Le 30 novembre 1897 est délivré un brevet pour une machine à rouler des cigarettes.
Le créateur de cet engin est un noir américain, J. A. Sweeting.
- Accueil
- > Archives pour novembre 2016
Archive mensuelle de novembre 2016
Le 29 novembre 1907, Florence Nightingale est la première femme à recevoir l’Ordre du Mérite.
Cinquante ans plus tôt, elle s’était distinguée durant la guerre de Crimée en imposant, dans les hôpitaux de campagne, des mesures d’hygiène très strictes ainsi que de la nourriture saine. Elle demande que les infirmières soient formées et crée pour cela une école en Grande-Bretagne : ce sont les prémices du métier d’infirmière.
En 1883, elle avait été décorée de la Royal Red Cross par la Reine Victoria.
En 1908, elle recevra l’Honorary Freedom of the City of London.
Le 28 novembre 1870 décède Frédéric Bazille, peintre français.
Né en 1841, issu d’une famille bourgeoise de Montpellier, il commence des études de médecine pour plaire à ses parents. Mais dès 1859, il suit des cours de dessin et de peinture dans un atelier de sculpture.
En 1862, il s’installe à Paris et s’inscrit dans l’atelier d’un peintre.
Il rencontre en 1865 les peintres Renoir et Monet et participe au Salon de peinture de Paris dès 1866.
En août 1870, il s’engage dans un régiment de zouaves et est tué lors de la bataille de Beaune-la-Rolande. Il est inhumé au cimetière protestant de Montpellier.
Le public découvrira plusieurs de ses toiles quatre ans plus tard, lors de la première exposition des Impressionnistes.
Le 27 novembre 1942 naît Jimi Hendrix, guitariste américain de blues et de rock.
Il meurt soudainement en 1970 à Londres, probablement d’une intoxication aux barbituriques.
Membre à titre posthume du Temple de la renommée du rock and roll aux Etats-Unis depuis 1992, il reçoit un Grammy en 1993 pour l’ensemble de sa carrière.
Né en 1926, le père de la révolution cubaine, à la tête du pays pendant cinq décennies, est décédé hier 25 novembre 2016.
La nouvelle, annoncée par son frère Raul, a été différemment accueillie : avec tristesse et stupéfaction dans les rues de La Havanne, avec liesse dans les rue de Miami où vivent de nombreux exilés cubains.
La République c’est une très vieille maison, elle a été construite par des Artisans qui y croyaient, qui l’ont faite avec espoir, confiance, et de tout leur cœur. Certains de ces Artisans ont donné leur vie pour faire cette construction.
Seulement voilà, le temps a passé, l’inconscience humaine est restée, la maison est maltraitée, pas entretenue, surchargée de meubles inutiles et pesants, de locataires indélicats, n’ayant tenu aucun compte de la construction ni de la charge à calculer…
La maison s’est fissurée, les fondations n’en peuvent plus, le toit prend l’eau, il a été abîmé par les tempêtes. La charpente croule sous le poids des pluies de la bêtise et de la corruption.
Comment restaurer et redonner sa dignité à cette vieille maison si belle, et qui mériterait mieux ?
Vider la maison des meubles encombrants, inutiles et dangereux qui la mettent en péril, reconsolider les fondations, reboucher les fissures et refaire un crépi solide, clair et rassurant.
Désinfecter les pièces et choisir des locataires honnêtes, mettre des meubles fonctionnels ?
Oui, cette maison est en danger. Cela me fait mal. Elle finira par s’écrouler sur ceux qui la squattent indignement : eux, ils seront morts…
Mais moi, République, je t’aime et j’ai mal de tes souffrances…
jeannette insurgé (texte écrit en 2006)
Le 26 novembre 1942 a lieu la première projection du film « Casablanca » dans une salle new-yorkaise.
Film américain de Michael Curtiz, il réunit deux grandes stars du cinéma : Ingrid Bergman et Humphrey Bogart.
Le photographe et réalisateur britannique a été a été retrouvé mort à son domicile parisien hier jeudi 24 novembre 2016 en soirée.
