Jacques Klein est le fil d’un aventurier, champion de courses à la voile en solitaire disparu en mer alors qu’il était adolescent, et d’une scientifique, Caroline, spécialisée dans l’étude du sommeil.
Âgé de vingt-sept ans, étudiant en médecine, il présente sa fiancée Charlotte à sa mère qui évoque la poursuite de ses recherches malgré le cuisant échec qu’elle vient d’essuyer en plongeant un cobaye humain volontaire dans un stade de sommeil au-delà du sommeil paradoxal, le stade de tous les possibles, dont il ne revient cependant pas. Et puis voilà qu’elle disparaît sans laisser aucun signe. Persuadé que sa mère est vivante, Jacques plonge dans le sommeil en utilisant la technique enseignée par sa mère jusqu’à la plage de ses rêves inventée par son père. Là, il rencontre l’homme qu’il sera dans vingt ans. Celui-ci lui apprend que sa mère est bien vivante mais en grand danger. Jacques le jeune doit immédiatement partir pour la Malaisie, chez les Sénoïs, un peuple qui maîtrise le rêve lucide et qui a accueilli Caroline.
A son arrivée à Kuala Lumpur, Jacques rencontre Frankie Charras, un reporter déchu atteint par la maladie du sommeil, mais expert dans la tribu des Sénoïs. Quand enfin ils arrivent sur place, Jacques apprend qu’il est malheureusement trop tard, sa mère est morte à l’occasion d’une attaque par un groupe de mercenaires à la solde de Malaisiens intéressés par leur île en raison d’un « trou bleu » dans l’océan, endroit rêvé pour les plongeurs en apnée et les amateurs de dauphins.
Jacques et Frankie décident de rester sur place pour aider les Sénoïs, d’autant qu’ils sont tombés amoureux de deux femmes de la tribu. Les années passent et alors qu’ils vivent une existence paisible, Jacques voit en rêve l’homme qu’il sera dans vingt ans, et celui-ci lui apprend qu’il doit rentrer à Paris pour sauver sa mère !
Si Caroline Klein n’est pas morte, que lui est-il arrivé et son fils peut-il la sauver ?
Pour un roman sur le sommeil, je dois dire qu’il contient des passages carrément soporifiques ! Mais si on parvient à assimiler les explications un peu tarabiscotées et les dialogues un peu fades entre le Jacques du présent et celui du futur, l’ensemble se lit assez bien et on se laisse entraîner dans cette aventure onirique. Mais nous sommes loin du grand Werber du temps des « Thanatonautes » et de « L’empire des anges » !
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