Plus aucun de mes contacts ne peut encore l’ignorer : j’ai eu de gros problèmes informatiques à mon retour de vacances, mon ordinateur ayant refusé de redémarrer !
Après six ans de bons et loyaux services, quasiment 24h/24 et seulement six semaines de vacances par an, j’ai estimé inutile de l’emmener chez le docteur…
Dès le lendemain, je partais acheter une nouvelle machine.
Je ne vais pas vous raconter l’histoire à tiroirs que tout le monde connait, mais juste laisser une trace écrite d’un… détail…
Lors du nouvel achat, j’ai demandé au vendeur si mon vieil écran (plus de dix ans…) serait compatible. Sur sa réponse affirmative, je décide d’acheter une tour de qualité supérieure pour avoir une machine plus performante. Hélas, quand Monique a voulu l’installer, tandis que je bossais tant bien que mal sur mon ordi portable, elle s’est vite rendu compte que mon écran ne s’adaptait pas, ni d’ailleurs aucun écran en notre possession, dont le sien relativement récent…
Le lendemain matin à la fraîche, je me rends au magasin et tombe sur un jeune trou du cul qui me prend de haut, l’air de dire : « Toi la vieille, qu’est-ce que t’y connais en informatique? »
En insistant lourdement, je parviens à lui faire admettre l’impossibilité de connecter mon écran. Trouduc consulte son ordinateur et déclare :
- Ah ben oui, la prise VGA de la tour n’est pas connectée !
- …
- Mais c’est pas grave, il vous suffit d’acheter un adaptateur !
Impassible, j’attends son retour du rayon concerné.
- Et voilà !ça fait 25 euros ! crie-t-il en me tendant l’objet.
- Ah non ! dis-je en prenant la chose.
- Hein ?
- J’ai dit : ah non !
- Quoi ah non ?
- Ah non, je ne paierai pas vos 25 euros.
- Ben… vous avez pas le choix !
- J’avais prévenu votre collègue que j’avais un vieil écran ! En plus, si je comprends bien, cela n’a rien à voir avec l’âge de mon écran !!!
- Oui, enfin, c’est quand même 25 euros.
- Non.
- Vous ne pourrez pas sortir cet adaptateur sans passer par la case caisse de paiement !
D’apparence plutôt calme, je suis en réalité une grande violente ! Une bombe à retardement qui se maîtrise généralement. Mais là, je sens que je ne vais plus maîtriser longtemps !…
- Vous voyez cette rangée d’ordinateurs portables ?
Trouduc jette un oeil sur l’étagère et sans lui laisser le temps de penser, j’ajoute :
- Si vous ne me donnez pas ce putain d’adaptateur, je balaie ces putains d’ordinateurs d’un putain de revers de main !
Je n’ai pas crié, j’ai plutôt parlé très bas entre mes dents – Monique vous ferait une imitation parfaite ! – mais mon regard doit en dire long car Trouduc m’adresse un geste d’apaisement.
- Calmez-vous et suivez-moi, je vais voir ce qu’on peut faire.
Je le suis et attends devant le comptoir tandis qu’il passe de l’autre côté et s’adresse à une femme d’âge mûr. Après l’avoir écouté, elle me jette un regard et là, j’entends distinctement :
- Ok, on va le passer en vol !
Trouduc revient vers moi prestement, sourire aux lèvres et bras tendu. Je saisis l’adaptateur et quitte les lieux sans mot dire.
On va encore dire que je suis une rebelle, mais quand même ! Déclarer un article en vol pour ne pas assumer un geste commercial, c’est scandaleux !
La prochaine fois que vous entendrez dire qu’il y a en France une recrudescence de vols dans les magasins, vous penserez peut-être à mon petit adaptateur…
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Archive journalière du 17 juin 2015
Le 17 juin 1940, le maréchal Pétain demande l’armistice.
Dans une allocution radiophonique, il s’adresse aux Français en ces termes :
« Français ! A l’appel de Monsieur le Président de la République, j’assume à partir d’aujourd’hui la direction du gouvernement de la France. C’est le coeur serré que je vous dis aujourd’hui qu’il faut cesser le combat. Je me suis adressé cette nuit à l’adversaire pour lui demander s’il est prêt a rechercher avec nous, entre soldats, après la lutte et dans l’Honneur, les moyens de mettre un terme aux hostilités. »
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