Accusé de viols et agressions sexuelles par plusieurs femmes dont Flavie Flament, il aurait mis fin à ses jours en avalant des médicaments, découverts à proximité du corps, après avoir tout d’abord clamé son innocente et sa volonté de porter plainte.
Il avait 83 ans.
Le 25 novembre 1917 naît à Paris Nathan Korb alias Francis Lemarque, auteur-compositeur-interprète et poète français.
Sa carrière, longue et discrète, est néanmoins couronnée par plusieurs Grand Prix du disque de l’académie Charles Cros.
Il a composé environ 400 chansons dont « A Paris » devenue un standard international repris depuis par des dizaines d’interprètes à travers le monde entier, et « Quand un soldat », interprétée avec succès par Yves Montand, dont les paroles engagées lui vaudront les foudres de la censure en 1953.
Il décède en 2002.
Le 24 novembre 1956 apparaissent les premiers Casques Bleus.
Sous commandement canadien, ils débarquent au Canal de Suez ; dans leurs rangs se trouvent des soldats du Canada, du Brésil, de la Colombie, de la Suède, du Danemark, de la Finlande et de l’Inde.
Lors de la crise du Canal de Suez, les premiers soldats de la paix sont envoyés par l’ONU, à l’initiative de Lester B. Pearson, ministre des Affaires étrangères du Canada. Pour éviter toute confusion avec d’autres militaires, leurs casques sont peints en bleu, la couleur des Nations Unies.
D’un simple rôle d’observateur, le mandat de ces casques bleus a fortement évolué, jusqu’à impliquer aujourd’hui l’utilisation de la force au sein de conflits particulièrement violents.
Le 23 novembre 1980 a lieu un tremblement de terre à Eboli, au sud de Naples en Italie.
De magnitude 6.89 sur l’échelle de Richter, il fait plus de 11000 victimes dont environ 2800 morts et plus de 300 000 personnes se retrouvent sans abri.
Ressenti dans tout le pays, il dure environ une minute et demie et touche surtout la Campanie, la Basilicate et les Pouilles.
Les Napolitains, craignant des répliques, dorment dans les rues.
Monique et moi participons ce week-end à l’exposition des artistes heillecourtois, Monique avec quelques toiles et moi mes bouquins !
Venez nombreux nous rendre visite…
Le 22 novembre 1928 est créé le « Boléro » de Maurice Ravel.
Sur cette musique composée un peu plus tôt dans l’année, un ballet est créé à l’Opéra Garnier par sa dédicataire, la danseuse russe Ida Rubinstein.
L’action – si je puis dire – se déroule à Los Angeles, en novembre 2008, le jour de l’élection de Barak Obama.
Tandis que les Etats-Unis et le reste du monde sont suspendus aux postes de radio et de télévision dans l’attente des premiers résultats, Laura et Samuel sont à la dérive, absolument hors du temps. Elle s’est levée avec la ferme intention de se donner la mort à la fin de la journée ; il doit enterrer son fils de dix-sept ans, découvert pendu dans son lycée. Ces deux personnages, à la fois si différents et si semblables, vont-ils se rencontrer et peut-être se sauver mutuellement ?
Sur plus de deux cent cinquante pages, l’auteur nous raconte une journée d’un homme et d’une femme dans la même ville et l’on ne s’ennuie pas.
Philippe Besson fouille avec talent dans les âmes de ces personnages pour expliquer l’effroyable. Au fil des pages, on comprend que Laura, une femme qui a consacré sa vie à son mari et ses deux fils, se trouve absolument démunie lorsque son mari la quitte pour une plus jeune et que ses fils suivent le père par confort avant de voler plus ou moins de leurs propres ailes. Quant à Samuel, un homme divorcé et père un week-end sur deux, il fait ce qu’il peut pour aider son gamin à grandir malgré la séparation et se demande comment survivre au geste fatal de l’adolescent qu’il n’a pas su prévenir ni même deviner.
Un livre dont on ne sort pas indemne.
Le 21 novembre 1898 naît René Magritte, peintre et dessinateur belge.
Il étudie la peinture à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles et s’attache à mettre de la poésie dans ses peintures.
