Le 26 avril 1937 a lieu le bombardement de Guernica.
C’était jour de marché, un après-midi, la petite ville du pays basque espagnol est bombardée pendant trois heures par l’aviation allemande. Le bilan est lourd : plus de 2500 victimes dont plus de 1600 tués sur les 7000 habitants que compte la ville.
Allié du dictateur Franco dans la guerre civile qui divise l’Espagne, Hitler veut terroriser la population civile et par la même occasion démontrer la force de son aviation.
Plus tard dans l’année, Pablo Piccaso peint l’horreur de ce massacre dans un tableau devenu célèbre : « Guernica ». A un officier allemand qui lui aurait demandé, l’air indigné, si c’était lui qui avait fait cela, Picasso aurait répondu : « Non, c’est vous! ».
Ou comment un artiste immortalise un désastre!!!!
et on dit que l’art ne sert à rien….
Exactement ! L’art sert justement à cela : ne pas oublier.
Nous avons eu aujourd’hui un autre exemple grâce à un concert en mémoire des déportés.
je pense qu’un tableau plus réaliste aurait pu etre fait en mémoire de cet événement car en le regardant, personne ne pense au bombardement de Guernica!
Sauf si on lui explique!!!
En même temps, l’art, le problème c’est qu’on ne voit pas forcément tout de suite ce que ça dénonce, on ne voit même pas du tout à quoi ça fait référence, et on ne voit même pas du tout l’œuvre des fois, (merci à mon prof d’espagnol de l’époque M. Labertit, qui nous a fait découvrir cette œuvre parmi d’autres), effectivement, mais bon, c’est là, et ça immortalise de façon artistique le fait même s’il est atroce…et après, on s’en souvient. Oui Zaz, pareil pour les belles choses!!!