté les y contraignaient. Dans ce cas, tous les candidats seraient remboursés de leurs frais de participation.

Article 11 : La participation à ce concours implique l’acceptation du présent règlement.

Vies croisées

1redecouvertureviescroisesdfinitive.jpg Voici, en avant-première, la couverture de mon prochain livre, le tome 3 de la saga familiale Colin-Maillard.
Actuellement en cours d’impression, je devrais le recevoir d’ici un mois. Mon imprimeur m’a promis qu’il serait disponible pour le premier salon littéraire local auquel je participerai : Chaligny.

Un visiteur culotté

Profitant de la sieste de Véga à l’intérieur de la maison, Mistigri, un des trois chats semi-sauvages nés dans le quartier, vient sans vergogne dans son territoire pour y chasser ! Mais gavé par les uns et les autres, le matou est assez paresseux et les oiseaux n’ont aucun mal à lui échapper ! D’ailleurs, je le soupçonne de ne chasser que pour le sport !
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