Ses oeuvres jouent souvent sur le décalage entre un objet et sa représentation, comme dans le fameux tableau « Ceci n’est pas une pipe » (petit clin d’oeil à mon fils que cette oeuvre énervait quand il était petit, peinant à comprendre la subtilité du titre !).
Il décède en 1967 à Bruxelles. Son oeuvre compte plus de mille tableaux.
Le 20 novembre 1959, l’Assemblée générale de l’ONU vote une Déclaration des Droits de l’Enfant.
Les dix principes énoncés condamnent toute discrimination et affirment le droit de l’enfant à bénéficier d’une protection spéciale ainsi que de possibilités et facilités lui permettant de se développer normalement. Le droit à la sécurité et à l’éducation, des droits sociaux et culturels, un droit civil (droit à un nom et une nationalité) lui sont reconnus.
Les vacances se terminent ; nous reprenons la route demain matin. La météo ne s’annonce pas très favorable pour conduire, mais nous n’avons pas le choix !…
Pour voir toutes les photos, cliquer sur l’album ci-dessous :
Le 19 novembre 1942 a lieu la bataille de Stalingrad.
La contre-attaque de l’Armée Rouge encerclant les forces allemandes est un tournant dans la Deuxième Guerre mondiale et la plus sanglante des batailles. En effet, le total de morts parmi les soldats allemands représente un quart des effectifs.
La victoire russe marque le début de la libération de la Russie et le déclin de l’armée allemande.
Météo très mitigée : ciel bleu, pluie, vent, grêle…
Eglise de Saint-Thurien près de Bannalec et ci-dessous la chapelle de Saint-Cado près de Bannalec.
Malheureusement, ces deux édifices religieux étaient fermés… Dommage, car la chapelle Saint-Cado est réputée très jolie, avec notamment une magnifique charpente en forme de coque de bateau renversé… Ce sera peut-être pour une autre fois…
Le 18 novembre 1969, des astronautes américains arrivent sur la Lune.
Partis le 11 novembre, Charles Conrad et Alan Bean réussissent un second alunissage dans la mer des Tempêtes.
Ils passent 31,5 heures sur l’astre lunaire pour réaliser diverses expériences scientifiques.
Ils déploient au sol l’ALSEP (Apollo lunar surface experiment package), une station de recherche automatique intégrant de multiples expériences et qui sera également utilisée lors des missions suivantes.
Ils récoltent par ailleurs 34,4 kg d’échantillons lunaires.
Le site d’alunissage choisi était celui de la sonde Surveyor 3 que les astronautes ont retrouvée et sur laquelle ils ont prélevé diverses pièces, dont la caméra.
Le retour sur Terre a lieu le 24 novembre 1969.
La Laïta est un fleuve côtier d’une vingtaine de kilomètres qui prend sa source à proximité de Quimperlé et se jette dans l’océan à la hauteur du Pouldu.
» Regardez-moi bien. Qui sait si je serai encore là demain… » Aussi célèbre soit-il, James Dean, symbole de la jeunesse éternelle, demeure toujours aussi insaisissable.
Philippe Besson, dans ce roman construit sur les « témoignages » des proches de l’acteur, parvient à saisir la fragilité et le paradoxe du personnage. Car ce garçon, si jeune orphelin, a suscité des sentiments très variés et très contrastés parmi celles et ceux qui l’ont côtoyé.
Bien sûr, les fans de l’acteur n’apprendront rien de nouveau, car sans doute tout a-t-il été déjà dit. Mais ils aimeront sans doute cet ouvrage, comme je l’ai aimé, alors même que je connaissais déjà très bien la vie de James Dean. Adolescente, je me suis intéressée à ce jeune homme qui voulait tellement vivre à cent à l’heure qu’il en est mort. J’ai lu une grande quantité d’ouvrages, y compris une biographie en anglais que j’ai déchiffrée avec pugnacité pour les besoins d’un exposé que je devais faire en classe de Terminale, bien sûr dans la langue de Shakespeare.
