En 1506, Michelangelo Buonarotti n’a pas encore atteint l’apogée de son art et de la notoriété, mais son David qui trône à Florence a déjà fait de lui un artiste accompli et reconnu.
Alors qu’il travaille à un tombeau pour Jules II, pape guerrier et mauvais payeur, Michel-Ange se rend à Istanbul, ou plus exactement Constantinople, suite à une invitation du sultan qui souhaite lui confier la réalisation d’un pont sur la Corne d’Or après avoir rejeté les plans dessinés par Léonard de Vinci. Flatté, Michel-Ange accepte la mission et tombe sous le charme de l’Orient et des beautés, à la fois naturelles et charnelles, du monde ottoman. Ce voyage, qui transformera l’artiste de la Renaissance italienne, entraîne le lecteur dans un univers flou et fascinant où les êtres et les choses ne sont pas toujours ce qu’elles paraissent.
Un court roman captivant grâce à une écriture précise et ciselée, fine et élégante comme une dague orientale.
Prix Goncourt des lycéens en 2010.
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