Il y a une semaine, nous enterrions un être cher, la marraine de Monique…
Nous avions beau nous dire qu’à 88 ans, alors qu’elle n’avait plus comme horizon que le blanc plafond de sa chambre d’hôpital, c’était le meilleur qui pouvait lui arriver, selon la formule consacrée, nous avions du mal à retenir nos larmes, la voyant couchée là, les yeux définitivement clos, dans une pièce réservée à cet effet…
Le lendemain, elle avait été transférée au funerarium des Pompes Funèbres et là, quelle ne fut pas notre surprise de voir, glissée entre ses doigts joints, la photo de notre Hella !
Deux ou trois semaines auparavant, la marraine avait en effet demandé d’égayer un peu le panneau de liège qui se trouvait en face de son lit. En attendant de lui apporter des reproductions de ses derniers tableaux, Monique avait punaisé une photo de notre petite chienne. La marraine avait souri ; elle avait beaucoup aimé et gavé de gâteaux notre petite chipie !!! Les infirmières avaient dû faire le tour de la chambre et vu la photo qu’elles avaient in extremis glissée entre les doigts de leur défunte patiente, pensant peut-être qu’il s’agissait de son animal domestique !
Au milieu de toute cette tristesse, voir la chère marraine partir accompagnée de notre Hella fut un réel réconfort !
- Accueil
- > Archives pour le Samedi 11 avril 2015
Archive journalière du 11 avr 2015
Le 11 avril 1961 commence à Jérusalem en Israël le procès d’Adolf Eichmann, criminel de guerre allemand.
Kidnappé en Argentine où il se cachait depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, il est déclaré coupable pour tous les chefs d’inculpation.
Après avoir organisé l’identification des victimes de la « solution finale » et leur déportation vers les camps de concentration, il avait été nommé en 1944 en Hongrie pour y organiser la déportation des Juifs et envoyé 400 000 Hongrois de toutes confessions dans les chambres à gaz nazies.
En 1945, Heinrich Himmler, alors ministre de l’Intérieur et Reichsführer SS, avait ordonné l’arrêt des exterminations et la destruction des preuves de la « solution finale », mais Eichmann avait refusé d’obéir et continué la déportation et l’assassinat des Hongrois.
Condamné à mort en décembre 1961, il est pendu en juin 1962 dans la cour de la prison.
Commentaires récents