Quarante ans plus tard, j’ai aimé me replonger dans l’univers de cet acteur qui restera, malgré tous les ouvrages écrits sur sa personne, une énigme.
Le 17 novembre 1906 naît Soichiro Honda, ingénieur et industriel japonais, fondateur de la Honda Motor Company en 1948.
Il ouvre son propre garage en 1928 et consacre son temps libre à la construction de voitures de course.
En 1936, une de ses voitures participe au Rallye de vitesse japonais et bat le record de vitesse moyenne.
Durant la Seconde Guerre mondiale, son usine est très touchée par les bombardements, mais c’est un tremblement de terre qui finira de la détruire en 1945.
Quand Honda Motor arrive sur le marché, on compte plus de 200 constructeurs de motocyclettes.
Il prend sa retraite en 1972 et décède en 1991.
Le 16 novembre 1981 décède William Holden, acteur américain.
Né en 1819 sous le nom William Franklin Beedle Jr, la notoriété ne vint qu’avec la maturité.
Il reçoit l’Oscar du meilleur acteur en 1953 pour son rôle dans « Stalag 17″.
Parmi les autres films dans lesquels il a tourné : « Boulevard du crépuscule », « Le pont de la rivière Kwaï » et « Network ».
Le 15 novembre 1971 est mis en vente le premier microprocesseur.
L’Intel 4004, mis au point par Ted Hoff, ingénieur de la société Intel, composé de 2300 transistors, avec les fonctions de mémoire et de calcul, peut exécuter 60000 opérations à la seconde. Il sera le cerveau d’une calculatrice fabriquée au Japon. La société Intel vend le brevet à une entreprise japonaise pour une somme modique avant de le racheter, se rendant compte de son erreur.
L’inventeur de ce microprocesseur avait eu l’idée d’associer, sur un minuscule support, tous les circuits constituant un ordinateur. Ce microprocesseur 4004 mesurant 3,2 mm avait une puissance comparable à celle du célèbre ENIAC dont les circuits occupaient un volume d’environ 80 mètres cubes !
L’ENIAC, inventé juste après la Seconde Guerre mondiale, est l’un des premiers ordinateurs numériques. Il était composé de plus de 15000 tubes à vide, en quelque sorte de grosses ampoules. Ces tubes furent remplacés par des transistors dans la génération suivante d’ordinateurs numériques.
Le 14 novembre 1913 paraît le premier tome de « A la recherche du temps perdu ».
Refusé par plusieurs éditeurs dont Gallimard, le premier tome d’une série de sept, « Du côté de chez Swann » de Marcel Proust est publié par Grasset à compte d’auteur.
Le dernier tome de cette oeuvre complète sera publié dix-sept ans plus tard.
Ce roman est considéré comme un tournant dans l’histoire de la littérature française.
Le 13 novembre 1940 à lieu à New York la sortie du film « Fantasia ».
Film d’animation de Walt Disney, c’est le premier film dont le son est en stéréophonie.
La maison a changé plusieurs fois d’enseignes et de spécialités en moins d’une décennie.
Je ne serais pas étonnée que ce nouvel établissement demeure un certain temps. Car la qualité est excellente à maints égards !
Les moins : franchement, je n’en vois aucun ! (promis, je n’ai pas été payée par le restau pour cette remarque !…)
Les plus :
- superbe présentation des plats
- grand parking à proximité
- personnel/patronne très sympathique
- grand choix de vin au verre
- chiens acceptés
- bon rapport qualité/prix pour les menus (apéritifs, vins et cafés un peu chers)
- ameublement, décoration et vaisselle très agréables
Adresse : 13 rue Pont Ar Laer – 29350 Moelan/Mer
Téléphone: 02 98 39 65 70
Site Internet : http://www.les-saveurs-du-puits.com/
Le 12 novembre 1942, le groupe industriel BAYER, société chimique et pharmaceutique allemande, dépose un brevet pour le polyuréthane.
Connue depuis plusieurs décennies, cette molécule organique demeure sans usage jusqu’en 1937, lorsque Otto Bayer découvre comment en faire un plastique utilisable avec d’innombrables variantes.
Les polyuréthanes sont utilisés pour les colles, les peintures, les caoutchoucs, les mousses, les fibres, etc.
Exportées aux Etats-Unis en 1953, les technologies de l’uréthane sont utilisées dans un grand nombre d’industries.
Mon podomètre cette fois a perdu la connexion en cours de balade ! Total d’environ 2,6 km par cette belle et douce journée du 11 novembre.
De l’abbaye Saint-Maurice, jolie promenade dans la forêt et le long de la Laïta.
Le 11 novembre 1917 décède la dernière reine hawaïenne.
La Reine Lili’uokalani, en réponse au complot ourdi par des planteurs américains, renonce à inciter son peuple à la révolte.
Destituée, l’île est dirigée par un gouvernement provisoire puis devient, en 1894, une république indépendante.
En 1898, les Etats-Unis annexent l’île, conscients de sa valeur économique et stratégique.
La Reine Lili’uokalani, devenue simple citoyenne, est assignée à résidence où elle meurt à l’âge de 79 ans.
Le 10 novembre 1903, un brevet est accordé à Mary Anderson, promotrice immobilière, éleveuse, viticultrice et inventrice américaine, pour l’invention de l’essuie-glace.
Lors d’une visite à New York pendant l’hiver 1903, se déplaçant en tramway par une journée glaciale, elle observe que le chauffeur est obligé de conduire avec la vitre ouverte à cause du grésil qui se forme sur le pare-brise.
De retour chez elle en Alabama, elle embauche une personne apte à mettre un dispositif au point. Actionné manuellement par un levier, il comprend un bras oscillant sur lequel est fixée une lame en caoutchouc se déplaçant sur le pare-brise grâce à un contrepoids. Ce dispositif est retiré à la belle saison. Une entreprise locale produit un prototype et Mary Anderson obtient un brevet pour une durée de dix-sept ans.
En 1905, elle essaie de vendre les droits à une société canadienne de renom qui refuse, jugeant que la valeur commerciale de l’invention ne justifie pas l’acquisition du brevet !
Après l’expiration du brevet en 1920, la production d’automobiles a tellement augmenté que l’essuie-glace conçu par Anderson devient bientôt un équipement standard, notamment adopté par le constructeur Cadillac.
En 1951, l’inventeur William M. Folberth le rend automatique par des moteurs électriques qui assurent le va-et-vient des balais et Robert Kearns le dotera d’un système de balayage intermittent en 1963.
Mon podomètre a déconné ! La ligne droite du point vert au point rouge est une erreur !
Nous avons fait la promenade en suivant le sentier côtier au départ du point rouge. En tout donc 2,2 km et non 3,6 !
Aujourd’hui, nous avons eu droit à l’océan comme nous l’aimons : dans les teintes gris et vert surmonté d’un ciel aux nuances de blanc, bleu pâle, gris souris, gris foncé et anthracite. Une merveille !
Sylvie, 45 ans, juriste, se retrouve très seule après la mort de son père. Plus de parents, pas d’enfants, pas de famille, peu d’amis, pas d’amant, même pas un chien ou un chat pour fêter ses retours du bureau. Du coup, elle travaille beaucoup. Mal dans sa peau, sans passé glorieux ni avenir réjouissant, elle vivote. Un jour, elle se réveille avec une décision : elle se suicidera le jour de Noël sans informer quiconque.
Pour l’aider à surmonter son deuil, son amie (la seule) Véronique lui conseille de consulter un psy. Sylvie choisit Franck, le plus proche de son domicile. Plutôt bel homme, ses méthodes insolites étonnent la jeune femme et mettent du piment dans sa vie. Ils ont deux mois jusqu’à la date fatidique. Franck réussira-t-il à faire changer sa patiente d’avis ?
Un petit livre plein d’humour qui traite pourtant d’un sujet très actuel et infiniment sérieux et triste. Et pourtant, on sourit et on rit même !
On passe vraiment un bon moment avec cet ouvrage écrit dans un style très moderne.
A lire absolument.
Jusqu’au bout j’ai cru à la victoire d’Hilary Clinton. Après avoir mis un noir à la tête du pays, j’espérais que les Américains auraient l’élégance et l’intelligence de préférer une femme à un homme vulgaire, macho, misogyne, homophobe et xénophobe. Trump représente à lui seul tout ce que je déteste chez un homme. L’arrivée d’un tel personnage à la tête du plus puissant pays du monde serait-elle de mauvais augure pour les élections présidentielles en France en 2017 ?
Le 9 novembre 1925 est créée en Allemagne la Schutzstaffen.
Il s’agit d’un groupe de protection dont les membres sont mieux connus sous le nom de « SS ».
Souvent de très jeunes gens, ils sont recrutés pour constituer des sections paramilitaires, les sections d’assaut.
A partir de 1930, les SS prendront une importance grandissante.
A l’origine chargés de la protection rapprochée d’Hitler, ils deviennent, par la volonté d’Himmler, un corps de volontaires d’élite chargés de la sécurité du parti.
En 1933, ils sont 50 000.
Pas de balade aujourd’hui par ce temps pluvieux. Alors nous en avons profité pour faire les magasins. Ce n’est pas la tasse de thé de Hella, mais elle est assez philosophe pour en prendre son parti et dormir dans le caddie !
Le 8 novembre 1911 est créée la première auberge de jeunesse.
Dès 1907, l’Allemand Richard Schirrmann, instituteur dans la Ruhr, décide de transformer sa classe en dortoir pour accueillir des groupes de jeunes pendant les vacances scolaires.
En 1911, il crée donc la première auberge de jeunesse au château d’Altena en Westphalie, grâce à des aides reçues pour financer son projet.
Moyennant une participation minime, Schirrmann accueille des enfants puis des adolescents puis des étudiants et enfin des jeunes ouvriers.
L’idée se développe et se répand dans d’autres pays, notamment en Scandinavie et en Europe centrale, puis au Royaume-Uni et aux Etats-Unis après la Première Guerre mondiale.
Ce mouvement laïc emprunte plusieurs éléments au scoutisme, également en plein essor : vie en collectivité au grand air, autogestion éducative. Mais contrairement au scoutisme, ce mouvement se tourne vers le communisme et le socialisme, voire l’anarchisme.
Dans l’entre-deux-guerres, les auberges de jeunesse sont un important foyer pacifiste.
Par la suite, il perdra son orientation politique pour ne plus garder que son orientation de mouvement de loisirs.
Encore une belle journée. Trop belle d’ailleurs ! Car un ciel bleu et une mer d’huile ne sont pas nos paysages préférés ! Mais nous n’avons quand même pas boudé notre plaisir !
Malheureusement, à la fin de notre balade, le soleil a disparu derrière un rideau de brume…
À quinze ans, Michaël Berg devient l’amant d’Hannah Schmitz, une femme de trente-sept ans. Pendant six mois, après le rituel du bain et de l’amour, celui de la lecture à haute voix par le garçon ponctue leur liaison. Puis Hanna disparaît. Michaël apprend qu’elle a refusé la promotion, induisant une formation, offerte par la société des tramways dans laquelle elle travaillait. Le jeune homme se souvient qu’elle lui a raconté avoir déjà quitté un poste dans une usine pour ne pas avoir à suivre une formation…
Sept ans plus tard, alors que Michaël suit des études de droit, il assiste au procès de cinq femmes, anciennes gardiennes dans un camp de concentration, accusées entre autres crimes, de n’avoir pas libéré des centaines de femmes enfermées dans une église, alors que celle-ci avait prit feu après un bombardement. Parmi les accusées se trouve Hannah…
Alors qu’il s’étonne du comportement de cette femme qui se défend si mal avant d’accepter l’accusation la plus grave, celle d’avoir décidé, dans des rapports écrits, quelles prisonnières devaient être envoyées chaque semaine aux fours crématoires, la vérité éclate dans l’esprit du jeune homme : Hannah ne peut pas avoir fait ce dont on l’accuse. Non pas qu’il refuse cette éventualité-là, trop douloureuse à accepter pour lui qui a tant aimé cette femme, mais parce que, pour une raison précise et irréfutable, il est tout simplement impossible qu’elle ait écrit ces rapports.
Va-t-il parler ? Va-t-il révéler la vérité qui disculperait cette femme ?
Le film tiré de cet ouvrage il y a quelques années m’avait envoûtée. Le livre m’a bouleversée. Car ce roman, merveilleusement écrit, pose la question de la culpabilité d’aimer un criminel. Il pose également la question de la culpabilité des générations après guerre, en Allemagne, par rapport au passé encore récent. Et il pose l’éternelle question qui souvent me hante : « Qu’aurais-je fait à sa place ? »
Le 7 novembre 1921 commence le procès de Landru.
Désiré Landru, bon époux et bon père de famille, est accusé de meurtre sur une dizaine de femmes, toutes veuves ou seules et toutes nanties d’un petit pécule dont il s’empare après les avoir assassinées. Landru est entré en contact avec de très nombreuses femmes grâce à des annonces matrimoniales ; les rescapées ne doivent leur salut qu’à leur pauvreté aux yeux de Landru !…
Le clou du procès est toutefois l’absence de corps ! Et pour cause puisqu’il brûlait les cadavres dans la cuisinière de la maison qu’il possèdait à Gambais en grande région parisienne.
Cette absence de preuves dont l’accusé se sert pour assurer sa défense ne le sauvera toutefois pas de la guillotine : il sera exécuté le 25 février 1922.
Après deux jours passés chez nos amis sarthois, nous avons poursuivi notre route vers la Bretagne. Nous sommes arrivées hier avec le soleil.
Aujourd’hui, météo mitigée : soleil, ciel bleu et crachin.
Ipso, le chien de nos amis sarthois, a été aussi triste de nous voir partir qu’heureux de nous avoir vues arriver !
Le 6 novembre 1913 a lieu l’arrestation de Gandhi.
Il est alors à la tête d’une marche du Natal vers le Transvaal en Afrique du Sud.
Cette manifestation rassemble près de deux mille mineurs indiens victimes de discrimination raciale.
Un témoignage de Dave et Patrick Loiseau
Avant d’être Chance, elle était une chienne des rues sur une île lointaine, département français. Très jeune orpheline, elle doit apprendre à se débrouiller seule pour trouver sa subsistance, principale occupation de ses journées, disputant l’accès des poubelles à ses congénères.
Un jour, poussant plus loin ses investigations, elle arrive sur une plage où elle découvre des restes de poisson dont elle se repaît. Il y retourne jour après jour. Elle se familiarise avec la présence des pêcheurs. Lorsque l’un d’entre eux s’accroupit et lui tend un morceau de viande, elle se méfie, mais son odorat lui envoie des signaux tellement délicieux qu’elle oublie toute prudence et approche de l’homme, bien décidée à chiper le morceau de viande en un éclair avant de déguerpir. Mais l’homme est le plus rapide !
La chienne est saisie, emmenée et séquestrée avec d’autres chiens. Puis l’innommable survient : à vif, deux crochets sont implantés dans sa chair : un dans une patte avant et l’autre dans le crâne. Puis ils sont jetés dans des barques qui s’en vont rejoindre un plus gros bateau. Plus de doute possible, la chienne et ses compagnes et compagnons de misère vont servir d’appâts pour la pêche aux requins ! Profitant d’une seconde d’inattention, la chienne saute à l’eau et rejoint le rivage.
Après ce départ difficile dans une vie qui devait se terminer à peine commencée, la chienne a la chance de rencontrer une fée sur cette île hostile aux chats et aux chiens. Et de chienne sauvage à l’existence misérable, elle va devenir chienne de stars !
Un livre écrit par Chance elle-même – celles et ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas du genre à m’offusquer ou me moquer de cette fantaisie – dans un style agréable, même si elle fait preuve souvent de jugements à l’emporte-pièce, de généralités agaçantes sans parler de ces paragraphes dans lesquelles elle se transforme en donneuses de leçons. Mais cet ouvrage a surtout pour but de dénoncer les atrocités qui se passent sur l’île de la Réunion, même si celle-ci n’est jamais nommée, en dépit de lois sur la protection des animaux, malheureusement totalement ignorées en toute impunité.
Le 5 novembre 1914, le Royaume-Uni annexe totalement l’île de Chypre.
Cette mesure fait suite aux déclarations de guerres successives entre la Triple-Alliance ou Triplice soit l’Empire allemand, l’Empire austro-hongrois, le Royaume d’Italie et l’Empire ottoman et la Triple-Entente soit la France, le Royaume-Uni et la Russie impériale.
Cette occupation sera reconnue par le Traité de Lausanne, signé en 1923 entre les Alliés et la Turquie.
Le 4 novembre 1942 prend fin la Seconde Bataille d’El Alamein et se solde par la victoire des forces alliées.
Le conflit a duré douze jours, en Egypte, et les Britanniques parviennent à repousser les Allemands qui menaçaient d’atteindre la ville d’Alexandrie et le canal de Suez, et donc d’envahir une grande partie de l’Empire britannique.
La supériorité en chars de l’armée britannique et sa domination de la mer Méditerranée empêchent l’Afrikakorps d’être efficacement ravitaillé. Ainsi Rommel, surnommé « le renard du désert », dut-il défendre au lieu d’attaquer, ce en quoi il était beaucoup moins doué, et Montgomery peut préparer la grande offensive pour chasser les troupes germano-italiennes d’Afrique.
Le 3 novembre 1957 a lieu l’embarquement dans l’espace du premier être vivant.
Il s’agit de la chienne Laïka à bord de Spoutnik II.
A bord de l’engin se trouvent également des appareils destinés à l’étude du rayonnement solaire, des rayons cosmiques, de la température, de la pression et des rayons X. La chienne Laïka est placée dans un conteneur hermétique, sous air conditionné, avec de la nourriture. Objectif : étudier le comportement de l’animal dans l’espace interplanétaire.
Laïka aurait pu vivre sept jours avant de mourir par manque de protection thermique mais elle meurt environ 7 heures après le lancement, d’une défaillance du système de régulation de température.
Spoutnik II se désagrégera le 14 avril 1958.
Le choix d’une chienne plutôt qu’un chien n’est pas le fruit du hasard, mais tout simplement parce qu’elle aurait besoin de moins de place dans la cabine, ne devant pas lever la patte pour uriner…
Laïka est le premier être vivant à voyager dans l’espace mais aussi la première victime de l’espace.
Le 2 novembre 1964, Saoud, roi d’Arabie Saoudite, est contraint d’abdiquer au profit de son frère Fayçal.
Tout oppose les deux frères : le premier aime le jeu, l’alcool et les femmes tandis que le second est un homme rigoureux.
Une première crise avait éclaté en 1962. Alors que Saoud était parti se faire soigner aux Etats-Unis, Fayçal avait formé un cabinet excluant les fils du roi, promettant de profondes réformes judiciaires. De retour dans son pays, le roi condamne ces décisions et menace d’envoyer la garde royale contre son frère qui compte toutefois de nombreux partisans dans les forces armées.
Afin de régler le conflit, un conseil de famille est réuni et par une manoeuvre qui ressemble fort à un coup d’Etat, Fayçal contraint son frère à l’abdication puis à l’exil.
Le 1er novembre 1924 naît Colette Raget alias Colette Renard, chanteuse et comédienne française.
Elle crée en 1956 le personnage d’Irma dans la comédie musicale « Irma la douce » qu’elle joue jusqu’en 1967.
Elle passe plusieurs fois à l’Olympia et à Bobino avec Georges Brassens.
Parmi ses chansons, nombreux sont les grands succès populaires grâce à sa voix, son interprétation et sa diction qui la particularisent et permettent de l’identifier dès le premier couplet.
En 1982, elle obtient deux disques d’or.
Elle enregistre également plusieurs albums de chansons érotiques, paillardes et grivoises dont la plus célèbre est « Les Nuits d’une demoiselle », dans laquelle elle énumère les expressions argotiques pour évoquer les rapports sexuels.
Elle décède en 2010.
Commentaires récents